Saloperie de Pip-boy qui nous amène là ou l'on ne veut pas aller...Ulysse à raison... je ne réfléchie jamais... je me laisse juste conduire.
Nouvelle sur New Vegas [spoil]
Re: Nouvelle sur New Vegas [spoil]
Modifié en dernier par maga83 le 02 mai 2013, 20:28, modifié 1 fois.

Re: Nouvelle sur New Vegas [spoil]
Oui
Impossible d'expliquer dans le Rôleplay le comportement de Yuriko sans parler d'une curiosité maladive et incorrigible !
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Nouvelle sur New Vegas [spoil]
Je me suis toujours posé la question....Pourquoi dans un monde ou plus rien ne marche, ou tout est désolation et misère....le seul truc qui marche correctement (?), le Pip-boy, pour nous jeter dans tous les pièges de la création, de nous éclairer comme un sapin le jour de Noël, qui nous donne des ordres et qui nous maintient en vie quoi qu'il arrive....c'est le mythe de Sisyphe revisité....le Deus ex machina....

Re: Nouvelle sur New Vegas [spoil]
Sierra Madre 4
Quand je suis arrivée au rez-de-chaussée, j’y ai rencontré une nouvelle flopée de brumeux ! Une fois mes gentils petits amis recouchés, je suis partie à la recherche de Dean Domino.
Christine avait été prise pour Vera et envoyé dans ses appartements. Dean avait pris pour lui-même et envoyé au théâtre de la Sierra Madre pour qu’il commence sa représentation. Mais… un théâtre c’est plein de haut-parleurs ! Et en plus ceux-ci sont blindés ! Bref, j’ai couru pour atteindre la scène. Maintenant, il fallait que j’atteigne une porte vers les coulisses. Mais laquelle ? Celle de gauche ou celle de droite ? Juste au moment où je me disais que les choses ne pouvaient être pires, deux… non TROIS hologrammes de sécurité sont apparus. Au dessus de la scène, Dean Domino est venu me narguer.



L’expert en explosif avait compris que l’on pouvait à présent se débarrasser des autres porteurs, et lui n’a rien à craindre des hologrammes de sécurité.
J’ai réussi à me sortir du piège… je ne me souviens que de portes et d’un véritable labyrinthe sonore entre les zones de déclenchement de mon collier explosif. J’ai fini par atteindre la régie des sons pour couper tous les haut-parleurs.
Dean Domino m’a affrontée dans l’escalier des lumières, au-dessus de la scène.

Il a d’abord essayé de me convaincre, puis de m’apitoyer et enfin de me mettre en garde. Personne n’avait passé plus de temps ici, personne n’en savait plus que lui, personne ne méritait plus que le trésor de la Sierra Madre. Il avait passé deux siècles à essayé d’entrer… J’ai tiré et il est mort. Je l’aurais épargné si au plus profond de mon cœur je n’avais pas senti qu’il me fallait le tuer si je voulais vivre. J’ai fuis en courant et j’ai réussi à sortir avant que sa bombe en collier ne puisse exploser.
Il faut à présent que je retrouve God/Dog. Elijah l’a situé dans les cuisines du restaurant. Impossible d’entrer par la porte tout est bloqué. Par contre j’ai entendu que Dog voulait mettre fin à ses jours et que God essayait de le calmer.
J’ai fouillé les pièces, les salles, cherchant une autre entrée… mais j’ai erré un long moment et de nouveaux brumeux m’attendaient dans le hall. C’est… épuisant.



J’ai fini par trouver une clef et par entrer mais Dog était plus fort que jamais, il dominait à présent God. Il avait ouvert le gaz et voulait allumer une flamme…. Il a fallu que je tente une psychanalyse ! Psychanalyser un Nocturne sur le point de tout faire sauter… Vous devriez essayez… c’est très marrant. Je ne me souviens même plus de ce que j’ai dis mais j’ai fini par réunifier les psychés.

Evidemment, quand je suis retourné dans le hall, mais amis les brumeux attendaient que je leur chante une nouvelle berceuse.
J’ai combattu au fusil mitrailleur jusqu’à la dernière balle… mais d’autres sont venus et j’ai été obligé de combattre acculée au mur, un simple couteau en main.

Coup critique à l'holofusil... un brumeux désintégré !






Après mille péripéties, j’ai atteint le coffre-fort de la Sierra Madre.

Heureusement que je m’étais débarrassé de Dean, car j’ai découvert qu’un piège l’attendait. Le propriétaire savait qu’il avait convaincu Vera de s’enfuir avec lui et transformé l’accès en piège. C’est là que j’ai attiré Elijah, pour le dernier combat.



Et j’ai gagné. J’ai réussi à quitter les lieux avant l’explosion du collier.
Étrangement, j’ai quitté les lieux immédiatement. Et c’est en chemin que j’ai compris que je ne savais même pas ce qu’avait contenu la Sierra Madre. Pourquoi tant de gens sont morts en fait ? Au final, la Sierra Madre est restée une ruine, enveloppée de nuées toxique, un piège hanté de brumeux et d’hologrammes mortels. Elijah est mort, Dean est mort… mais je ne crois pas qu’ils soient partis. J’ai vu que l’hologramme de Dean était apparu sur la scène où il est mort. Sans haut-parleur, pas de chanson… il semble condamner à chanter en silence. Christine et Dog sont restés à la Sierra Madre. Ils sont assez forts pour y survivre et défendre les lieux, leurs secrets et leur malédiction.
Est-ce que tout cela avait la moindre importance au fond ? Dans la Sierra Madre, j’ai compris que les vrais trésors c’étaient l’eau pur, l’air pur, une nourriture saine. A quoi sert l’or, l’argent, les secrets, le pouvoir au fond… cela ne fait vivre personne et cela en tue tellement !

Je me demande ce que j’ai gagné…. Je suppose que mon seul gain est ma survie… et la robe de Vera. Vu ce que je l’ai payé, je ne crois pas que jamais un couturier n’a cousu une robe aussi chère.

Quand je suis arrivée au rez-de-chaussée, j’y ai rencontré une nouvelle flopée de brumeux ! Une fois mes gentils petits amis recouchés, je suis partie à la recherche de Dean Domino.
Christine avait été prise pour Vera et envoyé dans ses appartements. Dean avait pris pour lui-même et envoyé au théâtre de la Sierra Madre pour qu’il commence sa représentation. Mais… un théâtre c’est plein de haut-parleurs ! Et en plus ceux-ci sont blindés ! Bref, j’ai couru pour atteindre la scène. Maintenant, il fallait que j’atteigne une porte vers les coulisses. Mais laquelle ? Celle de gauche ou celle de droite ? Juste au moment où je me disais que les choses ne pouvaient être pires, deux… non TROIS hologrammes de sécurité sont apparus. Au dessus de la scène, Dean Domino est venu me narguer.
L’expert en explosif avait compris que l’on pouvait à présent se débarrasser des autres porteurs, et lui n’a rien à craindre des hologrammes de sécurité.
J’ai réussi à me sortir du piège… je ne me souviens que de portes et d’un véritable labyrinthe sonore entre les zones de déclenchement de mon collier explosif. J’ai fini par atteindre la régie des sons pour couper tous les haut-parleurs.
Dean Domino m’a affrontée dans l’escalier des lumières, au-dessus de la scène.
Il a d’abord essayé de me convaincre, puis de m’apitoyer et enfin de me mettre en garde. Personne n’avait passé plus de temps ici, personne n’en savait plus que lui, personne ne méritait plus que le trésor de la Sierra Madre. Il avait passé deux siècles à essayé d’entrer… J’ai tiré et il est mort. Je l’aurais épargné si au plus profond de mon cœur je n’avais pas senti qu’il me fallait le tuer si je voulais vivre. J’ai fuis en courant et j’ai réussi à sortir avant que sa bombe en collier ne puisse exploser.
Il faut à présent que je retrouve God/Dog. Elijah l’a situé dans les cuisines du restaurant. Impossible d’entrer par la porte tout est bloqué. Par contre j’ai entendu que Dog voulait mettre fin à ses jours et que God essayait de le calmer.
J’ai fouillé les pièces, les salles, cherchant une autre entrée… mais j’ai erré un long moment et de nouveaux brumeux m’attendaient dans le hall. C’est… épuisant.
J’ai fini par trouver une clef et par entrer mais Dog était plus fort que jamais, il dominait à présent God. Il avait ouvert le gaz et voulait allumer une flamme…. Il a fallu que je tente une psychanalyse ! Psychanalyser un Nocturne sur le point de tout faire sauter… Vous devriez essayez… c’est très marrant. Je ne me souviens même plus de ce que j’ai dis mais j’ai fini par réunifier les psychés.
Evidemment, quand je suis retourné dans le hall, mais amis les brumeux attendaient que je leur chante une nouvelle berceuse.
J’ai combattu au fusil mitrailleur jusqu’à la dernière balle… mais d’autres sont venus et j’ai été obligé de combattre acculée au mur, un simple couteau en main.
Coup critique à l'holofusil... un brumeux désintégré !
Après mille péripéties, j’ai atteint le coffre-fort de la Sierra Madre.
Heureusement que je m’étais débarrassé de Dean, car j’ai découvert qu’un piège l’attendait. Le propriétaire savait qu’il avait convaincu Vera de s’enfuir avec lui et transformé l’accès en piège. C’est là que j’ai attiré Elijah, pour le dernier combat.
Et j’ai gagné. J’ai réussi à quitter les lieux avant l’explosion du collier.
Étrangement, j’ai quitté les lieux immédiatement. Et c’est en chemin que j’ai compris que je ne savais même pas ce qu’avait contenu la Sierra Madre. Pourquoi tant de gens sont morts en fait ? Au final, la Sierra Madre est restée une ruine, enveloppée de nuées toxique, un piège hanté de brumeux et d’hologrammes mortels. Elijah est mort, Dean est mort… mais je ne crois pas qu’ils soient partis. J’ai vu que l’hologramme de Dean était apparu sur la scène où il est mort. Sans haut-parleur, pas de chanson… il semble condamner à chanter en silence. Christine et Dog sont restés à la Sierra Madre. Ils sont assez forts pour y survivre et défendre les lieux, leurs secrets et leur malédiction.
Est-ce que tout cela avait la moindre importance au fond ? Dans la Sierra Madre, j’ai compris que les vrais trésors c’étaient l’eau pur, l’air pur, une nourriture saine. A quoi sert l’or, l’argent, les secrets, le pouvoir au fond… cela ne fait vivre personne et cela en tue tellement !
Je me demande ce que j’ai gagné…. Je suppose que mon seul gain est ma survie… et la robe de Vera. Vu ce que je l’ai payé, je ne crois pas que jamais un couturier n’a cousu une robe aussi chère.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Nouvelle sur New Vegas [spoil]
La vallée de l’horreur

De retour à New Vegas, j’ai reçu une lettre du docteur Henry de Jacobston. Son ton était affolé et il ne semblait pas savoir comment raconter son histoire. Précisant même qu’il pensait par moment avoir perdu la raison.
La semaine dernière, un tremblement de terre a éventré une ancienne mine abandonnée. Depuis, il y a eu une plusieurs disparition à l’intérieur de la vallée. De plus une maladie s’est répandue. Une sorte de moisissure s’’étends sur la peau. Un groupe de super-mutant est entré dans la mine pour essayer de comprendre ce qui s’était passé, mais un seul est ressorti… avant de mourir il a parlé de créatures monstrueuses.
Je suis donc parti pour rejoindre la petite ville. J’atteins la déviation menant aux montagnes vers 17h. Un étrange brouillard plane sur les crêtes. En y entrant, je me sens m’assoupir et commence à avoir des visions bizarres… cela suffit à me réveiller et me faire réaliser le danger : ce n’est pas du brouillard c’est un gaz soporifique et hallucinogène. Heureusement, après Sierra Madre je suis capable de gérer ce genre de désagrément.
La nuit est tombée depuis longtemps quand j’atteins la vallée proprement dite. Et un monstre végétal se jette sur moi pour m’étrangler. Je réussis à briser son étreinte et à m’échapper. J’ai couru jusqu’à Jacobston. Calamity m’a accueillie, très émue. Le docteur Henry étant déjà couchée, elle m’a invitée à faire de même. Les questions pourraient attendre le lendemain, après une bonne nuit de sommeil.
J’ai passé le lendemain à me reposer des émotions de la veille et à discuter des derniers événements. Marcus et le docteur Henry sont persuadés que tous les événements étranges ont pour origine la mine. Le vieux scientifique m’a donné son revolver, une bouteille d’acide sulfurique, un sac de sel ainsi que trois bâtons de dynamite. Des objets dont il pense que je pourrais avoir besoin. Le surlendemain, je suis entrée dans la mine… La première chose qui m’a frappé c’est l’aspect brillant des rails. La rouille avait disparu. Donc des wagonnets devaient régulièrement passer. Sauf que la mine est sensée être fermée depuis deux siècles.
Il ne m’a pas fallu longtemps pour trouver les responsables. Deux hommes sont arrivés poussant un wagonnet de mine. Je me suis cachée et… ils avaient la peau entièrement couverte de moisissures et lorsque j’ai croisé leurs yeux entièrement ambrés… j’ai perdu connaissance.
Je suis revenue à moi deux heures plus tard. Par chance, aucune bestiole ne m’a attaqué. J’ai continué mon chemin jusqu’à atteindre une caverne envahie de mousses qui m’ont parues suspectes. Par chance, les rails surnageaient et j’ai pu traverser sans mettre un pied dedans. Au-delà, j’ai découvert une nouvelle galerie qui avait été bouchée par un mur de béton très épais. Seulement, la paroi était à présent pulvérisée. Ma lampe-torche éclairait l’intérieur d’un abri envahi par une végétation exubérante.
De retour à New Vegas, j’ai reçu une lettre du docteur Henry de Jacobston. Son ton était affolé et il ne semblait pas savoir comment raconter son histoire. Précisant même qu’il pensait par moment avoir perdu la raison.
La semaine dernière, un tremblement de terre a éventré une ancienne mine abandonnée. Depuis, il y a eu une plusieurs disparition à l’intérieur de la vallée. De plus une maladie s’est répandue. Une sorte de moisissure s’’étends sur la peau. Un groupe de super-mutant est entré dans la mine pour essayer de comprendre ce qui s’était passé, mais un seul est ressorti… avant de mourir il a parlé de créatures monstrueuses.
Je suis donc parti pour rejoindre la petite ville. J’atteins la déviation menant aux montagnes vers 17h. Un étrange brouillard plane sur les crêtes. En y entrant, je me sens m’assoupir et commence à avoir des visions bizarres… cela suffit à me réveiller et me faire réaliser le danger : ce n’est pas du brouillard c’est un gaz soporifique et hallucinogène. Heureusement, après Sierra Madre je suis capable de gérer ce genre de désagrément.
La nuit est tombée depuis longtemps quand j’atteins la vallée proprement dite. Et un monstre végétal se jette sur moi pour m’étrangler. Je réussis à briser son étreinte et à m’échapper. J’ai couru jusqu’à Jacobston. Calamity m’a accueillie, très émue. Le docteur Henry étant déjà couchée, elle m’a invitée à faire de même. Les questions pourraient attendre le lendemain, après une bonne nuit de sommeil.
J’ai passé le lendemain à me reposer des émotions de la veille et à discuter des derniers événements. Marcus et le docteur Henry sont persuadés que tous les événements étranges ont pour origine la mine. Le vieux scientifique m’a donné son revolver, une bouteille d’acide sulfurique, un sac de sel ainsi que trois bâtons de dynamite. Des objets dont il pense que je pourrais avoir besoin. Le surlendemain, je suis entrée dans la mine… La première chose qui m’a frappé c’est l’aspect brillant des rails. La rouille avait disparu. Donc des wagonnets devaient régulièrement passer. Sauf que la mine est sensée être fermée depuis deux siècles.
Il ne m’a pas fallu longtemps pour trouver les responsables. Deux hommes sont arrivés poussant un wagonnet de mine. Je me suis cachée et… ils avaient la peau entièrement couverte de moisissures et lorsque j’ai croisé leurs yeux entièrement ambrés… j’ai perdu connaissance.
Je suis revenue à moi deux heures plus tard. Par chance, aucune bestiole ne m’a attaqué. J’ai continué mon chemin jusqu’à atteindre une caverne envahie de mousses qui m’ont parues suspectes. Par chance, les rails surnageaient et j’ai pu traverser sans mettre un pied dedans. Au-delà, j’ai découvert une nouvelle galerie qui avait été bouchée par un mur de béton très épais. Seulement, la paroi était à présent pulvérisée. Ma lampe-torche éclairait l’intérieur d’un abri envahi par une végétation exubérante.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Nouvelle sur New Vegas [spoil]
La vallée de l’horreur (2)

Il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre que l’abri en question était le numéro 22.


L’endroit était envahi de plantes carnivores étranges, d’humanoïdes couvert de mousse et d’insectes géants.

Un porteur de spore... inconscient de ma présence... Il est allergique au plomb.

La preuve...

Celui-ci aussi !

L'étage principal transformé en jungle !

Même les toilettes sont envahies !

Impossible d’accéder aux grottes les plus profondes, la porte blindé est verrouillée et impossible d'obliger l'ordinateur à ouvrir. Il va falloir que j'essaie autrement.

De retour dans la jungle de l'étage principal.

L'endroit grouille de porteur de spore... heureusement je trouve de quoi les calmer dans une salle proche !






J’ai fini par atteindre l’ordinateur central.


Il fonctionnait encore et a fini par me donner des renseignements aussi surprenant que terrifiants quand aux recherches des anciens habitants. Ils voulaient créer une vie végétale capable de survivre dans des conditions extrêmes (radioactivité, absence de lumière, faible pluviométrie etc…). Leurs recherches se sont orientées vers la création d’une sorte d’organisme collectif basé sur des champignons vivant en symbiose avec des plantes carnivores et des mantes religieuses. Les champignons envahissaient les voies respiratoires et tuaient en les obstruant. Puis, ils colonisaient les cellules jusqu’à être capables de faire ce mouvoir ce qui était en fait un cadavre. Une fois colonisé, le mort vivant se dirige vers une plante carnivore. Cette dernière digère le corps et se nourrit, nourrissant aussi les autres plantes qui vivent en symbiose avec elle. Les mantes religieuses se repaissent également des cadavres. Elles sont chargées de défendre l’organisme symbiotique et jouent un peu le rôle des anticorps.
Je que je viens de décrire est l’organisme créé par les recherches de l’abri 22. Mais, visiblement, il s’est attaqué aux humains. Il semble qu’à partir de ce moment son intelligence ait augmenté. Jusqu’au point où il prenne le contrôle de l’abri et se lance dans ses propres expérimentations.
J’ai affronté des créatures ignobles dans les profondeurs de l’abri 22. Une pieuvre volante m’a bombardée d’une puissante attaque psychique. J’ai été obligé de la farcir de plomb pour l’arrêter. Plus loin, j’ai affronté des geckos de feu, puis une créature végétale fait d’algues aériennes. Elle a essayé d’envahir mes voies respiratoires pour m’étouffer. Je l’ai bloquée en faisant s’effondrer une galerie à l’aide d’un bâton de dynamite.

Je suis ressortie de cet enfer, par un autre réseau de grottes naturelles qui débouchaient à proximité de Jacobston. Calamity et le docteur Henry ont accueilli mes explications avec fascination. Finalement, le scientifique a émis l’hypothèse que la croissance du monstre symbiotique s’était tellement accélérée que les grottes et l’abri seraient devenus trop petits pour l’héberger. Il attaquerait les habitants de Jacobston autant pour se nourrir, se trouver de nouveaux hôtes pour croitre, que pour éliminer la concurrence.
Epuisée, j’ai gagné mon lit. Je me suis réveillée en pleine nuit, en proie à un malaise indéfinissable. Alors que je regardais par la fenêtre, j’ai vu un porteur de spore accroché au rebord. Le temps de saisir mon arme, il avait disparu. J’ai revêtu le kimono qui me sert de robe de chambre avant de descendre au rez-de-chaussée. Le grand hall était vide, obscure et silencieux. La lumière de mon pipboy n’éclairait que des portes fermées. Le double panneau de l’entrée était verrouillé. Je passais dans le laboratoire et je sentis un courant d’air. Une fenêtre était restée ouverte ! Bouddha sumimassen, le porteur de spore pouvait être entré ! Eteignant l’écran lumineux, je serrais mon revolver d’une main soudain poisseuse, tout le contraire de ma gorge aussi sèche qu’un morceau d’étoupe. J’hésitais… entrer dans la pièce pour refermer la fenêtre, rester sur place, ou courir à l’entrée. Je décidais d’abord de refermer la fenêtre. Si un ennemi était entré il fallait au moins interdire à d’autre de faire de même.
Ces pensées me traversèrent l’esprit en instant et mon corps réagit tout aussi vite. J’étais à la fenêtre et la rabattit. Alors même que je soupirais de soulagement, quelque chose se rua sur moi, me projetant de côté. Dans la pénombre j’eu l’impression d’être prise dans une tornade, j’heurtais une table d’opération, renversais des instruments et des bassins métallique qui tintèrent au sol. Des griffes m’ouvrirent l’épaule, puis m’arrachèrent mon revolver qui glissa loin de ma main. Déjà, l’être autrefois humain et couvert de moisissure, me serrait la gorge, menaçant de me broyer la trachée.
J’avais toujours aussi peur, mais je pratiquais les arts martiaux depuis des années. Assez pour ce que j’avais appris devienne des réflexes. Une de mes mains lui saisit le poignet en tournant tandis que de l’autre je frappais de la paume sous le coude. Même parasité par un champignon, l’ossature et les ligaments étaient ceux d’un humain… Le craquement fut même douloureux pour moi. Un de ses bras cessa de répondre. Je n’attendis pas qu’il se remette de sa surprise pour effectuer un mouvement de projection latéral typique du judo.
Au sol, la créature essayait déjà de se relever. Je frappais d’un atemi sur la côté du cou puis l’achevait d’un coup de pied en plaine tête.
J’allumais mon pipboy pour repérer mon revolver, le récupérais avant de me ruer dans le hall. Le combat n’avait pas été discret et avait réveillé la maisonnée. Le docteur Henry se tenait en haut des marches avec un fusil de chasse à double canon. La volée de chevrotine pulvérisa la tête d’un porteur de spore. La porte principale était ouverte mais les super-mutant eurent tôt fait de mettre en déroute les autres porteurs de spore. Je vis parmi eux une pieuvre volante qui semblait donner des ordres par voie psychique. Ils se replièrent.
Malheureusement, de nombreux habitants de la vallée avaient été enlevés par les assaillants.
Le lendemain, je repartis pour gagner l’abri 22 par la surface.

A tout hasard, le docteur Henry me confia deux cocktails Molotov. Le voyage ne fut pas de tout repos.

Un fou m’attaqua puis je découvris la vallée où se dressait l’entrée du vault tech. Outre des porteurs de spores, des humains ordinaires s’activaient à coup de pioches, de pelles et de barres à mines. Deux pieuvres volantes semblaient diriger les opérations. Au bout d’un moment, les ouvriers se sont mis à l’abri puis une explosion éclata, pulvérisant les portes. Les humanoïdes revinrent pour commencer à charger de débris un vieux camion brinquebalant. Ainsi le docteur avait raison. Le monstre symbiotique essayait de quitter l’abri 22 pour se propager dans les terres désolées.
Je ne pu guère en apprendre plus, une des pieuvres m’attaqua et je ne pu survivre que par la fuite.
Il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre que l’abri en question était le numéro 22.
L’endroit était envahi de plantes carnivores étranges, d’humanoïdes couvert de mousse et d’insectes géants.
Un porteur de spore... inconscient de ma présence... Il est allergique au plomb.
La preuve...
Celui-ci aussi !
L'étage principal transformé en jungle !
Même les toilettes sont envahies !
Impossible d’accéder aux grottes les plus profondes, la porte blindé est verrouillée et impossible d'obliger l'ordinateur à ouvrir. Il va falloir que j'essaie autrement.
De retour dans la jungle de l'étage principal.
L'endroit grouille de porteur de spore... heureusement je trouve de quoi les calmer dans une salle proche !
J’ai fini par atteindre l’ordinateur central.
Il fonctionnait encore et a fini par me donner des renseignements aussi surprenant que terrifiants quand aux recherches des anciens habitants. Ils voulaient créer une vie végétale capable de survivre dans des conditions extrêmes (radioactivité, absence de lumière, faible pluviométrie etc…). Leurs recherches se sont orientées vers la création d’une sorte d’organisme collectif basé sur des champignons vivant en symbiose avec des plantes carnivores et des mantes religieuses. Les champignons envahissaient les voies respiratoires et tuaient en les obstruant. Puis, ils colonisaient les cellules jusqu’à être capables de faire ce mouvoir ce qui était en fait un cadavre. Une fois colonisé, le mort vivant se dirige vers une plante carnivore. Cette dernière digère le corps et se nourrit, nourrissant aussi les autres plantes qui vivent en symbiose avec elle. Les mantes religieuses se repaissent également des cadavres. Elles sont chargées de défendre l’organisme symbiotique et jouent un peu le rôle des anticorps.
Je que je viens de décrire est l’organisme créé par les recherches de l’abri 22. Mais, visiblement, il s’est attaqué aux humains. Il semble qu’à partir de ce moment son intelligence ait augmenté. Jusqu’au point où il prenne le contrôle de l’abri et se lance dans ses propres expérimentations.
J’ai affronté des créatures ignobles dans les profondeurs de l’abri 22. Une pieuvre volante m’a bombardée d’une puissante attaque psychique. J’ai été obligé de la farcir de plomb pour l’arrêter. Plus loin, j’ai affronté des geckos de feu, puis une créature végétale fait d’algues aériennes. Elle a essayé d’envahir mes voies respiratoires pour m’étouffer. Je l’ai bloquée en faisant s’effondrer une galerie à l’aide d’un bâton de dynamite.
Je suis ressortie de cet enfer, par un autre réseau de grottes naturelles qui débouchaient à proximité de Jacobston. Calamity et le docteur Henry ont accueilli mes explications avec fascination. Finalement, le scientifique a émis l’hypothèse que la croissance du monstre symbiotique s’était tellement accélérée que les grottes et l’abri seraient devenus trop petits pour l’héberger. Il attaquerait les habitants de Jacobston autant pour se nourrir, se trouver de nouveaux hôtes pour croitre, que pour éliminer la concurrence.
Epuisée, j’ai gagné mon lit. Je me suis réveillée en pleine nuit, en proie à un malaise indéfinissable. Alors que je regardais par la fenêtre, j’ai vu un porteur de spore accroché au rebord. Le temps de saisir mon arme, il avait disparu. J’ai revêtu le kimono qui me sert de robe de chambre avant de descendre au rez-de-chaussée. Le grand hall était vide, obscure et silencieux. La lumière de mon pipboy n’éclairait que des portes fermées. Le double panneau de l’entrée était verrouillé. Je passais dans le laboratoire et je sentis un courant d’air. Une fenêtre était restée ouverte ! Bouddha sumimassen, le porteur de spore pouvait être entré ! Eteignant l’écran lumineux, je serrais mon revolver d’une main soudain poisseuse, tout le contraire de ma gorge aussi sèche qu’un morceau d’étoupe. J’hésitais… entrer dans la pièce pour refermer la fenêtre, rester sur place, ou courir à l’entrée. Je décidais d’abord de refermer la fenêtre. Si un ennemi était entré il fallait au moins interdire à d’autre de faire de même.
Ces pensées me traversèrent l’esprit en instant et mon corps réagit tout aussi vite. J’étais à la fenêtre et la rabattit. Alors même que je soupirais de soulagement, quelque chose se rua sur moi, me projetant de côté. Dans la pénombre j’eu l’impression d’être prise dans une tornade, j’heurtais une table d’opération, renversais des instruments et des bassins métallique qui tintèrent au sol. Des griffes m’ouvrirent l’épaule, puis m’arrachèrent mon revolver qui glissa loin de ma main. Déjà, l’être autrefois humain et couvert de moisissure, me serrait la gorge, menaçant de me broyer la trachée.
J’avais toujours aussi peur, mais je pratiquais les arts martiaux depuis des années. Assez pour ce que j’avais appris devienne des réflexes. Une de mes mains lui saisit le poignet en tournant tandis que de l’autre je frappais de la paume sous le coude. Même parasité par un champignon, l’ossature et les ligaments étaient ceux d’un humain… Le craquement fut même douloureux pour moi. Un de ses bras cessa de répondre. Je n’attendis pas qu’il se remette de sa surprise pour effectuer un mouvement de projection latéral typique du judo.
Au sol, la créature essayait déjà de se relever. Je frappais d’un atemi sur la côté du cou puis l’achevait d’un coup de pied en plaine tête.
J’allumais mon pipboy pour repérer mon revolver, le récupérais avant de me ruer dans le hall. Le combat n’avait pas été discret et avait réveillé la maisonnée. Le docteur Henry se tenait en haut des marches avec un fusil de chasse à double canon. La volée de chevrotine pulvérisa la tête d’un porteur de spore. La porte principale était ouverte mais les super-mutant eurent tôt fait de mettre en déroute les autres porteurs de spore. Je vis parmi eux une pieuvre volante qui semblait donner des ordres par voie psychique. Ils se replièrent.
Malheureusement, de nombreux habitants de la vallée avaient été enlevés par les assaillants.
Le lendemain, je repartis pour gagner l’abri 22 par la surface.
A tout hasard, le docteur Henry me confia deux cocktails Molotov. Le voyage ne fut pas de tout repos.
Un fou m’attaqua puis je découvris la vallée où se dressait l’entrée du vault tech. Outre des porteurs de spores, des humains ordinaires s’activaient à coup de pioches, de pelles et de barres à mines. Deux pieuvres volantes semblaient diriger les opérations. Au bout d’un moment, les ouvriers se sont mis à l’abri puis une explosion éclata, pulvérisant les portes. Les humanoïdes revinrent pour commencer à charger de débris un vieux camion brinquebalant. Ainsi le docteur avait raison. Le monstre symbiotique essayait de quitter l’abri 22 pour se propager dans les terres désolées.
Je ne pu guère en apprendre plus, une des pieuvres m’attaqua et je ne pu survivre que par la fuite.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Nouvelle sur New Vegas [spoil]
La vallée de l’horreur (3)
Calamity, Marcus, Henry et moi arrêtons un plan de bataille. Les Super-mutant vont lancer une diversion, une attaque de font contre l’entrée de l’Abri 22 pour me permettre d’entrer. Juste avant, je devrais libérer les prisonniers. Une fois ceci fait, je devrais entrer pour trouver une manière d’éliminer les monstruosités.
Quelques Gecko infestés traînent dans le coin, je dois d'abord m'en débarrasser.

Arcade, le scientifique qui m'accompagne tue un autre mutant, une abeille noire géante !

Nous profitons des derniers rayons du soleil pour nous établir en planque pour la nuit.

Je ne dors guère de la nuit, fouillant les vallées déserte à la recherche de bestioles dangereuses.

J’arrive juste au moment où le camion entre dans la vallée. L’occasion est trop belle, sans réfléchir, je saute sur le plateau arrière et me couche à même le métal éraflé. Les sentinelles à l’entrée laissent le camion passer sans l’arrêter… plante intelligente, certes, mais un peu trop confiante.
Le conducteur du camion descend et je fais de même m’abritant derrière une roue. Près de la vallée, des humains et des porteurs de spores s’activent recevant des ordres de trois pieuvres volantes. Visiblement, ils cherchent à détruire la porte de l’abri… bon courage Vault-tech ne construisait pas en papier mâché. Les humanoïdes se replient tandis que l’un d’eux amorce une mèche. Le tonnerre de monsieur Nobel se déchaîne, mais dans la fumée qui retombe, la porte est toujours debout. Qu’est-ce que je disais, la porte a été conçue pour résister à une explosion nucléaire. L’abattre ne sera pas des plus simples.
Profitant que tout le monde s’active à enlever les gravats, je monte à bord du camion. La clef est sur le contact… Je la tourne et… Zut, je n’ai pas été très discrète ! Une pieuvre aérienne utilise ses pouvoirs psychiques pour rassembler les prisonniers et les lancer contre moi. Je lève le .44 et tire deux fois. Les balles frappent la pseudo-pieuvre et elle s’effondre morte. Avec sa fin, l’hypnose des pauvres gens est levée. Malheureusement, se retrouver là d’un seul coup les plonge dans la panique et l’attaque des super-mutants qui survient à ce moment là ne contribue guère à leur faire retrouver leur calme. Sur ses entrefaites, une bande de gecko de feu se jette sur moi… Heureusement, les ex-prisonniers réagissent et nous repoussons l’attaque ensemble.
Je leur crie de monter à bord du camion et je quitte rapidement l’étroit canyon menant à la porte. Pendant ce temps, les assaillants ont repoussé l’ennemi. Je laisse donc les gens que j’ai délivrés aux mains du docteur Henry avant d’entrer pour une seconde fois dans les ruines.
Au terme d’un long et épuisant voyage jusqu’aux tréfonds des cavernes, je découvre une goule du nom de Keely, prisonnière des monstres.





Elle avait été envoyée sur place pour étudier le phénomène pour le compte de la NCR et a imaginé une manière de se débarrasser des monstres.

Pendant qu’elle modifie la climatisation pour qu’il en sorte un gaz inflammable, je fabrique une bombe à retardement. Les plantes avaient constitué un stock de dynamite. J’ai trouvé du ruban adhésif dans un local technique et un minuteur de cuisine… dans la cuisine. Je place l’engin près des buses de sorties d’air et règle le compte à rebours. L’oxygène pur, hautement inflammable, déclenche un ouragan de feu qui rugit au travers des cavernes… Comme j’ai réparé l’ascenseur de l’Abri 22, j’arrive à la surface avant même que le dispositif de mon petit bricolage n’atteigne le zéro. Boum ! Organisme génétiquement modifié cuit à trois mille degrés ! Je doute que ce soit vraiment très appétissant mais c’est le plat du jour…
Calamity, Marcus, Henry et moi arrêtons un plan de bataille. Les Super-mutant vont lancer une diversion, une attaque de font contre l’entrée de l’Abri 22 pour me permettre d’entrer. Juste avant, je devrais libérer les prisonniers. Une fois ceci fait, je devrais entrer pour trouver une manière d’éliminer les monstruosités.
Quelques Gecko infestés traînent dans le coin, je dois d'abord m'en débarrasser.
Arcade, le scientifique qui m'accompagne tue un autre mutant, une abeille noire géante !
Nous profitons des derniers rayons du soleil pour nous établir en planque pour la nuit.
Je ne dors guère de la nuit, fouillant les vallées déserte à la recherche de bestioles dangereuses.
J’arrive juste au moment où le camion entre dans la vallée. L’occasion est trop belle, sans réfléchir, je saute sur le plateau arrière et me couche à même le métal éraflé. Les sentinelles à l’entrée laissent le camion passer sans l’arrêter… plante intelligente, certes, mais un peu trop confiante.
Le conducteur du camion descend et je fais de même m’abritant derrière une roue. Près de la vallée, des humains et des porteurs de spores s’activent recevant des ordres de trois pieuvres volantes. Visiblement, ils cherchent à détruire la porte de l’abri… bon courage Vault-tech ne construisait pas en papier mâché. Les humanoïdes se replient tandis que l’un d’eux amorce une mèche. Le tonnerre de monsieur Nobel se déchaîne, mais dans la fumée qui retombe, la porte est toujours debout. Qu’est-ce que je disais, la porte a été conçue pour résister à une explosion nucléaire. L’abattre ne sera pas des plus simples.
Profitant que tout le monde s’active à enlever les gravats, je monte à bord du camion. La clef est sur le contact… Je la tourne et… Zut, je n’ai pas été très discrète ! Une pieuvre aérienne utilise ses pouvoirs psychiques pour rassembler les prisonniers et les lancer contre moi. Je lève le .44 et tire deux fois. Les balles frappent la pseudo-pieuvre et elle s’effondre morte. Avec sa fin, l’hypnose des pauvres gens est levée. Malheureusement, se retrouver là d’un seul coup les plonge dans la panique et l’attaque des super-mutants qui survient à ce moment là ne contribue guère à leur faire retrouver leur calme. Sur ses entrefaites, une bande de gecko de feu se jette sur moi… Heureusement, les ex-prisonniers réagissent et nous repoussons l’attaque ensemble.
Je leur crie de monter à bord du camion et je quitte rapidement l’étroit canyon menant à la porte. Pendant ce temps, les assaillants ont repoussé l’ennemi. Je laisse donc les gens que j’ai délivrés aux mains du docteur Henry avant d’entrer pour une seconde fois dans les ruines.
Au terme d’un long et épuisant voyage jusqu’aux tréfonds des cavernes, je découvre une goule du nom de Keely, prisonnière des monstres.
Elle avait été envoyée sur place pour étudier le phénomène pour le compte de la NCR et a imaginé une manière de se débarrasser des monstres.
Pendant qu’elle modifie la climatisation pour qu’il en sorte un gaz inflammable, je fabrique une bombe à retardement. Les plantes avaient constitué un stock de dynamite. J’ai trouvé du ruban adhésif dans un local technique et un minuteur de cuisine… dans la cuisine. Je place l’engin près des buses de sorties d’air et règle le compte à rebours. L’oxygène pur, hautement inflammable, déclenche un ouragan de feu qui rugit au travers des cavernes… Comme j’ai réparé l’ascenseur de l’Abri 22, j’arrive à la surface avant même que le dispositif de mon petit bricolage n’atteigne le zéro. Boum ! Organisme génétiquement modifié cuit à trois mille degrés ! Je doute que ce soit vraiment très appétissant mais c’est le plat du jour…
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Nouvelle sur New Vegas [spoil]
Lorsque le passé s’en mêle… (première partie)
Vous savez, je suis une personne d’instinct. Lorsque tout va bien, qu’il n’y a pas de problème, je me dis que quelque chose va casser quelque part. Tout allait bien dans le Mojave. J’avais attaqué l’ancienne prison des poudriers avec quelques amis et achevé de visiter tous les endroits mal famés du pays. Sur mon pipboy, il ne restait plus de zones inexplorées.
Une contre-attaque de la RNC pour dégager ses positions au nord-est de New Vegas avait entraîné un affrontement massif contre la Légion. La RNC avait d’abord commencé par perdre (deux de ses bataillons, encerclés, avaient été exterminés). Mais les généraux de la RNC avaient bien réagis (pour une fois) et leurrés Caesar pour le pousser à attaquer un point faible… enfin un point soi-disant faible. La semaine d’affrontement qui avait suivie avait coûté des milliers de morts à la Légion.
Je n’avais pas participé à l’affrontement et ne le connaissait que par les récits de la propagande. Et même si je pensais que la RNC exagérait l’ampleur de son triomphe, on ne pouvait nier, qu’une nouvelle fois la Légion avait reculé en laissant un important matériel de guerre sous forme d’épaves fumantes. Seulement… j’avais vu certains des armes utilisées par les Californiens et elles me rappelaient des mauvais souvenirs : pistolet Lov en 9mm, Chunyokai en 10 mm, fusil d’assaut SC Kyogo T11, fusil-mitrailleur impala… c’étaient des armes japonaises. Pour moi c’était évident que cela présageait de mauvaises nouvelles. Et je ne me suis pas trompée…
Une semaine plus tard, j’étais convoquée au camp Macarran. J’y arrivais juste pour découvrir qu’un vertiptère avait été affrété pour me chercher. Le soir même, je découvrais pour la seconde fois Shaddy Sand. Pas le temps cette fois de visiter, l’engin à rotor basculant me laissa directement sur l’héliport du palais présidentiel. Des rangers en armure noire me conduisirent jusque dans le bureau du président Aaron Kimball.
« Désolée de vous enlever comme ça, mis Shinoken »commença le président. Il sourit de manière crispée et me serra la main. Ses gardes du corps gardèrent la porte, puis il me désigna un fauteuil : « Vous vous demandez sans doute pourquoi vous êtes ici. »
« En effet, monsieur le président. »
« Je vous ai invité à la demande du chef de mes services de renseignement, elle pense que vous pouvez nous aider. Voyez-vous, cela concerne l’aide que vous nous avez fourni pour empêcher l’attaque terroriste de San Francisco. Nous avons cherché qui avait fourni des armes à Montaverde. »
Je me tendis… Corialone Montaverde avait tenté de détruire San Francisco en provoquant un raz-de-marée. Manipulant une secte apocalyptique dirigée par le révérend Montrainer il ne voulait rien de moins que provoquer un coup d’état.
« Qu’avez découvert, monsieur le président ? »
« Vous êtes japonaise, miss… le nom de Rychi Kanawa vous dit quelque chose… ou le consortium Kanawa ? »
Je me sentis devenir pâle comme une morte et restait sans rien dire..
« Miss Shinoken ? »
« Oui, je le connais… C’est un scorpion ! Il est très dangereux ! Vous devez le craindre comme la peste. C’est lui qui vous arme n’est-ce pas… j’ai reconnu vos nouveaux équipements ! Vous êtes un grand danger ! Mon père dirigeait un zaibatsu opposé à celui de Kanawa… il l’a fait assassiné ! Kanawa n’a aucune morale et il prêt à tout. Il possède sa propre armée privée. Lorsqu’il s’est installé en Corée, la population a protesté à cause des mesures de sécurité draconienne dans les usines, les salaires très bas et l’absence de toute couverture sociale. Il y a eu des grèves, des manifestations pour obliger le gouvernement local à prendre des mesures. La SecMar a ouvert le feu sur la foule… »
« La SecMar » questionna le président…
« La Sécurité du Marché…. C’est la police inter-corporation au Japon. Elle est chargée de faire respecter les lois de productivité, arrêter les réactionnaires… ce genre de choses. Ils sont aussi bien armés qu’une force militaire, ils disposent de tanks X4 KM, de plateformes hover armées de mitrailleuses, d’hélicoptères de combat Suzumebachi (frelon/guèpe) ainsi que de méchas… des tanks sur patte si vous voulez. Kanawa a également une garde personnelle constituée de créatures horribles… les gospogs, des sortes de… créatures végétales ! Qu’allez-vous faire ?... car c’est Kanawa qui a armé Montaverde ? »
« Oui, c’est lui, miss Shinoken »
« Qu’allez-vous faire ? » répétais-je.
« Demain matin, l’armée va investir les docks du port pour fouiller les entrepôts de la société Kanawa. Ce sera une opération anti-terroriste. »
A quoi cela m’aurait servi d’expliquer que son armée n’était pas prête à affronter Kanawa ?
Le lendemain, je quittais la chambre qui m’avait été octroyé dans le complexe militaire de Shaddy Sand. Dans la salle d’opération, des officiers m’attendaient devant un écran de télévision. Un vertiptère tournait autour des docks de Boneyard… après l’explosion nucléaire qui l’avait ravageais il y a deux sièclers, l’ancienne Los Angeles était une ville gris et noire. Les Immeubles effondrés n’étaient souvent réduits qu’à quelques pans de murs. Des escaliers montaient à l’assaut d’amoncellements de bétons pulvérisés. Des poutres d’acier rouillées achevaient de se désagréger au milieu des ruines. En dépit de tout, la ville était toujours peuplée. Le vertiptère tournant autour des quais montrait de misérables abris de tôles ondulés parmi les gravats. Dans la rue avançait plusieurs chars et des fantassins. Ils se dirigeaient vers un grand hangar brillant… un bâtiment neuf. Un K stylisé en métal argenté, le logo de la Kanawa, y était apposé.
Le point de vue changea. Un des soldats au sol avait une caméra et il filmait ses camarades qui s’approchaient du gigantesque entrepôt en aluminium.
Soudain, le bruit d’une explosion sortit des enceintes de la télévision. Le caméraman aussi surpris que nous, balaya le ciel et les murs proches en un traveling nauséeux. Lorsqu’il se calma, nous découvrîmes un char renversé sur le côté, une fumée noire montait vers le ciel…
« Le tank a explosé, mais qu’est-ce qui… attendez, il y a des silhouettes… »
Le caméraman fit un zoom avant. L’image était mauvaise, secouée par les tremblements de la main qui la tenait. Mais, effectivement, on pouvait voir des silhouettes qui avançaient au milieu de la fumée. Un sifflement se fit entendre. Plusieurs sillages de fumée traversèrent l’air, avant des explosions n’éventrent des immeubles, projetant des flammes et une pluie de décombre dans la rue. En un instant ce fut le pandémonium : des rafales résonnaient dans les haut-parleurs, des détonations de roquettes, des cris….
Le caméraman s’enfuit, abandonnant sa caméra au sol. Ses prises de vues furent remplacées par celles du vertiptère qui tournait encore au-dessus du port. En un instant les choses s’étaient transformées de manière radicale. Des colonnes de fumées noires montaient du port, ainsi que des gerbes de traçantes. Les policiers et les militaires fuyaient les quais recouverts de cadavres et d’épaves….
Un des officiers se rue sur le magnétoscope. Rembobinant la bande, il afficha les silhouettes entourant l’épave du tank..
« Qu’est-ce que c’est que c’est que ces trucs… C’est trop grands pour être un homme, mais ça a deux bras et deux jambes »
« C’est ça un gospog » je répondis.
Vous savez, je suis une personne d’instinct. Lorsque tout va bien, qu’il n’y a pas de problème, je me dis que quelque chose va casser quelque part. Tout allait bien dans le Mojave. J’avais attaqué l’ancienne prison des poudriers avec quelques amis et achevé de visiter tous les endroits mal famés du pays. Sur mon pipboy, il ne restait plus de zones inexplorées.
Une contre-attaque de la RNC pour dégager ses positions au nord-est de New Vegas avait entraîné un affrontement massif contre la Légion. La RNC avait d’abord commencé par perdre (deux de ses bataillons, encerclés, avaient été exterminés). Mais les généraux de la RNC avaient bien réagis (pour une fois) et leurrés Caesar pour le pousser à attaquer un point faible… enfin un point soi-disant faible. La semaine d’affrontement qui avait suivie avait coûté des milliers de morts à la Légion.
Je n’avais pas participé à l’affrontement et ne le connaissait que par les récits de la propagande. Et même si je pensais que la RNC exagérait l’ampleur de son triomphe, on ne pouvait nier, qu’une nouvelle fois la Légion avait reculé en laissant un important matériel de guerre sous forme d’épaves fumantes. Seulement… j’avais vu certains des armes utilisées par les Californiens et elles me rappelaient des mauvais souvenirs : pistolet Lov en 9mm, Chunyokai en 10 mm, fusil d’assaut SC Kyogo T11, fusil-mitrailleur impala… c’étaient des armes japonaises. Pour moi c’était évident que cela présageait de mauvaises nouvelles. Et je ne me suis pas trompée…
Une semaine plus tard, j’étais convoquée au camp Macarran. J’y arrivais juste pour découvrir qu’un vertiptère avait été affrété pour me chercher. Le soir même, je découvrais pour la seconde fois Shaddy Sand. Pas le temps cette fois de visiter, l’engin à rotor basculant me laissa directement sur l’héliport du palais présidentiel. Des rangers en armure noire me conduisirent jusque dans le bureau du président Aaron Kimball.
« Désolée de vous enlever comme ça, mis Shinoken »commença le président. Il sourit de manière crispée et me serra la main. Ses gardes du corps gardèrent la porte, puis il me désigna un fauteuil : « Vous vous demandez sans doute pourquoi vous êtes ici. »
« En effet, monsieur le président. »
« Je vous ai invité à la demande du chef de mes services de renseignement, elle pense que vous pouvez nous aider. Voyez-vous, cela concerne l’aide que vous nous avez fourni pour empêcher l’attaque terroriste de San Francisco. Nous avons cherché qui avait fourni des armes à Montaverde. »
Je me tendis… Corialone Montaverde avait tenté de détruire San Francisco en provoquant un raz-de-marée. Manipulant une secte apocalyptique dirigée par le révérend Montrainer il ne voulait rien de moins que provoquer un coup d’état.
« Qu’avez découvert, monsieur le président ? »
« Vous êtes japonaise, miss… le nom de Rychi Kanawa vous dit quelque chose… ou le consortium Kanawa ? »
Je me sentis devenir pâle comme une morte et restait sans rien dire..
« Miss Shinoken ? »
« Oui, je le connais… C’est un scorpion ! Il est très dangereux ! Vous devez le craindre comme la peste. C’est lui qui vous arme n’est-ce pas… j’ai reconnu vos nouveaux équipements ! Vous êtes un grand danger ! Mon père dirigeait un zaibatsu opposé à celui de Kanawa… il l’a fait assassiné ! Kanawa n’a aucune morale et il prêt à tout. Il possède sa propre armée privée. Lorsqu’il s’est installé en Corée, la population a protesté à cause des mesures de sécurité draconienne dans les usines, les salaires très bas et l’absence de toute couverture sociale. Il y a eu des grèves, des manifestations pour obliger le gouvernement local à prendre des mesures. La SecMar a ouvert le feu sur la foule… »
« La SecMar » questionna le président…
« La Sécurité du Marché…. C’est la police inter-corporation au Japon. Elle est chargée de faire respecter les lois de productivité, arrêter les réactionnaires… ce genre de choses. Ils sont aussi bien armés qu’une force militaire, ils disposent de tanks X4 KM, de plateformes hover armées de mitrailleuses, d’hélicoptères de combat Suzumebachi (frelon/guèpe) ainsi que de méchas… des tanks sur patte si vous voulez. Kanawa a également une garde personnelle constituée de créatures horribles… les gospogs, des sortes de… créatures végétales ! Qu’allez-vous faire ?... car c’est Kanawa qui a armé Montaverde ? »
« Oui, c’est lui, miss Shinoken »
« Qu’allez-vous faire ? » répétais-je.
« Demain matin, l’armée va investir les docks du port pour fouiller les entrepôts de la société Kanawa. Ce sera une opération anti-terroriste. »
A quoi cela m’aurait servi d’expliquer que son armée n’était pas prête à affronter Kanawa ?
Le lendemain, je quittais la chambre qui m’avait été octroyé dans le complexe militaire de Shaddy Sand. Dans la salle d’opération, des officiers m’attendaient devant un écran de télévision. Un vertiptère tournait autour des docks de Boneyard… après l’explosion nucléaire qui l’avait ravageais il y a deux sièclers, l’ancienne Los Angeles était une ville gris et noire. Les Immeubles effondrés n’étaient souvent réduits qu’à quelques pans de murs. Des escaliers montaient à l’assaut d’amoncellements de bétons pulvérisés. Des poutres d’acier rouillées achevaient de se désagréger au milieu des ruines. En dépit de tout, la ville était toujours peuplée. Le vertiptère tournant autour des quais montrait de misérables abris de tôles ondulés parmi les gravats. Dans la rue avançait plusieurs chars et des fantassins. Ils se dirigeaient vers un grand hangar brillant… un bâtiment neuf. Un K stylisé en métal argenté, le logo de la Kanawa, y était apposé.
Le point de vue changea. Un des soldats au sol avait une caméra et il filmait ses camarades qui s’approchaient du gigantesque entrepôt en aluminium.
Soudain, le bruit d’une explosion sortit des enceintes de la télévision. Le caméraman aussi surpris que nous, balaya le ciel et les murs proches en un traveling nauséeux. Lorsqu’il se calma, nous découvrîmes un char renversé sur le côté, une fumée noire montait vers le ciel…
« Le tank a explosé, mais qu’est-ce qui… attendez, il y a des silhouettes… »
Le caméraman fit un zoom avant. L’image était mauvaise, secouée par les tremblements de la main qui la tenait. Mais, effectivement, on pouvait voir des silhouettes qui avançaient au milieu de la fumée. Un sifflement se fit entendre. Plusieurs sillages de fumée traversèrent l’air, avant des explosions n’éventrent des immeubles, projetant des flammes et une pluie de décombre dans la rue. En un instant ce fut le pandémonium : des rafales résonnaient dans les haut-parleurs, des détonations de roquettes, des cris….
Le caméraman s’enfuit, abandonnant sa caméra au sol. Ses prises de vues furent remplacées par celles du vertiptère qui tournait encore au-dessus du port. En un instant les choses s’étaient transformées de manière radicale. Des colonnes de fumées noires montaient du port, ainsi que des gerbes de traçantes. Les policiers et les militaires fuyaient les quais recouverts de cadavres et d’épaves….
Un des officiers se rue sur le magnétoscope. Rembobinant la bande, il afficha les silhouettes entourant l’épave du tank..
« Qu’est-ce que c’est que c’est que ces trucs… C’est trop grands pour être un homme, mais ça a deux bras et deux jambes »
« C’est ça un gospog » je répondis.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Nouvelle sur New Vegas [spoil]
Lorsque le passé s’en mêle… (deuxième partie)
Un vol de vertiptère, une dizaine d’appareils étagés, survolait la plage de Santa Monica. Par le hublot, je vis le premier signe de l’attaque qui avait commencé ce matin. Des cadavres jonchaient le sol. Ils étaient parfois regroupés autour de cratères fumants, vestiges d’une explosion. Des véhicules flambaient également. L’air était empuanti de fumées qui s’élevaient en hautes colonnes.
C’était effrayant…. L’eau bleue étincelait au soleil et là, un pier s’avançait loin dans l’onde… en feu en deux endroits. C’était comme si la berge formait la limite entre l’enfer et le paradi. Le ciel bleu, l’eau bleue, le soleil… et sur la rive un pandémonium infernal. Des explosions blessaient sans cesse l’œil et des balles traçantes montaient vers nous.
Les soldats se taisaient, crispés, nerveux. Assis juste en face de moi, un Californien blême essayait d’empêcher son genou de tressauter. On entendait la radio du pilote crachouiller des appels divers. La voix d'un pilote de Vertiptère touché par la DCA ennemie domina les autres appels. Il s’adressait à sa cargaison humaine : « Serrez les fesses on va se poser en catastrophe ».
L’appareil fut à moment secoué par des tirs et l’alarme résonna…. Des hommes crièrent mais le vertiptère contina sa route en dépit des signaux sonores. Nous ne serions pas parmi ceux qui s’écraseraient ce jour là…
Le vertiptère nous déposa sur l’aéroport de Santa Monica. Les soldats sortirent en courant, comme de tous les autres engins de notre flottille. Des centaines d’hommes convergeaient vers le grand hangar transformé en PC de crise.
C’est là que l’on nous expliqua la situation. Les forces de Kanawa avaient investis le rivage. L’armée de la RNC avait bouclé un périmètre pour les contenir. Une contre-attaque se préparrait, elle serait précédée d’une attaque aérienne. Seulement, il restait des civils bloqués derrière les lignes ennemis. Il fallait les évacuer et il restait deux heures pour cela. Evidemment, comme je connais les Gospogs, le colonel Gilliam m’a demandé d’accompagner la section du lieutenant Martinez. Le colonel a ensuite mis un doigt sur la carte affiché au mur. Il désignait un cercle noir autour d’un croisement sur Lincoln Avenue. Notre objectif. Les policiers en poste dans ce commissariat avaient recueilli des civils en fuite, mais ils étaient assiégés par la SecMar. Le problème est que l’attaque aérienne doit commencer dans deux heures et que le poste de police est à dix kilomètres de l’aéroport…. Et en territoire ennemi !
Le lieutenant Martinez a pris la tête et distibué ses ordres. Nous avons traversé le tarmac où des vertiptères continuaient à arriver pour débarquer des renfors. Des tanks et des transports de troupes tenaient les limites du secteur. Des obusiers et des mortiers tiraient presque en permanence. Alors qu’un fleuve de réfugiés canalisés par des soldats et des sauveteurs montait à contre-sens, des vertiptères nous survolèrent avant de lâcher une gerbe de missiles. Au loin, la ville disparaissait dans la fumée et les explosions….
Un vol de vertiptère, une dizaine d’appareils étagés, survolait la plage de Santa Monica. Par le hublot, je vis le premier signe de l’attaque qui avait commencé ce matin. Des cadavres jonchaient le sol. Ils étaient parfois regroupés autour de cratères fumants, vestiges d’une explosion. Des véhicules flambaient également. L’air était empuanti de fumées qui s’élevaient en hautes colonnes.
C’était effrayant…. L’eau bleue étincelait au soleil et là, un pier s’avançait loin dans l’onde… en feu en deux endroits. C’était comme si la berge formait la limite entre l’enfer et le paradi. Le ciel bleu, l’eau bleue, le soleil… et sur la rive un pandémonium infernal. Des explosions blessaient sans cesse l’œil et des balles traçantes montaient vers nous.
Les soldats se taisaient, crispés, nerveux. Assis juste en face de moi, un Californien blême essayait d’empêcher son genou de tressauter. On entendait la radio du pilote crachouiller des appels divers. La voix d'un pilote de Vertiptère touché par la DCA ennemie domina les autres appels. Il s’adressait à sa cargaison humaine : « Serrez les fesses on va se poser en catastrophe ».
L’appareil fut à moment secoué par des tirs et l’alarme résonna…. Des hommes crièrent mais le vertiptère contina sa route en dépit des signaux sonores. Nous ne serions pas parmi ceux qui s’écraseraient ce jour là…
Le vertiptère nous déposa sur l’aéroport de Santa Monica. Les soldats sortirent en courant, comme de tous les autres engins de notre flottille. Des centaines d’hommes convergeaient vers le grand hangar transformé en PC de crise.
C’est là que l’on nous expliqua la situation. Les forces de Kanawa avaient investis le rivage. L’armée de la RNC avait bouclé un périmètre pour les contenir. Une contre-attaque se préparrait, elle serait précédée d’une attaque aérienne. Seulement, il restait des civils bloqués derrière les lignes ennemis. Il fallait les évacuer et il restait deux heures pour cela. Evidemment, comme je connais les Gospogs, le colonel Gilliam m’a demandé d’accompagner la section du lieutenant Martinez. Le colonel a ensuite mis un doigt sur la carte affiché au mur. Il désignait un cercle noir autour d’un croisement sur Lincoln Avenue. Notre objectif. Les policiers en poste dans ce commissariat avaient recueilli des civils en fuite, mais ils étaient assiégés par la SecMar. Le problème est que l’attaque aérienne doit commencer dans deux heures et que le poste de police est à dix kilomètres de l’aéroport…. Et en territoire ennemi !
Le lieutenant Martinez a pris la tête et distibué ses ordres. Nous avons traversé le tarmac où des vertiptères continuaient à arriver pour débarquer des renfors. Des tanks et des transports de troupes tenaient les limites du secteur. Des obusiers et des mortiers tiraient presque en permanence. Alors qu’un fleuve de réfugiés canalisés par des soldats et des sauveteurs montait à contre-sens, des vertiptères nous survolèrent avant de lâcher une gerbe de missiles. Au loin, la ville disparaissait dans la fumée et les explosions….
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.

