Plus personne n’appelant au secours – du moins pour un petit moment – le temps était venu pour moi de partir à San Francisco. Pour ceux qui ne suivent pas, je rappelle que l’ambassadeur Crocker m’avait engagé pour que je surveille le révérend Montrainer pendant son séjour à Vegas. J’avais évité de peu un scandale à propos d’une histoire de cannibalisme qui aurait dressé l’aristocratie des brahmines contre New Vegas.
Il semblerait que toute l’opération ait été montée par le « Renard » une sorte d’activiste californien opposé à la RNC. Il serait également mêlé à des attaques contre les prospecteurs.
Comme le Renard opèrerait dans la région de San Francisco, j’ai fait réparer une voiture grâce à un mécano du nom de Skeeter.
Le voyage fut finalement assez rapide, les routes en très mauvaises états et ma Chryslus Corvega proche de la désintégration vu son grand âge, j’étais heureuse d’atteindre quarante-six voir quarante-sept kilomètre-heure.
J’ai échappée en chemin à une embuscade de raiders, dormi dans une petite ville, puis dans un camp de la RNC. Plus on s’éloignait du Mojave, plus la région devenait policée. A l’ombre des ruines de la guerre, une nouvelle civilisation s’édifiait. Il y avait même des limitations de vitesse sur certaines routes ! Quand je vous dis que la civilisation revient… elle revient même avec tous ses défauts.
Le lendemain je suis arrivée à San Francisco. C’est seulement là, en regardant mon pipboy que j’ai lu la date. On était déjà le 31 Mars. Vu que je suis née le 29… j’ai loupé mon anniversaire de deux jours. Faut croire que j’avais la tête ailleurs… 24 ans, est-ce que cela change quelque chose ? Je ne crois pas.
Ma première rencontre en ville a été des illunminés… une secte appelée les Hubbologistes. Illuminant les gens en leur allégeant les poches… le jeu de mot ne marche qu’en anglais ( «lightning » et « lightened »)
Bon, ce n’est pas tout ça. Les informations fourniers par Crocker indiquent qu’un journaliste du nom de John W. Legolf enquêterait sur les attaques subies par les prospecteurs ; je suis allé d’un magasin à un autre et j’ai rencontré pas mal de gens bizarre.
La police de San Francisco m’a demandé d’aller dans les égouts infestés de « choses »… qui se sont révélées êtres des goules.
C'est bien l'oeil de chat, la vision nocturne en une leçon.
J’ai également capturé un bandit recherché qui tenait un petit laboratoire dans les évacuations des eaux usés (mentat, buffout etc…)… enfin capturé, j’ai débattu avec lui et au bout d’un moment il a accepté de me suivre et de se livrer. Le tout sans un coup de feu. En fait, il était assiégé par les goules et ma venue lui sauvé la peau.
J’ai continué mon chemin dans les égouts et finalement, j’ai trouvé un mutant absolument hideux… l’abomination des égouts…. Il tapait fort et j’ai été blessée. Mais c’est lui qui s’est effondré.
Une fois l’intermède égout terminé, j’ai repris la voiture.
Je savais que Legolf était reporter au « San Francisco herald and tribune ». Seulement, j’ai eu un accident… les freins de la Corvega ont lâché et j’ai eu de la chance que cela se termine sans gros dégâts pour moi et la voiture. Heureusement, Crocker m’avait remis assez de dollars RNC pour que je n’ai pas trop de problème. Mais me revoilà redevenue pédestre jusqu’à ce que les réparations soient faites. Une chance qu’il y ait plus de voitures individuelles à San Francisco que dans le Mojave. Au moins il y a plus d’un garagiste dans tout le pays.
Finalement, j’ai trouvé l’adresse du journal… sur un des journaux vendus en kiosque. Cela dit, l’infâme torchon en question ne mérite pas le nombre d’arbres abattus pour l’imprimer et ne parlons pas de l’encre. « Journalisme d’investigation » semble être synonyme de racontars mal étayés et rumeur utilisant les trois seuls éléments intéressant les Californiens : le sexe, l’argent… et l’argent du sexe.
John W. Legolf me reçoit dans son bureau dès que je me présente à la réception. Mais rapidement, je m’aperçois qu’il me prend pour une « rigolote »… je ne sais pas ce qu’on fichu les services de renseignement de la RNC. Mais encore une fois leur tuyau me parait crevé de partout. Legolf admet avoir mené une enquête sur les attaques des prospecteurs. Mais jamais il ne lui ai venu à l’idée d’accuser le Renard. De mauvaise grâce, j’ai obtenu qu’il fasse une rapide recherche sur ordinateur. J’ai comparé la liste des attaques avec les dossiers des SR. En croisant les renseignements, j’ai découvert que la première attaque a eu lieu il y a six mois et visait les prospecteurs travaillant pour Corialone Montaverde. Montaverde a refusé de porter plainte et fermé immédiatement le site. Depuis les locaux ont été vendu… et acheté par une chaîne de Fast Food.
Ironie de l’histoire, je ne suis pas la seule personne à avoir contacté Legolf pour parler du Renard. Une femme du nom de Laura Peshbey lui a téléphoné juste avant mon arrivé et a demander à le rencontrer. Peshbey a donné l’adresse d’un motel. Le plus étonnant est que Peshbey aurait obtenu le numéro de Legolf par Pola Ivanovna, l’agent de la RNC qui enquêtait sur le Renard et dont j’ai repris le travail dans le Mojave. Elle croyait que le Renard et Montrainer étaient impliqués dans les derniers événements et que c’était un complot contre la RNC.
Pendant que j’expliquais tout ça Legolf s’est montré à peine courtois, et pas du tout intéressé. Il a cependant accepté de m’inviter à son rendez-vous avec Laura Pushbey.

