
Bon ce n'est que le début mais j'éditerais au fur et à mesure



Les rires s’éloignant de ma course je m’arrêtai pour reprendre mon souffle mais un grognement me glaça le sang. Un loup apparu de derrière les fougères, grognant et se léchant les babines devant son repas. Il sauta sans attendre que je riposte mais une flèche lui traversa la tête, un coup parfait. J’étais sous le choc devant tant d’évènement et vis juste la capuche sombre de mon sauveur. Les ténèbres m’entouraient…
Je me réveillai près d’un feu dans une clairière, je vis alors la véritable apparence de la capuche sombre, une armure de cuir, un glaive, des symboles impériaux par-ci par-là, pas de doute cet homme est bien un soldat de l’armée impérial ! Il enleva sa capuche qui cachait son visage, non pas un homme, une femme ! Une orque qui plus est. Il aurait été difficile de m’en rendre compte avant tant la nuit étais sombre. « Tu as eu de la chance que je sois passé par là » dit-elle en détachant le morceau de viande qui pendouillais du bout de son glaive « mange donc, ça va te donner des forces pour le chemin que nous allons faire ». « Mais où allons-nous ? » dis-je, tous en arrachant un bout de la chair de ce qui devais être le loup précédemment abattue par ce coup parfait, « à Farrun, tu n’es plus en sécurité dans ces bois ». Après ce maigre mais nourrissant repas, je me rendormi et je repensai encore à ma famille, enterré brièvement par un amas de bois et de paille enflammés, je fermis les yeux, une larme s’échappa...
« Sois brave mortel, ta destiné ne fais que commencé car des jours sombres t’attendent. Sois fort petit être, trouve ton chemin à travers l’honneur, la justice et ta famille ne seras pas morte en vain ! »
Après quelques heures de marche, nous sommes arrivés dans la cité de Farrun. C’était une véritable cité marchande car elle était proche de la frontière de borddeciel. Il y avait toutes sortes d’échoppes, des boulangers, des bouchers, des vendeurs d’armes et d’armures, enfin… Tout ce que peut comporter une cité en pleine effervescence. Nous nous sommes arrêtés à l’auberge du troll qui tousse, drôle de noms pour une auberge. Nous avons commandé une bonne assiette de cochonnailles ainsi qu'une choppe d'hydromel et un lait de chèvre, « après ce repas je t'emmène voir le commandant de la caserne, il pourrait aider à retrouver les bandits qui ont tué ta famille » dit-elle juste avant de boire d'une traite sa chope qui devait faire le double de mon bol, « c'est un homme très honorable et fort influent » ajoute-t-elle.
Après notre halte à cette auberge, nous avons emprunté la rue en direction de la caserne afin de rencontrer ce commandant et de lui raconter toute mon histoire. Arrivés sur la grande place, je vis un drôle de spectacle. Il y avait là un homme fort bien habillé qui était en train de malmener un vieillard avec ce qui pourrait ressembler à un martinet. « Voilà ce qui arrive quand on désobéit à son maître ! Tiens prend ça ! » Dit-il en levant son bras afin de lui donner assez d'élan pour que le coup soit plus douloureux mais une main lui attrapa le bras pour freiner son action. Cette main appartenait un homme vêtu d'une armure dorée et d'un casque affublé d'une crête d'un rouge éclatant, un centurion peut-être ? « C'est comme ça que vous traitez vos domestiques ? Et si moi je vous collai au trou pour une semaine, que diriez-vous ? » Dit-il d'un ton effrayant, « comment osez-vous me parler sur ce ton ! Savez-vous à qui vous vous adressez ? Je suis Teron, fils du gouverneur Galhadaar ! » Surenchérit-t-il. « Et moi je suis Percius Cimméus ! Commandant de la garnison de Farrun et en vertu de mes fonctions, aucun homme n'a d'autorité sur un soldat de la légion impériale » exclama le commandant tout en faisant signe à ses gardes de le mettre au fer.