
Voici un lien :
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Et un exemple :
Je suis chez moi, Soleil levant,
Je me tiens debout dans les champs,
Un corps dans mes bras est mourant,
Autour trois autres trépassant,
Vin de leurs veines rougissant
Épis de blé nous entourant.
Deux sont ma sœur et son amant,
Et les autres sont mes parents.
Pour eux j'aurais versé mon sang,
Mais c'est le leur qui se répand.
Ce sillon que j'ai creusé de mes mains
Draine le sang rouge de l'être humain.
Dans ce sillon abreuvé par ma haine
S'écoule le sang rouge de la terre.
Dans ce sillon abreuvé par ma peine
S'écoule le sang rouge de ma mère.
Ce sillon que j'ai creusé de mes mains
Draine le sang rouge de tous les miens.
J'aimerais tant pouvoir recommencer,
Faire revenir ceux que j'ai tués ;
Effacer mes erreurs et le passé,
Pouvoir refaire les choix que j'ai ratés
Alors que je ne peux que regretter
D'avoir servi seigneurs et leurs armées,
Haïr tout ce temps que j'y ai passé,
Mais hélas, je ne peux plus l'empêcher.
Je suis parti, j'avais vingt ans,
Et richesse et gloire voulant,
Quittant terre de mes parents
Et aux armes ma vie vouant.
J'ai pris des vies, brûlé des gens,
Tué des femmes et des enfants ;
Fondé renommée sur le sang,
Membres tranchant, têtes coupant.
Je fus engagé par les rois
Pour abattre leurs ennemis,
Pour laisser leurs cadavres froids,
Massacrer leurs fils et leurs filles.
Raser les cités et les villes,
Incendier les citadelles ;
Tuer cent femmes, en violer mille,
Puis torturer les jouvencelles.
J'avais de l'or et de l'argent,
Et des saphirs, et des diamants.
J'étais connu, j'avais vaincu
Tout adversaire que j'aie eu.
Pourtant malgré tous mes talents,
Malgré mes rutilantes gemmes
Me restait le plus menaçant :
Ne m'étais pas vaincu moi-même.
Ce sillon que j'ai creusé de mes mains
Draine le sang rouge de l'être humain.
Dans ce sillon abreuvé par ma haine
S'écoule le sang rouge de la terre.
Dans ce sillon abreuvé par ma peine
S'écoule le sang rouge de ma mère.
Ce sillon que j'ai creusé de mes mains
Draine le sang rouge de tous les miens.
J'aimerais tant pouvoir recommencer,
Faire revenir ceux que j'ai tués ;
Effacer mes erreurs et le passé,
Pouvoir refaire les choix que j'ai ratés
Alors que je ne peux que regretter
D'avoir servi seigneurs et leurs armées,
Haïr tout ce temps que j'y ai passé,
Mais hélas, je ne peux plus l'empêcher.
Insatiable était ma faim,
J'en voulais plus et jamais moins.
Pouvoir multiplier mes gains
Par le sang que j'ai sur les mains.
J'ai parcouru l'Europe entière,
J'ai navigué sur bien des mers,
J'ai gravé mon nom sur la terre,
Et par l'acier et par le fer.
Je fus mandé par un baron
Pour mettre fin à un conflit :
Je devais détruire une famille
Dont il voulait les plantations ;
Ils étaient libres, dans leur droit,
D'autres auraient refusé, pas moi.
Les faibles sont faits pour mourir
Et les forts sont faits pour occire.
Je suis parti tard dans la nuit,
J'ai pris le chemin de leur ferme.
J'avançai sous Lune qui luit
Pour mener ma mission à terme.
Les assassinant en silence
Sans qu'ils poussent le moindre cri,
Dans le noir, d'un seul coup de lance,
Sans savoir, aux miens j'ôtai vie.
Ce sillon que j'ai creusé de mes mains
Draine le sang rouge de l'être humain.
Dans ce sillon abreuvé par ma haine
S'écoule le sang rouge de la terre.
Dans ce sillon abreuvé par ma peine
S'écoule le sang rouge de ma mère.
Ce sillon que j'ai creusé de mes mains
Draine le sang rouge de tous les miens.
J'aimerais tant pouvoir recommencer,
Faire revenir ceux que j'ai tués ;
Effacer mes erreurs et le passé,
Pouvoir refaire les choix que j'ai ratés
Alors que je ne peux que regretter
D'avoir servi seigneurs et leurs armées,
Haïr tout ce temps que j'y ai passé,
Mais hélas, je ne peux plus l'empêcher.
Je suis chez moi, Soleil levant,
Je me tiens debout dans les champs,
Un corps dans mes bras est mourant,
Autour trois autres trépassant,
Vin de leurs veines rougissant
Les épis de blé nous entourant.
Deux sont ma sœur et son amant,
Et les autres sont mes parents.
Je pleure ceux que j'ai tués,
Et me jette sur mon épée.