Armes et armures "historiques"
Re: Armes et armures "historiques"
Nunchaku est le nom japonais. Les pratiquants d'arts martiaux japonais l'utilisent à deux sections reliées par une chaîne (chinois aussi, mais moins connu). Le fléau à 3 sections (appelé souvent à tort nunchaku à 3 sections) s'utilise dans les arts martiaux chinois.

Re: Armes et armures "historiques"
De mémoire, le nunchaku est à l'origine un fléau utilisé par les paysans d'Okinawa pour battre le grain. Il n'est donc pas vraiment japonais, les habitants d'Okinawa étant d'une ethnie différente. Dans tous les cas, il n'a rien à voir avec le bâton articulé qui est chinois, plus récent, fait de trois parties articulées par un système formé de deux anneaux. Le nunchaku est fait normalement de deux parties en bois articulées par une chaîne. mais il existe comme Y Qi l'a dit des armes japonaises formées de trois parties... mais leur articulation est formée par une chaîne et non par deux anneaux.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Armes et armures "historiques"
De mémoire, je n'arrive pas à me rappeler de l'arme japonaise qui ressemble à un nunchaku à trois bâton, mais ça existe ! 

L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Armes et armures "historiques"
Moi non plus,surtout que je connais moins bien les armes japonaises. Par contre, le fléau qui a donné naissance au nuchaku, existait aussi en Chine, ce qui rejoint ce que je disais plus haut sur les origines diverses et en des régions différentes pour les mêmes armes. Je ne parlais que de Chine, mais c'est vrai pour tous les autres pays d'extrême-orient. On trouve des similitudes en Corée, au Vietnam, au Japon (quelle que soit l'île), etc... 
Pour la suite :
Dans les armes longues on trouve aussi :
- Shao tzu : fléau à grains qui a donné naissance au nunchaku utilisé surtout dans les disciplines japonaises (bien qu'en kung-fu aussi, d’ailleurs).

- Shan gieh kun : fléau à 3 branches qui allie longueur et flexibilité. Bien manié, c’est une arme redoutable.

Les armes courtes
Les sabres
- Lieu yeh dau : ou sabre de la feuille de saule, qui se manie à une main.
- Pok dau : sabre à deux mains. C’était le sabre des exécutions officielles.
- Guai taou dau : ou sabre à tête de fantôme.
- Da kan dau : sensiblement pareil au guai taou dau, un peu plus large.

- Moo dau : sabre du fils du sud.
- Tzu dau : sabre de la mère du sud. Pour ces deux derniers, je n’ai pas retrouvé de représentations.
- Jyr bei dau : sabre au dos droit.
A noter qu’un sabre en bois, mais tranchant, a été retrouvé lors de fouilles archéologiques. Il s’agit du plus ancien sabre retrouvé.
Les épées
- Darn juan : épée souple et pourtant très solide.
- Wu gou jen : ou épée du crochet. Comme son nom l’indique, il y avait un crochet un peu au-dessous de la pointe, ce qui aggravait les blessures lors du retrait de l’épée.
- Giau tzu jen : ou épée de la tête de serpent. La pointe de cette épée avait la forme d’une tête de serpent et les deux tranchants étaient en dents de scie.
- Shen then jen : ou épée de la langue de serpent. La lame est ondulée et la pointe bifide.

- Shuang Shuo Jian : épée à deux mains.
Les fouets durs nommés ainsi en opposition avec les fouets en cuir ou en nerfs ou les fouets articulés. Ils étaient faits en bambous.
- Chu chieh bian, fan chieh bian et chin chan gen.

Armes diverses
- Gen plus connus sous le nom japonais de sai.

- San men barn : court bâton métallique denté sur tout son pourtour, avec une poignée en bois.

- Fu : hache courte.
- Chuai : marteaux de bois.

- Goai : plus connu sous son nom japonais de tonfa.

- Fu tao shunn gau : ou crochets têtes de tigre qui s’utilisent par deux. Une particularité de cette arme est de pouvoir assembler les deux par leurs crochets afin de bénéficier d’une allonge supplémentaire pouvant surprendre l’adversaire.

- Lian : faucille, plus connue sous le nom japonais de kama. On les utilise par deux. Parfois, les deux lian peuvent être reliés par une corde, ce qui donne de l’allonge et permet de les faire tournoyer.
- Ba : râteau.
- Ba taou : sarcloir.
- Chua : griffes à longue poignée (1 m 20 environ).

- Shunn gou shih : flèche à double crochet. Peut se tenir en main ou être lancée.

- Tieh tzu : règles de fer. Utilisées par les érudits.

- Jen chian : sabre-lance. Simple couteau monté sur un manche de bois d’environ 1 m 20.
Fouets
- Gieh bian : fouets à sections métalliques, reliés par des anneaux et terminés par un dard, qui se répartissent ainsi :
- Shan gieh : 2 sections
- Wu gieh : 5 sections.
- Chiz gieh : 7 sections
- Giau gieh : 9 sections
- Shi gieh : 10 sections
- Shi er gieh : 12 sections

- Bien tzu chiang : lance-fouet ou
- Lien tzu chiang : chaîne-fouet

- Lieu shen chuan : ou marteau-comète étoilé

- Nuan chuai : ressemble fortement aux fléaux utilisés en occident par les guerriers.
- Lien tzu jen : sabre-chaîne. Simplement deux dards reliés par une chaîne.
- Di bian : fouet en cuir ou en nerf de bœuf. Similaire à ceux utilisés en occident.
- Shen biau : dard à corde. Dard relié à une corde, coulissant dans une poignée de bois.

suite au prochain numéro.

Pour la suite :
Dans les armes longues on trouve aussi :
- Shao tzu : fléau à grains qui a donné naissance au nunchaku utilisé surtout dans les disciplines japonaises (bien qu'en kung-fu aussi, d’ailleurs).

- Shan gieh kun : fléau à 3 branches qui allie longueur et flexibilité. Bien manié, c’est une arme redoutable.

Les armes courtes
Les sabres
- Lieu yeh dau : ou sabre de la feuille de saule, qui se manie à une main.
- Pok dau : sabre à deux mains. C’était le sabre des exécutions officielles.
- Guai taou dau : ou sabre à tête de fantôme.
- Da kan dau : sensiblement pareil au guai taou dau, un peu plus large.

- Moo dau : sabre du fils du sud.
- Tzu dau : sabre de la mère du sud. Pour ces deux derniers, je n’ai pas retrouvé de représentations.
- Jyr bei dau : sabre au dos droit.
A noter qu’un sabre en bois, mais tranchant, a été retrouvé lors de fouilles archéologiques. Il s’agit du plus ancien sabre retrouvé.
Les épées
- Darn juan : épée souple et pourtant très solide.
- Wu gou jen : ou épée du crochet. Comme son nom l’indique, il y avait un crochet un peu au-dessous de la pointe, ce qui aggravait les blessures lors du retrait de l’épée.
- Giau tzu jen : ou épée de la tête de serpent. La pointe de cette épée avait la forme d’une tête de serpent et les deux tranchants étaient en dents de scie.
- Shen then jen : ou épée de la langue de serpent. La lame est ondulée et la pointe bifide.

- Shuang Shuo Jian : épée à deux mains.
Les fouets durs nommés ainsi en opposition avec les fouets en cuir ou en nerfs ou les fouets articulés. Ils étaient faits en bambous.
- Chu chieh bian, fan chieh bian et chin chan gen.

Armes diverses
- Gen plus connus sous le nom japonais de sai.

- San men barn : court bâton métallique denté sur tout son pourtour, avec une poignée en bois.

- Fu : hache courte.
- Chuai : marteaux de bois.

- Goai : plus connu sous son nom japonais de tonfa.

- Fu tao shunn gau : ou crochets têtes de tigre qui s’utilisent par deux. Une particularité de cette arme est de pouvoir assembler les deux par leurs crochets afin de bénéficier d’une allonge supplémentaire pouvant surprendre l’adversaire.

- Lian : faucille, plus connue sous le nom japonais de kama. On les utilise par deux. Parfois, les deux lian peuvent être reliés par une corde, ce qui donne de l’allonge et permet de les faire tournoyer.
- Ba : râteau.
- Ba taou : sarcloir.
- Chua : griffes à longue poignée (1 m 20 environ).

- Shunn gou shih : flèche à double crochet. Peut se tenir en main ou être lancée.

- Tieh tzu : règles de fer. Utilisées par les érudits.

- Jen chian : sabre-lance. Simple couteau monté sur un manche de bois d’environ 1 m 20.
Fouets
- Gieh bian : fouets à sections métalliques, reliés par des anneaux et terminés par un dard, qui se répartissent ainsi :
- Shan gieh : 2 sections
- Wu gieh : 5 sections.
- Chiz gieh : 7 sections
- Giau gieh : 9 sections
- Shi gieh : 10 sections
- Shi er gieh : 12 sections

- Bien tzu chiang : lance-fouet ou
- Lien tzu chiang : chaîne-fouet

- Lieu shen chuan : ou marteau-comète étoilé

- Nuan chuai : ressemble fortement aux fléaux utilisés en occident par les guerriers.
- Lien tzu jen : sabre-chaîne. Simplement deux dards reliés par une chaîne.
- Di bian : fouet en cuir ou en nerf de bœuf. Similaire à ceux utilisés en occident.
- Shen biau : dard à corde. Dard relié à une corde, coulissant dans une poignée de bois.

suite au prochain numéro.

Re: Armes et armures "historiques"
* prend une courte note* : ne jamais fâcher Yu Qi, elle a un arsenal à vous faire regretter d'être né !
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Armes et armures "historiques"
Oh que tu sois très sage, je n'en doute point. Mais dans un louable essais d'introspection je suis arrivé à la conclusion que j'étais pas un garçon sage...
vraiment pas...

L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Armes et armures "historiques"
Ah ?
De plus, tu aurais ton arsenal à opposer au mien
.
Il y a deux ans, avec un ami qui participe, comme toi, à des reconstitutions historiques, on avait imaginé monter une démonstration opposant les armes anciennes occidentales aux armes anciennes extrême-orientales. Finalement, par manque de temps ça ne s'est pas fait. Mais ça aurait pu être intéressant.
La suite :
Les armes très courtes
- Shaou dau : sabre court.

- Shou li jen : épée à manche.

- Lun : anneaux à mains. Les bords étaient tranchants et les pointes très acérées.

- Hsiao : flûte. Arme déguisée par excellence. Pouvait servir pour frapper ou comme sarbacane.

- Bar nau : cymbale. Les bords étaient tranchants (se méfier des instruments de musique).

- Rhy yueh yard dau : sabre de la lune/du soleil

- San : éventail, utilisé, auparavant par les nobles avant de devenir une arme essentiellement féminine. Il était très pratique pour désarmer un adversaire, par des clés de poignet, ou pour masquer une attaque ou une arme qu’on désirait sortir. Les lamelles pouvaient être métalliques et tranchantes. On pouvait également dissimuler dans les plis des fléchettes qui étaient lancées lors de l’ouverture de l’éventail. Par contre, il est extrêmement difficile de viser juste (j’ai essayé mais n’y suis jamais arrivée).

- Er mei tzu : aiguillons, appelés aussi perforateurs. Peu connue, cette arme, mesurant 30 cm, était attachée au poignet par le milieu et s’utilisait par deux. Très peu esthétiques, leur utilisation était simple et l’effet redoutable.

Poignards
- Bi shou : ressemble au poignard occidental.
- Jen : légèrement plus long que le bi shou.
- dau : sabre en « miniature ».

- Char : fourche « miniature »

- Niu er jian dau : couteaux papillon. A ne pas confondre avec le couteau papillon philippin. Ressemblent à des sabres « miniatures » à dos droit et s’utilisent par deux.
Suite au prochain numéro (rassurez-vous c'est bientôt terminé).

De plus, tu aurais ton arsenal à opposer au mien

Il y a deux ans, avec un ami qui participe, comme toi, à des reconstitutions historiques, on avait imaginé monter une démonstration opposant les armes anciennes occidentales aux armes anciennes extrême-orientales. Finalement, par manque de temps ça ne s'est pas fait. Mais ça aurait pu être intéressant.
La suite :
Les armes très courtes
- Shaou dau : sabre court.

- Shou li jen : épée à manche.

- Lun : anneaux à mains. Les bords étaient tranchants et les pointes très acérées.

- Hsiao : flûte. Arme déguisée par excellence. Pouvait servir pour frapper ou comme sarbacane.

- Bar nau : cymbale. Les bords étaient tranchants (se méfier des instruments de musique).

- Rhy yueh yard dau : sabre de la lune/du soleil

- San : éventail, utilisé, auparavant par les nobles avant de devenir une arme essentiellement féminine. Il était très pratique pour désarmer un adversaire, par des clés de poignet, ou pour masquer une attaque ou une arme qu’on désirait sortir. Les lamelles pouvaient être métalliques et tranchantes. On pouvait également dissimuler dans les plis des fléchettes qui étaient lancées lors de l’ouverture de l’éventail. Par contre, il est extrêmement difficile de viser juste (j’ai essayé mais n’y suis jamais arrivée).

- Er mei tzu : aiguillons, appelés aussi perforateurs. Peu connue, cette arme, mesurant 30 cm, était attachée au poignet par le milieu et s’utilisait par deux. Très peu esthétiques, leur utilisation était simple et l’effet redoutable.

Poignards
- Bi shou : ressemble au poignard occidental.
- Jen : légèrement plus long que le bi shou.
- dau : sabre en « miniature ».

- Char : fourche « miniature »

- Niu er jian dau : couteaux papillon. A ne pas confondre avec le couteau papillon philippin. Ressemblent à des sabres « miniatures » à dos droit et s’utilisent par deux.
Suite au prochain numéro (rassurez-vous c'est bientôt terminé).
