Nouvelle sur New Vegas [spoil]

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malhuin
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Révélation (2) Voyage vers San Francisco

Plus personne n’appelant au secours – du moins pour un petit moment – le temps était venu pour moi de partir à San Francisco. Pour ceux qui ne suivent pas, je rappelle que l’ambassadeur Crocker m’avait engagé pour que je surveille le révérend Montrainer pendant son séjour à Vegas. J’avais évité de peu un scandale à propos d’une histoire de cannibalisme qui aurait dressé l’aristocratie des brahmines contre New Vegas.
Il semblerait que toute l’opération ait été montée par le « Renard » une sorte d’activiste californien opposé à la RNC. Il serait également mêlé à des attaques contre les prospecteurs.
Comme le Renard opèrerait dans la région de San Francisco, j’ai fait réparer une voiture grâce à un mécano du nom de Skeeter.
Le voyage fut finalement assez rapide, les routes en très mauvaises états et ma Chryslus Corvega proche de la désintégration vu son grand âge, j’étais heureuse d’atteindre quarante-six voir quarante-sept kilomètre-heure.
J’ai échappée en chemin à une embuscade de raiders, dormi dans une petite ville, puis dans un camp de la RNC. Plus on s’éloignait du Mojave, plus la région devenait policée. A l’ombre des ruines de la guerre, une nouvelle civilisation s’édifiait. Il y avait même des limitations de vitesse sur certaines routes ! Quand je vous dis que la civilisation revient… elle revient même avec tous ses défauts.
Le lendemain je suis arrivée à San Francisco. C’est seulement là, en regardant mon pipboy que j’ai lu la date. On était déjà le 31 Mars. Vu que je suis née le 29… j’ai loupé mon anniversaire de deux jours. Faut croire que j’avais la tête ailleurs… 24 ans, est-ce que cela change quelque chose ? Je ne crois pas.
Ma première rencontre en ville a été des illunminés… une secte appelée les Hubbologistes. Illuminant les gens en leur allégeant les poches… le jeu de mot ne marche qu’en anglais ( «lightning » et « lightened »)
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Bon, ce n’est pas tout ça. Les informations fourniers par Crocker indiquent qu’un journaliste du nom de John W. Legolf enquêterait sur les attaques subies par les prospecteurs ; je suis allé d’un magasin à un autre et j’ai rencontré pas mal de gens bizarre.
La police de San Francisco m’a demandé d’aller dans les égouts infestés de « choses »… qui se sont révélées êtres des goules.
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C'est bien l'oeil de chat, la vision nocturne en une leçon.

J’ai également capturé un bandit recherché qui tenait un petit laboratoire dans les évacuations des eaux usés (mentat, buffout etc…)… enfin capturé, j’ai débattu avec lui et au bout d’un moment il a accepté de me suivre et de se livrer. Le tout sans un coup de feu. En fait, il était assiégé par les goules et ma venue lui sauvé la peau.
J’ai continué mon chemin dans les égouts et finalement, j’ai trouvé un mutant absolument hideux… l’abomination des égouts…. Il tapait fort et j’ai été blessée. Mais c’est lui qui s’est effondré.
Une fois l’intermède égout terminé, j’ai repris la voiture.
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Je savais que Legolf était reporter au « San Francisco herald and tribune ». Seulement, j’ai eu un accident… les freins de la Corvega ont lâché et j’ai eu de la chance que cela se termine sans gros dégâts pour moi et la voiture. Heureusement, Crocker m’avait remis assez de dollars RNC pour que je n’ai pas trop de problème. Mais me revoilà redevenue pédestre jusqu’à ce que les réparations soient faites. Une chance qu’il y ait plus de voitures individuelles à San Francisco que dans le Mojave. Au moins il y a plus d’un garagiste dans tout le pays.
Finalement, j’ai trouvé l’adresse du journal… sur un des journaux vendus en kiosque. Cela dit, l’infâme torchon en question ne mérite pas le nombre d’arbres abattus pour l’imprimer et ne parlons pas de l’encre. « Journalisme d’investigation » semble être synonyme de racontars mal étayés et rumeur utilisant les trois seuls éléments intéressant les Californiens : le sexe, l’argent… et l’argent du sexe.
John W. Legolf me reçoit dans son bureau dès que je me présente à la réception. Mais rapidement, je m’aperçois qu’il me prend pour une « rigolote »… je ne sais pas ce qu’on fichu les services de renseignement de la RNC. Mais encore une fois leur tuyau me parait crevé de partout. Legolf admet avoir mené une enquête sur les attaques des prospecteurs. Mais jamais il ne lui ai venu à l’idée d’accuser le Renard. De mauvaise grâce, j’ai obtenu qu’il fasse une rapide recherche sur ordinateur. J’ai comparé la liste des attaques avec les dossiers des SR. En croisant les renseignements, j’ai découvert que la première attaque a eu lieu il y a six mois et visait les prospecteurs travaillant pour Corialone Montaverde. Montaverde a refusé de porter plainte et fermé immédiatement le site. Depuis les locaux ont été vendu… et acheté par une chaîne de Fast Food.
Ironie de l’histoire, je ne suis pas la seule personne à avoir contacté Legolf pour parler du Renard. Une femme du nom de Laura Peshbey lui a téléphoné juste avant mon arrivé et a demander à le rencontrer. Peshbey a donné l’adresse d’un motel. Le plus étonnant est que Peshbey aurait obtenu le numéro de Legolf par Pola Ivanovna, l’agent de la RNC qui enquêtait sur le Renard et dont j’ai repris le travail dans le Mojave. Elle croyait que le Renard et Montrainer étaient impliqués dans les derniers événements et que c’était un complot contre la RNC.
Pendant que j’expliquais tout ça Legolf s’est montré à peine courtois, et pas du tout intéressé. Il a cependant accepté de m’inviter à son rendez-vous avec Laura Pushbey.
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malhuin
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Révélation (3) San Francisco

A cinq heures, John Legolf vint me chercher à mon hôtel et nous rencontrâmes miss Pushbey.
L’interview a à peine commencée que miss Penchbey est assassinée d’une balle en pleine tête. Elle n’a a eut que le temps de dire que l’agent Ivanovna du SR californien était prisonnière de Montaverde… qui n’est autre que le renard. Il aurait des projets horribles… mais miss Pusbey n’aura pas le temps de nous en dire plus.
Je m’élance à la poursuite de l’assassin dans les escaliers de l’hôtel. Mais il est incroyablement agile et rapide… Je manque de peu de me tuer en m’efforçant de courir aussi vite que lui. La silhouette en noire que je traque est celle d’une femme, ça j’en suis sûre, mais je n’ai pas vu le visage.
Dans la rue une voiture l’attendait !
Heureusement, Legolf me rejoint sur sa moto à ce moment et nous partons en trombe à leurs basques. Une véritable course-poursuite de cinéma qui tourne rapidement à notre défaveur lorsqu’une camionnette coupe notre route.
Pour arrêter le véhicule adverse il faudrait que je tire… dans les cahots, au milieu de la foule… J’essaie, mais la balle se perd sans dommage pour personne.
De retour dans le bureau du reporter, nous discutons des événements. Legolf est présent plus que désireux de m’aider car il pense tenir le scoop de l’année : la véritable identité du Renard. Seulement il lui faut des preuves ! Heureusement, Legolf a eu le réflexe de fouiller le sac à main de miss Pushbey et de prendre son appareil photo.
Développés, ces clichés montrent un bâtiment en mauvais état, puis probablement son intérieur. Posés sur sa terrasse se trouve deux vertibirds, et des voitures sont garées sur son parking.
Parmi les photos de personne, Legolf reconnait Corialone Montaverde et Pola Ivanovna… visiblement prisonnière et amaigrie. Il montre aussi une jeune noire sculpturale qui suit Montaverde… d’après lui c’est l’assassin de Laura Pushbey.
Les dernières prises de vues montrent les hangars de la Penshbroock SARL. Une scène de chargement de caisses dans des camions attire l’attention. On retrouve Montaverde, mais cette fois c’est moi qui identifie quelqu’un… le révérend Montrainer !
Comme Miss Pushbey travaillait aux archives de San Francisco, je décide de m’y rendre, dans l’espoir de trouver une piste.
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L’archiviste Kie me reçoit dès que je fais mention de miss Pushbey… Il est effaré qu’elle ait été assassinée. Je lui fais du charme… et je crois que cela a plutôt bien marché. Malheureusement, tout ce que j’ai pu obtenir de lui c’est : « Ecoutez, je n’ai rien à vous dire sur Montavarde. S’il venait à savoir que je vous ai parlé… ».
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Ce qui revient à dire qu’il sait quelque chose mais a trop peur pour parler.
Je suis repartie après lui avoir souhaité une bonne journée. Mais sur le chemin du retour, je me suis « égarée » dans les locaux du personnel. Les clefs de miss Pushbey, saisies par Legolf en même temps que son appareil photo m’a ouvert les portes jusqu’à son bureau. Mes talents de hacker qfirent de même pour son ordinateur. Pour une archiviste le contenu du bureau de miss Pushbey est étonnant livres de sciences, en particulier d’électronique… Son terminal continent de nombreux renseignements concernant Montaverde, en particulier sa société de prospecteur. La plus récente entrée fait mention de l’achat d’explosifs de chantier. C’est une transaction on ne peut plus légale, mais la quantité est importante. Je découvre aussi que l’autre société de Montaverde s’occupe de filtrer et purifier l’eau de mer (non radioactive).
J’ai réussi à visiter l’usine de pompage et… c’est le bâtiment que montre les photos de Pushbey. Il est défendu par un gang, les « hadlum ». Ils sont mieux armés que la RNC : mitrailleuse, fusils d’assauts… leur chef a même une armure assistée… Boss Typhus m’a laissé aller et venir à mon gré. En fait, il n’y avait rien d’autre à voir qu’une usine en bonne état. Pourquoi est-elle si défendue et pourquoi Pushbey l’a-t-elle prise en photo si elle n’était pas importante ? Je crois que ce qui justifie n’est pas encore (ou n’est plus) là…
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J’ai essayé de visiter la Penshbroock SARL. C’est une société sise à Novato, à 25 miles de San Francisco. Legolf m’y a conduit en moto. Avec mes jumelles, j’ai pu voir l’assassin de Laura Pushbey - une jeune noire avec une coupe rasta- monter dans un camion.
Nous décidons de suivre le camion, mais nous sommes repérés. Legolf et touché poar une balle tirée par la noire. Heureusement, il n’est que légèrement blessé. Cette nouvelle course poursuite manque de très mal tourner vu que la moto de Legolf est écrasée par le camion alors que je monte dans la cabine du conducteur.
Le gros bras derrière le volant cherche à sortir un révolver de la boite à gant, j’essaie de l’en empêcher. Nous luttons un long moment. Finalement, le camion sort de la route et dans la mêlée j’en profite pour retourner l’arme contre l’homme, la balle lui transperce la poitrine et le tue sur le champ.
Cependant, la jeune noire s’est enfuie après une courte bagarre avec Legolf qui réussit cependant à lui arracher son arme. Nous ne pouvons cependant pas rester sur place, car une voiture s’arrête à hauteur du camion. Il en sort des hommes de Montaverde. Nous sommes obligés de prendre la fuite.
Après avoir rejoint le patelin le plus proche, nous réfléchissons. Le camion ne contenait que des éléments de valeur rétrouvé par des prospecteurs. J’ai fait les poches de l’homme que j’ai tué. Il avait sur lui des papiers mentionnant son adresse et j’ai également trouvé ses clefs.
Sans véhicule, il faut deux heures de marche pour rejoindre San Franciso. Je profite de l’occasion pour récupérer ma Corvéga. L’appartement de Screwball – le chauffeur- est étonnamment spacieux. En fouillant ses papiers, je découvre que l’homme venait de fermer tous ses comptes en banque et qu’il projetait de quitter la ville dans trois jours. Par malchance, les hommes de Montaverde ont débarqué pour faire sauter la barraque et effacer toutes preuves. Heureusement, j’ai réussi à désarmer l’engin de mort.
Le soir même, je suis entrée dans les hangars de la Penshbroock SARL. La bombe trouvé chez Screwball me sert à faire sauter l’entrée… un moyen peut-être peu discret, mais je n’ai pas réussi à forcer la porte.
Penshbroock est en fait une couverture pour une organisation de trafic d’arme. Un garde nous attaque… d’abord en se servant d’un camion, puis d’un pistolet. L’homme me touche deux fois mais ses tirs sont arrêtés par mon pare-balle. Dans la violence de l’affrontement, je vide mon chargeur sur lui et réussit à la toucher quatre fois… sur onze coups c’est peu !
Le lendemain, j’essaie d’arrêter le révérend Montrainer sur la route. Nouvelle course poursuite… je lui fait une queue de poisson et il termine dans le décor. Comme il est assommé, je le fouille rapidement, et je trouve sur lui un texte délirant proclamant que l’apocalypse est proche… qu’elle va arriver d’ici deux jours ! Avec Screwball qui a vidé tout son avoir pour quitter la ville ce même jour, c’est tout SAUF une coïncidence. L’apocalypse… ce n’est pas comme si nous vivions dans un monde qui ne l’avait pas déjà connu. J’ignore ce que préparent Montrainer et Montaverde… mais je doute d’apprécier !
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malhuin
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Révélation (4) Apocalypse sur commande
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Je suis retourné aux archives de la ville pour parler à l’archiviste Kie. Mais le bâtiment était en feu. Il y a quelque chose de vraiment effrayant à combattre des hommes qui brûlent jusqu’à terre tout ce qui ose leur résister. A court d’inspiration, je fais halte avec Legolf et je mets en tas tous les indices que nous avons.
- Le texte délirant de Montrainer qui proclame que la colère de Dieu va s’abattre sur San Francisco, la cité pécheresse…
- Les photos de Laura Penshbey et son témoignage (incomplet)
- Les rapports des SR Californiens
- Les armes trouvées dans les hangars de Penshbroock
- La station d’adoucissement de l’eau transformé en forteresse
- Le gang des Hadlum qui tient le lieu et semble se préparer à un combat
- Les explosifs de chantier achetés en grande quantité
- Attaques contre les prospecteurs… attaques que Montaverde est allé jusqu’à s’auto-infliger.

J’ai dû rater quelque chose aux archives… Laura Penshbey et Kie ont été tué pour ça… les archives ont été brûlée. Je suppose que les prospecteurs ont été éloignés pour la même raison.
Montrainer et Montaverde vont provoquer un cataclysme… et je suppose que les explosifs vont servir à ça… et vu que j’ai trouvé ça sur l’ordinateur de Laura Penshbey cela doit avoir un rapport avec les archives. Mais j’imagine mal qu’une attaque à l’explosif pourrait provoquer quelque chose qui puisse être interprété comme étant le châtiment de Dieu.
Je réfléchissais à voix haute et à ce moment Legolf est intervenu.
« Une charge d’explosif ça peut provoquer un tremblement de terre… La Californie est une zone sismique située sur la faille De San Andreas »

« Mais comment ? »
Le journaliste haussa les épaules.
Regardant sur la table… je vois les photos de Laura Penshbey. Je repense à son bureau, je le revois ... les nombreuses revues et livres scientifiques. « Penshbey était une scientifique… sur quoi travaillait-elle ? » Legolf fronça les sourcils et regarda le journal qui avait publié une brève nécrologie de la jeune femme. « Elle étudiait les phénomènes de résonnances… je ne sais même pas ce que c’est. »
« C’est le phénomène qui explique qu’un verre en cristal se brise sur un « la » parfait, ou qu’un pont s’effondre lorsque des soldats… bouddha… bien sur une résonnance ! »
Legolf roula des yeux stupéfaits.
« Lorsque que l’on soumet une fréquence, à l’influence d’une autre fréquence la première subit des oscillations qui lui font perdre ou gagner de l’amplitude pour s’ajuster sur celle que l’on vient d’ajouter ».
Legolf semblait de plus en plus perdu
« Un tremblement de terre, c’est une onde de choc qui vibre à une certaine fréquence ! Si on fait exploser des charges détonantes en série le long d’une ligne de faille il est théoriquement possible de créer et contrôler un phénomène de résonnance. Pour cela il faudrait des charges d’explosives très bien dosée et déclenchées par des détonateurs précis au milième de seconde près, comme les kryptons utilisés comme détonateur dans une bombe à hydrogène »
Je m’étais précipité sur le terminal de Legolf, maintenant que j’avais une idée du « comment » ils allaient procéder, il fallait que je trouve « où ».
Je travaillais depuis un bon quart d’heure quand le journaliste intervint.
« Je vis depuis toujours en Californie et je connais les tremblements de terre… je ne crois pas que l’on puisse annoncer avec certitude quand un tremblement de terre va arriver. Si j’ai compris que les explosions en chaîne devait augmenter la force du tremblement de terre c’est ça ? Ils ne le créent pas ? »
« Oui »
« Mais il faut quand- même un tremblement de terre à la base, non ? »
« Oui »
J’arrêtais mes recherches pour réfléchir, car Legolf avait raison. Pour amplifier un tremblement de terre, il fallait déjà qu’il y en ait un. Et c’est un phénomène extrêmement aléatoire… Il faut une forte pression dans une ligne de faille. Comment créer de la pression… mais bien sûr…
« La station de pompage ! Ils doivent s’en servir ! »
« Comment ça ?» répondit Legolf !
« Vous connaissez quelque chose en exploitation pétrolière ? »
La question allongea la figure de Legolf d’un empan, fasse au changement de sujet.
« Non… mais quel rapport ? »
« Autrefois, à l’époque de l’apogée de la prospection pétrolière, on découvrit qu’extraire du pétrole provoquait des tremblements de terre… oh de légères secousses. Mais le pétrole est stocké à grande pression en sous-sol. L’extraire modifiait disons l’équilibre des pressions… Pour empêcher les tremblements de terre on eu l’idée d’injecter de l’eau à forte pression dans les poches de pétrole. Mais l’inverse marche aussi, injecter de l’eau sous pression dans une faille sismique c’est un tremblement de terre garanti. Ce qui explique que Montaverde fasse garder son usine de désalinisation par ses meilleurs hommes, elle est vitale. C’est le seul endroit où on peut arrêter son projet. D’ailleurs, en regardant les cartes, je viens même de comprendre pourquoi il s’était attaqué aux prospecteurs. Jusqu’à présent je ne comprenais pas en quoi ils gênaient son grand projet. Mais leur principale zone de recherche est la Silicon Valley qui regorge d’usines de l’ancien monde. Mais c’est aussi là que passe une petite faille sismique peu connue. C’est la faille la plus proche de San Francisco… Il fallait chasser les prospecteurs de la zone pour pouvoir poser les charges qui vont amplifier le tremblement de terre. ».
« Mais pourquoi provoquer un tremblement de terre ? »
Je haussais les épaules.
« Une fois que Montrainer aura démontré que Dieu est de son côté, il poussera la population à la révolte. Montaverde et son gang les encadreront et les armeront avec les armes qu’il a fait importer en secret. Ce qui explique au passage pourquoi Montrainer a essayé d’augmenter les tensions entre le Mojave et la RNC… Plus la RNC est occupé ailleurs et plus ils ont de chance de réussir leur coup d’état…. Appuyé par Dieu » !
Mon raisonnement avait laissé Legolf abasourdi.
La seule manière d’empêcher le cataclysme était donc d’attaquer l’usine de purification d’eau de Montaverde. Sans eau sous pression, pas de tremblement de terre. Par chance, l’usine se trouvait dans les bas quartiers, une zone de non droit que ne patrouillait pas la police. Nous pouvions dont attaquer bille en tête sans nous soucier que les autorités interviennent… car je doute que j’aurais réussi à les convaincre de fermer une innocente usine de purification d’eau sous prétexte qu’elle allait provoquer le jugement de Dieu. Essayez donc de vous présenter à un poste de police avec une histoire pareille… c’est vous qui vous retrouverez enfermé… dans un hôpital psychiatrique !
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Pour nous introduire dans l’usine, nous primes en embuscade deux membres du gang et nous nous sommes emparés de leur vêtement. Arrivé à l’entrée, un garde nous ouvre sans méfiance et Legolf le neutralise juste au moment où il réalise qu’il ne nous connait pas. En montant une échelle de fer, je trouve une salle de garde. D’après la conversation en cours un garde va sortir pour nourrir la prisonnière. Je décide de me cacher et de le suivre. Effectivement, il nous conduit jusqu’à une cellule mais elle est gardée par un super-mutant… et si on veut éviter de rameuter tout le quartier, il va falloir l’éliminer sans recourir à des armes à feu.
L’affrontement a été épique… Un conseil frappez aux articulations, j’ai découverts que c’est le point faible de ces colosses. La femme emprisonnée n’est autre que Pola Ivanovna. En voyant Legolf, elle se met à pleurer. Après la grande scène de retrouvaille digne d’un film hollywoodien d’avant-guerre (j’ai presque entendu les violons) elle nous raconte le plan de Montaverde… et c’est exactement ce que j’avais deviné !
Pola nous guide ensuite dans les méandres de l’usine jusqu’au poste de contrôle d’où Montaverde attends de déclencher sa petite apocalypse. Il a prévu de déclencher l’onde de choc puis de partir avec le vertiptère sur le toit.
Pola ne peut pas se battre et Montaverde se trouve avec sa garde du corps… je prends le chef et Legolf la jeune femme. Le combat est violent mais je fini par tuer Montaverde….
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Après l’avoir coursé dans toute l’usine. Mauvais perdant, Montaverde déclenche l’autodestruction de sa base… nous devons fuir au milieu des membres du gang des Hodlum qui nous tirent dessus. Heureusement, Legolf sait piloter un vertiptère et nous fuyons à bord de l’engin de Montaverde.

Les plans de Corialone Montaverde sont réduits à néant mais il faut encore capturer Montrainer. Je retourne à Vegas et fait mon rapport à Crocker.
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Alors que je sors, un jeune homme m’aborde et me demande de me rendre au Gomorrha car Cachino veut me parler. Sans méfiance, je m’y rends… et Cachino me regarde assez effaré. Il n’a pas demandé après moi. En retournant dans la salle principale je tombe sur Montrainer et quelques acolytes. Immédiatement, ces derniers m’assaillent…
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mais ils finissent par rendre l’âme face à la sécurité et mes amis.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
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Après cinq ans d’affrontement, la RNC est sur le point de frapper un coup décisif.
C’est
l’Opération Nibelungen

Le but est de capturer les usines de la ville de Mineral. Une agglomération sise sur la rive est du Colorado, au pied du Mont Tipton, dans l’Arizona. Le plan consiste à coordonner un assaut aéroporté sur la ville, simultanément à une diversion au sud de l’état.
A première vue, il pouvait paraître idiot de reproduire un plan qui avait conduit à une défaite cinglante au cours de la bataille de Stillwater Range. Et puis, en réfléchissant, j’ai compris que c’était tout le contraire… Jamais Caesar ne nous croirait assez bête pour recommencer une attaque identique à un assaut qui s’était terminé en échec. De plus la subtilité était la diversion… L’état-major prévoyait sans doute que c’est l’assaut aéroporté qui passerait pour la diversion et l’attaque principal qui passait pour la diversion. Vous avez du mal à suivre? Prenez donc une aspirine à ma santé !
A un certain niveau, la stupidité confine au génie. En tout cas, il fallait faire quelque chose car j’embarquais dans le vertiptère qui allait me conduire à Mineral, la tête remplie de messages radios signalant une nouvelle offensive de Caesar au nord de Vegas. Les légionnaires s’approchaient de la ville. La partie septentrionale du Mojave était en voie de conquête et des combats avaient lieu à Sun Valley, non loin de New Reno. En fait, il n’y avait qu’en Arizona où l’ennemi reculait. Une victoire importante sur ce front pouvait tout changer.
Nous avons débarqué des vertiptères sans problèmes. Un char et des légionnaires gardaient l’entrée de la ville. Pour le tank ce fut facile, un de nos appareils d’escorte fit un passage avant de le faire exploser d’un missile. Restait les défenses ennemies…. Une explosion perça une brèche dans le rempart de béton. Seulement, les légionnaires étaient nombreux et la fusillade qui éclata plutôt nourrie.
C’était effrayant, j’essayais d’intervenir au lance-grenade, mais au troisième tir, repérée, je fus encadrée de nombreuses rafales qui étincelaient autour de moi que je pris peux et courrait me mettre à l’abri plus loin. L’attaque frontale semblait vouée à l’échec, les soldats de la RNC courraient d’un abri à un autre tandis que mitrailleuses et lance-grenades les chassaient de leurs abris. La base de la tactique de groupe, enseigné à l’académie de West Point, avant la Grande Guerre est une simple maxime : « Fixer et contourner ». L’attaque de front est une diversion, visant à attirer l’attention de l’ennemi. La vraie attaque doit prendre l’ennemi à revers.
Un bâtiment surplombait le rempart, je courrais dans sa direction. Comme de nombreux bâtiment d’avant-guerre, une échelle de secours permettait de grimper jusqu’à son toit. Elle ne descendait plus jusqu’au sol, figeait par la rouille, mais j’avais une corde et un grappin. Au deuxième essai j’arrivais à attraper l’échelon le plus bas et commençait à grimper. Des soldats me suivirent. Sur le toit je dû faire face à des Légionnaires occupant le sommet d’autres immeubles puis déroulait une seconde corde pour descendre sur le toit d’un hangar rouillé. Je fus touchée plusieurs fois et ne survécu que grâce à mon armure et mes stimpacks. L’endroit grouillait de monde, les caisses contenaient des armes et des munitions… je venais de déboucher en plein dans une de leur réserve. Je nettoyais l’endroit mais la position restait intenable. Les ennemis passaient par les toits poches pour nous mitrailler depuis les galeries du premier étage, les portes étaient prises d’assaut. Un tank à l’extrémité de la place gardait un bâtiment, sa mitrailleuse coaxiale. Depuis les remparts, un autre groupe nous tirait dessus. La situation était intenable… Je n’arrêtais pas de me tourner d’un côté ou de l’autre pour abattre les légionnaires qui entraient pour nous déloger.
Je tuais trois légionnaires qui avaient pris places dans les maisons de types espagnoles de l’autre côté de la place et manquait de me faire couper en deux par une mitrailleuse. Je bondis à l’abri de l’épave d’un camion. Au moment où je me croyais tirée d’affaire, un légionnaire se leva depuis l’abri d’un toit sur ma gauche et empoigna un lance-missile anti-char. L’explosion qui suivit manqua de me provoquer un infarctus… heureusement, c’était celle grenade envoyée par un soldat de la RNC qui venait de tuer le légionnaire qui me visait.
Sur ma droite, le rempart était pris d’assaut, cependant le combat restait indécis. Je me plaquais entre deux maisons pour éviter les tirs de la mitrailleuse qui balayait la place et abattis un couple d’ennemis sur les toits.
Un sifflement trop reconnaissable me fit crier « A terre »… les soldats qui me suivaient se dispersèrent au moment ou l’obus de mortier éventrait le sol de la place, dispersant des éclats meurtriers alentours. Ce n’était que le début de la contre attaque, j’abattis un fantassin et courut me mettre à l’abri derrière la fontaine… seulement les légionnaires sortaient de toutes les rues et j’en voyais courir sur les toits. « On recule, on ne passera pas » Mon ordre, saisit les soldats qui tirèrent les blessés dans l’entrepôt… Notre percée avait échoué, et nous étions pratiquement encerclés dans un dépôt truffé de brèches et de trous qui pouvaient servir à l’ennemi pour attaquer. En désespoir de cause je me mis à farfouiller et trouvait des mines araignées chinoises. Le temps de lire le mode d’emploi (heureusement que je pratique couramment cette langue) nous avons subit trois attaques. Puis j’ai envoyé la mine sur patte courir sous le tank ennemi et exploser. Le tank détonna, perdant sa tourelle et mitraillant les alentours de débris.
Avant que les légionnaires ne se reprennent je lançais l’assaut contre la muraille. Pris à revers, les hommes de Caesar se débandèrent rapidement. Le capitaine Wilson me rejoignit et me confia le nettoyage des petites rues à l’ouest de la ville. Comparativement à ce qui avait précédé, ce fut facile. En quelques minutes ce fut terminé.
Wilson était lui retenu par deux bâtiments et les miradors établis de l’autre côté de la ville. Les Légionnaires s’étaient déployaient autour pour constituer une dernière ligne de défense. Je divisais mes hommes en deux, nettoyant les rues des deux côtés du premier bâtiment puis leur donnait l’ordre d’entrer simultanément par toutes les portes et fenêtres. Le rez-de-chaussée submergé nous commençâmes à prendre les étages malgré mes barricades de table dans les couloirs. Au second je fus sauvé par un soldat de la RNC qui me plaqua contre le mur… et prit la rafale qui m’était destiné. Ce fut notre seule perte. Pour l’attaque du second bâtiment ED-E fit des merveilles nettoyant les rues et les toits. J’expédiais un missile sur chaque mirador. L’explosion mit fin à la défense. Il fallu encore prendre d’assaut une barricade à l’entrée du dernier bâtiment et nettoyer l’intérieur.
La ville de Mineral était tombée, à l’exception du quartier de la gare et de l’usine. Des vertiptères amenèrent des renforts dont quatre chars d’assaut. Juste à temps car l’ennemi avait aussi des chars et ils lancèrent une contre-attaque. Le résultat ne fut certainement pas celui qu’ils désiraient car j’abattis quatre machines aux commandes d’un de nos blindés et les deux restantes furent pulvérisées.
L’attaque de la gare ne fut pas trop difficile, Nous étions en supériorité numérique et un seul char défendait le pont ferroviaire. Seulement, à peine avions-nous pris ce point stratégique que de l’infanterie nous attaqua, venue de l’usine. J’utilisais ma radio pour guider un barrage d’artillerie qui réfréna leurs ardeurs.
L’attaque de l’usine fit d’abord face à une défense acharnée, mais nos tanks éliminèrent leurs rivaux portant l’emblème de Caesar puis les points d’appuis autour des portes tandis que l’infanterie nettoyait les bâtiments. Les Légionnaires survivants se répartirent entre les deux halls de montages de l’usine de tank. Il fallu les prendre d’assaut l’un après l’autre. Je retournais avec l’infanterie.
Le premier hall fut nettoyé en quelques minutes, sans perte et très facilement. Mais les légionnaires retranchés dans le second étaient plus nombreux et avaient élevé une barricade formée de caisses et de pièces de blindages qu’ils défendirent férocement. Il fallu trois assauts pour s’en emparer… Et même là ce fut l’enfer… tout homme qui franchissait les portes s’effondrait morts transpercés de plusieurs rafales. Les Légionnaires se déplaçaient entre les machines outils, sur les galeries, se cachaient derrière les carcasses de tanks. Il fallu lancer une attaque simultanée entre les portes latérales et jeter des grenades dans le moindre recoin obscur.
La bataille de Mineral fut une victoire éclatante. Pour éviter l’encerclement, les Légionnaires durent se replier de plusieurs centaines de kilomètres au nord. Le front sud atteignit la hauteur de Cottonwood Cove, de l’autre côté du Colorado.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
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malhuin
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Re: Nouvelle sur New Vegas [spoil]

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Old World Blues

J’ai reçu une émission sur mon Pipboy, m’invitant à venir voir un film de science-fiction. L’émission provenait d’un vieux satellite tombé dans un ancien cinéma drive-in. J’ai attendu le début de la séance et un œil est apparu sur l’écran. Puis…. Et bien j’ai eu l’impression que je m’envolais. Je me suis réveillée sur une galerie de verre, au dernier étage d’une tour qui surplombait un immense cratère remplis de bâtiments d’aspect futuriste. J’étais vêtue d’une chemise d’hôpital et j’ai trouvé des cicatrices suggérant que je venais d’être opérée. Bien sûr, j’étais seule sans Cass ou ED-E… Heureusement tout mon matériel était avec moi.
Je regardais par les verrières… des usines crachant des volutes de fumée noire, un grand dôme et une puissance électrique qui illuminait le moindre recoin.
A force de tourner dans la galerie, je suis revenue à mon point de départ et j’ai vu une porte, le sommet de la tour était un mélange de laboratoire et d’appartement très bien équipé. Tout était sous le contrôle d’une IA. Impossible d’y accéder. Il y avait deux acenceurs, j’en ai pris un et il m’a conduit au rez-de-chaussé.
C’était… étrange… arrivé à la base de la tour, je me suis retrouvée entourée, ligotée par un sentiment de pacifisme épais… presque douloureux. Je me suis vu rengainer mon Colt .45. J’ai voulu le reprendre en main et cela a été impossible. Je pensais à dégainer mais mes muscles ne réagissaient pas. Alors j’ai avancé, car il n’y avait rein d’autres à faire. Je me suis retrouvée entouré de cerveaux volants et…
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Un des savants fous
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Le même sous un autre angle, avec deux de ses compères en arrière plan...

Quand je relis mes notes, je suis frappée par leur caractère heurté, presque dément… ce qui m’est arrivé a été un immense choc. Surtout de la manière dont cela m’a été appris… C’est impossible à expliquer et à raconter. Au départ les cerveaux ont à peine fait attention à moi, il m’a été difficile de communiquer. Ils me traitaient de « lobotomates ». Ils parlaient de moi comme si je n’étais pas là. Au bout d’un moment, à force, j’ai réussi à leur faire comprendre que j’étais une créature intelligente… ils sont tombés des nues. Ils m’ont alors expliqué ce qu’ils m’avaient fait. Ils m’ont ôté mon cerveau, mon cœur et ma colonne vertébrale. Le tout a été remplacé par des organes bioniques… Normalement, je n’aurais dû n’être qu’une marionnette mais il s’est passé quelque chose qu’ils n’ont pas compris. J’ai gardé mon intelligence.
Raconté comme ça, l’histoire est déjà difficile à croire. Mais imaginez que cela vous soit raconté de manière incohérente par un débat entre cerveaux en lévitation tous plus dément les uns que les autres ! Cela avait l’air d’un délire sous l’emprise de substances psychotropes particulièrement vicieuses. Moi j’ai perdu pied… et les révélations terribles ne s’arrêtaient pas là.
Les cerveaux déments du « Think Tank » ont reçu un appel du docteur Moebius un autre cerveau fou encore plus dément. Il a annoncé son grand projet… détruire toute forme d’intelligence sur terre grâce à ses robots scorpion et leurs rayons crétinisateurs. Les cerveaux ont frissonné de terreur dans leurs cuves volantes avant de se tourner vers moi. Ils m’ont alors demandé de vaincre Moebius pour eux. Au passage, ils m’ont révélé que le savant fou leur avait volé mon cerveau et que sans lui je ne pouvais sortir d’ici car mon « cerveau » actuel était des bobines tesla alimentés à distance. Mais cela m’avantageait sur un autre point car le rayon crétinisateur ne fonctionnait que sur les vrais cerveaux, pas sur les bobines tesla. Pour vaincre Mobius, il me faudrait retrouver divers objets tous nécessaires pour entrer dans le secteur interdit.
Je suis ressorti de là complètement groggy… mettez-vous à ma place… enfin essayez. Envoyée par des cerveaux volants traverser une suite de laboratoire pour récupérer leurs contenus pour récupérer mon cerveau parce qu’ils me l’avaient ôté et qu’ils l’avaient perdu et qu’un autre cerveau fou volant l’avait volé et qui voulait m’empêcher de récupérer les objets parce qu’il voulait voler toute l’intelligence de l’univers.
Ma phrase ne ressemble à rien ? Mais mon aventure elle-même ne ressemble à rien… comment voulez-vous faire un résumé cohérent d’une situation qui est totalement incohérente ?
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Mais pour trouver les dits objets, il me faut traverser le centre de recherche du Grand Rien. Il est envahi de lobotomates… des jouets de chair dirigés à distance par l’intermédiaire de bobines qui remplacent leurs cerveaux, des cyberchiens policiers et des crocs… un endroit très agréable !
Le premier objet dont j’ai besoin est un émetteur sonique. Les savants fous du Thinck Tank l’avaient déjà, mais la propriété qui les intéresse est sa capacité à dissoudre les champs de force qui défendent le secteur interdit. Seulement le prototype n’a pas cette faculté, il faut une mise à jour qui ne peut être faite que dans le bâtiment X8.
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Une des armes reçues des mains des savant-fous... le pistolet chien.. il a un cerveau de chien, une truffe et des yeux électronique et il fait "ouah ouah".... mais je n'ai jamais compris l'intérêt...

Le problème c’est que le « lycée » X8 est un test destiné (officiellement) à entraîner les cyberchiens policiers pour qu’ils repèrent les espions communistes… dans les lycées, pour qu’ils ne pervertissent pas les gentils adolescents américains si influençables (paranoïa quand tu nous tiens).
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Mais un des savants fous l’a complètement distordu du fait de sa haine du système scolaire américain… haine engendrée parce que la plus jolie fille du lycée préférait le champion de football américain au futur savant « génial » qui a conçu le test ! Le « Lycée X8 » est une parodie de lycée où les « surveillants » sont des tourelles laser programmées pour tuer, les professeurs des cyberchiens tueurs. Vous êtes le seul élève et vous n’avez qu’une seule leçon… survivre. Je peux vous dire qu’avec les ricanements et les délires enregistrés du « proviseur »(le savant fou qui a créé ce test) c’était insupportable. Une fois, c’est juste pénible et dangereux… mais j’ai du le refaire… cinq fois je crois… avec les mêmes pièges, les mêmes murs énergétiques, les mêmes tourelles aux mêmes endroits, les mêmes commentaires enregistrés… ça c’était du sadisme à l’état pur.
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Je suis ressortie épuisée juste pour tomber sur les scorpions robots de Moebius… J’ai passé mes frustrations sur eux. Ils n’ont pas apprécié, mais cela ne m’a pas soulagé.
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Dans le secteur X-13, j’ai récupéré une tenue furtive.
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La tenue furtive, un des objets qu'il faut récupérer... elle vous injecte automatiquement des produits de soin (que vous le vouliez au pas) et... discute comme une pipelette ! Agaçant !

J’ai également découvert que les crocs et les cazadors avaient été créés par Bourous un des savants du Think Tank … et qu’ils étaient stérilisés et incapables de sortir de leur cage. Lorsque j’ai fait la remarque qu’ils n’étaient pas stériles et qu’ils se reproduisaient très bien à l’extérieur du grand rien où ils pullulent… les savants fou ont fait une crise. « Comment moi une simple lobotomate à l’intelligence limitée pouvait contredire des savants aussi géniaux qu’eux ? ».
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Quels crétins suffisants ! Bon, j’en suis resté là, à quoi sert de discuter avec eux ? Même face aux preuves de leurs inepties, ils préfèrent nier la réalité plutôt que de reconnaître leurs erreurs. Cela m’a au moins fait comprendre une chose… ce qu’ils pensaient de moi. J’ai intérêt à me préparer pour le moment où j’aurais supprimé Moebius. Que fait un savant lorsque la souris blanche sur lequel il expérimente ne lui est plus utile ? Et oui…
J’ai aussi découvert les restes d’un véritable désastre… un train renversé, des traces de combat. Dans une cage, j’ai même trouvé un enregistrement émanant d’une femme chevalier de la Confrérie de l’Acier, une certaine Royce. Elle est entrée dans le Grand Rien en traquant Elijah, le chef de la Confrérie qui a provoqué la catastrophe d’Helios One. Elle voulait l’exécuter pour lui faire payer ses crimes… j’ignore comment ça c’est terminé mais j’ai trouvé de nombreuses douilles au sol et des squelettes.
En interrogeant les cerveaux fous, j’ai appris le reste. Elijah a réussi à s’introduire ici et les cerveaux lui ont appris de nombreuses choses. Mais à leurs grands dépits car, Elijah s’est échappé en faisant sauter le train et dotant des goules de colliers explosifs pour s’en servir contre le Thinck Tank.

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Une autre création des savants fous, ce harnais permet de garder en vie... les morts...
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Une arme inventée par Moebius, le fusil LAER... un super-laser

Bon, j’ai trouvé tous les objets et je suis allé dans le Secteur Interdit. J’ai éliminé le robot scorpion géant de Mobius, puis le docteur fou lui-même. Le plus difficile a été de convaincre mon cerveau de rejoindre mon corps… surréaliste. Mais une fois mon cerveau dans ma boîte crânienne, le rayonnement pacificateur des cerveaux volants n’avait plus d’effet. Je les ai laissé me trahir… car je m’attendais à ce qu’ils me croient assez bête pour me présenter à eux avec des bobines tesla en guise de cerveaux. Lorsqu’ils ont réalisé que j’étais armée et capable d’utiliser mes armes c’était trop tard pour eux… j’ai mis fin à leur très longues vies passées à décérébrer des humains ou s’en servir comme cobaye.

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Argès Steven pour les disciples de l’Apocalypse.
Old Word blues… le « blues du Vieux Monde » était une expression couramment utilisée dans le Mojave pour désigner un individu évoquant mélancoliquement la période qui avait précédé la Grande Guerre. On doit à miss Shinoken le changement de sens de cette expression. Depuis les événements du Grand Rien, le caractère inhumain des expérimentations humaines pratiquées dans les Etats Unis d’avant guerre sont connus de tous. L’expression «  Old world blues » est utilisée à présent de manière péjorative, lorsque quelqu’un prend ses fantasmes pour des réalités.
Il y eut deux autres conséquences au séjour de Yuriko Shinoken dans le Grand Rien. La première est que dans les années qui suivirent la bataille du barrage Hoover, des technologies nouvelles apparurent dans le Mojave. Beaucoup d’habitants de Vegas en vinrent à considérer miss Shinoken comme une scientifique de premier plan… mais en fait, elle tirait ses connaissances des ordinateurs du Think Tank et les usines automatisées du Grand Rien se chargeaient de construire d’après les plans. 
L’autre événement positif fut qu’au cours de la traversée du lycée X8, Yuriko Shinoken fut longuement analysée par les ordinateurs des salles de tests. Ils aboutirent à deux conclusions. Le communisme n’existait plus et…  il n’y avait plus de lycées aux Etats-Unis. Leurs missions principales remplies, les cyberchiens furent relâchés dans le Mojave pour traquer les criminels ordinaires. Dans les années qui suivirent, les petites communautés, protégées par les cyberchiens purent s’étendre et prospérer.
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malhuin
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Re: Nouvelle sur New Vegas [spoil]

Message par malhuin »

Régler les problèmes


De retour dans le Mojave, j’ai passé deux jours à régler divers problèmes et surtout retrouver Cass et ED-E… partis chacun de leur côté. Dès que j’ai retrouvé Cass, je lui ai dit que je me sentais prête à régler définitivement le problème des attaques de caravanes indépendantes que la Crimson Caravan organisait avec l’aide des van Graff.
En forçant le coffre du Silver Rush, j’ai trouvé une lettre destinée à Gloria van Graff, l’impliquant dans le massacre des membres de la Cassidy caravan.
Cass m’a conseillé d’en parler avec le ranger Jackson. Je me suis donc rendue à l’avant-poste du Mojave pour discuter de cela avec le ranger. Il m’a écouté attentivement à lu les lettres et les documents que j’avais réuni puis a hoché gravement la tête. Il a accepté les preuves que je lui donné (la lettre de Gloria van Graff, le contrat trouvé dans le coffre fort de la Crimson Caravan) puis m’a enjoint de ne pas chercher à me venger. Il fallait laisser la justice suivre son cours.
Avec toutes les réparties dures qu’avaient eu Cass, toute la colère et la rancœur qui étaient siennes, je ne pensais pas qu’elle se laisserait facilement convaincre. Mais en fait, je n’ai eu aucun problème. Cass a sorti une réplique disant que l’on ne peut tuer quelqu’un qu’une fois. Mais qu’avec la lenteur bureaucratique de la RNC, les coupables allaient souffrir pendant des années, les perquisitions, les procès, les enquêtes… tout ce qui allaient interférer avec leurs seules passions : l’argent et le pouvoir !
J’ai continué à tenir ma liste des problèmes en souffrance. Il a fallu que je fasse l’aller-retour entre le camp des Grands Khans et le fort des disciples pour qu’un poète minable né chez les khans puisse rejoindre cette organisation.
En suite, je suis retournée voir la Confrérie de l’Acier. Je pensais régler certains problèmes avec eux, mais comme d’habitude, ils n’avaient rien à dire. Je me demande à quoi ils servent, planquer dans leur bunker avec leur slogan : « Non aux technologies d’avant-guerre » ! Ils ont surtout l’air bien ridicule avec leurs scribes qui classent les technologies en question ou leurs chevaliers et paladins en armures assistées, armés de gatlings laser ! Ils proclament toujours qu’eux seuls ont le droit de manier de telles technologies… le droit ? Oui un droit qu’ils se sont auto-accordés et qu’ils défendent avec ces « armes monstrueuses » de l’Ancien Monde qu’ils prétendent détester. Ils m’avaient demandé d’attaquer les van Graffs et les tuer en punition de leur « crime »… massacrer les caravaniers indépendants ? Pas du tout, la Confrérie ne se soucie pas de ce genre de choses. Non, leur crime était de vendre des armes à énergie. J’ai refusé de le faire… car après tout ce qu’à fait Elijah… l’ancien chef de la Confrérie, je n’arrive plus à croire les allégations de Confrérie. Non, je ne les crois pas plus sages et plus capables d’utiliser les technologies de l’Ancien Monde que le commun des mortels. Garder pour soit les technologies anciennes, ce n’est pas protéger l’humanité, c’est l’infantiliser et s’ériger soi-même comme son juge.
J’ai quitté le bunker et j’ai entendu un étrange message signalant l’ouverture d’un casino appelé « Sierra Madre ». Mon Pipboy a pisté le signal jusqu’à un bunker de la CDA à l’abandon. Etrange coïncidence… Je suis entré, tout semblait à l’abandon. Un des couloirs s’était effondré. Mais un autre conduisait à un dortoir. Sur une table, une vieille radio de style art déco… Une voix de femme invitait à se rendre à l’inauguration du casino Sierra Madre.
J’avais la tête lourde… du gaz sortait des grilles d’aération… un piège… Je m’effondrais.
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maga83
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Re: Nouvelle sur New Vegas [spoil]

Message par maga83 »

T'es en plein dans la série "dilemme" ?

Cass, BoS, Christine, God/Dog, Dean Domino.....que des martyres.
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malhuin
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Re: Nouvelle sur New Vegas [spoil]

Message par malhuin »

Pas Cass, Veronica... mais dans mon jeu elle était déjà morte donc...
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Re: Nouvelle sur New Vegas [spoil]

Message par maga83 »

Si, si... Cass y passera aussi...si tu suis la trame de l'histoire....Jean-Batiste Van-Graff a une dent contre elle.

Et pour faire crever Veronica....à part lui tirer dans le dos avec l'exécuteur (l'arme du mystérieux étranger en VSAT), je vois pas.

Maintenant....t'es pas obligé d'écouter les conneries du psychopathe de service.......le JB....je lui ai collé une balle dans la tête sur les conseils de Arcane Bannon....du coup Cass est toujours en vie.

L'organigramme de ce jeu est infini....tout est possible....j'en découvre les méandres tous les jours.

Et pour Christine, God/Dog, Dean Domino.....les dev. sont des enfoirés.....il y a l'obligation de les shooter pour valider le succès dans le Pip-boy.....je sais, c'est sale de butter un compagnon, mais que veux-tu....la faim, justifie les moyens.
Modifié en dernier par maga83 le 15 avr. 2013, 07:11, modifié 1 fois.
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Re: Nouvelle sur New Vegas [spoil]

Message par malhuin »

Non, tu peux réussir sans les tuer. Moi j'ai laissé Dog/god en vie, et la muette... Dean Domino a terminé en descente de lit... j'apprécie guère que l'on me double et que l'on cherche à me tuer !
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