[BDD EET] Livres officiels et de mods | TESO
Vous trouverez ici les conseils indispensables pour bien traduire et maîtriser les outils de traduction des jeux.
- Redondepremière
- Scribe | Intendante | Traductrice d'élite
- Messages : 6501
- Redondepremière
- Profil
- Enregistré le : 24 mai 2016, 14:24
Re: Livres officiels et de mods, compilation VO/VF et partage des traductions pour création d'une base EET
Message par Redondepremière »
Page par page pour les plus récentes, vu que la BDD sur le premier post n'est pas à jour. Il faut que je vois avec A . pour régler ça.
Une autre grosse traduction arrivera dans les jours qui viennent, il me reste à la relire un coup pour qu'elle soit prête.
Une autre grosse traduction arrivera dans les jours qui viennent, il me reste à la relire un coup pour qu'elle soit prête.
- Oaristys
- Profil
- Enregistré le : 13 juin 2011, 13:02
Re: Livres officiels et de mods, compilation VO/VF et partage des traductions pour création d'une base EET
Hello, est-ce que "Magne-Ge Pantheon" de Michael Kirkbride est prévu ? Je ne trouve pas de VF existante. Il y en a une dans la traduction du mod Spectraverse (dans le Sanctuaire), mais il y a toute une nomenclature à établir pour les noms qui me dépasse un peu.
- Kokhin
- Profil
- Enregistré le : 14 juin 2016, 10:29
Re: Livres officiels et de mods, compilation VO/VF et partage des traductions pour création d'une base EET
Une traduction existe dans BCSLL et LotD. J'en ai assez bavé pour qu'on ne vienne pas refaire mon boulot. Merci 

LIEN VERS LA VERSION 5
Vous savez jouer la comédie ? Vous avez un micro digne de ce nom ? Votre voix nous intéresse, doublez des mods !
Vous savez jouer la comédie ? Vous avez un micro digne de ce nom ? Votre voix nous intéresse, doublez des mods !
- Redondepremière
- Scribe | Intendante | Traductrice d'élite
- Messages : 6501
- Redondepremière
- Profil
- Enregistré le : 24 mai 2016, 14:24
Re: Livres officiels et de mods, compilation VO/VF et partage des traductions pour création d'une base EET
Message par Redondepremière »
Je pense que ça pourra être intéressant de faire le point sur les textes de devs qui ont besoin d'être encore traduits (ou éventuellement relu, j'ai cru comprendre que tous ne l'ont pas été), vu que les trads ne sont pas forcément toutes centralisées (j'avais manqué de retraduire Vehk's Teachings pour Havrevouivre alors qu'une VF a déjà été faite ici).
Je sais qu'il reste des éléments de "Lord Vivec's Sword-Meeting With Cyrus the Restless" qui ont été laissés en VO, par exemple.
Je serais aussi intéressée de savoir quels textes de TESO ont une VF officielle, il y a une dizaine de livres de ce jeu dans Tamriel Data (je les ai mentionnés plus haut dans le sujet de mémoire).
Je sais qu'il reste des éléments de "Lord Vivec's Sword-Meeting With Cyrus the Restless" qui ont été laissés en VO, par exemple.
Je serais aussi intéressée de savoir quels textes de TESO ont une VF officielle, il y a une dizaine de livres de ce jeu dans Tamriel Data (je les ai mentionnés plus haut dans le sujet de mémoire).
- Oaristys
- Profil
- Enregistré le : 13 juin 2011, 13:02
Re: Livres officiels et de mods, compilation VO/VF et partage des traductions pour création d'une base EET
Tous, normalement. Veux-tu que je te les envoie (ma bibliothèque in-game comprend 3660 livres et notes sur 3941Redondepremière a écrit : 14 oct. 2018, 18:02 Je serais aussi intéressée de savoir quels textes de TESO ont une VF officielle, il y a une dizaine de livres de ce jeu dans Tamriel Data (je les ai mentionnés plus haut dans le sujet de mémoire).

- Redondepremière
- Scribe | Intendante | Traductrice d'élite
- Messages : 6501
- Redondepremière
- Profil
- Enregistré le : 24 mai 2016, 14:24
Re: Livres officiels et de mods, compilation VO/VF et partage des traductions pour création d'une base EET
Message par Redondepremière »
Je veux bien, je les aurai tous sous la main au cas où certains apparaissent dans d'autres mods comme ça, vu que j'ai pas le jeu.
J'ai besoin de ceux-là spécifiquement :
Detachment of the Sheath
Ayleid Cities of Valenwood
The Distributed Soul
A Loathsome Civilization
Vindication: the Dragon Break
Life Cycle of the Dreugh
Daedric Veneration
On Immortality
Nedes of the Deathlands
Masterwork of the Inducer
Destruction or Distraction
Exegesis of Merid-Nunda
Daedra Worship: the Ayleids
The Exclusionary Mandates
The Illusion of Death
On Necromancy
J'ai besoin de ceux-là spécifiquement :
Detachment of the Sheath
Ayleid Cities of Valenwood
The Distributed Soul
A Loathsome Civilization
Vindication: the Dragon Break
Life Cycle of the Dreugh
Daedric Veneration
On Immortality
Nedes of the Deathlands
Masterwork of the Inducer
Destruction or Distraction
Exegesis of Merid-Nunda
Daedra Worship: the Ayleids
The Exclusionary Mandates
The Illusion of Death
On Necromancy
- Redondepremière
- Scribe | Intendante | Traductrice d'élite
- Messages : 6501
- Redondepremière
- Profil
- Enregistré le : 24 mai 2016, 14:24
Re: Livres officiels et de mods, compilation VO/VF et partage des traductions pour création d'une base EET
Message par Redondepremière »
En attendant, je livre du lourd : L'ébonite des fous, entièrement retraduit.
Petit avant-propos : Edward est écrit ici Edvard. King Edward est en effet mentionné dans la version française de la biographie de Barenziah, où son nom est orthographié de la sorte. D'après ce que j'ai pu apprendre sur /r/teslore, "Edward's mountain" est probablement une référence (fictive ou non) à ce personnage.
Note numéro 2 : cette trad a été faite pour être cohérente avec la VF de Morrowind (par exemple, "Oblivion" devient "Néant" au lieu de rester tel quel). Pensez à adapter ces détails si vous la reprenez sur un autre jeu.
Partie 1 (VO) :
Partie 1 (VF) :
Partie 2 (VO) :
Partie 2 (VF) :
Partie 3 (VO) :
Partie 3 (VF) :
Partie 4 (VO) :
Partie 4 (VF) :
Partie 5 (VO) :
Partie 5 (VF) :
Partie 6 (VO) :
Partie 6 (VF) :
Petit avant-propos : Edward est écrit ici Edvard. King Edward est en effet mentionné dans la version française de la biographie de Barenziah, où son nom est orthographié de la sorte. D'après ce que j'ai pu apprendre sur /r/teslore, "Edward's mountain" est probablement une référence (fictive ou non) à ce personnage.
Note numéro 2 : cette trad a été faite pour être cohérente avec la VF de Morrowind (par exemple, "Oblivion" devient "Néant" au lieu de rester tel quel). Pensez à adapter ces détails si vous la reprenez sur un autre jeu.
Partie 1 (VO) :
► Afficher le texte
<DIV ALIGN="CENTER"><FONT COLOR="000000" SIZE="3" FACE="Magic Cards"><BR>
Fools' Ebony<BR>
By Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Dramatis Personae:<BR><BR>
Prologue<BR>
The Adventurer, A Dark Elf Rascal<BR>
Komon, A Priest of Akatosh<BR>
Lheban, Another Priest of Akatosh<BR>
Epilogue<BR>
Stete, A Priest of Julianos<BR>
Raic, Another Priest of Julianos<BR>
Shub, A Mage<BR>
Shub, A Different Mage of the Same Name<BR>
Nephron, A Somewhat Sleazy Merchant<BR>
5 Armorers<BR>
Ortho<BR>
Crunn, Husband of Millie<BR>
A Lusty Contessa<BR>
Millie, Innkeep and Philosopher<BR>
Gurnsey, Bovine Wench<BR>
Assorted Wenches and Cads of the Taverns<BR>
Soldiers<BR>
Dwarves<BR>
Giants<BR><BR><BR>
Part The Oneth<BR><BR><BR>
Concerning Priests and Nackles As related at length by two Priests of Akatosh to the Adventurer, who at the time was not having an adventure, and had nothing better to do. In which some (probably unwanted) light is shed upon the Priesthood and its members, and upon an old peasant myth of some significance, especially common in High Rock. And in which the mysterious Fools' Ebony appears, that strange material that could bring either drastic cultural change for the many, or just great profit for a few, or death for a bunch, or have no result whatsoever.<BR><BR>
Daggerfall and Environs in the Doldrums of the 3rd Era<BR><BR>
Early in the month of Frostfall. The Dead Daedra Inn. Enter Prologue<BR><BR>
PROLOGUE: Our poor players will try and remember their lines and not trip over our meager set. I beg you, the audience, not to heckle, badger, or throw rotten foodstuffs. You will only make this short play last longer. The Guild of Playwrites, Actors, and Dramatists wish any of you who are sensitive or allergic to rambling dialogue, wooden acting, incomprehensible exposition, or unsatisfying endings that leave one confused and unhappy to exit the theatre immediately. Your gold will, alas, not be refunded. As a saving grace, this series of vignettes contains gratuitous references to all pleasures of the flesh. You may enjoy it. Ah, here comes our hero, the roguish Dark Elf called the Adventurer. It is time for Prologue to trip merrily away.<BR><BR>
Exit Prologue<BR><BR>
Enter the ADVENTURER<BR><BR>
ADVENTURER: What an odd conversation I just heard between those two mages. It is best not to speak of such matters next to privy hedges.<BR><BR>
Enter 2 Priests of Akatosh (LHEBAN, KOMON)<BR><BR>
LHEBAN: Mind if we join you, fellow? ... Good, need some company ourselves. I am named Lheban, my fellow priest here is Komon. We both serve Akatosh, all in our own ways, of course ...<BR><BR>
ADVENTURER: Make yourselves at home, it's not my bench. But I thought that priests ... didn't go to ... er ... places like this, Inns. I mean ... unless on duty?<BR><BR>
LHEBAN: Oh, we're not on duty. Got to regenerate our internal vital energies, so we can go on blessing and curing ...<BR><BR>
KOMON: We often come here, hike up our robes, kick up our heels, as it were. Fill up with some bottled energy ...<BR><BR>
(Komon snickers)<BR><BR>
LHEBAN: Looking for those in need of comfort and blessing, of course ...<BR><BR>
KOMON: Oh, yes, Oh yes ... like that young girl outside the other evening ...<BR><BR>
(Lheban kicks Komon)<BR><BR>
KOMON: ... and anyway our High Priest told us to get lost...<BR><BR>
LHEBAN: He means told us to get some air. We've been having visions, you see...<BR><BR>
KOMON: Yes, sort of weird, really ... and we hadn't even been taking any of that ...<BR><BR>
(Lheban kicks Komon)<BR><BR>
LHEBAN: Both of us been having the same visions - real odd.<BR><BR>
ADVENTURER: Do tell, I'm not going anywhere in a hurry.<BR><BR>
LHEBAN: Well, we've both been hearing sort of ... words ... for a start. Like 'Sir Nich' or 'Sain Nack' ...<BR><BR>
ADVENTURER: You said 'Nick' or 'Nack'? Just a minute ... let me have a swig from your bottle, Brother ... Ah! That's better - high-class stuff you fellows drink! Yes, I recall - some story or old legend about an elf, name of Nuckle, I think -- from Morrowind?<BR><BR>
LHEBAN: You know, maybe you're on to something there -- there is a old legend around these parts, comes from deep in High Rock I think ... hmmmm ... Nackles, that's it!<BR><BR>
ADVENTURER: Nackles, eh! Seems that several Dark Elves use that name ... particularly the ... more peculiar ones...<BR><BR>
KOMON: Yes, I guess that the bad ones are into all that weapons magicka stuff ... very nasty fellows ...<BR><BR>
LHEBAN: (to Komon) Komon! This fellow's got pointy ears and red eyes ...<BR><BR>
KOMON: Pardon me, friend ... it's sort of dark, and I didn't ... uh ...<BR><BR>
ADVENTURER: Oh, that's fine. These are strange times. You know, live and let live -- or die -- as the case may be. Now ... suppose you tell me about this Nackles myth? Here, let me help you with that bottle ... Ah! Thanks.<BR><BR>
LHEBAN: Er ... sure, if you want to put it that way ... Here, have another swig! Sure, we've got the time, and I recall it clearly now.<BR><BR>
KOMON: Yes, we've a couple hours 'til that little blonde shows up at her lamp...<BR><BR>
(Lheban kicks Komon)<BR><BR>
LHEBAN: (to Komon) Quiet! Remember, we had to tell the High Priest her address, so she won't be around for a while!<BR><BR>
(to all) Very well, here's the story, best as I can recall it. This is a tale the peasants up in High Rock tell their kids to scare them into being good for a while, I guess. They tell it, let me see ... either on Tales and Tallows, or is it Witches' Festival? -- just before the kids are sent out to the barn or pigsty to sleep.<BR><BR>
KOMON: Nasty cruel peasants! But then, I'd send them all out to the midden ...<BR><BR>
LHEBAN: Really, Komon! Remember, those poor souls need our compassion and blessing, we are their salvation!<BR><BR>
KOMON: Now who's in Old High Mucky-Mucks' study?<BR><BR>
LHEBAN: Er ... anyway. It goes a bit like this. If the kids have been real good during the year -- filched enough in the market, mucked out the stables every day, not gone playing with goblins, left the sheep alone, and so on. If they have been real good, they've nothing to worry about. But if they haven't been real good then there is this nasty, horrid Dark Elf spirit called Nackles. Doesn't look like your typical Dark Elf -- thinner, taller. Pasty white face, long as your arm. Walks like his knees and elbows bend the wrong way. Snickers like when you drag your fingernails across slate. Wears a tight black suit (not Khajiit, more like a formal suit with buttons) but too tight and small. He visits the bad girls and --<BR><BR>
KOMON: Why are you talking about Old High Mucky again, Lheban?<BR><BR>
(Komon hiccoughs) (Lheban kicks Komon)<BR><BR>
LHEBAN: You really must excuse Komon here: overwork, you know. Too many curings and conversions ... Anyway, Old Nasty Nackles is supposed to wander under our Tamriel, in dirty deep dark dwarven tunnels. Everywhere under the lands, if you can believe that! Rides in a rusty squeaky old mine cart, on old mine tracks ...<BR><BR>
ADVENTURER: I saw some of those in Fang Lair once, down in Hammerfell a long long while ago ...<BR><BR>
KOMON: (to Lheban) What the Sheogorath was he doing in Fang Lair!?<BR><BR>
LHEBAN: (to Komon) Hush! If he's who I think he is, you do not want to know! (to all) Um, yes. Well, Nackles gets pulled all around these deep tunnels by goblins -- not your usual dirty yellow ones, but nasty black things. Anyway, they pull Nackles round and through these dark tunnels, and then, late at night, he stops below each and every bad child's hovel or house or castle - makes no difference. Then he slides up the drainage pipes ...<BR><BR>
KOMON: Creeps up cracks ... crawls through holes ...<BR><BR>
LHEBAN: Oozes up oubliettes ...<BR><BR>
KOMON: Climbs giggling up garderobes ...<BR><BR>
LHEBAN: Right into the kid's place! Then, if the kid's only been sort of bad, Nackles will just mess things up in general, so the kid gets blamed. Make greasy dirty marks everywhere (more than usual, anyway), break some things, steal some things, so on and so forth. Maybe take the sugar sweets, leave some lumps of fools' ebony instead ...<BR><BR>
ADVENTURER: Fools' Ebony - what's that? Heard mention of that, oh, a few hours ago ... Some Mages ...<BR><BR>
LHEBAN: You did now? Interesting ... Very ... Well, lets talk of that in a bit ... just let me finish this Nackles thing. Where was I -- Oh yes ... Now, if the little brat has been real bad -- then all the little brat's toys get taken. The copper dagger, the wooden sword, the little whip, and so on. All the usual favorite kids things.<BR><BR>
KOMON: Whips? I like those.<BR><BR>
(Komon hiccoughs) (Lheban kicks Komon)<BR><BR>
LHEBAN: Now if that little brat has been very, very bad then Nackles grabs the brat. Pops him or her in his dirty great sack. Hauls the sack off down the holes and cracks, down to his rusty old mine cart! And away they go!<BR><BR>
KOMON: Hope he leaves some bad little girls behind.<BR><BR>
(Lheban kicks Komon)<BR><BR>
LHEBAN: Er ... so we can save them, of course, friend ... Well. Sometimes, so I've heard tell, the brat never comes back. No great loss, I guess, peasants just breed another.<BR><BR>
KOMON: Know 'bout that, I do, I do ...<BR><BR>
(Lheban pinches Komon's nose)<BR><BR>
LHEBAN: But, as the story goes round here anyway, often the brat is just put to work, digging out lumps of Fools' Ebony, shoveling dirt, bagging it. Extending the tunnels of the Nackles. After a while, Brat is pushed back up to where it came from. Seems that Brat might think it's spent a year down there, but only a day has passed up top ... Brat comes back real thin and dirty though, covered in black mess ... You know, come to think of it -- on the day past Witches' Festival, I've often seen some little brats, scrawny, real dirty black mess on them, looking terrified, too. Parents drag them into Temples to get blessed and cured, if they have the gold. By the Beard of Sheogorath, the wailing and noise! Enough to drive a priest to ... er ... well, never mind ... that's our problem ...<BR><BR>
KOMON: Nah ... it's a problem with our suppliers, I tell you ...<BR><BR>
(Lheben throws Komon through a screen)<BR><BR>
LHEBAN: Anyway, that's the short of it, this Nackles legend up around here. I recall now, it's widespread all over Tamriel ... and knowing the place, probably more than a grain of truth in the tale, much, much more ...<BR><BR>
ADVENTURER: So, I guess some of the ... er, darker Dark Elves sort of identify with this Nackles. Take on the persona, so to say ...<BR><BR>
LHEBAN: Yeah, that sort of sums it up, I guess ... though we don't see those types hauling off brats in sacks, now do we?<BR><BR>
KOMON: Nah, that's wot we does, girly brats anyway, isn't it not?<BR><BR>
(Komon hiccoughs) (Lheban breaks a bottle over Komon's head)<BR><BR>
(Komon falls unconscious)<BR><BR>
ADVENTURER: Thats a very interesting tale, gentlemen. Say, let me repay you with another bottle -- what's that you're drinking? Ah, thought so - Innkeep! More holy wine for these holy men!<BR><BR>
LHEBAN: A blessing on you for that kind gesture, friend.<BR><BR>
ADVENTURER: I thank you, I sure could use one or three ... Anyway, this 'Fools' Ebony', I've heard mutters and murmurs about that of late -- mostly eavesdropping ... pardon me ... listening ... to Mages and the like. What's with this stuff? Here, have another swig ... good!<BR><BR>
LHEBAN: Well, we're not supposed to tell outsiders ... but then, you seem to know something already. And if you have been hearing Mage gossip ... Why, maybe we can do some business. Profit all round! Well ... for the Akatosh Chantry, of course, and your fee, good Sir.<BR><BR>
ADVENTURER: More and more interesting -- tell on, I pray you.<BR><BR>
(Komon staggers to feet) (Komon hiccoughs)<BR><BR>
KOMON: Time for me to go convert that little lamppost girl ... no, no, no - not last nights one, but the blonde ...<BR><BR>
(Exit Komon) (Female squeals from offstage)<BR><BR>
LHEBAN: Friend, you'll have to excuse Komon. He's a bit ... you know strange ... Got these ...<BR><BR>
ADVENTURER: Oh, that's all right, we've all got our own...<BR><BR>
(Exeunt Lheben and the Adventurer) (Enter EPILOGUE)<BR><BR>
EPILOGUE: Our apologies for the quality of this drama so far. If those of you still present will wait for a few minutes while our bard plays "Silence Implies Consent," we will change the set for the next act, Part the Twoth. Please don't forget to tip your wench. Do you believe there's such a thing as Fools' Ebony? Maybe we'll find out in Part the Twoth. Or maybe not.<BR><BR>
(Flourish) (Exit Epilogue)<BR><BR>
End of Part the Oneth, Being Mostly Concerned with The Legend of Nackles.<BR>
Fools' Ebony<BR>
By Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Dramatis Personae:<BR><BR>
Prologue<BR>
The Adventurer, A Dark Elf Rascal<BR>
Komon, A Priest of Akatosh<BR>
Lheban, Another Priest of Akatosh<BR>
Epilogue<BR>
Stete, A Priest of Julianos<BR>
Raic, Another Priest of Julianos<BR>
Shub, A Mage<BR>
Shub, A Different Mage of the Same Name<BR>
Nephron, A Somewhat Sleazy Merchant<BR>
5 Armorers<BR>
Ortho<BR>
Crunn, Husband of Millie<BR>
A Lusty Contessa<BR>
Millie, Innkeep and Philosopher<BR>
Gurnsey, Bovine Wench<BR>
Assorted Wenches and Cads of the Taverns<BR>
Soldiers<BR>
Dwarves<BR>
Giants<BR><BR><BR>
Part The Oneth<BR><BR><BR>
Concerning Priests and Nackles As related at length by two Priests of Akatosh to the Adventurer, who at the time was not having an adventure, and had nothing better to do. In which some (probably unwanted) light is shed upon the Priesthood and its members, and upon an old peasant myth of some significance, especially common in High Rock. And in which the mysterious Fools' Ebony appears, that strange material that could bring either drastic cultural change for the many, or just great profit for a few, or death for a bunch, or have no result whatsoever.<BR><BR>
Daggerfall and Environs in the Doldrums of the 3rd Era<BR><BR>
Early in the month of Frostfall. The Dead Daedra Inn. Enter Prologue<BR><BR>
PROLOGUE: Our poor players will try and remember their lines and not trip over our meager set. I beg you, the audience, not to heckle, badger, or throw rotten foodstuffs. You will only make this short play last longer. The Guild of Playwrites, Actors, and Dramatists wish any of you who are sensitive or allergic to rambling dialogue, wooden acting, incomprehensible exposition, or unsatisfying endings that leave one confused and unhappy to exit the theatre immediately. Your gold will, alas, not be refunded. As a saving grace, this series of vignettes contains gratuitous references to all pleasures of the flesh. You may enjoy it. Ah, here comes our hero, the roguish Dark Elf called the Adventurer. It is time for Prologue to trip merrily away.<BR><BR>
Exit Prologue<BR><BR>
Enter the ADVENTURER<BR><BR>
ADVENTURER: What an odd conversation I just heard between those two mages. It is best not to speak of such matters next to privy hedges.<BR><BR>
Enter 2 Priests of Akatosh (LHEBAN, KOMON)<BR><BR>
LHEBAN: Mind if we join you, fellow? ... Good, need some company ourselves. I am named Lheban, my fellow priest here is Komon. We both serve Akatosh, all in our own ways, of course ...<BR><BR>
ADVENTURER: Make yourselves at home, it's not my bench. But I thought that priests ... didn't go to ... er ... places like this, Inns. I mean ... unless on duty?<BR><BR>
LHEBAN: Oh, we're not on duty. Got to regenerate our internal vital energies, so we can go on blessing and curing ...<BR><BR>
KOMON: We often come here, hike up our robes, kick up our heels, as it were. Fill up with some bottled energy ...<BR><BR>
(Komon snickers)<BR><BR>
LHEBAN: Looking for those in need of comfort and blessing, of course ...<BR><BR>
KOMON: Oh, yes, Oh yes ... like that young girl outside the other evening ...<BR><BR>
(Lheban kicks Komon)<BR><BR>
KOMON: ... and anyway our High Priest told us to get lost...<BR><BR>
LHEBAN: He means told us to get some air. We've been having visions, you see...<BR><BR>
KOMON: Yes, sort of weird, really ... and we hadn't even been taking any of that ...<BR><BR>
(Lheban kicks Komon)<BR><BR>
LHEBAN: Both of us been having the same visions - real odd.<BR><BR>
ADVENTURER: Do tell, I'm not going anywhere in a hurry.<BR><BR>
LHEBAN: Well, we've both been hearing sort of ... words ... for a start. Like 'Sir Nich' or 'Sain Nack' ...<BR><BR>
ADVENTURER: You said 'Nick' or 'Nack'? Just a minute ... let me have a swig from your bottle, Brother ... Ah! That's better - high-class stuff you fellows drink! Yes, I recall - some story or old legend about an elf, name of Nuckle, I think -- from Morrowind?<BR><BR>
LHEBAN: You know, maybe you're on to something there -- there is a old legend around these parts, comes from deep in High Rock I think ... hmmmm ... Nackles, that's it!<BR><BR>
ADVENTURER: Nackles, eh! Seems that several Dark Elves use that name ... particularly the ... more peculiar ones...<BR><BR>
KOMON: Yes, I guess that the bad ones are into all that weapons magicka stuff ... very nasty fellows ...<BR><BR>
LHEBAN: (to Komon) Komon! This fellow's got pointy ears and red eyes ...<BR><BR>
KOMON: Pardon me, friend ... it's sort of dark, and I didn't ... uh ...<BR><BR>
ADVENTURER: Oh, that's fine. These are strange times. You know, live and let live -- or die -- as the case may be. Now ... suppose you tell me about this Nackles myth? Here, let me help you with that bottle ... Ah! Thanks.<BR><BR>
LHEBAN: Er ... sure, if you want to put it that way ... Here, have another swig! Sure, we've got the time, and I recall it clearly now.<BR><BR>
KOMON: Yes, we've a couple hours 'til that little blonde shows up at her lamp...<BR><BR>
(Lheban kicks Komon)<BR><BR>
LHEBAN: (to Komon) Quiet! Remember, we had to tell the High Priest her address, so she won't be around for a while!<BR><BR>
(to all) Very well, here's the story, best as I can recall it. This is a tale the peasants up in High Rock tell their kids to scare them into being good for a while, I guess. They tell it, let me see ... either on Tales and Tallows, or is it Witches' Festival? -- just before the kids are sent out to the barn or pigsty to sleep.<BR><BR>
KOMON: Nasty cruel peasants! But then, I'd send them all out to the midden ...<BR><BR>
LHEBAN: Really, Komon! Remember, those poor souls need our compassion and blessing, we are their salvation!<BR><BR>
KOMON: Now who's in Old High Mucky-Mucks' study?<BR><BR>
LHEBAN: Er ... anyway. It goes a bit like this. If the kids have been real good during the year -- filched enough in the market, mucked out the stables every day, not gone playing with goblins, left the sheep alone, and so on. If they have been real good, they've nothing to worry about. But if they haven't been real good then there is this nasty, horrid Dark Elf spirit called Nackles. Doesn't look like your typical Dark Elf -- thinner, taller. Pasty white face, long as your arm. Walks like his knees and elbows bend the wrong way. Snickers like when you drag your fingernails across slate. Wears a tight black suit (not Khajiit, more like a formal suit with buttons) but too tight and small. He visits the bad girls and --<BR><BR>
KOMON: Why are you talking about Old High Mucky again, Lheban?<BR><BR>
(Komon hiccoughs) (Lheban kicks Komon)<BR><BR>
LHEBAN: You really must excuse Komon here: overwork, you know. Too many curings and conversions ... Anyway, Old Nasty Nackles is supposed to wander under our Tamriel, in dirty deep dark dwarven tunnels. Everywhere under the lands, if you can believe that! Rides in a rusty squeaky old mine cart, on old mine tracks ...<BR><BR>
ADVENTURER: I saw some of those in Fang Lair once, down in Hammerfell a long long while ago ...<BR><BR>
KOMON: (to Lheban) What the Sheogorath was he doing in Fang Lair!?<BR><BR>
LHEBAN: (to Komon) Hush! If he's who I think he is, you do not want to know! (to all) Um, yes. Well, Nackles gets pulled all around these deep tunnels by goblins -- not your usual dirty yellow ones, but nasty black things. Anyway, they pull Nackles round and through these dark tunnels, and then, late at night, he stops below each and every bad child's hovel or house or castle - makes no difference. Then he slides up the drainage pipes ...<BR><BR>
KOMON: Creeps up cracks ... crawls through holes ...<BR><BR>
LHEBAN: Oozes up oubliettes ...<BR><BR>
KOMON: Climbs giggling up garderobes ...<BR><BR>
LHEBAN: Right into the kid's place! Then, if the kid's only been sort of bad, Nackles will just mess things up in general, so the kid gets blamed. Make greasy dirty marks everywhere (more than usual, anyway), break some things, steal some things, so on and so forth. Maybe take the sugar sweets, leave some lumps of fools' ebony instead ...<BR><BR>
ADVENTURER: Fools' Ebony - what's that? Heard mention of that, oh, a few hours ago ... Some Mages ...<BR><BR>
LHEBAN: You did now? Interesting ... Very ... Well, lets talk of that in a bit ... just let me finish this Nackles thing. Where was I -- Oh yes ... Now, if the little brat has been real bad -- then all the little brat's toys get taken. The copper dagger, the wooden sword, the little whip, and so on. All the usual favorite kids things.<BR><BR>
KOMON: Whips? I like those.<BR><BR>
(Komon hiccoughs) (Lheban kicks Komon)<BR><BR>
LHEBAN: Now if that little brat has been very, very bad then Nackles grabs the brat. Pops him or her in his dirty great sack. Hauls the sack off down the holes and cracks, down to his rusty old mine cart! And away they go!<BR><BR>
KOMON: Hope he leaves some bad little girls behind.<BR><BR>
(Lheban kicks Komon)<BR><BR>
LHEBAN: Er ... so we can save them, of course, friend ... Well. Sometimes, so I've heard tell, the brat never comes back. No great loss, I guess, peasants just breed another.<BR><BR>
KOMON: Know 'bout that, I do, I do ...<BR><BR>
(Lheban pinches Komon's nose)<BR><BR>
LHEBAN: But, as the story goes round here anyway, often the brat is just put to work, digging out lumps of Fools' Ebony, shoveling dirt, bagging it. Extending the tunnels of the Nackles. After a while, Brat is pushed back up to where it came from. Seems that Brat might think it's spent a year down there, but only a day has passed up top ... Brat comes back real thin and dirty though, covered in black mess ... You know, come to think of it -- on the day past Witches' Festival, I've often seen some little brats, scrawny, real dirty black mess on them, looking terrified, too. Parents drag them into Temples to get blessed and cured, if they have the gold. By the Beard of Sheogorath, the wailing and noise! Enough to drive a priest to ... er ... well, never mind ... that's our problem ...<BR><BR>
KOMON: Nah ... it's a problem with our suppliers, I tell you ...<BR><BR>
(Lheben throws Komon through a screen)<BR><BR>
LHEBAN: Anyway, that's the short of it, this Nackles legend up around here. I recall now, it's widespread all over Tamriel ... and knowing the place, probably more than a grain of truth in the tale, much, much more ...<BR><BR>
ADVENTURER: So, I guess some of the ... er, darker Dark Elves sort of identify with this Nackles. Take on the persona, so to say ...<BR><BR>
LHEBAN: Yeah, that sort of sums it up, I guess ... though we don't see those types hauling off brats in sacks, now do we?<BR><BR>
KOMON: Nah, that's wot we does, girly brats anyway, isn't it not?<BR><BR>
(Komon hiccoughs) (Lheban breaks a bottle over Komon's head)<BR><BR>
(Komon falls unconscious)<BR><BR>
ADVENTURER: Thats a very interesting tale, gentlemen. Say, let me repay you with another bottle -- what's that you're drinking? Ah, thought so - Innkeep! More holy wine for these holy men!<BR><BR>
LHEBAN: A blessing on you for that kind gesture, friend.<BR><BR>
ADVENTURER: I thank you, I sure could use one or three ... Anyway, this 'Fools' Ebony', I've heard mutters and murmurs about that of late -- mostly eavesdropping ... pardon me ... listening ... to Mages and the like. What's with this stuff? Here, have another swig ... good!<BR><BR>
LHEBAN: Well, we're not supposed to tell outsiders ... but then, you seem to know something already. And if you have been hearing Mage gossip ... Why, maybe we can do some business. Profit all round! Well ... for the Akatosh Chantry, of course, and your fee, good Sir.<BR><BR>
ADVENTURER: More and more interesting -- tell on, I pray you.<BR><BR>
(Komon staggers to feet) (Komon hiccoughs)<BR><BR>
KOMON: Time for me to go convert that little lamppost girl ... no, no, no - not last nights one, but the blonde ...<BR><BR>
(Exit Komon) (Female squeals from offstage)<BR><BR>
LHEBAN: Friend, you'll have to excuse Komon. He's a bit ... you know strange ... Got these ...<BR><BR>
ADVENTURER: Oh, that's all right, we've all got our own...<BR><BR>
(Exeunt Lheben and the Adventurer) (Enter EPILOGUE)<BR><BR>
EPILOGUE: Our apologies for the quality of this drama so far. If those of you still present will wait for a few minutes while our bard plays "Silence Implies Consent," we will change the set for the next act, Part the Twoth. Please don't forget to tip your wench. Do you believe there's such a thing as Fools' Ebony? Maybe we'll find out in Part the Twoth. Or maybe not.<BR><BR>
(Flourish) (Exit Epilogue)<BR><BR>
End of Part the Oneth, Being Mostly Concerned with The Legend of Nackles.<BR>
► Afficher le texte
<DIV ALIGN="CENTER"><FONT COLOR="000000" SIZE="3" FACE="Magic Cards"><BR>
L'ébonite des fous<BR>
par Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Dramatis Personae :<BR><BR>
Le Prologue<BR>
L'Aventurier, un vaurien d'Elfe noir<BR>
Komon, un prêtre d'Akatosh<BR>
Lheban, un autre prêtre d'Akatosh<BR>
L'Epilogue<BR>
Stete, un prêtre de Julianos<BR>
Raïc, un autre prêtre de Julianos<BR>
Shub, un mage<BR>
Shub, un autre mage du même nom<BR>
Néphron, un marchand quelque peu sordide<BR>
5 armuriers<BR>
Ortho<BR>
Crunn, époux de Millie<BR>
Une licencieuse comtesse<BR>
Millie, aubergiste et philosophe<BR>
Gurnsey, jeune dame bovine<BR>
Diverses jeunes femmes et goujats des tavernes<BR>
Des soldats<BR>
Des Nains<BR>
Des géants<BR><BR><BR>
Acte premier<BR><BR><BR>
Concernant les prêtres et Nacklès ; tel que relaté par deux prêtres d'Akatosh à l'Aventurier, qui à ce moment n'était pas parti à l'aventure, et n'avait rien de mieux à faire. Où quelque éclaircissement(probablement indésiré) est apporté sur la prêtrise et ses membres, et sur un vieux mythe paysan de quelque signification, particulièrement commun en Hauteroche. Et où la mystérieuse ébonite des fous apparaît, cet étrange matériau qui pourrait apporter ou bien un changement culturel drastique pour beaucoup, ou simplement un grand profit pour quelques-uns, ou la mort pour un certain nombre, ou même n'avoir pas la moindre conséquence.<BR><BR>
Daggerfall et ses environs, dans les marasmes de l'ère Troisième.<BR><BR>
[Tôt dans le mois de Soufflegivre. L'auberge du Daedra mort. Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Nos pauvres acteurs tenteront de se rappeler de leurs lignes et de ne pas trébucher sur notre piètre décor. Aussi, je vous implore, chère audience, de ne pas les interrompre, les harceler ou jeter de nourriture pourrie. Vous ne feriez que prolonger cette brève pièce. La guilde des Dramaturges, des Acteurs et des Auteurs souhaite à chacun d'entre vous qui êtes sensibles ou allergiques aux dialogues divagants, au jeu d'acteur artificiel, aux incompréhensibles présentations ou aux fins insatisfaisantes qui nous laissent confus et malheureux, de quitter le théâtre immédiatement. Votre or ne vous sera pas, hélas, remboursé. En contrepartie, cette série de vignettes contient des références gratuites à tous les plaisirs de la chair. Vous pourriez l'apprécier. Ah, voici venir notre héros, le roublard d'Elfe noir appelé l'Aventurier. Il est temps pour le Prologue de joyeusement s'en aller.<BR><BR>
[Le Prologue sort.]<BR><BR>
[L'AVENTURIER entre.]<BR><BR>
AVENTURIER : Quelle étrange conversation je viens d'entendre venant de ces deux mages. Il vaut mieux ne pas parler de telles choses près de haies qui seraient au courant.<BR><BR>
[2 prêtres d'Akatosh entrent (LHEBAN, KOMON).]<BR><BR>
LHEBAN : Cela vous dérangerait-il que nous nous joignions à vous, mon cher ? ... Bien, nous avions nous-mêmes besoin d'un peu de compagnie. Je me nomme Lheban, et mon prêtre collègue que voici est Komon. Nous servons tous deux Akatosh, tous de nos propres façons, bien sûr...<BR><BR>
AVENTURIER : Faites comme chez vous, ce n'est point mon banc. Mais je pensais que les prêtres... n'allaient pas en... euh... de tels lieux, des auberges. Je veux dire... à moins d'être de service ?<BR><BR>
LHEBAN : Oh, nous ne sommes pas de service. Nous devons régénérer nos énergies vitales internes, afin de pouvoir aller bénir et soigner...<BR><BR>
KOMON : Nous venons souvent ici, retroussons nos robes et nous défoulons, en effet. Nous nous remplissons d'énergie en bouteille...<BR><BR>
[Komon ricane.]<BR><BR>
LHEBAN : Nous cherchons ceux ayant besoin de réconfort et de bénédiction, bien sûr...<BR><BR>
KOMON : Oh oui, oh oui... comme cette jeune fille à l'extérieur l'autre soir...<BR><BR>
[Lheban frappe Komon du pied.]<BR><BR>
KOMON : ... et de toute façon, notre Haut Prêtre nous a dit d'aller nous faire voir...<BR><BR>
LHEBAN : Il voulait nous dire d'aller prendre un peu l'air. Nous avons eu des visions, voyez-vous...<BR><BR>
KOMON : Oui, plutôt curieux, vraiment... et nous n'avions même pas consommé de ce... <BR><BR>
[Lheban frappe Komon du pied.]<BR><BR>
LHEBAN : Nous avons tous deux eu les mêmes visions, c'est vraiment étrange.<BR><BR>
AVENTURIER : Parlez-m'en, je n'ai pas à me presser où que ce soit.<BR><BR>
LHEBAN : Eh bien, nous avons tous deux entendu des sortes de... mots... pour commencer. Comme 'Sire Nich' ou 'Saint Nack'...<BR><BR>
AVENTURIER : Vous avez dit 'Nick' ou 'Nack' ? Un instant... laissez-moi donc prendre une gorgée dans votre bouteille, frère... Ah ! C'est mieux ; vous buvez comme les classes aisées ! Oui, je m'en souviens : une histoire ou vieille légende sur un elfe, nommé Nuckle, je pense, venue de Morrowind ?<BR><BR>
LHEBAN : Vous savez, vous tenez là peut-être quelque chose ; il y a une vieille légende dans la région, qui vient du fin fond d'Hauteroche, je pense... hmmmm... Nacklès, c'est ça !<BR><BR>
AVENTURIER : Nacklès, ah ! Il semblerait que plusieurs Elfes noirs emploient ce nom... particulièrement les... plus singuliers...<BR><BR>
KOMON : Oui, je suppose que les mauvais elfes s'intéressent à toutes ces histoires d'armes et de magie... des individus fort dangereux...<BR><BR>
LHEBAN [à Komon] : Komon ! Ce gaillard a les oreilles pointues et les yeux rouges...<BR><BR>
KOMON : Pardonnez-moi, cher ami... il fait plutôt sombre, et je n'avais pas... euh...<BR><BR>
AVENTURIER : Oh, pas de souci. Nous vivons en une époque étrange. Vous savez, vivre et laisser vivre - ou mourir - comme cela peut être le cas. Maintenant... supposons que vous me parliez de ce mythe sur Nacklès ? Tenez, laissez-moi vous aider avec cette bouteille... Ah ! Merci.<BR><BR>
LHEBAN : Erm... bien sûr, si vous voulez le voir comme ça... Tenez, une autre gorgée ! Bien sûr, on a le temps, et je m'en rappelle clairement maintenant.<BR><BR>
KOMON : Oui, nous avons quelques heures avant que cette petite blonde atteigne sa lampe...<BR><BR>
[Lheban donne un coup de pied à Komon.]<BR><BR>
LHEBAN [à Komon] : Silence ! Rappelle-toi, on a dû donner son adresse au Haut Prêtre, alors elle ne sera pas là avant un moment !<BR><BR>
[à tous] Très bien, voilà l'histoire, aussi bien que je m'en souvienne. C'est un conte que les paysans à Hauteroche racontent à leurs enfants pour les convaincre par la peur de bien se comporter, je suppose. Ils le racontent, laissez-moi voir... lors des Légendes et Chandelles, ou bien lors du Festival des Sorcières ? Juste avant que les enfants ne soit envoyés à la grange ou la porcherie pour dormir.<BR><BR>
KOMON : Terribles et cruels paysans ! Si ça ne tenait qu'à moi, je les enverrais tous aux ordures...<BR><BR>
LHEBAN : Vraiment, Komon ! Rappelle-toi, ces pauvres âmes ont besoin de notre compassion et de nos bénédictions, nous sommes leur salut !<BR><BR>
KOMON : Alors qui est dans le bureau de ce vieux Haut Porc Crasseux ?<BR><BR>
LHEBAN : Euh... bref. Ca se passe un peu comme ça. Si les enfants se sont très bien comportés pendant l'année - s'ils ont assez chipé au marché, récuré les écuries chaque jour, ne sont pas allés jouer avec les gobelins, ont laissé les moutons tranquilles, et tout ça. S'ils se sont très bien comportés, ils n'ont à s'inquiéter de rien. Mais s'ils ne se sont pas très bien comportés, alors il y a cet horrible et terrifiant esprit elfe noir nommé Nacklès. Il ne ressemble pas à un typique Elfe noir : plus maigre, plus grand. Le visage blanc et blafard, long comme votre bras. Marche comme si ses genoux et ses coudes se plient dans le mauvais sens. Ricane comme quand on griffe une ardoise. Porte une tenue noire moulante (pas une tenue khajiite, mais plutôt une tenue de cérémonie avec des boutons), trop moulante et petite. Il rend visite aux vilaines filles et -<BR><BR>
KOMON : Pourquoi parles-tu à nouveau du Vieux Haut Porc, Lheban ?<BR><BR>
[Komon hoquette.] [Lheban frappe Komon du pied.]<BR><BR>
LHEBAN : Vous devez vraiment pardonner à Komon ; tout le stress du travail, vous savez. Trop de guérisons et conversions... Bon, ce Vieux et Vilain Nacklès est censé errer sous notre Tamriel, dans de profonds et sales sombres tunnels nains. Partout sous terre, si vous pouvez le croire ! Il chevauche un vieux chariot de mine grinçant et plein de rouille, sur de vieilles voies minières...<BR><BR>
AVENTURIER : J'en ai vu des comme ça une fois dans l'Antre des Crocs, à Lenclume, il y a fort, fort longtemps...<BR><BR>
KOMON [à Lheban] : Par Shéogorath, que faisait-il dans l'Antre des Crocs ?!<BR><BR>
LHEBAN [à Komon] : Chut ! S'il est qui je pense qu'il est, tu ne veux pas savoir ! [à tous] Hum, oui. Eh bien, Nacklès est tiré de tous côtés dans ces profonds tunnels par des gobelins ; pas les gobelins jaunes et sales habituels, mais de terribles choses noires. Bref, ils tirent Nacklès de tous côtés dans ces sombres tunnels, et puis, tard dans la nuit, il s'arrête sous chacune des masures, des maisons, des châteaux - ça ne fait pas différence - de chaque vilain enfant. Puis il grimpe le long des tuyaux d'évacuation...<BR><BR>
KOMON : Rampe dans les fissures... Se glisse dans les trous...<BR><BR>
LHEBAN : Suinte dans les oubliettes...<BR><BR>
KOMON : Escalade en ricanant les gardes-robes...<BR><BR>
LHEBAN : Jusqu'à la chambre de l'enfant ! Alors, si l'enfant a seulement été un peu méchant, Nacklès ne fera que mettre le bazar dans la maison, pour que l'enfant soit blâmé. Il laisse de sales marques graisseuses partout (plus que d'habitude, en tout cas), casse quelques choses, en vole quelques autres, et tout ça. Et prendra peut-être les sucreries, laissera quelques morceaux d'ébonite des fous à la place...<BR><BR>
AVENTURIER : L'ébonite des fous, qu'est-ce que c'est ? J'en ai entendu parler, oh il y a quelques heures... des mages qui discutaient...<BR><BR>
LHEBAN : Vous connaissez ? Intéressant... Très... Eh bien, parlons-en donc sous peu... laissez-moi d'abord finir l'histoire de Nacklès. Où en étais-je... Oh, oui ; maintenant, si la petite peste s'est vraiment mal comportée, alors ses jouets seront dérobés. La dague de cuivre, l'épée en bois, le petit fouet, et cetera. Tous les objets habituellement favoris des enfants.<BR><BR>
KOMON : Des fouets ? J'aime ces objets.<BR><BR>
[Komon hoquette.] [Lheban frappe Komon du pied.]<BR><BR>
LHEBAN : Maintenant, si cette petite peste a été vraiment, vraiment vilaine, alors Nacklès s'en empare. Il la fourre, garçon comme fille, dans son immonde grand sac. Puis traîne le sac avec lui le long des trous et fissures, jusqu'à atteindre son vieux chariot de mine tout vieux et rouillé ! Et ainsi ils disparaissent !<BR><BR>
KOMON : J'espère qu'il laisse quelques vilaines filles derrière lui.<BR><BR>
[Lheban donne un coup de pied à Komon.]<BR><BR>
LHEBAN : Euh... pour que nous puissions les sauver, bien entendu, cher ami... Bref. Quelques fois, à ce que j'ai entendu, la petite peste ne revient jamais. Ce n'est pas une grande perte, je suppose, car les paysans n'ont qu'à en faire un autre.<BR><BR>
KOMON : Je le sais bien, ah ça oui...<BR><BR>
[Lheban pince le nez de Komon.]<BR><BR>
LHEBAN : Mais, comme se raconte l'histoire par ici en tous cas, souvent, la petite peste est simplement mise au travail, creusant des morceaux d'ébonite des fous, pelletant de la terre et la mettant en sac. Etendant les tunnels du Nacklès. Après un temps, la petite peste est renvoyée là d'où elle venait. Elle pourrait penser avoir passé un an sous terre, mais au-dessus, seule une journée s'est écoulée... mais elle revient maigrichonne et pleine de saletés, couverte de crasses noires... Vous savez, maintenant que j'y pense, le jour après le Festival des Sorcières, j'ai souvent vu de ces petites pestes, malingres et couvertes de saletés noires, l'air terrifié aussi. Les parents les traînent dans les temples pour les faire soigner et bénir, s'ils en ont l'argent. Par la barbe de Shéogorath, les hurlements et les bruits ! Assez pour pousser un prêtre à... euh... enfin, oubliez ça... c'est notre problème...<BR><BR>
KOMON : Nan... c'est un problème avec nos fournisseurs, je vous dis...<BR><BR>
[Lheban jette Komon à travers un paravent.]<BR><BR>
LHEBAN : Bref, en voici le résumé, de cette légende de Nacklès telle qu'elle existe par ici. Je m'en rappelle maintenant, elle se trouve partout en Tamriel... et connaissant l'endroit, il y a probablement plus qu'une poussière de vérité dans ce conte, tellement, tellement plus...<BR><BR>
AVENTURIER : Alors, je suppose que certains des... euh, plus sombres Elfes noirs s'identifient quelque peu à ce Nacklès. Imitent ce personnage, en quelque sorte...<BR><BR>
LHEBAN : Ouais, je suppose qu'on peut dire que ça résume l'affaire grossièrement... mais on ne voit pas ces genres de gens se trimballer des petites pestes dans des sacs, n'est-ce pas ?<BR><BR>
KOMON : Non, c'est nous qui le faisons, au moins les fillettes qui sont des petites pestes, n'est-ce pas faux ?<BR><BR>
[Komon hoquette.] [Lheban casse une bouteille sur la tête de Komon.]<BR><BR>
[Komon tombe, assommé.]<BR><BR>
AVENTURIER : Voilà un conte fort intéressant, messieurs. Dites, laissez-moi vous rembourser avec une autre bouteille ; qu'était-ce que vous buviez ? Ah, je me disais bien ; aubergiste ! Plus de vin béni pour ces bénis hommes !<BR><BR>
LHEBAN : Soyez béni pour ce bon acte, cher ami.<BR><BR>
AVENTURIER : Je vous remercie, je pourrais bien en vider un ou trois... Bref, cette "ébonite des fous", j'ai entendu des marmonnements et murmures à son sujet depuis peu, principalement en écoutant aux portes... pardonnez-moi... en écoutant les conversations de mages et assimilés. Quelle est cette chose ? Tenez, prenez une autre gorgée... bien !<BR><BR>
LHEBAN : Eh bien, on n'est pas censés le dire aux étrangers... mais bon, vous semblez déjà savoir quelque chose. Et si vous avez entendu les commérages des mages... Eh bien, peut-être que nous pouvons faire affaire. Du profit pour tout le monde ! Enfin... pour la chapelle d'Akatosh, bien sûr, et vos gains, bon messire.<BR><BR>
AVENTURIER : De plus en plus intéressant ; continuez donc, je vous en prie.<BR><BR>
[Komon se relève en titubant.] [Komon hoquette.]<BR><BR>
KOMON : Il est temps pour moi d'aller convertir cette jeune fille du réverbère... non, non, non ; pas celle de la nuit dernière, mais la blonde...<BR><BR>
[Komon sort.] [Une fille crie de joie dans les coulisses.]<BR><BR>
LHEBAN : Cher ami, vous devrez pardonner à Komon. Il est un peu... vous savez, étrange... Il a ces...<BR><BR>
AVENTURIER : Oh, ce n'est pas un problème, nous avons tous les nôtres...<BR><BR>
[Lheban et l'Aventurier sortent.] [L'Epilogue entre.]<BR><BR>
EPILOGUE : Nos plus plates excuses pour la qualité du drame jusqu'ici. Si ceux d'entre vous encore présents daigneront attendre quelques minutes tandis que notre barde joue "Le silence implique le consentement", nous allons changer le décor pour notre prochain acte, l'acte deuxième. N'oubliez pas de donner un pourboire à votre serveuse. Pensez-vous qu'il existe une chose comme l'ébonite des fous ? Peut-être l'apprendrons-nous dans l'acte deuxième. Ou peut-être que non.<BR><BR>
[Grand geste.] [L'Epilogue sort.]<BR><BR>
Ainsi s'achève l'acte premier, se souciant principalement de la légende de Nacklès.<BR>
L'ébonite des fous<BR>
par Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Dramatis Personae :<BR><BR>
Le Prologue<BR>
L'Aventurier, un vaurien d'Elfe noir<BR>
Komon, un prêtre d'Akatosh<BR>
Lheban, un autre prêtre d'Akatosh<BR>
L'Epilogue<BR>
Stete, un prêtre de Julianos<BR>
Raïc, un autre prêtre de Julianos<BR>
Shub, un mage<BR>
Shub, un autre mage du même nom<BR>
Néphron, un marchand quelque peu sordide<BR>
5 armuriers<BR>
Ortho<BR>
Crunn, époux de Millie<BR>
Une licencieuse comtesse<BR>
Millie, aubergiste et philosophe<BR>
Gurnsey, jeune dame bovine<BR>
Diverses jeunes femmes et goujats des tavernes<BR>
Des soldats<BR>
Des Nains<BR>
Des géants<BR><BR><BR>
Acte premier<BR><BR><BR>
Concernant les prêtres et Nacklès ; tel que relaté par deux prêtres d'Akatosh à l'Aventurier, qui à ce moment n'était pas parti à l'aventure, et n'avait rien de mieux à faire. Où quelque éclaircissement(probablement indésiré) est apporté sur la prêtrise et ses membres, et sur un vieux mythe paysan de quelque signification, particulièrement commun en Hauteroche. Et où la mystérieuse ébonite des fous apparaît, cet étrange matériau qui pourrait apporter ou bien un changement culturel drastique pour beaucoup, ou simplement un grand profit pour quelques-uns, ou la mort pour un certain nombre, ou même n'avoir pas la moindre conséquence.<BR><BR>
Daggerfall et ses environs, dans les marasmes de l'ère Troisième.<BR><BR>
[Tôt dans le mois de Soufflegivre. L'auberge du Daedra mort. Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Nos pauvres acteurs tenteront de se rappeler de leurs lignes et de ne pas trébucher sur notre piètre décor. Aussi, je vous implore, chère audience, de ne pas les interrompre, les harceler ou jeter de nourriture pourrie. Vous ne feriez que prolonger cette brève pièce. La guilde des Dramaturges, des Acteurs et des Auteurs souhaite à chacun d'entre vous qui êtes sensibles ou allergiques aux dialogues divagants, au jeu d'acteur artificiel, aux incompréhensibles présentations ou aux fins insatisfaisantes qui nous laissent confus et malheureux, de quitter le théâtre immédiatement. Votre or ne vous sera pas, hélas, remboursé. En contrepartie, cette série de vignettes contient des références gratuites à tous les plaisirs de la chair. Vous pourriez l'apprécier. Ah, voici venir notre héros, le roublard d'Elfe noir appelé l'Aventurier. Il est temps pour le Prologue de joyeusement s'en aller.<BR><BR>
[Le Prologue sort.]<BR><BR>
[L'AVENTURIER entre.]<BR><BR>
AVENTURIER : Quelle étrange conversation je viens d'entendre venant de ces deux mages. Il vaut mieux ne pas parler de telles choses près de haies qui seraient au courant.<BR><BR>
[2 prêtres d'Akatosh entrent (LHEBAN, KOMON).]<BR><BR>
LHEBAN : Cela vous dérangerait-il que nous nous joignions à vous, mon cher ? ... Bien, nous avions nous-mêmes besoin d'un peu de compagnie. Je me nomme Lheban, et mon prêtre collègue que voici est Komon. Nous servons tous deux Akatosh, tous de nos propres façons, bien sûr...<BR><BR>
AVENTURIER : Faites comme chez vous, ce n'est point mon banc. Mais je pensais que les prêtres... n'allaient pas en... euh... de tels lieux, des auberges. Je veux dire... à moins d'être de service ?<BR><BR>
LHEBAN : Oh, nous ne sommes pas de service. Nous devons régénérer nos énergies vitales internes, afin de pouvoir aller bénir et soigner...<BR><BR>
KOMON : Nous venons souvent ici, retroussons nos robes et nous défoulons, en effet. Nous nous remplissons d'énergie en bouteille...<BR><BR>
[Komon ricane.]<BR><BR>
LHEBAN : Nous cherchons ceux ayant besoin de réconfort et de bénédiction, bien sûr...<BR><BR>
KOMON : Oh oui, oh oui... comme cette jeune fille à l'extérieur l'autre soir...<BR><BR>
[Lheban frappe Komon du pied.]<BR><BR>
KOMON : ... et de toute façon, notre Haut Prêtre nous a dit d'aller nous faire voir...<BR><BR>
LHEBAN : Il voulait nous dire d'aller prendre un peu l'air. Nous avons eu des visions, voyez-vous...<BR><BR>
KOMON : Oui, plutôt curieux, vraiment... et nous n'avions même pas consommé de ce... <BR><BR>
[Lheban frappe Komon du pied.]<BR><BR>
LHEBAN : Nous avons tous deux eu les mêmes visions, c'est vraiment étrange.<BR><BR>
AVENTURIER : Parlez-m'en, je n'ai pas à me presser où que ce soit.<BR><BR>
LHEBAN : Eh bien, nous avons tous deux entendu des sortes de... mots... pour commencer. Comme 'Sire Nich' ou 'Saint Nack'...<BR><BR>
AVENTURIER : Vous avez dit 'Nick' ou 'Nack' ? Un instant... laissez-moi donc prendre une gorgée dans votre bouteille, frère... Ah ! C'est mieux ; vous buvez comme les classes aisées ! Oui, je m'en souviens : une histoire ou vieille légende sur un elfe, nommé Nuckle, je pense, venue de Morrowind ?<BR><BR>
LHEBAN : Vous savez, vous tenez là peut-être quelque chose ; il y a une vieille légende dans la région, qui vient du fin fond d'Hauteroche, je pense... hmmmm... Nacklès, c'est ça !<BR><BR>
AVENTURIER : Nacklès, ah ! Il semblerait que plusieurs Elfes noirs emploient ce nom... particulièrement les... plus singuliers...<BR><BR>
KOMON : Oui, je suppose que les mauvais elfes s'intéressent à toutes ces histoires d'armes et de magie... des individus fort dangereux...<BR><BR>
LHEBAN [à Komon] : Komon ! Ce gaillard a les oreilles pointues et les yeux rouges...<BR><BR>
KOMON : Pardonnez-moi, cher ami... il fait plutôt sombre, et je n'avais pas... euh...<BR><BR>
AVENTURIER : Oh, pas de souci. Nous vivons en une époque étrange. Vous savez, vivre et laisser vivre - ou mourir - comme cela peut être le cas. Maintenant... supposons que vous me parliez de ce mythe sur Nacklès ? Tenez, laissez-moi vous aider avec cette bouteille... Ah ! Merci.<BR><BR>
LHEBAN : Erm... bien sûr, si vous voulez le voir comme ça... Tenez, une autre gorgée ! Bien sûr, on a le temps, et je m'en rappelle clairement maintenant.<BR><BR>
KOMON : Oui, nous avons quelques heures avant que cette petite blonde atteigne sa lampe...<BR><BR>
[Lheban donne un coup de pied à Komon.]<BR><BR>
LHEBAN [à Komon] : Silence ! Rappelle-toi, on a dû donner son adresse au Haut Prêtre, alors elle ne sera pas là avant un moment !<BR><BR>
[à tous] Très bien, voilà l'histoire, aussi bien que je m'en souvienne. C'est un conte que les paysans à Hauteroche racontent à leurs enfants pour les convaincre par la peur de bien se comporter, je suppose. Ils le racontent, laissez-moi voir... lors des Légendes et Chandelles, ou bien lors du Festival des Sorcières ? Juste avant que les enfants ne soit envoyés à la grange ou la porcherie pour dormir.<BR><BR>
KOMON : Terribles et cruels paysans ! Si ça ne tenait qu'à moi, je les enverrais tous aux ordures...<BR><BR>
LHEBAN : Vraiment, Komon ! Rappelle-toi, ces pauvres âmes ont besoin de notre compassion et de nos bénédictions, nous sommes leur salut !<BR><BR>
KOMON : Alors qui est dans le bureau de ce vieux Haut Porc Crasseux ?<BR><BR>
LHEBAN : Euh... bref. Ca se passe un peu comme ça. Si les enfants se sont très bien comportés pendant l'année - s'ils ont assez chipé au marché, récuré les écuries chaque jour, ne sont pas allés jouer avec les gobelins, ont laissé les moutons tranquilles, et tout ça. S'ils se sont très bien comportés, ils n'ont à s'inquiéter de rien. Mais s'ils ne se sont pas très bien comportés, alors il y a cet horrible et terrifiant esprit elfe noir nommé Nacklès. Il ne ressemble pas à un typique Elfe noir : plus maigre, plus grand. Le visage blanc et blafard, long comme votre bras. Marche comme si ses genoux et ses coudes se plient dans le mauvais sens. Ricane comme quand on griffe une ardoise. Porte une tenue noire moulante (pas une tenue khajiite, mais plutôt une tenue de cérémonie avec des boutons), trop moulante et petite. Il rend visite aux vilaines filles et -<BR><BR>
KOMON : Pourquoi parles-tu à nouveau du Vieux Haut Porc, Lheban ?<BR><BR>
[Komon hoquette.] [Lheban frappe Komon du pied.]<BR><BR>
LHEBAN : Vous devez vraiment pardonner à Komon ; tout le stress du travail, vous savez. Trop de guérisons et conversions... Bon, ce Vieux et Vilain Nacklès est censé errer sous notre Tamriel, dans de profonds et sales sombres tunnels nains. Partout sous terre, si vous pouvez le croire ! Il chevauche un vieux chariot de mine grinçant et plein de rouille, sur de vieilles voies minières...<BR><BR>
AVENTURIER : J'en ai vu des comme ça une fois dans l'Antre des Crocs, à Lenclume, il y a fort, fort longtemps...<BR><BR>
KOMON [à Lheban] : Par Shéogorath, que faisait-il dans l'Antre des Crocs ?!<BR><BR>
LHEBAN [à Komon] : Chut ! S'il est qui je pense qu'il est, tu ne veux pas savoir ! [à tous] Hum, oui. Eh bien, Nacklès est tiré de tous côtés dans ces profonds tunnels par des gobelins ; pas les gobelins jaunes et sales habituels, mais de terribles choses noires. Bref, ils tirent Nacklès de tous côtés dans ces sombres tunnels, et puis, tard dans la nuit, il s'arrête sous chacune des masures, des maisons, des châteaux - ça ne fait pas différence - de chaque vilain enfant. Puis il grimpe le long des tuyaux d'évacuation...<BR><BR>
KOMON : Rampe dans les fissures... Se glisse dans les trous...<BR><BR>
LHEBAN : Suinte dans les oubliettes...<BR><BR>
KOMON : Escalade en ricanant les gardes-robes...<BR><BR>
LHEBAN : Jusqu'à la chambre de l'enfant ! Alors, si l'enfant a seulement été un peu méchant, Nacklès ne fera que mettre le bazar dans la maison, pour que l'enfant soit blâmé. Il laisse de sales marques graisseuses partout (plus que d'habitude, en tout cas), casse quelques choses, en vole quelques autres, et tout ça. Et prendra peut-être les sucreries, laissera quelques morceaux d'ébonite des fous à la place...<BR><BR>
AVENTURIER : L'ébonite des fous, qu'est-ce que c'est ? J'en ai entendu parler, oh il y a quelques heures... des mages qui discutaient...<BR><BR>
LHEBAN : Vous connaissez ? Intéressant... Très... Eh bien, parlons-en donc sous peu... laissez-moi d'abord finir l'histoire de Nacklès. Où en étais-je... Oh, oui ; maintenant, si la petite peste s'est vraiment mal comportée, alors ses jouets seront dérobés. La dague de cuivre, l'épée en bois, le petit fouet, et cetera. Tous les objets habituellement favoris des enfants.<BR><BR>
KOMON : Des fouets ? J'aime ces objets.<BR><BR>
[Komon hoquette.] [Lheban frappe Komon du pied.]<BR><BR>
LHEBAN : Maintenant, si cette petite peste a été vraiment, vraiment vilaine, alors Nacklès s'en empare. Il la fourre, garçon comme fille, dans son immonde grand sac. Puis traîne le sac avec lui le long des trous et fissures, jusqu'à atteindre son vieux chariot de mine tout vieux et rouillé ! Et ainsi ils disparaissent !<BR><BR>
KOMON : J'espère qu'il laisse quelques vilaines filles derrière lui.<BR><BR>
[Lheban donne un coup de pied à Komon.]<BR><BR>
LHEBAN : Euh... pour que nous puissions les sauver, bien entendu, cher ami... Bref. Quelques fois, à ce que j'ai entendu, la petite peste ne revient jamais. Ce n'est pas une grande perte, je suppose, car les paysans n'ont qu'à en faire un autre.<BR><BR>
KOMON : Je le sais bien, ah ça oui...<BR><BR>
[Lheban pince le nez de Komon.]<BR><BR>
LHEBAN : Mais, comme se raconte l'histoire par ici en tous cas, souvent, la petite peste est simplement mise au travail, creusant des morceaux d'ébonite des fous, pelletant de la terre et la mettant en sac. Etendant les tunnels du Nacklès. Après un temps, la petite peste est renvoyée là d'où elle venait. Elle pourrait penser avoir passé un an sous terre, mais au-dessus, seule une journée s'est écoulée... mais elle revient maigrichonne et pleine de saletés, couverte de crasses noires... Vous savez, maintenant que j'y pense, le jour après le Festival des Sorcières, j'ai souvent vu de ces petites pestes, malingres et couvertes de saletés noires, l'air terrifié aussi. Les parents les traînent dans les temples pour les faire soigner et bénir, s'ils en ont l'argent. Par la barbe de Shéogorath, les hurlements et les bruits ! Assez pour pousser un prêtre à... euh... enfin, oubliez ça... c'est notre problème...<BR><BR>
KOMON : Nan... c'est un problème avec nos fournisseurs, je vous dis...<BR><BR>
[Lheban jette Komon à travers un paravent.]<BR><BR>
LHEBAN : Bref, en voici le résumé, de cette légende de Nacklès telle qu'elle existe par ici. Je m'en rappelle maintenant, elle se trouve partout en Tamriel... et connaissant l'endroit, il y a probablement plus qu'une poussière de vérité dans ce conte, tellement, tellement plus...<BR><BR>
AVENTURIER : Alors, je suppose que certains des... euh, plus sombres Elfes noirs s'identifient quelque peu à ce Nacklès. Imitent ce personnage, en quelque sorte...<BR><BR>
LHEBAN : Ouais, je suppose qu'on peut dire que ça résume l'affaire grossièrement... mais on ne voit pas ces genres de gens se trimballer des petites pestes dans des sacs, n'est-ce pas ?<BR><BR>
KOMON : Non, c'est nous qui le faisons, au moins les fillettes qui sont des petites pestes, n'est-ce pas faux ?<BR><BR>
[Komon hoquette.] [Lheban casse une bouteille sur la tête de Komon.]<BR><BR>
[Komon tombe, assommé.]<BR><BR>
AVENTURIER : Voilà un conte fort intéressant, messieurs. Dites, laissez-moi vous rembourser avec une autre bouteille ; qu'était-ce que vous buviez ? Ah, je me disais bien ; aubergiste ! Plus de vin béni pour ces bénis hommes !<BR><BR>
LHEBAN : Soyez béni pour ce bon acte, cher ami.<BR><BR>
AVENTURIER : Je vous remercie, je pourrais bien en vider un ou trois... Bref, cette "ébonite des fous", j'ai entendu des marmonnements et murmures à son sujet depuis peu, principalement en écoutant aux portes... pardonnez-moi... en écoutant les conversations de mages et assimilés. Quelle est cette chose ? Tenez, prenez une autre gorgée... bien !<BR><BR>
LHEBAN : Eh bien, on n'est pas censés le dire aux étrangers... mais bon, vous semblez déjà savoir quelque chose. Et si vous avez entendu les commérages des mages... Eh bien, peut-être que nous pouvons faire affaire. Du profit pour tout le monde ! Enfin... pour la chapelle d'Akatosh, bien sûr, et vos gains, bon messire.<BR><BR>
AVENTURIER : De plus en plus intéressant ; continuez donc, je vous en prie.<BR><BR>
[Komon se relève en titubant.] [Komon hoquette.]<BR><BR>
KOMON : Il est temps pour moi d'aller convertir cette jeune fille du réverbère... non, non, non ; pas celle de la nuit dernière, mais la blonde...<BR><BR>
[Komon sort.] [Une fille crie de joie dans les coulisses.]<BR><BR>
LHEBAN : Cher ami, vous devrez pardonner à Komon. Il est un peu... vous savez, étrange... Il a ces...<BR><BR>
AVENTURIER : Oh, ce n'est pas un problème, nous avons tous les nôtres...<BR><BR>
[Lheban et l'Aventurier sortent.] [L'Epilogue entre.]<BR><BR>
EPILOGUE : Nos plus plates excuses pour la qualité du drame jusqu'ici. Si ceux d'entre vous encore présents daigneront attendre quelques minutes tandis que notre barde joue "Le silence implique le consentement", nous allons changer le décor pour notre prochain acte, l'acte deuxième. N'oubliez pas de donner un pourboire à votre serveuse. Pensez-vous qu'il existe une chose comme l'ébonite des fous ? Peut-être l'apprendrons-nous dans l'acte deuxième. Ou peut-être que non.<BR><BR>
[Grand geste.] [L'Epilogue sort.]<BR><BR>
Ainsi s'achève l'acte premier, se souciant principalement de la légende de Nacklès.<BR>
Partie 2 (VO) :
► Afficher le texte
<DIV ALIGN="CENTER"><FONT COLOR="000000" SIZE="3" FACE="Magic Cards"><BR>
Fools' Ebony<BR>
By Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Part The Twoth<BR><BR><BR>
Bearing Mostly on Fools' Ebony and Temples<BR><BR>
Same place, same Inn, A bottle or two later. Enter Prologue, the Adventurer, and Lheben<BR><BR>
PROLOGUE: Little has occurred so far in our comedic drama. The Adventurer, our Dark Elf rascal, has bought drinks for two priests of Akatosh. All have drunk considerably. One of the priests has rushed off in pursuit of his lamp girl. And, unless I've forgotten something or something happened when I was paying attention to something else, that's a complete synopsis of Part the Oneth. Ah, here come two more priests. Humble Prologue must depart.<BR><BR>
(Enter RAIC and STETE)<BR><BR>
RAIC: Evening Lheban! Evening stranger. My fellow priest here is Stete, I am Raic. We are honored to serve Julianos.<BR><BR>
ADVENTURER: What is this, anyway - Priests night out? And ... I thought that your Temples - Akatosh, Julianos, the rest ... I thought them all cut-throat competitors. In theology and gold, if you will forgive my bluntness. Yet you all seem the best of friends ..? Come to think of it, didn't I have words with Stete earlier, you said you were of the Temple of Stendarr?<BR><BR>
RAIC: A common misconception, friend ...<BR><BR>
LHEBAN: ... but one that we ... encourage ...<BR><BR>
RAIC: Really, we all work together closely, move between the Temples as needs dictate ...<BR><BR>
LHEBAN: ... exchange information ...<BR><BR>
RAIC: ... share funds ...<BR><BR>
STETE: ... swap our sisters ...<BR><BR>
(Lheben kicks Stete) (Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: Sorry to interrupt the merry slapstick, but I neglected to mention earlier that the Fools' Gold saga -- if that is the word -- contains gratuitous reference to priestly misdeeds and sexual excess. I hope those of you in the audience of peevish, prudish, sullen, frumpy, or grumpy demeanors are not offended. Now then, on with the entertainment.<BR><BR>
(Exit Prologue)<BR><BR>
LHEBAN: ... and all that ...<BR><BR>
RAIC: But it helps in our ... holy work, if we are perceived as separate and, uh, competitive...<BR><BR>
LHEBAN: Mind you, there are one or two, er ... religious organizations ... well, sort of ... that we do not have anything to do with ...<BR><BR>
RAIC: Nothing at all, nothing at all ... animals, just animals ...<BR><BR>
ADVENTURER: Such as ..?<BR><BR>
LHEBAN: Weeell -- the Dark Brotherhood for one ... nasty bunch of thugs ... and then there's the Afterdark Society ...<BR><BR>
(aside to Raic)<BR><BR>
This fellow, seems a decent sort of chap ... seems to know something about Mages and Fools' Ebony ...<BR><BR>
RAIC: (aside to Lheban) Really now ... how interesting...<BR><BR>
(to all) Hey fellow, have another bottle -- this will bless you throat. My, my, yes indeed it will...<BR><BR>
ADVENTURER: Thanks Raic, don't mind a bit ...<BR><BR>
LHEBAN: But let me continue -- I was explaining about this Fools' Ebony to you ...<BR><BR>
RAIC: Yes, Fools' Ebony ...<BR><BR>
LHEBAN: Well. Fools' Ebony now. Well, you know about ordinary Ebony, how it's rare, only some dwarven clans dig it and sell it. And not too many, these days and times ...<BR><BR>
STETE: How's that popular song go ..? (singing)<BR><BR>
Where have all the Old Dwarves gone, Long time ago ...<BR><BR>
(Lheben throws Innkeep at Stete) (Raic breaks chair on Innkeep and Stete) (Innkeep loses consciousness)<BR><BR>
LHEBAN: There's a pile of real ebony up in the Wrothgarians somewhere north, I hear tell. You know how that dullish black ebony gets worked over by Mages, by some skilled armorers, made into all kinds of potent weapons, amulets, belts, what have you. All fetch a huge price, when you can find any. And how the best was made long ago, by those old dwarves ...<BR><BR>
(Stete rises to his feet) (Lheban kicks Stete back down) (The Adventurer loosens his tunic)<BR><BR>
LHEBAN: Oh my! Oh, my apologies, friend, Sir! I see you have -- what's that? An ebony torc? Oh my, and an ebony katana! Oh My! Oh My, My! So, of course, you know all that, sir.<BR><BR>
ADVENTURER: Oh, that's all right, you didn't know. Here, have another bottle ...<BR><BR>
LHEBAN: Many thanks, kind Sir. Well, then you know how every adventurer, even snotty kids, all the dungeon-delvers, are always looking for ebony artifacts, weapons, whatnot. But what you may not know, some of the more experienced delvers hunt for raw ebony lodes, piles, dwarven leavings. That stuff, the raw ebony, is far more valuable.<BR><BR>
ADVENTURER: The raw unshaped material that provides work ... and power ... for so few? Apparently just loaded with negative magicka?<BR><BR>
RAIC: Right, right!<BR><BR>
LHEBAN: Yes, right so! Quite so! Well, Fools' Ebony now. Looks just about like the real raw stuff. Runs in veins in the deep rocks. Feels the same, smells almost the same. But the big difference: it's not real ebony. No power at all. If you pick some up, it gets you hands a bit dirty. Softer too, by all accounts. But sort of shiny too. But who can tell all that, deep in some old mine, maybe a ghoul breathing down your neck! So it's just grab and run, I guess, down in those nasty holes. So the fools, the kids, the crazy delvers, are always hauling up a bag, a sack, of Fools' Ebony. And getting laughed at by the merchants, dealers, mages, us ... hence the Fools' part. Stuff just gets thrown into the Bay ...<BR><BR>
ADVENTURER: Yeah, that's sort of what I ... er ... heard from some Mages. But I heard something else, too ...<BR><BR>
LHEBAN: And just what was that, friend ... if you want to tell us, of course ... Sir.<BR><BR>
ADVENTURER: Oh, of course! I think that we can come to ... er ... an arrangement?<BR><BR>
LHEBAN and RAIC (Together): Certainly, Oh Yes!<BR><BR>
ADVENTURER: So, yeah, so these mages -- Shub and Shub, they are always called Shub, aren't they? -- anyway, these old guys were saying how this Fools' Ebony can burn. Not magically, but like an ordinary piece of wood. But the flame lasts far longer, gives off lots more heat, makes no smoke to speak of, no noise ... very interesting ... Mages were saying as how the alchemists want it, to heat the retorts and flasks ... How the Mages Guild wants it, to make and sell ... er ... fake amulets and the like ... rotten trick that! And especially the Armorers, they want it bad, for their forges, I guess. And the Alchemists, for their alembics ...<BR><BR>
LHEBAN: Precisely my information! Now... gets cold up here in the winter, doesn't it? And everyone is cutting down all those trees, making siege engines, boats, all that evil war machinery! All those rich royals and merchants got to heat their great big piles of homes. So their Contessas can run around in next to nothing, instead of furs...<BR><BR>
STETE: ... just like my sister ...<BR><BR>
(Lheben bites Stete's arm) (Stete shreiks and falls unconscious)<BR><BR>
ADVENTURER: All those armorers got to keep their hearths and furnaces running...<BR><BR>
LHEBAN: ... All the Mages got to keep their familiars warm ...<BR><BR>
RAIC: ... All those royals got to keep the contessas running ...<BR><BR>
LHEBAN: ... All those peasants got to keep their animals warm ...<BR><BR>
ADVENTURER: And To Sheogorath with the wife and kids, right? Ha! And, I guess, its sort of hard for you Priests to give blessings and cures, when your fingers are all cold and stiff ..? Makes getting corks out a tad hard, to say nothing of opening those little twists of parchment ..?<BR><BR>
RAIC: You speak truly, indeed!<BR><BR>
LHEBAN: A man of wisdom, indeed! Yes!<BR><BR>
ADVENTURER: So, where do we find this Fools' Ebony -- in quantity?<BR><BR>
LHEBAN: You put your finger (you have six, I note -- oh, excuse me, Sir) on the crux of the matter. I have heard rumors, just rumors, mind you, that there are huge enormous veins of this stuff, at one place on the surface, far up in the Wrothgarians. Bad, bad place to go. But, if you can get there and back, cartloads of the stuff!<BR><BR>
ADVENTURER: Thats just what I overheard from those Mages -- far up there in the Wrothgarians -- orcs, dragonlings, daedra, Sheogorath only knows what ... Those Mages seemed to know the spot, though. Mages wanted someone to ...<BR><BR>
RAIC: You didn't ... talk ... to the Mages. I mean, you haven't ...<BR><BR>
ADVENTURER: Oh no. They didn't even know I was there...<BR><BR>
(aside) Not yet, anyway...<BR><BR>
LHEBAN: Good, good - can't trust those Mages, you know ... old fossils would turn their own mothers into sludge-toads, just for a bit of gold! Gold-mad, power-mad, Mad-mad, the whole rotten lot of them! But then they don't have mothers!<BR><BR>
RAIC: Excellent. Seems to me, friend -- or, can we call you partner? Yes? Excellent. Seems tome, partner, that my brother priests and you should do some digging and poking around - see if we can get to those veins, those deposits, eh!<BR><BR>
ADVENTURER: Yes indeed, partners! But it would cost a fair pile of gold to get up there -- weapons, spells, women, clothing, carts and horses, women, food, potions ... Best go well-prepared, up there.<BR><BR>
LHEBAN: No problem, partner. Our Temples have ... certain resources, such that if we were guaranteed ... sole access, sole knowledge of the location, then we could finance someone ... someone with the requisite skills, such as yourself? Just by happenstance, I am Keeper of the Books ... you see the opportunity?<BR><BR>
ADVENTURER: Oh yes! Oh yes! Well -- lets split a last bottle, and shake on an agreement?<BR><BR>
LHEBAN: Indeed, let us! We first need information -- who knows about the site up there, where it is, how to reach it ... Why don't we meet back here in, say, a week, to the hour. And see what we can learn, meanwhile?<BR><BR>
RAIC: We need to find a merchant, too. Someone who can handle it for us ... warehouses, distribution ...<BR><BR>
LHEBAN: And keep a shut mouth!<BR><BR>
ADVENTURER: I'll make some inquiries about merchants ... got a contact or two ... Trouble is -- well, you know how these things go -- few golds here, few there, before you know it you've bribed half the town, or so it seems. Now, as luck would have it, I don't have much -- got swindled by a wretched Mage, some town south of here, and lost most of my belongings in a shipwreck ...<BR><BR>
LHEBAN: Ah Yes! You need some ... seed money as it were.<BR><BR>
RAIC: (To Lheban) Let me lift old Stete's purse, he made a lot renting out his sister last week ...<BR><BR>
LHEBAN: Thank you, Raic. Here, about 100 gold -- enough ?<BR><BR>
ADVENTURER: Oh yes, more than enough for a start, Gentlemen. Good, good, good ... so we have a deal?<BR><BR>
ADVENTURER: Yes! It's agreed. One week!<BR><BR>
(Exit Lheban, Raic dragging Stete) (Exit the Adventurer)<BR><BR>
(Enter Epilogue)<BR><BR>
EPILOGUE: Ah, things are happening now, I doubt it not. Patrons, I request that you recall that this is a work of fiction created by one of the finest writers of the asylum, Frincheps, Archprince of All Sumurset. There is no such thing as Fools' Ebony. Furthermore, Ebony is not mined as the priests have described the process. Grasp that please. If you can still enjoy the play as a rude work of fiction, stay with us for Part the Threeth. If you can't, farewell. And don't forget to tip the wenches.<BR><BR>
And so endeth Part the Twoth<BR>
Fools' Ebony<BR>
By Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Part The Twoth<BR><BR><BR>
Bearing Mostly on Fools' Ebony and Temples<BR><BR>
Same place, same Inn, A bottle or two later. Enter Prologue, the Adventurer, and Lheben<BR><BR>
PROLOGUE: Little has occurred so far in our comedic drama. The Adventurer, our Dark Elf rascal, has bought drinks for two priests of Akatosh. All have drunk considerably. One of the priests has rushed off in pursuit of his lamp girl. And, unless I've forgotten something or something happened when I was paying attention to something else, that's a complete synopsis of Part the Oneth. Ah, here come two more priests. Humble Prologue must depart.<BR><BR>
(Enter RAIC and STETE)<BR><BR>
RAIC: Evening Lheban! Evening stranger. My fellow priest here is Stete, I am Raic. We are honored to serve Julianos.<BR><BR>
ADVENTURER: What is this, anyway - Priests night out? And ... I thought that your Temples - Akatosh, Julianos, the rest ... I thought them all cut-throat competitors. In theology and gold, if you will forgive my bluntness. Yet you all seem the best of friends ..? Come to think of it, didn't I have words with Stete earlier, you said you were of the Temple of Stendarr?<BR><BR>
RAIC: A common misconception, friend ...<BR><BR>
LHEBAN: ... but one that we ... encourage ...<BR><BR>
RAIC: Really, we all work together closely, move between the Temples as needs dictate ...<BR><BR>
LHEBAN: ... exchange information ...<BR><BR>
RAIC: ... share funds ...<BR><BR>
STETE: ... swap our sisters ...<BR><BR>
(Lheben kicks Stete) (Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: Sorry to interrupt the merry slapstick, but I neglected to mention earlier that the Fools' Gold saga -- if that is the word -- contains gratuitous reference to priestly misdeeds and sexual excess. I hope those of you in the audience of peevish, prudish, sullen, frumpy, or grumpy demeanors are not offended. Now then, on with the entertainment.<BR><BR>
(Exit Prologue)<BR><BR>
LHEBAN: ... and all that ...<BR><BR>
RAIC: But it helps in our ... holy work, if we are perceived as separate and, uh, competitive...<BR><BR>
LHEBAN: Mind you, there are one or two, er ... religious organizations ... well, sort of ... that we do not have anything to do with ...<BR><BR>
RAIC: Nothing at all, nothing at all ... animals, just animals ...<BR><BR>
ADVENTURER: Such as ..?<BR><BR>
LHEBAN: Weeell -- the Dark Brotherhood for one ... nasty bunch of thugs ... and then there's the Afterdark Society ...<BR><BR>
(aside to Raic)<BR><BR>
This fellow, seems a decent sort of chap ... seems to know something about Mages and Fools' Ebony ...<BR><BR>
RAIC: (aside to Lheban) Really now ... how interesting...<BR><BR>
(to all) Hey fellow, have another bottle -- this will bless you throat. My, my, yes indeed it will...<BR><BR>
ADVENTURER: Thanks Raic, don't mind a bit ...<BR><BR>
LHEBAN: But let me continue -- I was explaining about this Fools' Ebony to you ...<BR><BR>
RAIC: Yes, Fools' Ebony ...<BR><BR>
LHEBAN: Well. Fools' Ebony now. Well, you know about ordinary Ebony, how it's rare, only some dwarven clans dig it and sell it. And not too many, these days and times ...<BR><BR>
STETE: How's that popular song go ..? (singing)<BR><BR>
Where have all the Old Dwarves gone, Long time ago ...<BR><BR>
(Lheben throws Innkeep at Stete) (Raic breaks chair on Innkeep and Stete) (Innkeep loses consciousness)<BR><BR>
LHEBAN: There's a pile of real ebony up in the Wrothgarians somewhere north, I hear tell. You know how that dullish black ebony gets worked over by Mages, by some skilled armorers, made into all kinds of potent weapons, amulets, belts, what have you. All fetch a huge price, when you can find any. And how the best was made long ago, by those old dwarves ...<BR><BR>
(Stete rises to his feet) (Lheban kicks Stete back down) (The Adventurer loosens his tunic)<BR><BR>
LHEBAN: Oh my! Oh, my apologies, friend, Sir! I see you have -- what's that? An ebony torc? Oh my, and an ebony katana! Oh My! Oh My, My! So, of course, you know all that, sir.<BR><BR>
ADVENTURER: Oh, that's all right, you didn't know. Here, have another bottle ...<BR><BR>
LHEBAN: Many thanks, kind Sir. Well, then you know how every adventurer, even snotty kids, all the dungeon-delvers, are always looking for ebony artifacts, weapons, whatnot. But what you may not know, some of the more experienced delvers hunt for raw ebony lodes, piles, dwarven leavings. That stuff, the raw ebony, is far more valuable.<BR><BR>
ADVENTURER: The raw unshaped material that provides work ... and power ... for so few? Apparently just loaded with negative magicka?<BR><BR>
RAIC: Right, right!<BR><BR>
LHEBAN: Yes, right so! Quite so! Well, Fools' Ebony now. Looks just about like the real raw stuff. Runs in veins in the deep rocks. Feels the same, smells almost the same. But the big difference: it's not real ebony. No power at all. If you pick some up, it gets you hands a bit dirty. Softer too, by all accounts. But sort of shiny too. But who can tell all that, deep in some old mine, maybe a ghoul breathing down your neck! So it's just grab and run, I guess, down in those nasty holes. So the fools, the kids, the crazy delvers, are always hauling up a bag, a sack, of Fools' Ebony. And getting laughed at by the merchants, dealers, mages, us ... hence the Fools' part. Stuff just gets thrown into the Bay ...<BR><BR>
ADVENTURER: Yeah, that's sort of what I ... er ... heard from some Mages. But I heard something else, too ...<BR><BR>
LHEBAN: And just what was that, friend ... if you want to tell us, of course ... Sir.<BR><BR>
ADVENTURER: Oh, of course! I think that we can come to ... er ... an arrangement?<BR><BR>
LHEBAN and RAIC (Together): Certainly, Oh Yes!<BR><BR>
ADVENTURER: So, yeah, so these mages -- Shub and Shub, they are always called Shub, aren't they? -- anyway, these old guys were saying how this Fools' Ebony can burn. Not magically, but like an ordinary piece of wood. But the flame lasts far longer, gives off lots more heat, makes no smoke to speak of, no noise ... very interesting ... Mages were saying as how the alchemists want it, to heat the retorts and flasks ... How the Mages Guild wants it, to make and sell ... er ... fake amulets and the like ... rotten trick that! And especially the Armorers, they want it bad, for their forges, I guess. And the Alchemists, for their alembics ...<BR><BR>
LHEBAN: Precisely my information! Now... gets cold up here in the winter, doesn't it? And everyone is cutting down all those trees, making siege engines, boats, all that evil war machinery! All those rich royals and merchants got to heat their great big piles of homes. So their Contessas can run around in next to nothing, instead of furs...<BR><BR>
STETE: ... just like my sister ...<BR><BR>
(Lheben bites Stete's arm) (Stete shreiks and falls unconscious)<BR><BR>
ADVENTURER: All those armorers got to keep their hearths and furnaces running...<BR><BR>
LHEBAN: ... All the Mages got to keep their familiars warm ...<BR><BR>
RAIC: ... All those royals got to keep the contessas running ...<BR><BR>
LHEBAN: ... All those peasants got to keep their animals warm ...<BR><BR>
ADVENTURER: And To Sheogorath with the wife and kids, right? Ha! And, I guess, its sort of hard for you Priests to give blessings and cures, when your fingers are all cold and stiff ..? Makes getting corks out a tad hard, to say nothing of opening those little twists of parchment ..?<BR><BR>
RAIC: You speak truly, indeed!<BR><BR>
LHEBAN: A man of wisdom, indeed! Yes!<BR><BR>
ADVENTURER: So, where do we find this Fools' Ebony -- in quantity?<BR><BR>
LHEBAN: You put your finger (you have six, I note -- oh, excuse me, Sir) on the crux of the matter. I have heard rumors, just rumors, mind you, that there are huge enormous veins of this stuff, at one place on the surface, far up in the Wrothgarians. Bad, bad place to go. But, if you can get there and back, cartloads of the stuff!<BR><BR>
ADVENTURER: Thats just what I overheard from those Mages -- far up there in the Wrothgarians -- orcs, dragonlings, daedra, Sheogorath only knows what ... Those Mages seemed to know the spot, though. Mages wanted someone to ...<BR><BR>
RAIC: You didn't ... talk ... to the Mages. I mean, you haven't ...<BR><BR>
ADVENTURER: Oh no. They didn't even know I was there...<BR><BR>
(aside) Not yet, anyway...<BR><BR>
LHEBAN: Good, good - can't trust those Mages, you know ... old fossils would turn their own mothers into sludge-toads, just for a bit of gold! Gold-mad, power-mad, Mad-mad, the whole rotten lot of them! But then they don't have mothers!<BR><BR>
RAIC: Excellent. Seems to me, friend -- or, can we call you partner? Yes? Excellent. Seems tome, partner, that my brother priests and you should do some digging and poking around - see if we can get to those veins, those deposits, eh!<BR><BR>
ADVENTURER: Yes indeed, partners! But it would cost a fair pile of gold to get up there -- weapons, spells, women, clothing, carts and horses, women, food, potions ... Best go well-prepared, up there.<BR><BR>
LHEBAN: No problem, partner. Our Temples have ... certain resources, such that if we were guaranteed ... sole access, sole knowledge of the location, then we could finance someone ... someone with the requisite skills, such as yourself? Just by happenstance, I am Keeper of the Books ... you see the opportunity?<BR><BR>
ADVENTURER: Oh yes! Oh yes! Well -- lets split a last bottle, and shake on an agreement?<BR><BR>
LHEBAN: Indeed, let us! We first need information -- who knows about the site up there, where it is, how to reach it ... Why don't we meet back here in, say, a week, to the hour. And see what we can learn, meanwhile?<BR><BR>
RAIC: We need to find a merchant, too. Someone who can handle it for us ... warehouses, distribution ...<BR><BR>
LHEBAN: And keep a shut mouth!<BR><BR>
ADVENTURER: I'll make some inquiries about merchants ... got a contact or two ... Trouble is -- well, you know how these things go -- few golds here, few there, before you know it you've bribed half the town, or so it seems. Now, as luck would have it, I don't have much -- got swindled by a wretched Mage, some town south of here, and lost most of my belongings in a shipwreck ...<BR><BR>
LHEBAN: Ah Yes! You need some ... seed money as it were.<BR><BR>
RAIC: (To Lheban) Let me lift old Stete's purse, he made a lot renting out his sister last week ...<BR><BR>
LHEBAN: Thank you, Raic. Here, about 100 gold -- enough ?<BR><BR>
ADVENTURER: Oh yes, more than enough for a start, Gentlemen. Good, good, good ... so we have a deal?<BR><BR>
ADVENTURER: Yes! It's agreed. One week!<BR><BR>
(Exit Lheban, Raic dragging Stete) (Exit the Adventurer)<BR><BR>
(Enter Epilogue)<BR><BR>
EPILOGUE: Ah, things are happening now, I doubt it not. Patrons, I request that you recall that this is a work of fiction created by one of the finest writers of the asylum, Frincheps, Archprince of All Sumurset. There is no such thing as Fools' Ebony. Furthermore, Ebony is not mined as the priests have described the process. Grasp that please. If you can still enjoy the play as a rude work of fiction, stay with us for Part the Threeth. If you can't, farewell. And don't forget to tip the wenches.<BR><BR>
And so endeth Part the Twoth<BR>
► Afficher le texte
<DIV ALIGN="CENTER"><FONT COLOR="000000" SIZE="3" FACE="Magic Cards"><BR>
L'ébonite des fous<BR>
par Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Acte deuxième<BR><BR><BR>
Se préoccupant principalement de l'ébonite des fous et des temples<BR><BR>
[Même endroit, même auberge, une bouteille ou deux plus tard. Le Prologue, l'Aventurier et Lheban entrent.]<BR><BR>
PROLOGUE : Fort peu s'est produit pour l'instant dans notre drame comique. L'Aventurier, notre vaurien d'Elfe noir, a acheté des boissons pour deux prêtres d'Akatosh. Tous ont considérablement bu. L'un des prêtres s'est éclipsé pour aller trouver sa fille du réverbère. Et, à moins que je n'ai oublié quelque chose ou qu'il se soit produit une chose tandis que mon attention était portée ailleurs, voilà le complet synopsis de l'acte premier. Ah, voici venus deux autres prêtres. L'humble Prologue doit vous quitter.<BR><BR>
[RAIC et STETE entrent.]<BR><BR>
RAIC : Bonsoir, Lheban ! Bonsoir, étranger. Mon cher confrère prêtre ici présent est Stete, et je suis Raïc. Nous sommes honorés de servir Julianos.<BR><BR>
AVENTURIER : Qu'est-ce donc, au juste ; une nuit fériée pour les prêtres ? Et... je pensais que vos temples - Akatosh, Julianos, et tout le reste... je pensais que vous étiez en agressive compétition. Pour la théologie comme pour l'or, veuillez excuser ma franchise. Et pourtant, vous semblez tous être meilleurs amis ? En y pensant, n'ai-je pas discuté avec Stete auparavant, vous aviez dit que vous étiez du temple de Stendarr ?<BR><BR>
RAIC : Une erreur bien commune, cher ami...<BR><BR>
LHEBAN : ... mais une erreur que nous... encourageons...<BR><BR>
RAIC : Vraiment, nous travaillons tous étroitement ensemble, nous bougeons d'un temple à l'autre selon les besoins...<BR><BR>
LHEBAN : ... échangeons des informations...<BR><BR>
RAIC : ... partageons des fonds...<BR><BR>
STETE : ... intervertissons nos soeurs...<BR><BR>
[Lheban donne un coup de pied à Stete.] [Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Désolé d'interrompre ces joyeuses bouffonneries, mais j'ai négligé de mentionner plus tôt que la saga de l'ébonite des fous (si là est bien le mot) contient des références gratuites à des méfaits sacerdotaux et aux excès sexuels. J'espère que ceux d'entre vous dans l'audience qui êtes de nature irritable, prude, maussade, terne ou grincheuse n'êtes pas offensés. A présent, retournons à nos divertissements.<BR><BR>
[Le Prologue sort.]<BR><BR>
LHEBAN : ... et tout ça...<BR><BR>
RAIC : Mais cela nous aide dans notre... sainte tâche, si nous sommes perçus comme séparés et, euh, compétitifs...<BR><BR>
LHEBAN : Vous savez, il y a une ou deux, euh... organisations religieuses... en quelque sorte... avec lesquelles nous n'avons aucun rapport...<BR><BR>
RAIC : Rien du tout, rien du tout... des animaux, juste des animaux...<BR><BR>
AVENTURIER : Par exemple... ?<BR><BR>
LHEBAN : Ehhhhh bien - la Confrérie noire, par exemple... une sale bande de racailles... et puis il y a la Société de la nuit tombée...<BR><BR>
[à part, à Raïc]<BR><BR>
Ce type semble être plutôt du genre décent... il semble savoir quelque chose sur les mages et l'ébonite des fous...<BR><BR>
RAIC [à part, à Lheban] : Vraiment, maintenant... comme c'est intéressant...<BR><BR>
[à tous] Hé, mon cher, prenez une nouvelle bouteille ; elle bénira votre gorge. Oh, que oui, elle la bénira...<BR><BR>
AVENTURIER : Merci, Raïc, ne vous souciez pas tant...<BR><BR>
LHEBAN : Mais laissez-moi continuer : je vous expliquais cette histoire d'ébonite des fous...<BR><BR>
RAIC : Oui, l'ébonite des fous...<BR><BR>
LHEBAN : Bon. Maintenant, l'ébonite des fous. Eh bien, vous savez déjà ce qu'est l'ébonite ordinaire, combien elle est rare, et le fait que seuls certains clans nains la minent et la vendent. Et il y en a fort peu, de nos jours...<BR><BR>
STETE : Quelle était déjà cette chanson populaire... ? [Il chante.]<BR><BR>
Où sont passés tous les Vieux Nains, il y a si longtemps...<BR><BR>
[Lheban lance l'aubergiste sur Stete.] [Raïc casse une chaise sur l'aubergiste et Stete.] [L'aubergiste s'évanouit.]<BR><BR>
LHEBAN : Il y a une pile d'ébonite véritable dans les monts de Wrothgarian, quelque part au nord, à ce que j'ai entendu. Vous savez comment cette ennuyeuse ébonite noire est travaillée par les mages, par certains armuriers talentueux ; on en fait toutes sortes de puissantes armes, amulettes, ceintures, et j'en passe. Tous ces objets se vendent très chers là où l'on peut en trouver. Et vous savez comme les meilleurs ont été créés il y a fort longtemps, par ces vieux Nains...<BR><BR>
[Stete se relève.] [Lheban fait retomber Stete d'un coup de pied.] [L'Aventurier desserre sa tunique.]<BR><BR>
LHEBAN : Oh ! Oh, mes excuses, cher ami, monsieur ! Je vois que vous avez - qu'est-ce donc ? Un torque en ébonite ? Oh, et un katana d'ébonite ! Oh ! Comme c'est fascinant ! Alors, bien sûr, vous savez tout cela, monsieur.<BR><BR>
AVENTURIER : Oh, ce n'est pas grave, vous ne saviez pas. Tenez, prenez une autre bouteille...<BR><BR>
LHEBAN : Acceptez mes remerciements, cher monsieur. Bon, dans ce cas, vous savez que tous les aventuriers, même les morveux, tous ceux qui explorent les donjons, cherchent toujours des armes et artefacts en ébonite, et cetera. Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que les explorateurs les plus expérimentés recherchent des veines et amas d'ébonite brute, et des restes nains. Cette chose, l'ébonite brute, vaut tellement plus.<BR><BR>
AVENTURIER : Le matériau brut qui fournit le travail... et le pouvoir... pour si peu de gens ? En apparence simplement chargé en magie négative ?<BR><BR>
RAIC : Oui, oui, tout à fait !<BR><BR>
LHEBAN : Oui, en effet ! En effet ! Bon, maintenant, l'ébonite des fous. Ca ressemble fort bien au vrai matériau brut. Ca forme des veines profondément dans les roches. Ca a la même texture, et presque la même odeur. Mais il y a une grosse différence : ce n'est pas de la véritable ébonite. Ca n'a aucun pouvoir. Si vous en ramassez, ça vous salit un peu les mains. Et c'est aussi un peu plus doux, à ce qu'il paraît. Mais aussi quelque peu brillant. Mais qui saurait s'en rendre compte, au fond d'une vieille mine, alors qu'il y a peut-être une goule vous soufflant dans le cou ! Alors on se contente de s'en emparer et de courir, je suppose, jusqu'au fond de ces terribles trous. Alors, les fous, les enfants, les fouilleurs insensés, ils remontent tous un sac, un énorme sac, d'ébonite des fous. Et ils sont moqués par les marchands, les négociants, les mages, nous autres... d'où l'épithète de "fous". Cette chose est simplement jetée dans la Baie...<BR><BR>
AVENTURIER : Oui, c'est un peu ce que je... euh... j'ai entendu de certains mages. Mais j'ai aussi entendu autre chose...<BR><BR>
LHEBAN : Et qu'était-ce donc, cher ami... si vous souhaitez nous le dire, bien entendu... monsieur.<BR><BR>
AVENTURIER : Oh, bien sûr ! Je pense que nous pouvons arriver à... euh... un arrangement ?<BR><BR>
LHEBAN et RAIC [ensemble] : Certainement, oh oui !<BR><BR>
AVENTURIER : Donc, oui, ces mages - Shub et Shub, ils s'appellent toujours Shub, n'est-ce pas ? - bref, ces vieillards disaient que l'ébonite des fous peut brûler. Pas magiquement, mais comme un simple morceau de bois. Mais la flamme dure plus longtemps, est bien plus chaude, n'émet pour ainsi dire aucun fumée, aucun bruit... très intéressant... Les mages disaient que les alchimistes désirent ça grandement, pour chauffer leurs cornues et flasques... Combien la guilde des Mages désire ça, pour fabriquer et vendre... euh... des fausses amulettes et des trucs comme ça... quel tour pourri, ça ! Et particulièrement les armuriers, ils désirent vraiment ça, pour leurs forges, je suppose. Et les alchimistes, pour leurs alambics...<BR><BR>
LHEBAN : C'est précisément mon information ! Maintenant... il fait froid par ici en hiver, n'est-ce pas ? Et tout le monde coupe tous ces arbres, pour fabriquer des engins de siège, des bateaux, et toutes ces terribles machines de guerre ! Et tous ces riches nobles et marchands peuvent chauffer leurs gigantesques maisons. Alors, leurs comtesses peuvent courir en ne portant presque rien au lieu d'être vêtues de fourrures...<BR><BR>
STETE : ... juste comme ma soeur...<BR><BR>
[Lheban mort le bras de Stete.] [Stete hurle et s'évanouit.]<BR><BR>
AVENTURIER : Tous ces armuriers peuvent continuer à faire tourner leurs foyers et fourneaux...<BR><BR>
LHEBAN : ... Tous les mages peuvent garder leurs familiers au chaud...<BR><BR>
RAIC : ... Tous ces nobles peuvent continuer à faire courir leurs comtesses...<BR><BR>
LHEBAN : ... Tous ces paysans peuvent garder leurs animaux au chaud...<BR><BR>
AVENTURIER : Et à Shéogorath la femme et les enfants, n'est-ce pas ? Ha ! Et, je suppose, c'est plutôt dur pour vous autres prêtres d'accorder des soins et bénédictions, lorsque vos doigts sont tout froids et rigides... ? C'est un peu plus difficile de déboucher des bouteilles, et je ne parle même pas du fait d'ouvrir des petits parchemins entortillés...<BR><BR>
RAIC : Vous dites bien vrai, en effet !<BR><BR>
LHEBAN : Quel sage vous faites, c'est bien vrai ! Oui !<BR><BR>
AVENTURIER : Ainsi, où trouve-t'on cette ébonite des fous - en grande quantité ?<BR><BR>
LHEBAN : Vous placez le doigt (vous en avez six, je constate ; oh, mes excuses, monsieur) sur le point crucial de l'affaire. J'ai entendu des rumeurs, de simples rumeurs, vous savez, selon lesquelles il y a de gigantesques veines de ce matériau, à un endroit bien précis à la surface, loin dans les monts de Wrothgarian. Un très, très mauvais endroit où aller. Mais, si vous pouvez vous y rendre et en revenir, il y en a des charrettes entières !<BR><BR>
AVENTURIER : C'est exactement ce que j'ai entendu de ces mages : loin dans les monts de Wrothgarian, avec des orques, des dragonnets, des daedras, et Shéogorath seul sait quoi... Ces mages semblaient connaître l'endroit, par contre. Ils voulaient quelqu'un pour...<BR><BR>
RAIC : Vous n'avez pas... parlé... avec les mages. Je veux dire, vous n'avez pas...<BR><BR>
AVENTURIER : Oh non. Ils ne savaient même pas que j'étais là...<BR><BR>
[à part] Pas encore, en tout cas...<BR><BR>
LHEBAN : Bien, bien ; on ne peut pas faire confiance à ces mages, vous savez... ces vieux fossiles transformeraient leurs propres mères en crapauds boueux pour simplement un peu d'or ! Fous d'or, fous de pouvoir, fous de folie, tous des pourris, ceux-là ! Mais bon, ils n'ont pas de mères !<BR><BR>
RAIC : Excellent. Il me semble, cher ami - ou, pouvons-nous vous appeler partenaire ? Oui ? Excellent. Il me semble, partenaire, que mes frères prêtres et vous devriez explorer un peu le coin, pour vous si nous pouvons atteindre ces veines, ces dépôts, ah !<BR><BR>
AVENTURIER : Oui, fort bien, partenaires ! Mais cela nous coûterait une bonne quantité d'or pour nous y rendre - en armes, en sorts, en femmes, en vêtements, en chariots et chevaux, en femmes, en nourriture, en potions... Autant être bien préparé pour aller là-bas.<BR><BR>
LHEBAN : Pas de problème, partenaire. Nos temples ont... certaines ressources, telles que s'il nous est garanti... un accès et une connaissance exclusive de cet emplacement, alors nous pourrions financer quelqu'un... quelqu'un avec les talents nécessaires, comme vous ? Et il se trouve, quelle coïncidence, que je suis le gardien des livres... Voyez-vous l'opportunité ?<BR><BR>
AVENTURIER : Oh oui ! Oh oui ! Bon, partageons une dernière bouteille, et serrons-nous la main pour confirmer un accord ?<BR><BR>
LHEBAN : Bien sûr, faisons donc ça ! Nous avons d'abord besoin d'informations - qui connaît l'endroit là-bas, où ça se trouve, comment s'y rendre... Pourquoi ne nous retrouvons-nous pas ici, disons, dans une semaine, à la même heure. Et voyons ce que nous pouvons apprendre en attendant ?<BR><BR>
RAIC : Nous devons trouver un marchand, aussi. Quelqu'un qui peut s'en occuper pour nous... les entrepôts, la distribution...<BR><BR>
LHEBAN : Et surtout, garder bouche cousue !<BR><BR>
AVENTURIER : J'irai poser quelques questions pour les marchands... j'ai un contact ou deux... Mais l'ennui, eh bien, vous savez comment vont ces choses : un peu d'argent par ici, un peu par là, et bien assez tôt, vous avez filé des pots-de-vin à la moitié de la ville, ou c'est du moins ce à quoi ça ressemble. Maintenant, la chance n'étant pas en ma faveur, j'ai fort peu ; je me suis fait rouler par un pitoyable mage, dans une ville au sud d'ici, et j'ai perdu l'essentiel de mes biens dans un naufrage...<BR><BR>
LHEBAN : Ah oui ! Vous avez besoin d'un peu de... fonds initiaux, je suppose.<BR><BR>
RAIC [à Lheban] : Laissez-moi soulever la bourse du vieux Stete, il a gagné beaucoup en louant sa soeur la semaine dernière...<BR><BR>
LHEBAN : Merci, Raïc. Tenez, environ 100 pièces, ça vous convient ?<BR><BR>
AVENTURIER : Oh oui, c'est bien plus qu'assez pour débuter, chers messieurs. Bien, bien, bien... alors, avons-nous un accord ?<BR><BR>
AVENTURIER : Oui ! C'est d'accord. Une semaine !<BR><BR>
[Lheban et Raïc sortent, traînant Stete avec eux.] [L'Aventurier sort.]<BR><BR>
[L'Epilogue entre.]<BR><BR>
EPILOGUE : Ah, il se passe des choses désormais, je n'en doute pas. Chers clients, je vous invite à vous rappeler qu'il s'agit d'un travail de fiction par l'un des meilleurs écrivains de l'asile, Frincheps, archiprince de tout l'Archipel de l'Automne. Il n'existe rien de pareil à l'ébonite des fous. Qui plus est, l'ébonite n'est pas minée selon le procédé décrit par les prêtres. Saisissez cela, je vous en prie. Si vous pouvez encore apprécier la pièce comme une grossière oeuvre de fiction, restez avec nous pour l'acte troisième. Si vous ne le pouvez pas, alors adieu. Et n'oubliez pas de donner un pourboire aux serveuses.<BR><BR>
Ainsi s'achève l'acte deuxième.<BR>
L'ébonite des fous<BR>
par Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Acte deuxième<BR><BR><BR>
Se préoccupant principalement de l'ébonite des fous et des temples<BR><BR>
[Même endroit, même auberge, une bouteille ou deux plus tard. Le Prologue, l'Aventurier et Lheban entrent.]<BR><BR>
PROLOGUE : Fort peu s'est produit pour l'instant dans notre drame comique. L'Aventurier, notre vaurien d'Elfe noir, a acheté des boissons pour deux prêtres d'Akatosh. Tous ont considérablement bu. L'un des prêtres s'est éclipsé pour aller trouver sa fille du réverbère. Et, à moins que je n'ai oublié quelque chose ou qu'il se soit produit une chose tandis que mon attention était portée ailleurs, voilà le complet synopsis de l'acte premier. Ah, voici venus deux autres prêtres. L'humble Prologue doit vous quitter.<BR><BR>
[RAIC et STETE entrent.]<BR><BR>
RAIC : Bonsoir, Lheban ! Bonsoir, étranger. Mon cher confrère prêtre ici présent est Stete, et je suis Raïc. Nous sommes honorés de servir Julianos.<BR><BR>
AVENTURIER : Qu'est-ce donc, au juste ; une nuit fériée pour les prêtres ? Et... je pensais que vos temples - Akatosh, Julianos, et tout le reste... je pensais que vous étiez en agressive compétition. Pour la théologie comme pour l'or, veuillez excuser ma franchise. Et pourtant, vous semblez tous être meilleurs amis ? En y pensant, n'ai-je pas discuté avec Stete auparavant, vous aviez dit que vous étiez du temple de Stendarr ?<BR><BR>
RAIC : Une erreur bien commune, cher ami...<BR><BR>
LHEBAN : ... mais une erreur que nous... encourageons...<BR><BR>
RAIC : Vraiment, nous travaillons tous étroitement ensemble, nous bougeons d'un temple à l'autre selon les besoins...<BR><BR>
LHEBAN : ... échangeons des informations...<BR><BR>
RAIC : ... partageons des fonds...<BR><BR>
STETE : ... intervertissons nos soeurs...<BR><BR>
[Lheban donne un coup de pied à Stete.] [Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Désolé d'interrompre ces joyeuses bouffonneries, mais j'ai négligé de mentionner plus tôt que la saga de l'ébonite des fous (si là est bien le mot) contient des références gratuites à des méfaits sacerdotaux et aux excès sexuels. J'espère que ceux d'entre vous dans l'audience qui êtes de nature irritable, prude, maussade, terne ou grincheuse n'êtes pas offensés. A présent, retournons à nos divertissements.<BR><BR>
[Le Prologue sort.]<BR><BR>
LHEBAN : ... et tout ça...<BR><BR>
RAIC : Mais cela nous aide dans notre... sainte tâche, si nous sommes perçus comme séparés et, euh, compétitifs...<BR><BR>
LHEBAN : Vous savez, il y a une ou deux, euh... organisations religieuses... en quelque sorte... avec lesquelles nous n'avons aucun rapport...<BR><BR>
RAIC : Rien du tout, rien du tout... des animaux, juste des animaux...<BR><BR>
AVENTURIER : Par exemple... ?<BR><BR>
LHEBAN : Ehhhhh bien - la Confrérie noire, par exemple... une sale bande de racailles... et puis il y a la Société de la nuit tombée...<BR><BR>
[à part, à Raïc]<BR><BR>
Ce type semble être plutôt du genre décent... il semble savoir quelque chose sur les mages et l'ébonite des fous...<BR><BR>
RAIC [à part, à Lheban] : Vraiment, maintenant... comme c'est intéressant...<BR><BR>
[à tous] Hé, mon cher, prenez une nouvelle bouteille ; elle bénira votre gorge. Oh, que oui, elle la bénira...<BR><BR>
AVENTURIER : Merci, Raïc, ne vous souciez pas tant...<BR><BR>
LHEBAN : Mais laissez-moi continuer : je vous expliquais cette histoire d'ébonite des fous...<BR><BR>
RAIC : Oui, l'ébonite des fous...<BR><BR>
LHEBAN : Bon. Maintenant, l'ébonite des fous. Eh bien, vous savez déjà ce qu'est l'ébonite ordinaire, combien elle est rare, et le fait que seuls certains clans nains la minent et la vendent. Et il y en a fort peu, de nos jours...<BR><BR>
STETE : Quelle était déjà cette chanson populaire... ? [Il chante.]<BR><BR>
Où sont passés tous les Vieux Nains, il y a si longtemps...<BR><BR>
[Lheban lance l'aubergiste sur Stete.] [Raïc casse une chaise sur l'aubergiste et Stete.] [L'aubergiste s'évanouit.]<BR><BR>
LHEBAN : Il y a une pile d'ébonite véritable dans les monts de Wrothgarian, quelque part au nord, à ce que j'ai entendu. Vous savez comment cette ennuyeuse ébonite noire est travaillée par les mages, par certains armuriers talentueux ; on en fait toutes sortes de puissantes armes, amulettes, ceintures, et j'en passe. Tous ces objets se vendent très chers là où l'on peut en trouver. Et vous savez comme les meilleurs ont été créés il y a fort longtemps, par ces vieux Nains...<BR><BR>
[Stete se relève.] [Lheban fait retomber Stete d'un coup de pied.] [L'Aventurier desserre sa tunique.]<BR><BR>
LHEBAN : Oh ! Oh, mes excuses, cher ami, monsieur ! Je vois que vous avez - qu'est-ce donc ? Un torque en ébonite ? Oh, et un katana d'ébonite ! Oh ! Comme c'est fascinant ! Alors, bien sûr, vous savez tout cela, monsieur.<BR><BR>
AVENTURIER : Oh, ce n'est pas grave, vous ne saviez pas. Tenez, prenez une autre bouteille...<BR><BR>
LHEBAN : Acceptez mes remerciements, cher monsieur. Bon, dans ce cas, vous savez que tous les aventuriers, même les morveux, tous ceux qui explorent les donjons, cherchent toujours des armes et artefacts en ébonite, et cetera. Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que les explorateurs les plus expérimentés recherchent des veines et amas d'ébonite brute, et des restes nains. Cette chose, l'ébonite brute, vaut tellement plus.<BR><BR>
AVENTURIER : Le matériau brut qui fournit le travail... et le pouvoir... pour si peu de gens ? En apparence simplement chargé en magie négative ?<BR><BR>
RAIC : Oui, oui, tout à fait !<BR><BR>
LHEBAN : Oui, en effet ! En effet ! Bon, maintenant, l'ébonite des fous. Ca ressemble fort bien au vrai matériau brut. Ca forme des veines profondément dans les roches. Ca a la même texture, et presque la même odeur. Mais il y a une grosse différence : ce n'est pas de la véritable ébonite. Ca n'a aucun pouvoir. Si vous en ramassez, ça vous salit un peu les mains. Et c'est aussi un peu plus doux, à ce qu'il paraît. Mais aussi quelque peu brillant. Mais qui saurait s'en rendre compte, au fond d'une vieille mine, alors qu'il y a peut-être une goule vous soufflant dans le cou ! Alors on se contente de s'en emparer et de courir, je suppose, jusqu'au fond de ces terribles trous. Alors, les fous, les enfants, les fouilleurs insensés, ils remontent tous un sac, un énorme sac, d'ébonite des fous. Et ils sont moqués par les marchands, les négociants, les mages, nous autres... d'où l'épithète de "fous". Cette chose est simplement jetée dans la Baie...<BR><BR>
AVENTURIER : Oui, c'est un peu ce que je... euh... j'ai entendu de certains mages. Mais j'ai aussi entendu autre chose...<BR><BR>
LHEBAN : Et qu'était-ce donc, cher ami... si vous souhaitez nous le dire, bien entendu... monsieur.<BR><BR>
AVENTURIER : Oh, bien sûr ! Je pense que nous pouvons arriver à... euh... un arrangement ?<BR><BR>
LHEBAN et RAIC [ensemble] : Certainement, oh oui !<BR><BR>
AVENTURIER : Donc, oui, ces mages - Shub et Shub, ils s'appellent toujours Shub, n'est-ce pas ? - bref, ces vieillards disaient que l'ébonite des fous peut brûler. Pas magiquement, mais comme un simple morceau de bois. Mais la flamme dure plus longtemps, est bien plus chaude, n'émet pour ainsi dire aucun fumée, aucun bruit... très intéressant... Les mages disaient que les alchimistes désirent ça grandement, pour chauffer leurs cornues et flasques... Combien la guilde des Mages désire ça, pour fabriquer et vendre... euh... des fausses amulettes et des trucs comme ça... quel tour pourri, ça ! Et particulièrement les armuriers, ils désirent vraiment ça, pour leurs forges, je suppose. Et les alchimistes, pour leurs alambics...<BR><BR>
LHEBAN : C'est précisément mon information ! Maintenant... il fait froid par ici en hiver, n'est-ce pas ? Et tout le monde coupe tous ces arbres, pour fabriquer des engins de siège, des bateaux, et toutes ces terribles machines de guerre ! Et tous ces riches nobles et marchands peuvent chauffer leurs gigantesques maisons. Alors, leurs comtesses peuvent courir en ne portant presque rien au lieu d'être vêtues de fourrures...<BR><BR>
STETE : ... juste comme ma soeur...<BR><BR>
[Lheban mort le bras de Stete.] [Stete hurle et s'évanouit.]<BR><BR>
AVENTURIER : Tous ces armuriers peuvent continuer à faire tourner leurs foyers et fourneaux...<BR><BR>
LHEBAN : ... Tous les mages peuvent garder leurs familiers au chaud...<BR><BR>
RAIC : ... Tous ces nobles peuvent continuer à faire courir leurs comtesses...<BR><BR>
LHEBAN : ... Tous ces paysans peuvent garder leurs animaux au chaud...<BR><BR>
AVENTURIER : Et à Shéogorath la femme et les enfants, n'est-ce pas ? Ha ! Et, je suppose, c'est plutôt dur pour vous autres prêtres d'accorder des soins et bénédictions, lorsque vos doigts sont tout froids et rigides... ? C'est un peu plus difficile de déboucher des bouteilles, et je ne parle même pas du fait d'ouvrir des petits parchemins entortillés...<BR><BR>
RAIC : Vous dites bien vrai, en effet !<BR><BR>
LHEBAN : Quel sage vous faites, c'est bien vrai ! Oui !<BR><BR>
AVENTURIER : Ainsi, où trouve-t'on cette ébonite des fous - en grande quantité ?<BR><BR>
LHEBAN : Vous placez le doigt (vous en avez six, je constate ; oh, mes excuses, monsieur) sur le point crucial de l'affaire. J'ai entendu des rumeurs, de simples rumeurs, vous savez, selon lesquelles il y a de gigantesques veines de ce matériau, à un endroit bien précis à la surface, loin dans les monts de Wrothgarian. Un très, très mauvais endroit où aller. Mais, si vous pouvez vous y rendre et en revenir, il y en a des charrettes entières !<BR><BR>
AVENTURIER : C'est exactement ce que j'ai entendu de ces mages : loin dans les monts de Wrothgarian, avec des orques, des dragonnets, des daedras, et Shéogorath seul sait quoi... Ces mages semblaient connaître l'endroit, par contre. Ils voulaient quelqu'un pour...<BR><BR>
RAIC : Vous n'avez pas... parlé... avec les mages. Je veux dire, vous n'avez pas...<BR><BR>
AVENTURIER : Oh non. Ils ne savaient même pas que j'étais là...<BR><BR>
[à part] Pas encore, en tout cas...<BR><BR>
LHEBAN : Bien, bien ; on ne peut pas faire confiance à ces mages, vous savez... ces vieux fossiles transformeraient leurs propres mères en crapauds boueux pour simplement un peu d'or ! Fous d'or, fous de pouvoir, fous de folie, tous des pourris, ceux-là ! Mais bon, ils n'ont pas de mères !<BR><BR>
RAIC : Excellent. Il me semble, cher ami - ou, pouvons-nous vous appeler partenaire ? Oui ? Excellent. Il me semble, partenaire, que mes frères prêtres et vous devriez explorer un peu le coin, pour vous si nous pouvons atteindre ces veines, ces dépôts, ah !<BR><BR>
AVENTURIER : Oui, fort bien, partenaires ! Mais cela nous coûterait une bonne quantité d'or pour nous y rendre - en armes, en sorts, en femmes, en vêtements, en chariots et chevaux, en femmes, en nourriture, en potions... Autant être bien préparé pour aller là-bas.<BR><BR>
LHEBAN : Pas de problème, partenaire. Nos temples ont... certaines ressources, telles que s'il nous est garanti... un accès et une connaissance exclusive de cet emplacement, alors nous pourrions financer quelqu'un... quelqu'un avec les talents nécessaires, comme vous ? Et il se trouve, quelle coïncidence, que je suis le gardien des livres... Voyez-vous l'opportunité ?<BR><BR>
AVENTURIER : Oh oui ! Oh oui ! Bon, partageons une dernière bouteille, et serrons-nous la main pour confirmer un accord ?<BR><BR>
LHEBAN : Bien sûr, faisons donc ça ! Nous avons d'abord besoin d'informations - qui connaît l'endroit là-bas, où ça se trouve, comment s'y rendre... Pourquoi ne nous retrouvons-nous pas ici, disons, dans une semaine, à la même heure. Et voyons ce que nous pouvons apprendre en attendant ?<BR><BR>
RAIC : Nous devons trouver un marchand, aussi. Quelqu'un qui peut s'en occuper pour nous... les entrepôts, la distribution...<BR><BR>
LHEBAN : Et surtout, garder bouche cousue !<BR><BR>
AVENTURIER : J'irai poser quelques questions pour les marchands... j'ai un contact ou deux... Mais l'ennui, eh bien, vous savez comment vont ces choses : un peu d'argent par ici, un peu par là, et bien assez tôt, vous avez filé des pots-de-vin à la moitié de la ville, ou c'est du moins ce à quoi ça ressemble. Maintenant, la chance n'étant pas en ma faveur, j'ai fort peu ; je me suis fait rouler par un pitoyable mage, dans une ville au sud d'ici, et j'ai perdu l'essentiel de mes biens dans un naufrage...<BR><BR>
LHEBAN : Ah oui ! Vous avez besoin d'un peu de... fonds initiaux, je suppose.<BR><BR>
RAIC [à Lheban] : Laissez-moi soulever la bourse du vieux Stete, il a gagné beaucoup en louant sa soeur la semaine dernière...<BR><BR>
LHEBAN : Merci, Raïc. Tenez, environ 100 pièces, ça vous convient ?<BR><BR>
AVENTURIER : Oh oui, c'est bien plus qu'assez pour débuter, chers messieurs. Bien, bien, bien... alors, avons-nous un accord ?<BR><BR>
AVENTURIER : Oui ! C'est d'accord. Une semaine !<BR><BR>
[Lheban et Raïc sortent, traînant Stete avec eux.] [L'Aventurier sort.]<BR><BR>
[L'Epilogue entre.]<BR><BR>
EPILOGUE : Ah, il se passe des choses désormais, je n'en doute pas. Chers clients, je vous invite à vous rappeler qu'il s'agit d'un travail de fiction par l'un des meilleurs écrivains de l'asile, Frincheps, archiprince de tout l'Archipel de l'Automne. Il n'existe rien de pareil à l'ébonite des fous. Qui plus est, l'ébonite n'est pas minée selon le procédé décrit par les prêtres. Saisissez cela, je vous en prie. Si vous pouvez encore apprécier la pièce comme une grossière oeuvre de fiction, restez avec nous pour l'acte troisième. Si vous ne le pouvez pas, alors adieu. Et n'oubliez pas de donner un pourboire aux serveuses.<BR><BR>
Ainsi s'achève l'acte deuxième.<BR>
► Afficher le texte
<DIV ALIGN="CENTER"><FONT COLOR="000000" SIZE="3" FACE="Magic Cards"><BR>
Fools' Ebony<BR>
By Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Part The Threeth<BR><BR><BR>
In The Mages' Guild, One to Three Days Later<BR><BR>
(Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: We are now at the halfway point of our disjointed epic. If you are just arriving, you have missed little. The Adventurer, our rogue Dark Elf, has joined with a quadripartite (that's a triumvirate plus one) of priests intent on discovering a burning metal called Fools' Ebony and becoming wealthy. The priests have given our hero some gold for bribing merchants, but the only people who know where the Fools' Ebony is are the mages of the Mages' Guild. As the Epilogue pointed out at the end of Part the Twoth, there is no such thing as Fools' Ebony and real Ebony is not mined. Something our playwright apparently did not research. Well, accept it as high fantasy, if you will. Or whatever. Hark, here comes our hero now. Imagine the miasma (if that's the word I want) of magical elixirs, bubbling cauldrons, hovering balls of sparkling whatnot. And now, the Prologue must depart.<BR><BR>
(Enter the Adventurer and SHUB)<BR><BR>
ADVENTURER: Ho! Anyone around?<BR><BR>
SHUB: Over here, young man, in the corner ...<BR><BR>
ADVENTURER: Morning. Do I call you ... Shub ..?<BR><BR>
SHUB: Oh yes, Shub is my name, Shub it is ... How on Tamriel did you know?<BR><BR>
ADVENTURER: Can we have some ... privacy ... I have a somewhat ... er ... delicate matter to discuss..?<BR><BR>
SHUB: No need for privacy here! We Mages do not hide anything!<BR><BR>
ADVENTURER: Fools' Ebony?<BR><BR>
SHUB: Quick through this door ..! Turn right ... Turn left ... Ah ... just let me throw a privacy spell around us ...<BR><BR>
(Loud zap sounds) (Enter SHUB)<BR><BR>
Good! Now Sir -- Oh, by the way, meet my fellow Mage, Shub.<BR><BR>
SHUB: Mmmm.<BR><BR>
SHUB: Now, you mentioned Fools' Ebony ..?<BR><BR>
ADVENTURER: Well, I fancy myself a bit of an expert in ebony. Had quite a bit come and go through my hands in my time, I have ...<BR><BR>
SHUB: We notice that you have an ebony amulet, and an ebony katana -- Of Lightning, no less! And an ebony belt ... ...mmmm...<BR><BR>
ADVENTURER: Hands off the toys, gentlemen, please!<BR><BR>
SHUB: Forgive us -- but we so appreciate such fine items ...<BR><BR>
SHUB: ... collect them too ...<BR><BR>
ADVENTURER: Well, the other day, just by chance of course, I just happened to hear two priests of the Temple of ... er ... Stendarr, I think it was ... They were a bit high in their cups, I think, a bit loud, and never noticed me skulking -- I mean, standing -- there. They were going on about this Fools' Ebony - stuff like the real thing, only no magicka at all. None. But it burns like wood, only longer, hotter, no smoke, nice even heat.<BR><BR>
SHUB: Yes ... we have heard similar rumors. Seen a bit of that stuff -- lumps from a sack or two that some crazed delver dragged up, that kind of thing. Right, Shub?<BR><BR>
SHUB: Oh - Oh yes, right, that kind of thing ... right ...<BR><BR>
(aside) I must remember to keep the secret, whatever it is.<BR><BR>
ADVENTURER: Well, these fool priests seemed to talk as if they knew a location for lots, I mean piles, of that stuff -- somewhere up in the Wrothgarians ...<BR><BR>
SHUB and SHUB (Together): Where! Who! Did they say? How? When? Where? <BR><BR>
SHUB: You didn't let them know you were listening, did you?<BR><BR>
ADVENTURER: Of course not! What do you take me for, a priest lover?<BR><BR>
SHUB: Calm yourself, my lord ... that's better...just don't go fiddling with that katana so much. Makes us nervous.<BR><BR>
SHUB: Yes, nervous, very ...<BR><BR>
SHUB: Here, sit down. There. Want some mulled wine? No? Oh well, just have to finish it myself.<BR><BR>
SHUB: So they seemed to know the location.<BR><BR>
(aside) Hmmmm. This means we have to act fast, quickly, speedily, and with great rapidity.<BR><BR>
ADVENTURER: Oh yes! They were talking like they were going to get a load in a few weeks or so ...<BR><BR>
SHUB: Oh My! Oh Dear Me! Ohhh...<BR><BR>
SHUB: Now then. Seems you know a fair amount about this Fools' Ebony. And you realize the potential -- just think, big warm fires in all our study rooms ...<BR><BR>
SHUB and SHUB (Together): ... Selling it to the Palace... selling it to those stupid Alchemists ... the Armorer's Guild would be good for a lot ... ...keep out familiars nice and warm ... ... and our posteriors ..! ... just think how Daedra Seducers love a nice warm fire ... Giving smoldering lumps to the peasants to warm their hovels with - in return for some gold, of course ...<BR><BR>
SHUB: ...just think of all that gold...<BR><BR>
SHUB: Trouble is, son - we would like to get that stuff by the cartload, bring it down here ...<BR><BR>
SHUB: Have some trustworthy merchant ...<BR><BR>
SHUB: Put a spell on him!<BR><BR>
SHUB: ... Have some merchant act as sort of, middleman, for us ...<BR><BR>
ADVENTURER: But ... then why the delay, gentlemen?<BR><BR>
SHUB: You seem like an honest fellow. We'll tell you -- mind you, you let out a word of this, and there will be a Fire Daedra in your bed ... but no threats between gentlemen, right!<BR><BR>
ADVENTURER: Very well -- I shall be the very soul of discretion.<BR><BR>
SHUB: You see, we know where the stuff it, cartloads and cartloads of it. But we can't get there and back ...<BR><BR>
SHUB: We are not the outdoorsy types.<BR><BR>
SHUB: Far safer here in town.<BR><BR>
SHUB: Much warmer too.<BR><BR>
SHUB: Think of all the supplies we would have to take.<BR><BR>
SHUB: All those nasty things out there.<BR><BR>
SHUB: Did you know that seducers won't come to us in the wilderness?<BR><BR>
SHUB: We'd have to hire guards, to keep those awful priests away.<BR><BR>
SHUB: And the strain of dealing with all those coarse types ... the Merchants.<BR><BR>
SHUB: The Armorers.<BR><BR>
SHUB: The Royals.<BR><BR>
ADVENTURER: Mmm. I think I comprehend. You want some -- experienced explorer-hero type, someone used to the wilderness - to go get it for you, set up a supply line, so on ..?<BR><BR>
SHUB: Exactly. And find us a nice, useable merchant. Someone we can control.<BR><BR>
SHUB: With a big, big warehouse, delivery service, that kind of thing ...<BR><BR>
ADVENTURER: Well, gentlemen. Let me volunteer my services! I have always admired you Mage gentlemen -- so clever, so sharp. No fooling you in anything, is there?<BR><BR>
SHUB: No, no fooling us ...<BR><BR>
(Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: This, ladies and gentlemen, is irony.<BR><BR>
(Exit Prologue)<BR><BR>
ADVENTURER: Tell you what, I can probably arrange a suitable merchant for you. Take some gold though -- those thieves know the value of a gold piece! As luck would have it, my last gold was swindled off me by a thieving priest, in some little town south of here. And I lost a lot of good stuff in a shipwreck just before that ...<BR><BR>
SHUB: Well ... since you have agreed to help us ... we can spare some gold from the treasury, can't we, Shub?<BR><BR>
SHUB: Oh! Oh yes, lots there ... always make more ...<BR><BR>
ADVENTURER: Now, I do need to know roughly where this site is, got to pick the right breed of horse, calculate my supplies to the last drop, figure out what weapons I might need ... supplies, like food, little things like that ... diameter of the cart wheels in square yurts ... ambush points for the priests, in case they try to get up there ... mmmmm ...<BR><BR>
SHUB: Tell you what - here is 500 gold. Go get things started.<BR><BR>
SHUB: Yes ... we can always make some more.<BR><BR>
SHUB: (aside, to Shub) Shut up!<BR><BR>
(Shub fires a spell at Shub that burns him to a cinder and then reconstitutes him)<BR><BR>
(to all) Excuse us ... where was I ... Oh ... get a merchant, guards, carts, whatever you think it will take. Come back if you need more.<BR><BR>
SHUB: But what about those priests?<BR><BR>
ADVENTURER: I've an idea or two there. Let me get friendly with them - maybe hire a couple of good lamppost girls, lay in a few cases of holy wine ... I'll have them eating out of my hand in no time. And if you show me where this Fools' Ebony is ... why, I can misdirect them, send them straight into an trolls' den or something.<BR><BR>
SHUB: You're the expert! Here, let me show you on a map ... and I don't need to mention Fire Daedras, do I?<BR><BR>
ADVENTURER: So ... seems to be ... hmmmm ... only thirty days there, this time of year. Maybe forty back, with the loads. Let me study this a bit more ...<BR><BR>
SHUB: Can't take it with you, of course ... don't want this getting out now ...<BR><BR>
ADVENTURER: Oh no. That's fine. Look, let me have a bit more gold. Going to need some heavy-duty carts. See here, this section ... cut by all these washes ... hmmmm ... the flummox there will be something terrible ... Oh, and these ruins, full of ghosts, I bet ... hmmmm ... and this pass, just full of willies too ...<BR><BR>
SHUB: If you say so ... My, seems that we picked the right man, right, Shub!<BR><BR>
SHUB: Oh yes, indeed.<BR><BR>
ADVENTURER: So -- why don't I make arrangements, get back to you in ... er ... say a week? Say -- sure that you don't want to come with me. After all, there's nothing like the wilderness life. Waking up with the sun, shaking off the frost. Catching an orc for breakfast - ever have orc guts fried over stinkwood? Oh, that's a treat! Checking each stream for dead giant spiders - or live ones! Imp jerky for lunch! Scanning the ridges for dragonlings! Standing guard against Ice Daedra in a blinding snowstorm! Oh, what a life!<BR><BR>
SHUB and SHUB (Together): No, no ... we, we better stay here at the Guild. Got our duties after all ... someones got to mind the store ... someones got to get the word out to selected customers ... No, thank you kind Sir, it does sound such a lovely life, but I think we best be here ... yes, indeed ...<BR><BR>
ADVENTURER: A pity, gentlemen. Well, I'll be about it then. And don't worry if you see me with those priests -- got to mislead and misdirect them, haven't I!<BR><BR>
SHUB: One week, then!<BR><BR>
(Exeunt Shub, the Adventurer, and Shub) (Enter Epilogue)<BR><BR>
EPILOGUE: Shub and Shub, ladies and gentlemen. Implausibly retarded mages, yes, but perhaps there's something more to them than this act suggests. Do you think so, maybe? Well, if you are not in the theater for Part the Fourth, you won't know for certain, will you? Don't forget to tip your wenches and think on that while we change the set.<BR><BR>
So Endeth Part the Threeth<BR>
Fools' Ebony<BR>
By Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Part The Threeth<BR><BR><BR>
In The Mages' Guild, One to Three Days Later<BR><BR>
(Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: We are now at the halfway point of our disjointed epic. If you are just arriving, you have missed little. The Adventurer, our rogue Dark Elf, has joined with a quadripartite (that's a triumvirate plus one) of priests intent on discovering a burning metal called Fools' Ebony and becoming wealthy. The priests have given our hero some gold for bribing merchants, but the only people who know where the Fools' Ebony is are the mages of the Mages' Guild. As the Epilogue pointed out at the end of Part the Twoth, there is no such thing as Fools' Ebony and real Ebony is not mined. Something our playwright apparently did not research. Well, accept it as high fantasy, if you will. Or whatever. Hark, here comes our hero now. Imagine the miasma (if that's the word I want) of magical elixirs, bubbling cauldrons, hovering balls of sparkling whatnot. And now, the Prologue must depart.<BR><BR>
(Enter the Adventurer and SHUB)<BR><BR>
ADVENTURER: Ho! Anyone around?<BR><BR>
SHUB: Over here, young man, in the corner ...<BR><BR>
ADVENTURER: Morning. Do I call you ... Shub ..?<BR><BR>
SHUB: Oh yes, Shub is my name, Shub it is ... How on Tamriel did you know?<BR><BR>
ADVENTURER: Can we have some ... privacy ... I have a somewhat ... er ... delicate matter to discuss..?<BR><BR>
SHUB: No need for privacy here! We Mages do not hide anything!<BR><BR>
ADVENTURER: Fools' Ebony?<BR><BR>
SHUB: Quick through this door ..! Turn right ... Turn left ... Ah ... just let me throw a privacy spell around us ...<BR><BR>
(Loud zap sounds) (Enter SHUB)<BR><BR>
Good! Now Sir -- Oh, by the way, meet my fellow Mage, Shub.<BR><BR>
SHUB: Mmmm.<BR><BR>
SHUB: Now, you mentioned Fools' Ebony ..?<BR><BR>
ADVENTURER: Well, I fancy myself a bit of an expert in ebony. Had quite a bit come and go through my hands in my time, I have ...<BR><BR>
SHUB: We notice that you have an ebony amulet, and an ebony katana -- Of Lightning, no less! And an ebony belt ... ...mmmm...<BR><BR>
ADVENTURER: Hands off the toys, gentlemen, please!<BR><BR>
SHUB: Forgive us -- but we so appreciate such fine items ...<BR><BR>
SHUB: ... collect them too ...<BR><BR>
ADVENTURER: Well, the other day, just by chance of course, I just happened to hear two priests of the Temple of ... er ... Stendarr, I think it was ... They were a bit high in their cups, I think, a bit loud, and never noticed me skulking -- I mean, standing -- there. They were going on about this Fools' Ebony - stuff like the real thing, only no magicka at all. None. But it burns like wood, only longer, hotter, no smoke, nice even heat.<BR><BR>
SHUB: Yes ... we have heard similar rumors. Seen a bit of that stuff -- lumps from a sack or two that some crazed delver dragged up, that kind of thing. Right, Shub?<BR><BR>
SHUB: Oh - Oh yes, right, that kind of thing ... right ...<BR><BR>
(aside) I must remember to keep the secret, whatever it is.<BR><BR>
ADVENTURER: Well, these fool priests seemed to talk as if they knew a location for lots, I mean piles, of that stuff -- somewhere up in the Wrothgarians ...<BR><BR>
SHUB and SHUB (Together): Where! Who! Did they say? How? When? Where? <BR><BR>
SHUB: You didn't let them know you were listening, did you?<BR><BR>
ADVENTURER: Of course not! What do you take me for, a priest lover?<BR><BR>
SHUB: Calm yourself, my lord ... that's better...just don't go fiddling with that katana so much. Makes us nervous.<BR><BR>
SHUB: Yes, nervous, very ...<BR><BR>
SHUB: Here, sit down. There. Want some mulled wine? No? Oh well, just have to finish it myself.<BR><BR>
SHUB: So they seemed to know the location.<BR><BR>
(aside) Hmmmm. This means we have to act fast, quickly, speedily, and with great rapidity.<BR><BR>
ADVENTURER: Oh yes! They were talking like they were going to get a load in a few weeks or so ...<BR><BR>
SHUB: Oh My! Oh Dear Me! Ohhh...<BR><BR>
SHUB: Now then. Seems you know a fair amount about this Fools' Ebony. And you realize the potential -- just think, big warm fires in all our study rooms ...<BR><BR>
SHUB and SHUB (Together): ... Selling it to the Palace... selling it to those stupid Alchemists ... the Armorer's Guild would be good for a lot ... ...keep out familiars nice and warm ... ... and our posteriors ..! ... just think how Daedra Seducers love a nice warm fire ... Giving smoldering lumps to the peasants to warm their hovels with - in return for some gold, of course ...<BR><BR>
SHUB: ...just think of all that gold...<BR><BR>
SHUB: Trouble is, son - we would like to get that stuff by the cartload, bring it down here ...<BR><BR>
SHUB: Have some trustworthy merchant ...<BR><BR>
SHUB: Put a spell on him!<BR><BR>
SHUB: ... Have some merchant act as sort of, middleman, for us ...<BR><BR>
ADVENTURER: But ... then why the delay, gentlemen?<BR><BR>
SHUB: You seem like an honest fellow. We'll tell you -- mind you, you let out a word of this, and there will be a Fire Daedra in your bed ... but no threats between gentlemen, right!<BR><BR>
ADVENTURER: Very well -- I shall be the very soul of discretion.<BR><BR>
SHUB: You see, we know where the stuff it, cartloads and cartloads of it. But we can't get there and back ...<BR><BR>
SHUB: We are not the outdoorsy types.<BR><BR>
SHUB: Far safer here in town.<BR><BR>
SHUB: Much warmer too.<BR><BR>
SHUB: Think of all the supplies we would have to take.<BR><BR>
SHUB: All those nasty things out there.<BR><BR>
SHUB: Did you know that seducers won't come to us in the wilderness?<BR><BR>
SHUB: We'd have to hire guards, to keep those awful priests away.<BR><BR>
SHUB: And the strain of dealing with all those coarse types ... the Merchants.<BR><BR>
SHUB: The Armorers.<BR><BR>
SHUB: The Royals.<BR><BR>
ADVENTURER: Mmm. I think I comprehend. You want some -- experienced explorer-hero type, someone used to the wilderness - to go get it for you, set up a supply line, so on ..?<BR><BR>
SHUB: Exactly. And find us a nice, useable merchant. Someone we can control.<BR><BR>
SHUB: With a big, big warehouse, delivery service, that kind of thing ...<BR><BR>
ADVENTURER: Well, gentlemen. Let me volunteer my services! I have always admired you Mage gentlemen -- so clever, so sharp. No fooling you in anything, is there?<BR><BR>
SHUB: No, no fooling us ...<BR><BR>
(Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: This, ladies and gentlemen, is irony.<BR><BR>
(Exit Prologue)<BR><BR>
ADVENTURER: Tell you what, I can probably arrange a suitable merchant for you. Take some gold though -- those thieves know the value of a gold piece! As luck would have it, my last gold was swindled off me by a thieving priest, in some little town south of here. And I lost a lot of good stuff in a shipwreck just before that ...<BR><BR>
SHUB: Well ... since you have agreed to help us ... we can spare some gold from the treasury, can't we, Shub?<BR><BR>
SHUB: Oh! Oh yes, lots there ... always make more ...<BR><BR>
ADVENTURER: Now, I do need to know roughly where this site is, got to pick the right breed of horse, calculate my supplies to the last drop, figure out what weapons I might need ... supplies, like food, little things like that ... diameter of the cart wheels in square yurts ... ambush points for the priests, in case they try to get up there ... mmmmm ...<BR><BR>
SHUB: Tell you what - here is 500 gold. Go get things started.<BR><BR>
SHUB: Yes ... we can always make some more.<BR><BR>
SHUB: (aside, to Shub) Shut up!<BR><BR>
(Shub fires a spell at Shub that burns him to a cinder and then reconstitutes him)<BR><BR>
(to all) Excuse us ... where was I ... Oh ... get a merchant, guards, carts, whatever you think it will take. Come back if you need more.<BR><BR>
SHUB: But what about those priests?<BR><BR>
ADVENTURER: I've an idea or two there. Let me get friendly with them - maybe hire a couple of good lamppost girls, lay in a few cases of holy wine ... I'll have them eating out of my hand in no time. And if you show me where this Fools' Ebony is ... why, I can misdirect them, send them straight into an trolls' den or something.<BR><BR>
SHUB: You're the expert! Here, let me show you on a map ... and I don't need to mention Fire Daedras, do I?<BR><BR>
ADVENTURER: So ... seems to be ... hmmmm ... only thirty days there, this time of year. Maybe forty back, with the loads. Let me study this a bit more ...<BR><BR>
SHUB: Can't take it with you, of course ... don't want this getting out now ...<BR><BR>
ADVENTURER: Oh no. That's fine. Look, let me have a bit more gold. Going to need some heavy-duty carts. See here, this section ... cut by all these washes ... hmmmm ... the flummox there will be something terrible ... Oh, and these ruins, full of ghosts, I bet ... hmmmm ... and this pass, just full of willies too ...<BR><BR>
SHUB: If you say so ... My, seems that we picked the right man, right, Shub!<BR><BR>
SHUB: Oh yes, indeed.<BR><BR>
ADVENTURER: So -- why don't I make arrangements, get back to you in ... er ... say a week? Say -- sure that you don't want to come with me. After all, there's nothing like the wilderness life. Waking up with the sun, shaking off the frost. Catching an orc for breakfast - ever have orc guts fried over stinkwood? Oh, that's a treat! Checking each stream for dead giant spiders - or live ones! Imp jerky for lunch! Scanning the ridges for dragonlings! Standing guard against Ice Daedra in a blinding snowstorm! Oh, what a life!<BR><BR>
SHUB and SHUB (Together): No, no ... we, we better stay here at the Guild. Got our duties after all ... someones got to mind the store ... someones got to get the word out to selected customers ... No, thank you kind Sir, it does sound such a lovely life, but I think we best be here ... yes, indeed ...<BR><BR>
ADVENTURER: A pity, gentlemen. Well, I'll be about it then. And don't worry if you see me with those priests -- got to mislead and misdirect them, haven't I!<BR><BR>
SHUB: One week, then!<BR><BR>
(Exeunt Shub, the Adventurer, and Shub) (Enter Epilogue)<BR><BR>
EPILOGUE: Shub and Shub, ladies and gentlemen. Implausibly retarded mages, yes, but perhaps there's something more to them than this act suggests. Do you think so, maybe? Well, if you are not in the theater for Part the Fourth, you won't know for certain, will you? Don't forget to tip your wenches and think on that while we change the set.<BR><BR>
So Endeth Part the Threeth<BR>
► Afficher le texte
<DIV ALIGN="CENTER"><FONT COLOR="000000" SIZE="3" FACE="Magic Cards"><BR>
L'ébonite des fous<BR>
par Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Acte troisième<BR><BR>
[Dans la guilde des Mages, un à trois jours plus tard.]<BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Nous nous trouvons désormais à mi-chemin de notre épopée décousue. Si vous venez d'arriver, vous avez manqué peu de choses. L'Aventurier, notre vaurien d'Elfe noir, a rejoint une équipe quadripartite (c'est un triumvirat plus un) de prêtres cherchant à découvrir un métal brûlant appelé l'ébonite des fous et à devenir riches. Les prêtres ont remis à notre héros un peu d'or pour donner des pots-de-vin aux marchands, mais les seules personnes qui savent où se trouve l'ébonite des fous sont les mages de la guilde des Mages. Comme l'Epilogue l'a expliqué à la fin de l'acte deuxième, il n'existe pas en vérité d'ébonite des fous, et l'ébonite véritable n'est pas minée. C'est un sujet sur lequel notre dramaturge n'a semblablement pas fait beaucoup de recherches. Eh bien, acceptez ceci comme de la haute fantaisie, si vous le souhaitez. Ou peu importe. Oyez, voici donc notre héros qui arrive à présent. Imaginez le miasme (si c'est bien le mot qui convient) des élixirs magiques, des chaudrons bouillonnants, et des orbes flottants de brillants qui-sait-quoi. Et maintenant, le Prologue doit vous quitter.<BR><BR>
[L'Aventurier et SHUB entrent.]<BR><BR>
AVENTURIER : Ho ! Y a-t-il quelqu'un ?<BR><BR>
SHUB : Par ici, jeune homme, dans le coin...<BR><BR>
AVENTURIER : Bonne journée à vous. Vous appelez-vous... Shub ?<BR><BR>
SHUB : Oh oui, Shub est mon nom, c'est bien Shub... Comment donc avez-vous su ?<BR><BR>
AVENTURIER : Pourrions-nous avoir un peu... d'intimité... J'ai une, eh bien... délicate affaire dont je souhaite discuter avec vous...<BR><BR>
SHUB : Nul besoin d'intimité par ici ! Nous autres mages n'avons rien à cacher !<BR><BR>
AVENTURIER : L'ébonite des fous ?<BR><BR>
SHUB : Vite, passez cette porte ! Tournez à droite... tournez à gauche... Ah... laissez-moi juste lancer un sort d'intimité autour de nous...<BR><BR>
[Fort son de foudre.] [SHUB entre.]<BR><BR>
Bien ! Maintenant, monsieur - Oh, au fait, voici mon collègue mage, Shub.<BR><BR>
SHUB : Mmmm.<BR><BR>
SHUB : Maintenant, vous aviez mentionné l'ébonite des fous... ?<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, j'aime à penser que je suis une sorte d'expert en ébonite. J'en ai vu passer une bonne quantité entre mes mains à mon époque, ça oui...<BR><BR>
SHUB : Nous avons remarqué que vous portez une amulette en ébonite, et un katana en ébonite - de foudre, qui plus est ! Et une ceinture en ébonite... mmm...<BR><BR>
AVENTURIER : Ne touchez pas à mes jouets, chers messieurs, je vous en prie !<BR><BR>
SHUB : Veuillez nous excuser ; nous apprécions tant les objets si raffinés...<BR><BR>
SHUB : ... et les collectionnons aussi...<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, l'autre jour, par chance, bien entendu, il se trouve que j'ai entendu deux prêtres du temple de... euh... Stendarr, je crois que c'était ça... Ils avaient un peu abusé de la bouteille, je crois, et étaient assez bruyants, et n'ont même pas vu rôder (enfin, me tenir) à leurs côtés. Ils discutaient de cette ébonite des fous ; exactement comme la vraie ébonite, mais sans la moindre magie. Aucune. Mais ça brûle comme du bois, mais plus longtemps, plus chaudement, sans faire de fumée, une bonne chaleur bien uniforme.<BR><BR>
SHUB : Oui... Nous avons entendu des rumeurs similaires. Et vu un peu de cette chose ; des morceaux venus d'un sac ou deux qu'un explorateur fou avait remonté, ce genre de chose. Pas vrai, Shub ?<BR><BR>
SHUB : Oh, oh oui, bien sûr, ce genre de choses... en effet...<BR><BR>
[à part] Je dois me rappeler de garder le secret, quel qu'il soit.<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, ces idiots de prêtres semblaient parler comme s'ils connaissaient l'emplacement d'une grande quantité, je veux dire, de filons du matériau, quelque part dans les monts de Wrothgarian...<BR><BR>
SHUB et SHUB [ensemble] : Où ! Qui ! Ont-ils dit ? Comment ? Quand ? Où ?<BR><BR>
SHUB : Vous ne leur avez pas fait savoir que vous écoutiez, n'est-ce pas ?<BR><BR>
AVENTURIER : Bien sûr que non ! Pour qui me prenez-vous, un amoureux des prêtres ?<BR><BR>
SHUB : Calmez-vous, très cher... voilà, c'est mieux... ne triturez donc pas tant votre katana. Ca nous rend nerveux.<BR><BR>
SHUB : Oui, nerveux, tellement...<BR><BR>
SHUB : Tenez, asseyez-vous. Voilà. Voulez-vous un peu de vin chaud ? Non ? Oh, bon, je vais devoir le finir moi-même.<BR><BR>
SHUB : Donc, ils semblaient en connaître l'emplacement.<BR><BR>
[à part] Hmmmm. Ca veut dire qu'on devra agir promptement, vite, hâtivement, avec grande rapidité.<BR><BR>
AVENTURIER : Oh oui ! Ils parlaient comme s'ils iraient en chercher tout un chargement dans environ quelques semaines...<BR><BR>
SHUB : Oh ! Oh, pauvre de moi ! Oh...<BR><BR>
SHUB : Allons, allons. Vous semblez en savoir tout de même pas mal sur cette ébonite des fous. Et vous vous rendez compte du potentiel ; imaginez simplement, des grands feux bien chauds dans toutes nos salles d'études...<BR><BR>
SHUB et SHUB [ensemble] : ... en vendre au palais... en vendre à ces stupides alchimistes... la guilde des Armuriers en achètera beaucoup... ça gardera nos familiers bien au chaud... et nos postérieurs ! ... Imaginez combien les séductrices daedra aiment les bons feux bien chauds... et donner des morceaux ardents aux paysans avec lesquels réchauffer leurs taudis, en échange d'un peu d'or, bien sûr...<BR><BR>
SHUB : ... pensez donc à tout cet or...<BR><BR>
SHUB : Le problème, mon cher, c'est que nous aimerions en obtenir des charretées, et les ramener jusqu'ici...<BR><BR>
SHUB : Et avoir un marchand digne de confiance...<BR><BR>
SHUB : Il faudra l'ensorceler !<BR><BR>
SHUB : Avoir un marchand pour jouer le rôle, eh bien, d'intermédiaire, pour nous...<BR><BR>
AVENTURIER : Mais... mais pourquoi tout ce délai, chers messieurs ?<BR><BR>
SHUB : Vous semblez être un honnête individu. On va vous dire - bien entendu, si vous pipez ne serait-ce qu'un mot de tout ça, il y aura un daedra de feu dans votre lit... mais nul besoin de menaces entre gentilshommes, n'est-ce pas !<BR><BR>
AVENTURIER : Très bien ; je serai la quintessence même de la discrétion.<BR><BR>
SHUB : Voyez-vous, nous savons où se trouve ce matériau, des charretées à n'en plus finir de celui-ci. Mais nous ne pouvons pas aller là-bas et revenir ici...<BR><BR>
SHUB : Nous ne sommes pas vraiment du genre à aimer le plein air.<BR><BR>
SHUB : La ville est un lieu tellement plus sûr.<BR><BR>
SHUB : Et tellement plus chaud.<BR><BR>
SHUB : Pensez donc à toutes les provisions que nous aurions à emporter. <BR><BR>
SHUB : Et toutes ces terribles choses qui existent au-dehors.<BR><BR>
SHUB : Saviez-vous que les séductrices ne viendront pas à nous dans les régions sauvages ?<BR><BR>
SHUB : Nous aurions à engager des gardes, pour nous protéger de ces terribles prêtres.<BR><BR>
SHUB : Et le stress d'être confronté à tous ces rustres... les marchands.<BR><BR>
SHUB : Les armuriers.<BR><BR>
SHUB : Les nobles.<BR><BR>
AVENTURIER : Mmm. Je pense comprendre. Vous souhaitez donc qu'une sorte de héros-explorateur expérimenté, quelqu'un qui a l'habitude des régions sauvages, aille chercher ça pour vous, établisse une ligne de ravitaillement, et ainsi de suite ?<BR><BR>
SHUB : Exactement. Et nous trouve un sympathique et utilisable marchand. Quelqu'un que nous pouvons contrôler.<BR><BR>
SHUB : Avec un grand, très grand entrepôt, un service de livraison, ce genre de choses...<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, chers messieurs. Laissez-moi vous proposer mes services ! Je vous ai toujours admirés, messieurs les mages, vous êtes si futés et sagaces. Nulle tromperie de ma part, n'est-ce pas ?<BR><BR>
SHUB : Non, nulle tromperie...<BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Et ceci, mesdames et messieurs, est ce que l'on appelle de l'ironie.<BR><BR>
[Le Prologue sort.]<BR><BR>
AVENTURIER : Je vais vous dire, je peux probablement vous trouver un marchand adapté. Mais prenez un peu d'argent ; ces voleurs connaissent bien la valeur d'une pièce d'or ! Et la chance me joue des tours : je me suis fait escroquer mes dernières pièces par un charlatan de prêtre, dans une petite ville au sud d'ici. Et j'ai perdu tant de choses utiles dans un naufrage juste avant...<BR><BR>
SHUB : Eh bien... comme vous avez accepté de nous aider... nous pouvons nous séparer d'un peu d'or de la trésorerie, n'est-ce pas, Shub ?<BR><BR>
SHUB : Oh ! Oh oui, il y en a tant... on s'en fera toujours plus...<BR><BR>
AVENTURIER : Bon, j'ai besoin de savoir à peu près où se trouve l'emplacement, je dois décider de la bonne race de cheval, calculer mes provisions à la goutte près, déterminer de quelles armes j'aurai besoin... les provisions, comme la nourriture, des petites choses comme ça... le diamètre des roues des charrettes en yourtes carrées... des points d'embuscade pour les prêtres, au cas où ils essayent de s'y rendre... hmm...<BR><BR>
SHUB : Je vais vous dire : voilà 500 pièces d'or. Allez mettre tout ça en place.<BR><BR>
SHUB : Oui... on pourra toujours s'en faire plus.<BR><BR>
SHUB [à part, à Shub] : La ferme !<BR><BR>
[Shub lance un sort sur Shub qui le réduit en cendres puis le remet en état.]<BR><BR>
[à tous] Veuillez nous excuser... où en étais-je... Oh... trouvez un marchand, des gardes, des charrettes, tout ce que vous estimerez nécessaire. Revenez nous voir s'il vous en faut plus.<BR><BR>
SHUB : Mais qu'en est-il de ces prêtres ?<BR><BR>
AVENTURIER : J'ai là une idée ou deux. Laissez-moi faire ami-ami avec eux - peut-être engager quelques bonnes filles de réverbère, leur offrir quelques caisses de vin béni... Ils me mangeront dans la main en un rien de temps. Et si vous me montrez où se trouve cette ébonite des fous... eh bien, je pourrai les envoyer dans la mauvaise direction, en plein milieu d'un nid de trolls, par exemple.<BR><BR>
SHUB : C'est vous l'expert ! Tenez, laissez-moi vous montrer sur une carte... et je n'ai pas besoin de mentionner les daedras de feu, n'est-ce pas ?<BR><BR>
AVENTURIER : Bon... il semblerait que... hmm... seulement trente jours d'ici, à cette époque de l'année. Peut-être quarante au retour, avec la cargaison. Laissez-moi étudier ça un peu plus...<BR><BR>
SHUB : Vous ne pourrez pas la garder, bien entendu... on ne voudrait pas que ça fuite maintenant...<BR><BR>
AVENTURIER : Oh, non. C'est bon. Ecoutez, donnez-moi donc un peu plus d'or. Il me faudra des charrettes de compétition. Vous voyez, cette section... coupée par tous ces sillages... hmm... le déboussolement sera terrible ici... Oh, et ces ruines, pleines de fantômes, je parie... hmm... et ce col, rempli de feu-follets aussi...<BR><BR>
SHUB : Si vous le dites... Eh bien, on dirait qu'on a choisi la bonne personne, n'est-ce pas, Shub !<BR><BR>
SHUB : Oh oui, tout à fait.<BR><BR>
AVENTURIER : Bon, pourquoi n'irais-je pas faire quelques arrangements, je reviens vers vous dans... euh... disons, une semaine ? Dites ; vous êtes sûrs de ne pas vouloir venir avec moi ? Après tout, il n'y a rien de tel que de vivre dans la nature. Se réveiller avec le soleil, et se défaire du froid. Attraper un orque pour le petit déjeuner - vous avez déjà mangé des tripes d'orque frites sur une branche puante ? Oh, c'est un délice ! Et vérifier dans chaque ruisseau la présence d'araignées géantes mortes - ou vivantes ! De la viande séchée de diablotin pour le déjeuner ! Observer sur les crêtes la présence de dragonnets ! Faire face à des daedras de glace dans une tempête de neige aveuglante ! Oh, quelle vie !<BR><BR>
SHUB et SHUB [ensemble] : Non, non... on, on ferait mieux de rester à la guilde. On a nos obligations après tout... quelqu'un doit bien s'occuper de la boutique... quelqu'un doit informer les clients sélectionnés... Non, merci bien, cher monsieur, cette vie semble être charmante, mais je pense qu'on ferait mieux de rester ici... oui, rester ici...<BR><BR>
AVENTURIER : Quel dommage, chers messieurs. Bon, je vais donc partir. Et ne vous inquiétez pas si vous me voyez avec ces prêtres ; je dois bien les duper et les envoyer au mauvais endroit, après tout !<BR><BR>
SHUB : Une semaine, alors !<BR><BR>
[Shub, l'Aventurier et Shub sortent.] [L'Epilogue entre.]<BR><BR>
EPILOGUE : Shub et Shub, mesdames et messieurs. Des mages incroyablement crétins, oui, mais peut-être qu'ils cachent plus que cet acte ne laisse paraître. Pensez-vous que ce puisse être le cas ? Eh bien, si vous n'êtes plus dans le théâtre pour l'acte quatrième, vous ne pourrez en avoir la certitude, n'est-ce pas ? N'oubliez pas de donner un pourboire aux serveuses, et pensez à tout cela pendant que nous changeons le décor.<BR><BR>
Ainsi s'achève l'acte troisième.<BR>
L'ébonite des fous<BR>
par Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Acte troisième<BR><BR>
[Dans la guilde des Mages, un à trois jours plus tard.]<BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Nous nous trouvons désormais à mi-chemin de notre épopée décousue. Si vous venez d'arriver, vous avez manqué peu de choses. L'Aventurier, notre vaurien d'Elfe noir, a rejoint une équipe quadripartite (c'est un triumvirat plus un) de prêtres cherchant à découvrir un métal brûlant appelé l'ébonite des fous et à devenir riches. Les prêtres ont remis à notre héros un peu d'or pour donner des pots-de-vin aux marchands, mais les seules personnes qui savent où se trouve l'ébonite des fous sont les mages de la guilde des Mages. Comme l'Epilogue l'a expliqué à la fin de l'acte deuxième, il n'existe pas en vérité d'ébonite des fous, et l'ébonite véritable n'est pas minée. C'est un sujet sur lequel notre dramaturge n'a semblablement pas fait beaucoup de recherches. Eh bien, acceptez ceci comme de la haute fantaisie, si vous le souhaitez. Ou peu importe. Oyez, voici donc notre héros qui arrive à présent. Imaginez le miasme (si c'est bien le mot qui convient) des élixirs magiques, des chaudrons bouillonnants, et des orbes flottants de brillants qui-sait-quoi. Et maintenant, le Prologue doit vous quitter.<BR><BR>
[L'Aventurier et SHUB entrent.]<BR><BR>
AVENTURIER : Ho ! Y a-t-il quelqu'un ?<BR><BR>
SHUB : Par ici, jeune homme, dans le coin...<BR><BR>
AVENTURIER : Bonne journée à vous. Vous appelez-vous... Shub ?<BR><BR>
SHUB : Oh oui, Shub est mon nom, c'est bien Shub... Comment donc avez-vous su ?<BR><BR>
AVENTURIER : Pourrions-nous avoir un peu... d'intimité... J'ai une, eh bien... délicate affaire dont je souhaite discuter avec vous...<BR><BR>
SHUB : Nul besoin d'intimité par ici ! Nous autres mages n'avons rien à cacher !<BR><BR>
AVENTURIER : L'ébonite des fous ?<BR><BR>
SHUB : Vite, passez cette porte ! Tournez à droite... tournez à gauche... Ah... laissez-moi juste lancer un sort d'intimité autour de nous...<BR><BR>
[Fort son de foudre.] [SHUB entre.]<BR><BR>
Bien ! Maintenant, monsieur - Oh, au fait, voici mon collègue mage, Shub.<BR><BR>
SHUB : Mmmm.<BR><BR>
SHUB : Maintenant, vous aviez mentionné l'ébonite des fous... ?<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, j'aime à penser que je suis une sorte d'expert en ébonite. J'en ai vu passer une bonne quantité entre mes mains à mon époque, ça oui...<BR><BR>
SHUB : Nous avons remarqué que vous portez une amulette en ébonite, et un katana en ébonite - de foudre, qui plus est ! Et une ceinture en ébonite... mmm...<BR><BR>
AVENTURIER : Ne touchez pas à mes jouets, chers messieurs, je vous en prie !<BR><BR>
SHUB : Veuillez nous excuser ; nous apprécions tant les objets si raffinés...<BR><BR>
SHUB : ... et les collectionnons aussi...<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, l'autre jour, par chance, bien entendu, il se trouve que j'ai entendu deux prêtres du temple de... euh... Stendarr, je crois que c'était ça... Ils avaient un peu abusé de la bouteille, je crois, et étaient assez bruyants, et n'ont même pas vu rôder (enfin, me tenir) à leurs côtés. Ils discutaient de cette ébonite des fous ; exactement comme la vraie ébonite, mais sans la moindre magie. Aucune. Mais ça brûle comme du bois, mais plus longtemps, plus chaudement, sans faire de fumée, une bonne chaleur bien uniforme.<BR><BR>
SHUB : Oui... Nous avons entendu des rumeurs similaires. Et vu un peu de cette chose ; des morceaux venus d'un sac ou deux qu'un explorateur fou avait remonté, ce genre de chose. Pas vrai, Shub ?<BR><BR>
SHUB : Oh, oh oui, bien sûr, ce genre de choses... en effet...<BR><BR>
[à part] Je dois me rappeler de garder le secret, quel qu'il soit.<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, ces idiots de prêtres semblaient parler comme s'ils connaissaient l'emplacement d'une grande quantité, je veux dire, de filons du matériau, quelque part dans les monts de Wrothgarian...<BR><BR>
SHUB et SHUB [ensemble] : Où ! Qui ! Ont-ils dit ? Comment ? Quand ? Où ?<BR><BR>
SHUB : Vous ne leur avez pas fait savoir que vous écoutiez, n'est-ce pas ?<BR><BR>
AVENTURIER : Bien sûr que non ! Pour qui me prenez-vous, un amoureux des prêtres ?<BR><BR>
SHUB : Calmez-vous, très cher... voilà, c'est mieux... ne triturez donc pas tant votre katana. Ca nous rend nerveux.<BR><BR>
SHUB : Oui, nerveux, tellement...<BR><BR>
SHUB : Tenez, asseyez-vous. Voilà. Voulez-vous un peu de vin chaud ? Non ? Oh, bon, je vais devoir le finir moi-même.<BR><BR>
SHUB : Donc, ils semblaient en connaître l'emplacement.<BR><BR>
[à part] Hmmmm. Ca veut dire qu'on devra agir promptement, vite, hâtivement, avec grande rapidité.<BR><BR>
AVENTURIER : Oh oui ! Ils parlaient comme s'ils iraient en chercher tout un chargement dans environ quelques semaines...<BR><BR>
SHUB : Oh ! Oh, pauvre de moi ! Oh...<BR><BR>
SHUB : Allons, allons. Vous semblez en savoir tout de même pas mal sur cette ébonite des fous. Et vous vous rendez compte du potentiel ; imaginez simplement, des grands feux bien chauds dans toutes nos salles d'études...<BR><BR>
SHUB et SHUB [ensemble] : ... en vendre au palais... en vendre à ces stupides alchimistes... la guilde des Armuriers en achètera beaucoup... ça gardera nos familiers bien au chaud... et nos postérieurs ! ... Imaginez combien les séductrices daedra aiment les bons feux bien chauds... et donner des morceaux ardents aux paysans avec lesquels réchauffer leurs taudis, en échange d'un peu d'or, bien sûr...<BR><BR>
SHUB : ... pensez donc à tout cet or...<BR><BR>
SHUB : Le problème, mon cher, c'est que nous aimerions en obtenir des charretées, et les ramener jusqu'ici...<BR><BR>
SHUB : Et avoir un marchand digne de confiance...<BR><BR>
SHUB : Il faudra l'ensorceler !<BR><BR>
SHUB : Avoir un marchand pour jouer le rôle, eh bien, d'intermédiaire, pour nous...<BR><BR>
AVENTURIER : Mais... mais pourquoi tout ce délai, chers messieurs ?<BR><BR>
SHUB : Vous semblez être un honnête individu. On va vous dire - bien entendu, si vous pipez ne serait-ce qu'un mot de tout ça, il y aura un daedra de feu dans votre lit... mais nul besoin de menaces entre gentilshommes, n'est-ce pas !<BR><BR>
AVENTURIER : Très bien ; je serai la quintessence même de la discrétion.<BR><BR>
SHUB : Voyez-vous, nous savons où se trouve ce matériau, des charretées à n'en plus finir de celui-ci. Mais nous ne pouvons pas aller là-bas et revenir ici...<BR><BR>
SHUB : Nous ne sommes pas vraiment du genre à aimer le plein air.<BR><BR>
SHUB : La ville est un lieu tellement plus sûr.<BR><BR>
SHUB : Et tellement plus chaud.<BR><BR>
SHUB : Pensez donc à toutes les provisions que nous aurions à emporter. <BR><BR>
SHUB : Et toutes ces terribles choses qui existent au-dehors.<BR><BR>
SHUB : Saviez-vous que les séductrices ne viendront pas à nous dans les régions sauvages ?<BR><BR>
SHUB : Nous aurions à engager des gardes, pour nous protéger de ces terribles prêtres.<BR><BR>
SHUB : Et le stress d'être confronté à tous ces rustres... les marchands.<BR><BR>
SHUB : Les armuriers.<BR><BR>
SHUB : Les nobles.<BR><BR>
AVENTURIER : Mmm. Je pense comprendre. Vous souhaitez donc qu'une sorte de héros-explorateur expérimenté, quelqu'un qui a l'habitude des régions sauvages, aille chercher ça pour vous, établisse une ligne de ravitaillement, et ainsi de suite ?<BR><BR>
SHUB : Exactement. Et nous trouve un sympathique et utilisable marchand. Quelqu'un que nous pouvons contrôler.<BR><BR>
SHUB : Avec un grand, très grand entrepôt, un service de livraison, ce genre de choses...<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, chers messieurs. Laissez-moi vous proposer mes services ! Je vous ai toujours admirés, messieurs les mages, vous êtes si futés et sagaces. Nulle tromperie de ma part, n'est-ce pas ?<BR><BR>
SHUB : Non, nulle tromperie...<BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Et ceci, mesdames et messieurs, est ce que l'on appelle de l'ironie.<BR><BR>
[Le Prologue sort.]<BR><BR>
AVENTURIER : Je vais vous dire, je peux probablement vous trouver un marchand adapté. Mais prenez un peu d'argent ; ces voleurs connaissent bien la valeur d'une pièce d'or ! Et la chance me joue des tours : je me suis fait escroquer mes dernières pièces par un charlatan de prêtre, dans une petite ville au sud d'ici. Et j'ai perdu tant de choses utiles dans un naufrage juste avant...<BR><BR>
SHUB : Eh bien... comme vous avez accepté de nous aider... nous pouvons nous séparer d'un peu d'or de la trésorerie, n'est-ce pas, Shub ?<BR><BR>
SHUB : Oh ! Oh oui, il y en a tant... on s'en fera toujours plus...<BR><BR>
AVENTURIER : Bon, j'ai besoin de savoir à peu près où se trouve l'emplacement, je dois décider de la bonne race de cheval, calculer mes provisions à la goutte près, déterminer de quelles armes j'aurai besoin... les provisions, comme la nourriture, des petites choses comme ça... le diamètre des roues des charrettes en yourtes carrées... des points d'embuscade pour les prêtres, au cas où ils essayent de s'y rendre... hmm...<BR><BR>
SHUB : Je vais vous dire : voilà 500 pièces d'or. Allez mettre tout ça en place.<BR><BR>
SHUB : Oui... on pourra toujours s'en faire plus.<BR><BR>
SHUB [à part, à Shub] : La ferme !<BR><BR>
[Shub lance un sort sur Shub qui le réduit en cendres puis le remet en état.]<BR><BR>
[à tous] Veuillez nous excuser... où en étais-je... Oh... trouvez un marchand, des gardes, des charrettes, tout ce que vous estimerez nécessaire. Revenez nous voir s'il vous en faut plus.<BR><BR>
SHUB : Mais qu'en est-il de ces prêtres ?<BR><BR>
AVENTURIER : J'ai là une idée ou deux. Laissez-moi faire ami-ami avec eux - peut-être engager quelques bonnes filles de réverbère, leur offrir quelques caisses de vin béni... Ils me mangeront dans la main en un rien de temps. Et si vous me montrez où se trouve cette ébonite des fous... eh bien, je pourrai les envoyer dans la mauvaise direction, en plein milieu d'un nid de trolls, par exemple.<BR><BR>
SHUB : C'est vous l'expert ! Tenez, laissez-moi vous montrer sur une carte... et je n'ai pas besoin de mentionner les daedras de feu, n'est-ce pas ?<BR><BR>
AVENTURIER : Bon... il semblerait que... hmm... seulement trente jours d'ici, à cette époque de l'année. Peut-être quarante au retour, avec la cargaison. Laissez-moi étudier ça un peu plus...<BR><BR>
SHUB : Vous ne pourrez pas la garder, bien entendu... on ne voudrait pas que ça fuite maintenant...<BR><BR>
AVENTURIER : Oh, non. C'est bon. Ecoutez, donnez-moi donc un peu plus d'or. Il me faudra des charrettes de compétition. Vous voyez, cette section... coupée par tous ces sillages... hmm... le déboussolement sera terrible ici... Oh, et ces ruines, pleines de fantômes, je parie... hmm... et ce col, rempli de feu-follets aussi...<BR><BR>
SHUB : Si vous le dites... Eh bien, on dirait qu'on a choisi la bonne personne, n'est-ce pas, Shub !<BR><BR>
SHUB : Oh oui, tout à fait.<BR><BR>
AVENTURIER : Bon, pourquoi n'irais-je pas faire quelques arrangements, je reviens vers vous dans... euh... disons, une semaine ? Dites ; vous êtes sûrs de ne pas vouloir venir avec moi ? Après tout, il n'y a rien de tel que de vivre dans la nature. Se réveiller avec le soleil, et se défaire du froid. Attraper un orque pour le petit déjeuner - vous avez déjà mangé des tripes d'orque frites sur une branche puante ? Oh, c'est un délice ! Et vérifier dans chaque ruisseau la présence d'araignées géantes mortes - ou vivantes ! De la viande séchée de diablotin pour le déjeuner ! Observer sur les crêtes la présence de dragonnets ! Faire face à des daedras de glace dans une tempête de neige aveuglante ! Oh, quelle vie !<BR><BR>
SHUB et SHUB [ensemble] : Non, non... on, on ferait mieux de rester à la guilde. On a nos obligations après tout... quelqu'un doit bien s'occuper de la boutique... quelqu'un doit informer les clients sélectionnés... Non, merci bien, cher monsieur, cette vie semble être charmante, mais je pense qu'on ferait mieux de rester ici... oui, rester ici...<BR><BR>
AVENTURIER : Quel dommage, chers messieurs. Bon, je vais donc partir. Et ne vous inquiétez pas si vous me voyez avec ces prêtres ; je dois bien les duper et les envoyer au mauvais endroit, après tout !<BR><BR>
SHUB : Une semaine, alors !<BR><BR>
[Shub, l'Aventurier et Shub sortent.] [L'Epilogue entre.]<BR><BR>
EPILOGUE : Shub et Shub, mesdames et messieurs. Des mages incroyablement crétins, oui, mais peut-être qu'ils cachent plus que cet acte ne laisse paraître. Pensez-vous que ce puisse être le cas ? Eh bien, si vous n'êtes plus dans le théâtre pour l'acte quatrième, vous ne pourrez en avoir la certitude, n'est-ce pas ? N'oubliez pas de donner un pourboire aux serveuses, et pensez à tout cela pendant que nous changeons le décor.<BR><BR>
Ainsi s'achève l'acte troisième.<BR>
Partie 4 (VO) :
► Afficher le texte
<DIV ALIGN="CENTER"><FONT COLOR="000000" SIZE="3" FACE="Magic Cards"><BR>
Fools' Ebony<BR>
By Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Part The Fourth<BR><BR><BR>
Mercantile Dealings, The Armorers Involve Themselves. After some general discussion and verbal dancing around, finally the topic of Fools' Ebony is explored ...<BR><BR>
Somewhere near the market, in the back of a store called "Nephron's General Mercantile".<BR><BR>
The day after.<BR><BR>
(Enter Prologue, the Adventurer, and NEPHRON)<BR><BR>
PROLOGUE: Whilst the actors playing the Adventurer and the merchant Nephron dramatically move their mouths to pantomime a conversation, it is on poor Prologue's shoulders to update the audience on the play's actions in its first three acts. The Adventurer, a rogue of a Dark Elf, has been hired two different groups -- four inebriated priests and two greedy mages -- to delay the other group, and find the lost cache of Fools' Ebony in the Wrothgarian Mountains. Now, picture this clownishly decorated set as the back room at a prosperous merchant's shop. And before the Adventurer and Nephron develop lockjaw, Prologue will leave you thus.<BR><BR>
ADVENTURER: So you see, friend Nephron, just what an opportunity we have here. We have this new commodity, for which you agree there will be a huge demand.<BR><BR>
NEPHRON: Especially from the Royals -- once one of them has something new, they all want it, of course.<BR><BR>
ADVENTURER: And do not forget the Armorers for their forges, and the Alchemists for their retorts and whatnots...<BR><BR>
NEPHRON: You seem to have the Mages lined up nicely, got their location, memorized the access map, and so on - you know, we merchants have had a suspicion for quite some time that those old twits had some deep dark secret of interest to us... Now, the priests - the School of Julianos we already work well with, hand and glove, you might say. But of course we shall cut them out of the major profits -- maybe let them distribute some to their flocks? And their Temples make good, how can I say? -- storehouses? But the Akatosh Chantry is a problem, always running off and doing things on their own initiative, no cooperation, just crazy people ... we really need to do something about them, to ... er ... ensure their cooperation ...<BR><BR>
ADVENTURER: I have a suggestion that might help ... you recall how old Komon left and apparently dragged off some little blonde lamppost girl ... just suppose, that just by chance, in his state of ... befuddlement ... he dragged off someone important by mistake..? Might be a lot of trouble for the Chantry, if word got out?<BR><BR>
NEPHRON: Hmmm. Indeed ... there's this silly little blonde Royal who's all excited by the 'real life' down in these parts of town. Disguises herself (or so she thinks), comes on down here and plays at being poor. Stupid little twit ... Komon is still in hiding with his blonde, right?<BR><BR>
ADVENTURER: Yes, in that 'retreat' the Priests have, down near the waterfront.<BR><BR>
NEPHRON: Oh yes, I know that place - often sell them some 'spiritual powders' and so on ... Good ... you see, just imagine what would happen if Komon, by mistake, had grabbed this slumming little Contessa ... Akatosh Chantry would have no end of trouble from the palace if something nasty happened to her ... and then we could move in, offer to 'help' the Chantry during their hard times ... Hmmm. Yes! Leave it to me, I shall contact a few of my ... er ... business associates, as it were ... make some arrangements.<BR><BR>
ADVENTURER: And I'll keep up chatting with the priests, get them to support our little business venture?<BR><BR>
NEPHRON: Right! And I should introduce you to some of the more senior members of our Brotherhood ... excuse me, Guild. Let me contact you in a few days, when everything is all set. You are here every evening?<BR><BR>
ADVENTURER: Yes, not particularly safe outside after dark these days.<BR><BR>
NEPHRON: I see. We shall have to arrange some ... protection for you. Well, in a few days, then.<BR><BR>
(Exit Nephron, inconspicuously) (Enter FIVE ARMORERS)<BR><BR>
(Armorers and the Adventurer fight) (The Adventurer falls)<BR><BR>
(The Armorers tie the Adventurer up and then wake him up)<BR><BR>
ARMORER 1: OK, fellow. Lets not spriggen-foot around! We know about this Fools' Ebony thing. And about the Mages who apparently discovered the location. And we have been watching you dance around with the Priests, the Mages, the Merchants. Just about everyone with two feet!<BR><BR>
ARMORER 2: And how you are really working with Nephron.<BR><BR>
ARMORER 3: And how you are double-crossing the Priests and Mages ...<BR><BR>
ARMORER 2: You and Nephron are really doing a good job on the Akatosh Chantry, we must admit.<BR><BR>
ARMORER 1: But now, we want that Fool's Ebony supply. We need it to increase our production, our quality -- and our prices. We can work with Nephron and his gang, we need warehouses and distribution anyway.<BR><BR>
ARMORER 4: We could torture it out of you ...<BR><BR>
ARMORER 3: We could let the Priests know about your plans -- they would throw you to the Afterdark Society in a flash!<BR><BR>
ARMORER 5: We could let the Mages know -- they would send you to Oblivion for a very, very long time!<BR><BR>
ARMORER 1: But we would rather you 'joined' our Guild. We cannot afford to leave Daggerfall for some hairy wilderness trip. Too much demand these days, for our services.<BR><BR>
ARMORER 2: But we can send a group of our apprentices along to keep you company.<BR><BR>
ARMORER 4: Our apprentices usually test all our products ... and will be just itching to test out there.<BR><BR>
ADVENTURER: Gentlemen, gentlemen! Please - I really was going to give the whole deal to you, once I had gotten gold from everyone else.<BR><BR>
(Armorer 5 slaps the Adventurer with a hot poker)<BR><BR>
Ohhh ... well, I thought of it...<BR><BR>
ARMORER 5: Sure! And I'm a Nymph!<BR><BR>
ADVENTURER: Yes, Yes, Yes, you are very persuasive. I would welcome an ... er ... escort and guard of such tough gentlemen. Be very handy out there.<BR><BR>
ARMORER 1: Good. Thought you would see it our way! Some of our other members are presently having a little ... chat with Nephron. We can handle him. And from now on, two of our bigger apprentices will always be close at hand. Protection, of course - this town can be quite dangerous at night ...<BR><BR>
ARMORER 3: So continue with your arrangements, work with Nephron. You can always leave word about your departure date with any weapons shop. And about any problems you may have ...<BR><BR>
ADVENTURER: Certainly, gentlemen. Yes, you are indeed very persuasive. I shall keep you up to date. And, er...thanks for the protection.<BR><BR>
(Enter ORTHO, the very large apprentice) (The Adventurer is untied) (Exeunt Five Armorers)<BR><BR>
ADVENTURER: Hello, who are you?<BR><BR>
ORTHO: Me am Ortho!<BR><BR>
ADVENTURER: My ... protection?<BR><BR>
ORTHO: Me am Ortho!<BR><BR>
ADVENTURER: You look very familiar to me for some reason. Have you every been to Morrowind?<BR><BR>
ORTHO: Me am Ortho!<BR><BR>
ADVENTURER: Fine then. (aside) My old man used to say the very worst thing that can happen to a fellow is an evening spent in the company of an earnest politician. This, I think, is a close second.<BR><BR>
(Exeunt the Adventurer and Ortho) (Enter Epilogue)<BR><BR>
EPILOGUE: Our play has six parts, and we've just finished the fourth. It's interesting I think that the Lusty Contessa has not made an appearance yet. You don't suppose our playwrite forgot he put her in the Dramatis Personae, do you? Well, you'll only know if you come back for The Fools' Ebony, Part the Fiveth. And if your neighbor decides not to return, don't tell him what happened. We actors have to make a living too, you know. Don't forget to tip your wenches while we change the scene.<BR><BR>
(Exit Epilogue)<BR><BR>
So Endeth Part The Fourth<BR>
Fools' Ebony<BR>
By Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Part The Fourth<BR><BR><BR>
Mercantile Dealings, The Armorers Involve Themselves. After some general discussion and verbal dancing around, finally the topic of Fools' Ebony is explored ...<BR><BR>
Somewhere near the market, in the back of a store called "Nephron's General Mercantile".<BR><BR>
The day after.<BR><BR>
(Enter Prologue, the Adventurer, and NEPHRON)<BR><BR>
PROLOGUE: Whilst the actors playing the Adventurer and the merchant Nephron dramatically move their mouths to pantomime a conversation, it is on poor Prologue's shoulders to update the audience on the play's actions in its first three acts. The Adventurer, a rogue of a Dark Elf, has been hired two different groups -- four inebriated priests and two greedy mages -- to delay the other group, and find the lost cache of Fools' Ebony in the Wrothgarian Mountains. Now, picture this clownishly decorated set as the back room at a prosperous merchant's shop. And before the Adventurer and Nephron develop lockjaw, Prologue will leave you thus.<BR><BR>
ADVENTURER: So you see, friend Nephron, just what an opportunity we have here. We have this new commodity, for which you agree there will be a huge demand.<BR><BR>
NEPHRON: Especially from the Royals -- once one of them has something new, they all want it, of course.<BR><BR>
ADVENTURER: And do not forget the Armorers for their forges, and the Alchemists for their retorts and whatnots...<BR><BR>
NEPHRON: You seem to have the Mages lined up nicely, got their location, memorized the access map, and so on - you know, we merchants have had a suspicion for quite some time that those old twits had some deep dark secret of interest to us... Now, the priests - the School of Julianos we already work well with, hand and glove, you might say. But of course we shall cut them out of the major profits -- maybe let them distribute some to their flocks? And their Temples make good, how can I say? -- storehouses? But the Akatosh Chantry is a problem, always running off and doing things on their own initiative, no cooperation, just crazy people ... we really need to do something about them, to ... er ... ensure their cooperation ...<BR><BR>
ADVENTURER: I have a suggestion that might help ... you recall how old Komon left and apparently dragged off some little blonde lamppost girl ... just suppose, that just by chance, in his state of ... befuddlement ... he dragged off someone important by mistake..? Might be a lot of trouble for the Chantry, if word got out?<BR><BR>
NEPHRON: Hmmm. Indeed ... there's this silly little blonde Royal who's all excited by the 'real life' down in these parts of town. Disguises herself (or so she thinks), comes on down here and plays at being poor. Stupid little twit ... Komon is still in hiding with his blonde, right?<BR><BR>
ADVENTURER: Yes, in that 'retreat' the Priests have, down near the waterfront.<BR><BR>
NEPHRON: Oh yes, I know that place - often sell them some 'spiritual powders' and so on ... Good ... you see, just imagine what would happen if Komon, by mistake, had grabbed this slumming little Contessa ... Akatosh Chantry would have no end of trouble from the palace if something nasty happened to her ... and then we could move in, offer to 'help' the Chantry during their hard times ... Hmmm. Yes! Leave it to me, I shall contact a few of my ... er ... business associates, as it were ... make some arrangements.<BR><BR>
ADVENTURER: And I'll keep up chatting with the priests, get them to support our little business venture?<BR><BR>
NEPHRON: Right! And I should introduce you to some of the more senior members of our Brotherhood ... excuse me, Guild. Let me contact you in a few days, when everything is all set. You are here every evening?<BR><BR>
ADVENTURER: Yes, not particularly safe outside after dark these days.<BR><BR>
NEPHRON: I see. We shall have to arrange some ... protection for you. Well, in a few days, then.<BR><BR>
(Exit Nephron, inconspicuously) (Enter FIVE ARMORERS)<BR><BR>
(Armorers and the Adventurer fight) (The Adventurer falls)<BR><BR>
(The Armorers tie the Adventurer up and then wake him up)<BR><BR>
ARMORER 1: OK, fellow. Lets not spriggen-foot around! We know about this Fools' Ebony thing. And about the Mages who apparently discovered the location. And we have been watching you dance around with the Priests, the Mages, the Merchants. Just about everyone with two feet!<BR><BR>
ARMORER 2: And how you are really working with Nephron.<BR><BR>
ARMORER 3: And how you are double-crossing the Priests and Mages ...<BR><BR>
ARMORER 2: You and Nephron are really doing a good job on the Akatosh Chantry, we must admit.<BR><BR>
ARMORER 1: But now, we want that Fool's Ebony supply. We need it to increase our production, our quality -- and our prices. We can work with Nephron and his gang, we need warehouses and distribution anyway.<BR><BR>
ARMORER 4: We could torture it out of you ...<BR><BR>
ARMORER 3: We could let the Priests know about your plans -- they would throw you to the Afterdark Society in a flash!<BR><BR>
ARMORER 5: We could let the Mages know -- they would send you to Oblivion for a very, very long time!<BR><BR>
ARMORER 1: But we would rather you 'joined' our Guild. We cannot afford to leave Daggerfall for some hairy wilderness trip. Too much demand these days, for our services.<BR><BR>
ARMORER 2: But we can send a group of our apprentices along to keep you company.<BR><BR>
ARMORER 4: Our apprentices usually test all our products ... and will be just itching to test out there.<BR><BR>
ADVENTURER: Gentlemen, gentlemen! Please - I really was going to give the whole deal to you, once I had gotten gold from everyone else.<BR><BR>
(Armorer 5 slaps the Adventurer with a hot poker)<BR><BR>
Ohhh ... well, I thought of it...<BR><BR>
ARMORER 5: Sure! And I'm a Nymph!<BR><BR>
ADVENTURER: Yes, Yes, Yes, you are very persuasive. I would welcome an ... er ... escort and guard of such tough gentlemen. Be very handy out there.<BR><BR>
ARMORER 1: Good. Thought you would see it our way! Some of our other members are presently having a little ... chat with Nephron. We can handle him. And from now on, two of our bigger apprentices will always be close at hand. Protection, of course - this town can be quite dangerous at night ...<BR><BR>
ARMORER 3: So continue with your arrangements, work with Nephron. You can always leave word about your departure date with any weapons shop. And about any problems you may have ...<BR><BR>
ADVENTURER: Certainly, gentlemen. Yes, you are indeed very persuasive. I shall keep you up to date. And, er...thanks for the protection.<BR><BR>
(Enter ORTHO, the very large apprentice) (The Adventurer is untied) (Exeunt Five Armorers)<BR><BR>
ADVENTURER: Hello, who are you?<BR><BR>
ORTHO: Me am Ortho!<BR><BR>
ADVENTURER: My ... protection?<BR><BR>
ORTHO: Me am Ortho!<BR><BR>
ADVENTURER: You look very familiar to me for some reason. Have you every been to Morrowind?<BR><BR>
ORTHO: Me am Ortho!<BR><BR>
ADVENTURER: Fine then. (aside) My old man used to say the very worst thing that can happen to a fellow is an evening spent in the company of an earnest politician. This, I think, is a close second.<BR><BR>
(Exeunt the Adventurer and Ortho) (Enter Epilogue)<BR><BR>
EPILOGUE: Our play has six parts, and we've just finished the fourth. It's interesting I think that the Lusty Contessa has not made an appearance yet. You don't suppose our playwrite forgot he put her in the Dramatis Personae, do you? Well, you'll only know if you come back for The Fools' Ebony, Part the Fiveth. And if your neighbor decides not to return, don't tell him what happened. We actors have to make a living too, you know. Don't forget to tip your wenches while we change the scene.<BR><BR>
(Exit Epilogue)<BR><BR>
So Endeth Part The Fourth<BR>
► Afficher le texte
<DIV ALIGN="CENTER"><FONT COLOR="000000" SIZE="3" FACE="Magic Cards"><BR>
L'ébonite des fous<BR>
par Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Acte quatrième<BR><BR><BR>
Des affaires marchandes, les armuriers s'impliquent. Après quelques discussions générales et joutes verbales, enfin, le sujet de l'ébonite des fous est exploré...<BR><BR>
[Quelque part près du marché, dans l'arrière-boutique d'un magasin appelé "Marchandises générales de Néphron".]<BR><BR>
[Le jour d'après.]<BR><BR>
[Le Prologue, l'Aventurier, et NEPHRON entrent.]<BR><BR>
PROLOGUE : Tandis que les acteurs qui jouent l'Aventurier et le marchand Néphron agitent dramatiquement leurs lèvres pour imiter une conversation, le fardeau d'informer l'audience des agissements des trois premiers actes de la pièce repose sur les épaules du pauvre Prologue. L'Aventurier, un vaurien d'Elfe noir, a été engagé par deux groupes différents (quatre prêtres éméchés et deux mages avares) pour chacun retarder l'autre groupe, et pour découvrir la cache perdue d'ébonite des fous dans les monts de Wrothgarian. Maintenant, imaginez-vous que ce décor si ridiculement décoré n'est autre que l'arrière-boutique d'un prospère marchand. Et avant que l'Aventurier et Néphron ne finissent par souffrir de trismus, le Prologue va ainsi vous quitter.<BR><BR>
AVENTURIER : Donc, vous voyez, cher Néphron, quelle opportunité nous avons là. Nous avons cette nouvelle marchandise, pour laquelle vous êtes d'accord qu'il y aura une forte demande.<BR><BR>
NEPHRON : Particulièrement venant des nobles ; lorsque l'un d'entre eux possède quelque chose de neuf, tous le veulent, bien entendu.<BR><BR>
AVENTURIER : Et n'oubliez pas les armuriers pour leurs forges, et les alchimistes pour leurs cornues et qui sait quoi d'autre...<BR><BR>
NEPHRON : Vous semblez avoir bien tanné les mages, vous avez leur emplacement, mémorisé la carte d'accès, et tout ça ; vous savez, nous autres marchands suspections depuis un moment que ces vieux coucous possédaient un sombre secret qui pouvait nous intéresser... Maintenant, les prêtres ; l'école de Julianos, nous travaillons déjà bien avec eux, main dans la main, comme on pourrait dire. Mais bien sûr, nous devons les écarter de nos principaux profits ; peut-être les laisser en distribuer une part à leur ouailles ? Et leurs temples font de bons, comment dire... entrepôts ? Mais la chapelle d'Akatosh pose problème, à toujours aller faire les choses selon sa propre initiative, aucune coopération, rien que des fous... on doit vraiment faire quelque chose à leur sujet, pour... euh... s'assurer leur coopération...<BR><BR>
AVENTURIER : J'ai une suggestion qui pourrait vous aider... vous vous rappelez comment le vieux Komon est parti, apparemment en emportant une jeune fille de réverbère blonde... supposez juste, que par pure coïncidence, dans son état de... confusion... il ait embarqué par erreur quelqu'un d'important ? Cela pourrait causer tant de soucis à la chapelle, si cela s'apprenait...<BR><BR>
NEPHRON : Hmmm... En effet... il y a cette stupide noble blonde qui est tant excitée par la "vraie vie" dans ces quartiers de la ville. Elle se déguise (ou c'est du moins ce qu'elle pense), descend ici et joue à être pauvre. Quelle stupide idiote... Komon se cache encore avec sa blonde, n'est-ce pas ?<BR><BR>
AVENTURIER : Oui, dans cette "retraite" qu'ont les prêtres, près des quais.<BR><BR>
NEPHRON : Oh oui, je connais l'endroit ; on leur vend souvent des "poudres spirituelles", et j'en passe... Bien... voyez, imaginez donc ce qui se passerait si Komon, par erreur, avait attrapé cette vile petite comtesse... la chapelle d'Akatosh aurait tant et tant d'ennuis avec le palais si quelque chose d'affreux lui arrivait... et alors, on pourrait débarquer, proposer notre "aide" à la chapelle durant leurs moments difficiles... Hmmm. Oui ! Laissez-moi faire, j'irai contacter quelques-uns de mes... associés commerciaux, c'est bien ça... pour faire quelques arrangements.<BR><BR>
AVENTURIER : Et je continuerai à discuter avec les prêtres, pour obtenir qu'ils soutiennent notre petite entreprise commerciale ?<BR><BR>
NEPHRON : Oui ! Et je devrais vous présenter à certains des plus éminents membres de notre confrérie... oh, pardon, de notre guilde. Laissez-moi vous recontacter dans quelques jours, quand tout sera prêt. Vous passez ici chaque soir ?<BR><BR>
AVENTURIER : Oui, ce n'est pas sûr de rester dehors après la tombée de la nuit de nos jours.<BR><BR>
NEPHRON : Je vois. Nous devrons préparer une certaine... protection pour vous. Bien, à dans quelques jours, dans ce cas.<BR><BR>
[Néphron sort, discrètement.] [CINQ ARMURIERS entrent.]<BR><BR>
[Les armuriers et l'Aventurier se battent.] [L'Aventurier tombe.]<BR><BR>
[Les Armuriers ligotent l'Aventurier puis le réveillent.]<BR><BR>
ARMURIER 1 : Bon, mon bonhomme. Ne prenons pas racine ! On est au courant pour cette histoire d'ébonite des fous. Et pour les mages qui ont apparemment découvert l'emplacement. Et on vous a vu danser avec les prêtres, les mages, et les marchands. Pratiquement tous ceux qui ont deux pieds !<BR><BR>
ARMURIER 2 : Et comment vous travaillez réellement pour Néphron.<BR><BR>
ARMURIER 3 : Et comment vous doublez les prêtres et les mages...<BR><BR>
ARMURIER 2 : Vous et Néphron faites un très bon boulot avec la chapelle d'Akatosh, on doit l'admettre.<BR><BR>
ARMURIER 1 : Mais maintenant, on veut cette réserve d'ébonite des fous. On doit augmenter notre production, notre qualité - et nos prix. On peut bosser avec Néphron et sa bande, mais il nous faut quand même des entrepôts et des moyens de distribution.<BR><BR>
ARMURIER 4 : On pourrait vous torturer pour les obtenir...<BR><BR>
ARMURIER 3 : On pourrait laisser les prêtres apprendre pour vos plans ; ils vous jetteraient en pâture à la Société de la nuit tombée en un rien de temps !<BR><BR>
ARMURIER 5 : On pourrait laisser les mages apprendre ; ils vous enverraient dans le Néant pendant fort, fort longtemps !<BR><BR>
ARMURIER 1 : Mais on préférerait que vous "rejoigniez" notre guilde. On ne peut pas se permettre de quitter Daggerfall pour un dangereux voyage dans les contrées sauvages. Nos services sont trop demandés de nos jours.<BR><BR>
ARMURIER 2 : Mais nous pouvons envoyer un groupe de nos apprentis avec vous pour vous tenir compagnie.<BR><BR>
ARMURIER 4 : Nos apprentis testent habituellement tous nos produits... et ils seront impatients de les tester là-bas.<BR><BR>
AVENTURIER : Messieurs, messieurs ! Je vous en prie ; j'allais vous offrir toute cette affaire après avoir obtenu de l'or de tous les autres.<BR><BR>
[Armurier 5 frappe l'Aventurier avec un tison brûlant.]<BR><BR>
Ohhh... bon, j'y avais pensé...<BR><BR>
ARMURIER 5 : Bien sûr ! Et moi, je suis une nymphe !<BR><BR>
AVENTURIER : Oui, oui, oui, vous êtes très persuasif. J'accueillerais fort volontiers un... euh... garde du corps de la part de si puissants gentilshommes. Ce sera fort utile là-bas.<BR><BR>
ARMURIER 1 : Bien. Je me disais bien que vous verriez les choses à notre façon ! Quelques autres de nos membres ont présentement une petite... discussion avec Néphron. Nous pouvons nous occuper de lui. Et à présent, deux de nos plus grands apprentis seront toujours à portée. Une question de protection, bien sûr ; cette ville peut être fort dangereuse à la nuit tombée...<BR><BR>
ARMURIER 3 : Ainsi, continuez avec vos arrangements, travaillez avec Néphron. Vous pouvez toujours communiquer la date de votre départ à n'importe quel magasin d'armes. Et concernant tout problème que vous pourriez avoir...<BR><BR>
AVENTURIER : Certainement, messieurs. Oui, vous êtes à l'évidence fort persuasifs. Je vous tiendrai évidemment au courant. Et, euh... merci pour votre protection.<BR><BR>
[ORTHO, le fort grand apprenti, entre.] [L'Aventurier est détaché.] [Les cinq armuriers sortent.]<BR><BR>
AVENTURIER : Bonjour, qui êtes-vous ?<BR><BR>
ORTHO : Moi suis Ortho !<BR><BR>
AVENTURIER : Ma... protection ?<BR><BR>
ORTHO : Moi suis Ortho !<BR><BR>
AVENTURIER : Vous me semblez fort familier pour je ne sais quelle raison. Etes-vous déjà allé en Morrowind ?<BR><BR>
ORTHO : Moi suis Ortho !<BR><BR>
AVENTURIER : Bon, bon. [à part] Mon vieux me disait que la pire chose qui puisse arriver à quelqu'un est une soirée passée en compagnie d'un honnête politicien. Ceci, je pense, est la deuxième pire chose.<BR><BR>
[L'Aventurier et Ortho sortent.] [L'Epilogue entre.]<BR><BR>
EPILOGUE : Notre pièce comporte six actes, et nous venons de terminer le quatrième. Il est intéressant, je pense, que la licencieuse comtesse n'ait pas encore fait son apparition. Vous ne pensez pas que notre dramaturge ait oublié qu'il l'avait placé dans la Dramatis Personae, n'est-ce pas ? Eh bien, vous ne le saurez que si vous revenez pour L'ébonite des fous, l'acte cinquième. Et si votre voisin décide de ne pas revenir, ne lui dites pas ce qui s'est passé. Nous autres acteurs devons bien gagner notre vie, après tout. N'oubliez pas de donner un pourboire aux serveuses pendant que nous changeons le décor.<BR><BR>
[L'Epilogue sort.]<BR><BR>
Ainsi s'achève l'acte quatrième.<BR>
L'ébonite des fous<BR>
par Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Acte quatrième<BR><BR><BR>
Des affaires marchandes, les armuriers s'impliquent. Après quelques discussions générales et joutes verbales, enfin, le sujet de l'ébonite des fous est exploré...<BR><BR>
[Quelque part près du marché, dans l'arrière-boutique d'un magasin appelé "Marchandises générales de Néphron".]<BR><BR>
[Le jour d'après.]<BR><BR>
[Le Prologue, l'Aventurier, et NEPHRON entrent.]<BR><BR>
PROLOGUE : Tandis que les acteurs qui jouent l'Aventurier et le marchand Néphron agitent dramatiquement leurs lèvres pour imiter une conversation, le fardeau d'informer l'audience des agissements des trois premiers actes de la pièce repose sur les épaules du pauvre Prologue. L'Aventurier, un vaurien d'Elfe noir, a été engagé par deux groupes différents (quatre prêtres éméchés et deux mages avares) pour chacun retarder l'autre groupe, et pour découvrir la cache perdue d'ébonite des fous dans les monts de Wrothgarian. Maintenant, imaginez-vous que ce décor si ridiculement décoré n'est autre que l'arrière-boutique d'un prospère marchand. Et avant que l'Aventurier et Néphron ne finissent par souffrir de trismus, le Prologue va ainsi vous quitter.<BR><BR>
AVENTURIER : Donc, vous voyez, cher Néphron, quelle opportunité nous avons là. Nous avons cette nouvelle marchandise, pour laquelle vous êtes d'accord qu'il y aura une forte demande.<BR><BR>
NEPHRON : Particulièrement venant des nobles ; lorsque l'un d'entre eux possède quelque chose de neuf, tous le veulent, bien entendu.<BR><BR>
AVENTURIER : Et n'oubliez pas les armuriers pour leurs forges, et les alchimistes pour leurs cornues et qui sait quoi d'autre...<BR><BR>
NEPHRON : Vous semblez avoir bien tanné les mages, vous avez leur emplacement, mémorisé la carte d'accès, et tout ça ; vous savez, nous autres marchands suspections depuis un moment que ces vieux coucous possédaient un sombre secret qui pouvait nous intéresser... Maintenant, les prêtres ; l'école de Julianos, nous travaillons déjà bien avec eux, main dans la main, comme on pourrait dire. Mais bien sûr, nous devons les écarter de nos principaux profits ; peut-être les laisser en distribuer une part à leur ouailles ? Et leurs temples font de bons, comment dire... entrepôts ? Mais la chapelle d'Akatosh pose problème, à toujours aller faire les choses selon sa propre initiative, aucune coopération, rien que des fous... on doit vraiment faire quelque chose à leur sujet, pour... euh... s'assurer leur coopération...<BR><BR>
AVENTURIER : J'ai une suggestion qui pourrait vous aider... vous vous rappelez comment le vieux Komon est parti, apparemment en emportant une jeune fille de réverbère blonde... supposez juste, que par pure coïncidence, dans son état de... confusion... il ait embarqué par erreur quelqu'un d'important ? Cela pourrait causer tant de soucis à la chapelle, si cela s'apprenait...<BR><BR>
NEPHRON : Hmmm... En effet... il y a cette stupide noble blonde qui est tant excitée par la "vraie vie" dans ces quartiers de la ville. Elle se déguise (ou c'est du moins ce qu'elle pense), descend ici et joue à être pauvre. Quelle stupide idiote... Komon se cache encore avec sa blonde, n'est-ce pas ?<BR><BR>
AVENTURIER : Oui, dans cette "retraite" qu'ont les prêtres, près des quais.<BR><BR>
NEPHRON : Oh oui, je connais l'endroit ; on leur vend souvent des "poudres spirituelles", et j'en passe... Bien... voyez, imaginez donc ce qui se passerait si Komon, par erreur, avait attrapé cette vile petite comtesse... la chapelle d'Akatosh aurait tant et tant d'ennuis avec le palais si quelque chose d'affreux lui arrivait... et alors, on pourrait débarquer, proposer notre "aide" à la chapelle durant leurs moments difficiles... Hmmm. Oui ! Laissez-moi faire, j'irai contacter quelques-uns de mes... associés commerciaux, c'est bien ça... pour faire quelques arrangements.<BR><BR>
AVENTURIER : Et je continuerai à discuter avec les prêtres, pour obtenir qu'ils soutiennent notre petite entreprise commerciale ?<BR><BR>
NEPHRON : Oui ! Et je devrais vous présenter à certains des plus éminents membres de notre confrérie... oh, pardon, de notre guilde. Laissez-moi vous recontacter dans quelques jours, quand tout sera prêt. Vous passez ici chaque soir ?<BR><BR>
AVENTURIER : Oui, ce n'est pas sûr de rester dehors après la tombée de la nuit de nos jours.<BR><BR>
NEPHRON : Je vois. Nous devrons préparer une certaine... protection pour vous. Bien, à dans quelques jours, dans ce cas.<BR><BR>
[Néphron sort, discrètement.] [CINQ ARMURIERS entrent.]<BR><BR>
[Les armuriers et l'Aventurier se battent.] [L'Aventurier tombe.]<BR><BR>
[Les Armuriers ligotent l'Aventurier puis le réveillent.]<BR><BR>
ARMURIER 1 : Bon, mon bonhomme. Ne prenons pas racine ! On est au courant pour cette histoire d'ébonite des fous. Et pour les mages qui ont apparemment découvert l'emplacement. Et on vous a vu danser avec les prêtres, les mages, et les marchands. Pratiquement tous ceux qui ont deux pieds !<BR><BR>
ARMURIER 2 : Et comment vous travaillez réellement pour Néphron.<BR><BR>
ARMURIER 3 : Et comment vous doublez les prêtres et les mages...<BR><BR>
ARMURIER 2 : Vous et Néphron faites un très bon boulot avec la chapelle d'Akatosh, on doit l'admettre.<BR><BR>
ARMURIER 1 : Mais maintenant, on veut cette réserve d'ébonite des fous. On doit augmenter notre production, notre qualité - et nos prix. On peut bosser avec Néphron et sa bande, mais il nous faut quand même des entrepôts et des moyens de distribution.<BR><BR>
ARMURIER 4 : On pourrait vous torturer pour les obtenir...<BR><BR>
ARMURIER 3 : On pourrait laisser les prêtres apprendre pour vos plans ; ils vous jetteraient en pâture à la Société de la nuit tombée en un rien de temps !<BR><BR>
ARMURIER 5 : On pourrait laisser les mages apprendre ; ils vous enverraient dans le Néant pendant fort, fort longtemps !<BR><BR>
ARMURIER 1 : Mais on préférerait que vous "rejoigniez" notre guilde. On ne peut pas se permettre de quitter Daggerfall pour un dangereux voyage dans les contrées sauvages. Nos services sont trop demandés de nos jours.<BR><BR>
ARMURIER 2 : Mais nous pouvons envoyer un groupe de nos apprentis avec vous pour vous tenir compagnie.<BR><BR>
ARMURIER 4 : Nos apprentis testent habituellement tous nos produits... et ils seront impatients de les tester là-bas.<BR><BR>
AVENTURIER : Messieurs, messieurs ! Je vous en prie ; j'allais vous offrir toute cette affaire après avoir obtenu de l'or de tous les autres.<BR><BR>
[Armurier 5 frappe l'Aventurier avec un tison brûlant.]<BR><BR>
Ohhh... bon, j'y avais pensé...<BR><BR>
ARMURIER 5 : Bien sûr ! Et moi, je suis une nymphe !<BR><BR>
AVENTURIER : Oui, oui, oui, vous êtes très persuasif. J'accueillerais fort volontiers un... euh... garde du corps de la part de si puissants gentilshommes. Ce sera fort utile là-bas.<BR><BR>
ARMURIER 1 : Bien. Je me disais bien que vous verriez les choses à notre façon ! Quelques autres de nos membres ont présentement une petite... discussion avec Néphron. Nous pouvons nous occuper de lui. Et à présent, deux de nos plus grands apprentis seront toujours à portée. Une question de protection, bien sûr ; cette ville peut être fort dangereuse à la nuit tombée...<BR><BR>
ARMURIER 3 : Ainsi, continuez avec vos arrangements, travaillez avec Néphron. Vous pouvez toujours communiquer la date de votre départ à n'importe quel magasin d'armes. Et concernant tout problème que vous pourriez avoir...<BR><BR>
AVENTURIER : Certainement, messieurs. Oui, vous êtes à l'évidence fort persuasifs. Je vous tiendrai évidemment au courant. Et, euh... merci pour votre protection.<BR><BR>
[ORTHO, le fort grand apprenti, entre.] [L'Aventurier est détaché.] [Les cinq armuriers sortent.]<BR><BR>
AVENTURIER : Bonjour, qui êtes-vous ?<BR><BR>
ORTHO : Moi suis Ortho !<BR><BR>
AVENTURIER : Ma... protection ?<BR><BR>
ORTHO : Moi suis Ortho !<BR><BR>
AVENTURIER : Vous me semblez fort familier pour je ne sais quelle raison. Etes-vous déjà allé en Morrowind ?<BR><BR>
ORTHO : Moi suis Ortho !<BR><BR>
AVENTURIER : Bon, bon. [à part] Mon vieux me disait que la pire chose qui puisse arriver à quelqu'un est une soirée passée en compagnie d'un honnête politicien. Ceci, je pense, est la deuxième pire chose.<BR><BR>
[L'Aventurier et Ortho sortent.] [L'Epilogue entre.]<BR><BR>
EPILOGUE : Notre pièce comporte six actes, et nous venons de terminer le quatrième. Il est intéressant, je pense, que la licencieuse comtesse n'ait pas encore fait son apparition. Vous ne pensez pas que notre dramaturge ait oublié qu'il l'avait placé dans la Dramatis Personae, n'est-ce pas ? Eh bien, vous ne le saurez que si vous revenez pour L'ébonite des fous, l'acte cinquième. Et si votre voisin décide de ne pas revenir, ne lui dites pas ce qui s'est passé. Nous autres acteurs devons bien gagner notre vie, après tout. N'oubliez pas de donner un pourboire aux serveuses pendant que nous changeons le décor.<BR><BR>
[L'Epilogue sort.]<BR><BR>
Ainsi s'achève l'acte quatrième.<BR>
Partie 5 (VO) :
► Afficher le texte
<DIV ALIGN="CENTER"><FONT COLOR="000000" SIZE="3" FACE="Magic Cards"><BR>
Fools' Ebony<BR>
By Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Part The Fiveth<BR><BR><BR>
Back With The Priests, Final Plans, and a Killing or Two is Reported...<BR><BR>
Nearer the middle of the Month of Frostfall, The Inn of the Pink Nymph.<BR><BR>
(Enter Prologue, the Adventurer, Ortho, Nephron, the Five Armorers, and Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: Our roguish Dark Elf, the Adventurer has plummeted before our stunned eyes, from the king of the spider web of intrigue to a pathetic, crawling lump of Argonian excrement. In the quest for Fools' Ebony, that substance that all would kill for, the Adventurer attempted to play Mage against Priest with the help of the merchant Nephron. Alas, that is to say, alackaday, the five armorers have trapped Nephron and the Adventurer and taken over their scheme. The hulking Ortho now watches the Adventurer's every move. But I get the feeling -- to be honest, don't you? -- that beneath the Adventurer's defeated quivering jelly lurks a jungle cat of such cunning and resource to shatter all his enemies when the time is right. Of course, I could be wrong. Ah, I see one of the priests of Akatosh who believes himself a friend of the Adventurer. I, Prologue must away.<BR><BR>
(Exit Prologue) (Enter Lheban, a Priest of Akatosh.)<BR><BR>
LHEBAN: Evening there, mind if I join you?<BR><BR>
ADVENTURER: Well ... since you already have - no. And where is our esteemed brother Komon this chill evening?<BR><BR>
LHEBAN: You mean you haven't heard -- Oh, I guess you have been busy with the ... preparations?<BR><BR>
ADVENTURER: Right, right, very busy...<BR><BR>
LHEBAN: Then let me tell you -- Oh, what a bad business. What trouble ... Oh Dear ... Well ... you doubtless recall that poor Komon had this ... er ... problem -- overwork of course!<BR><BR>
ADVENTURER: Oh yes -- you fellows do work exceeding hard, seems to me.<BR><BR>
LHEBAN: Well ... recall how Komon left, somewhat erratically as it were, and ... er ... made off with that young blondie under the lamppost outside? Well -- in his ... er ... state of confusion - he grabbed the wrong blondie - Oh My, indeed the wrong one ...<BR><BR>
ADVENTURER: They all look pretty much the same to me, but of course, I do not look too hard!<BR><BR>
LHEBAN: Oh My! Well, to cut a short tale to the bone, old Komon grabbed a Contessa, who had thought to 'disguise herself.' Oh Dear!<BR><BR>
ADVENTURER: Well -- did she get away? Did they catch Komon? What happened?<BR><BR>
LHEBAN: Well, old Komon, tipsy as he was, was quick as spit in a gale. Eluded all pursuit, took the lady to a small private ... retreat house that we have. Oh Dear Me! Well, the City Guards, Palace guards, half a dozen Royals, all caught up with Komon 3 days later. One day too late for the poor Contessa -- I hear that they had a hard time locating all the ... er ... bits and pieces. Komon was there, passed out cold. And another body, some common blond lamppost girl. And by now he is cold -- permanently, most likely at the bottom of the Bay.<BR><BR>
ADVENTURER: Oh well. Serves the Contessa right, coming down to this area. But I suppose that there are repercussions?<BR><BR>
(Enter two more Priests, Raic and Stete of Julianos, and four armed City Guards.)<BR><BR>
RAIC: Evening, Lheban. Evening, Adventurer. And --<BR><BR>
ORTHO: Me am Ortho.<BR><BR>
RAIC: Yesss. Charmed. And Lheban, you indeed have my sympathies ... if there is anything we can do to help -- our Temple of Julianos, that is ..? But really, you should have kept Komon on a tighter leash - or preferably a noose!<BR><BR>
ADVENTURER: Hello Raic. And hello to you, Stete - how's your sister?<BR><BR>
STETE: Oh, she's great.<BR><BR>
(Raic sets Stete on fire, but it goes out)<BR><BR>
LHEBAN: Yes, I know I know. Oh the repercussions! Do you know that the Priests of Akatosh to Daggerfall Castle, Wayrest Palace and just about everywhere else have all been thrown out? That the Royal tax exemption for the Chantry has been revoked? That the Akatosh Chantry has just received a 'past due taxes' bill? Oh My!<BR><BR>
ADVENTURER: Well ... I suppose that we could help somewhat, maybe? Maybe a small loan from Julianos for that tax bill? With, say, a Temple as security? Oh -- are not the taxes based on the number of the Priests of Akatosh? So, maybe ... the School of Julianos could take over a ... significant number? Reduce your tax bill? You realize that this is not the best time for this -- just as we need a lot of funds for that expedition that I am arranging for you.<BR><BR>
LHEBAN: Oh, I am so sorry about Komon! But, yes, maybe if good brother Raic could -- I hate to say this -- take over a greater share of the financial burden ..? In return, of course, for ... er ... considerations ..?<BR><BR>
RAIC: Hmm. Like a good number of 'permanently' loaned priests? A long look at your books? At your cellar? Your name-lists? A Temple as security on our loan? And, of course, a bigger cut in the proceeds of this ... expedition? Names of your ... er ... suppliers ..?<BR><BR>
LHEBAN: Oh. I foresaw something like this, talked a bit about it with old Mucky-Muck - livid, he was. But, as I am a Senior Brother, he finally authorized me to 'take care of it.' Those weren't his exact words, mind you, which were quite a bit ...longer, more explicit ... but the gist, at least.<BR><BR>
ADVENTURER: Of course, Lheban. If -- and note I say 'if' -- if we are successful, why then you can easily get back into good graces at the Palace. Merely sell them the goods, as a good low rate! With first refusal on any shipment you have? What's one Contessa to them, anyway?<BR><BR>
LHEBAN: Yes, yes! That could work! Worth a try. But how? Royals will not talk to anyone from the Akatosh Chantry now.<BR><BR>
ADVENTURER: Leave that to me, I can make ... approaches to certain ones. Yes, I can probably persuade them to let up on the Chantry, in return for... future favors ...<BR><BR>
LHEBAN: Oh, Oh how can I thank you?<BR><BR>
ADVENTURER: Well, I need a fair amount of gold to finish setting up my little trip. Maybe 10,000? Special horses, reinforced carts, cartiers, guards ... the list goes on and on. And the cost of keeping our little trip quiet is really quite high.<BR><BR>
LHEBAN: Well, yes, we can afford it, I guess -- you do have the map now, don't you? I know we can afford 8,000 gold. Given the potential profits ...<BR><BR>
ADVENTURER: Rest easy! - it's all here in my cloak -- show you in a bit. I've also managed to ... hire some good young hefty fellows, like old Ortho here, to manage the carts, dig and load, act as guards, and so on ...<BR><BR>
LHEBAN: Good, good - I can relax a bit. Oh my, the fellows back at the Chantry will be so relieved. We really owe you, the Brotherhood does -- Oh, I mean the Akatosh Chantry, of course!<BR><BR>
STETE: Brotherhood ..? What about our sisterhood, eh?<BR><BR>
(Raic grapples Stete, allowing Lheban to hit Stete with a large mallet)<BR><BR>
ADVENTURER: Well, Raic, what about you and the School? How much are you good for, the extra 2000? And maybe some more - always lots of last minute expenses on a trip like this, you know.<BR><BR>
RAIC: Well now. Since we seem to getting a whole extra sect of Priests, and ... other considerations ... Certainly!<BR><BR>
ADVENTURER: Well, gentlemen -- Oh, and Stete -- here it is!<BR><BR>
(The Adventurer pulls out a map, gives it to Raic)<BR><BR>
Oh, by the Arms of Zenithar, did I ever have to work hard for this! Those cagey Mages! But, in the end, just greedy old fools! ... Oh, just in case you or your, er, Head Priest, hasn't seen the goods -- here's a sample. Play with it.<BR><BR>
(The Adventurer hands Raic a small leather bag)<BR><BR>
RAIC: Thank you, thank you. I must admit, I had some ... well, some doubts. You know - dealing with a stranger, so on ... No more. Partner!<BR><BR>
ADVENTURER: Good, good!<BR><BR>
(Stete hiccoughs)<BR><BR>
STETE: Say, you fellows ever hear this one -- what's a Priest keep under his robe? Haha -- His sister! Haheheha!<BR><BR>
(The Adventurer, Lheban, and Raic beat Stete into unconsciousness)<BR><BR>
RAIC: You know, I fear that we really have to do something about young Stete here ... his sister thing ... ugh!<BR><BR>
ADVENTURER: Yes, he could be another Komon -- just what don't need!<BR><BR>
LHEBAN: Hmmmm. This sister of his -- does she really -- exist?<BR><BR>
RAIC: Oh yes. My. Oh yes. We know her well - I mean, we have often seen her ...<BR><BR>
LHEBAN: I think, Brother, that she should be made to see the errors of her ways. So she is no longer an influence on Stete ...<BR><BR>
RAIC: Yes, most certainly ... Hmmm ...<BR><BR>
LHEBAN: A somewhat Dibelytical theological point -- Oh, please excuse the technical discussion here - Raic, if we are to make her see the errors -- well, how shall I put it -- we first have to know just what the ... ways ... are, correct?<BR><BR>
RAIC: Indeed, an astute observation! Hmmm ... so you are suggesting that ... in a nut, we should first determine her ... ways, so as to be able to then show her the ... er ... errors?<BR><BR>
LHEBAN: Precisely! Mind you, a difficult, ardous, tiring project, I fear. One that will take all our ... will and energy.<BR><BR>
RAIC: Hmmm, true. But challenging, eh? Take all our time - but then, we shall have some time, while friend the Adventurer here is off hauling and carting.<BR><BR>
LHEBAN: And ... I personally, would feel far safer if we were ... in retreat maybe. Studying the ways ..?<BR><BR>
ADVENTURER: Yeah -- be a good idea for you two to, maybe, disappear? For a while, of course. Cut down on the chances of a ... rival faction catching on? Or catching you?<BR><BR>
RAIC: Very well! Lheban, why don't you and I take his sister off with us on a ... theological retreat, as it were? Study the ways in details, and so on ...<BR><BR>
LHEBAN: We could go to that unused little Temple, up on that shoulder of Edward's Mountain ... out of the way, quiet ...<BR><BR>
RAIC: Door has locks ...<BR><BR>
LHEBAN: Thick walls ...<BR><BR>
RAIC: A big cellar ...<BR><BR>
LHEBAN: Good! It's settled then. A theological retreat! Oh goody!<BR><BR>
RAIC: Of course, once we know the ... er ... ways in detail, we can of course tell old High Mucky-Muck, and let him take care of the ... er ... showing of the errors ..? Yes, that would improve his mood quite a bit ...<BR><BR>
LHEBAN: Then it's agreed. Let's start, say, day after tomorrow?<BR><BR>
RAIC: Yes! Adventurer, why don't I meet you at, oh, that horrid ugly statue of ... what on Tamriel is it? - a harpy and a gargoyle? Called something silly like 'Vendigao and Her Lover' or some such? Up in the north west corner of the town. Oh, and can I keep the map?<BR><BR>
ADVENTURER: Sure, keep it, I have a copy. And you will pass me a small bag, there at that nasty statue?<BR><BR>
RAIC: Have it all ready for you -- say, ten o'clock sharp? Oh, Lheban, another thought about young Stete here. He really needs some ... seasoning in the field, one might say ...?<BR><BR>
LHEBAN: Hmmm. Good point ... I know! The priest who handles field assignments is coming by tomorrow. We could arrange an ... educational ...assignment for Stete?<BR><BR>
RAIC: Very good! But where ... hmmm ... Winter's coming soon now. There's a vacancy up in Solitude, far north Skyrim, I believe. Night collections at street corners, or some such. Very Good! Come on, Lheban. We have accounts to work on. Good night to you then, Adventurer. Ten tomorrow morning! (Lheban, Raic rise to leave, picking up Stete)<BR><BR>
Lheban and Raic (Together): ... have to arrange some supplies ... ... leather, rope ... holy wine .... ... lots of that pink powder ... I prefer the green, myself ...<BR><BR>
(Exeunt Lheban, Raic dragging Stete, and City Guard)<BR><BR>
NEPHRON: Well?<BR><BR>
ADVENTURER: Excellent. Went just as I said it would. Got 5000 gold from them. And, thanks to your work with that Contessa ... we have the screws on the Chantry. And the School of Julianos is going to be ... otherwise engaged ... on a theological retreat. More like a Sanguine retreat!<BR><BR>
NEPHRON: And those Mages Shub and Shub seem to have disappeared ...<BR><BR>
ADVENTURER: So we are set?<BR><BR>
NEPHRON: Yes, you can come by my warehouse tomorrow afternoon. Have the heavy carts waiting.<BR><BR>
ORTHO: And Ortho ...<BR><BR>
NEPHRON: Oh yes, must not forget you fellows. How kind of you to ... volunteer your services ...<BR><BR>
ADVENTURER: Tomorrow, then!<BR><BR>
(Exeunt omnes) (Last person to leave looks just like a Royal in disguise ...) (Enter Epilogue)<BR><BR>
EPILOGUE: Well, we only have one part left to this play and I've run out counting the number of loose strings. Either Part the Sixth is going to be eight hours long, or we're going to leave some parts unsolved. I for one hope that they don't chose to drop the character of the Wanton Contessa. For Jephre's sake, she's been on the Dramatis Personae since Part the Oneth. Ah, well. Nobody leave your seat. Your gold will not be refunded. Any gold you can spare to tip your friendly wenches will be greatly appreciated. We just have a quick costume change and a set to put together and we'll be back. In the meanwhile, enjoy our bard's rendition of the Nordic classic "Alas, The Fleeting Years Glide By."<BR><BR>
So Endeth Part The Fiveth<BR>
Fools' Ebony<BR>
By Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Part The Fiveth<BR><BR><BR>
Back With The Priests, Final Plans, and a Killing or Two is Reported...<BR><BR>
Nearer the middle of the Month of Frostfall, The Inn of the Pink Nymph.<BR><BR>
(Enter Prologue, the Adventurer, Ortho, Nephron, the Five Armorers, and Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: Our roguish Dark Elf, the Adventurer has plummeted before our stunned eyes, from the king of the spider web of intrigue to a pathetic, crawling lump of Argonian excrement. In the quest for Fools' Ebony, that substance that all would kill for, the Adventurer attempted to play Mage against Priest with the help of the merchant Nephron. Alas, that is to say, alackaday, the five armorers have trapped Nephron and the Adventurer and taken over their scheme. The hulking Ortho now watches the Adventurer's every move. But I get the feeling -- to be honest, don't you? -- that beneath the Adventurer's defeated quivering jelly lurks a jungle cat of such cunning and resource to shatter all his enemies when the time is right. Of course, I could be wrong. Ah, I see one of the priests of Akatosh who believes himself a friend of the Adventurer. I, Prologue must away.<BR><BR>
(Exit Prologue) (Enter Lheban, a Priest of Akatosh.)<BR><BR>
LHEBAN: Evening there, mind if I join you?<BR><BR>
ADVENTURER: Well ... since you already have - no. And where is our esteemed brother Komon this chill evening?<BR><BR>
LHEBAN: You mean you haven't heard -- Oh, I guess you have been busy with the ... preparations?<BR><BR>
ADVENTURER: Right, right, very busy...<BR><BR>
LHEBAN: Then let me tell you -- Oh, what a bad business. What trouble ... Oh Dear ... Well ... you doubtless recall that poor Komon had this ... er ... problem -- overwork of course!<BR><BR>
ADVENTURER: Oh yes -- you fellows do work exceeding hard, seems to me.<BR><BR>
LHEBAN: Well ... recall how Komon left, somewhat erratically as it were, and ... er ... made off with that young blondie under the lamppost outside? Well -- in his ... er ... state of confusion - he grabbed the wrong blondie - Oh My, indeed the wrong one ...<BR><BR>
ADVENTURER: They all look pretty much the same to me, but of course, I do not look too hard!<BR><BR>
LHEBAN: Oh My! Well, to cut a short tale to the bone, old Komon grabbed a Contessa, who had thought to 'disguise herself.' Oh Dear!<BR><BR>
ADVENTURER: Well -- did she get away? Did they catch Komon? What happened?<BR><BR>
LHEBAN: Well, old Komon, tipsy as he was, was quick as spit in a gale. Eluded all pursuit, took the lady to a small private ... retreat house that we have. Oh Dear Me! Well, the City Guards, Palace guards, half a dozen Royals, all caught up with Komon 3 days later. One day too late for the poor Contessa -- I hear that they had a hard time locating all the ... er ... bits and pieces. Komon was there, passed out cold. And another body, some common blond lamppost girl. And by now he is cold -- permanently, most likely at the bottom of the Bay.<BR><BR>
ADVENTURER: Oh well. Serves the Contessa right, coming down to this area. But I suppose that there are repercussions?<BR><BR>
(Enter two more Priests, Raic and Stete of Julianos, and four armed City Guards.)<BR><BR>
RAIC: Evening, Lheban. Evening, Adventurer. And --<BR><BR>
ORTHO: Me am Ortho.<BR><BR>
RAIC: Yesss. Charmed. And Lheban, you indeed have my sympathies ... if there is anything we can do to help -- our Temple of Julianos, that is ..? But really, you should have kept Komon on a tighter leash - or preferably a noose!<BR><BR>
ADVENTURER: Hello Raic. And hello to you, Stete - how's your sister?<BR><BR>
STETE: Oh, she's great.<BR><BR>
(Raic sets Stete on fire, but it goes out)<BR><BR>
LHEBAN: Yes, I know I know. Oh the repercussions! Do you know that the Priests of Akatosh to Daggerfall Castle, Wayrest Palace and just about everywhere else have all been thrown out? That the Royal tax exemption for the Chantry has been revoked? That the Akatosh Chantry has just received a 'past due taxes' bill? Oh My!<BR><BR>
ADVENTURER: Well ... I suppose that we could help somewhat, maybe? Maybe a small loan from Julianos for that tax bill? With, say, a Temple as security? Oh -- are not the taxes based on the number of the Priests of Akatosh? So, maybe ... the School of Julianos could take over a ... significant number? Reduce your tax bill? You realize that this is not the best time for this -- just as we need a lot of funds for that expedition that I am arranging for you.<BR><BR>
LHEBAN: Oh, I am so sorry about Komon! But, yes, maybe if good brother Raic could -- I hate to say this -- take over a greater share of the financial burden ..? In return, of course, for ... er ... considerations ..?<BR><BR>
RAIC: Hmm. Like a good number of 'permanently' loaned priests? A long look at your books? At your cellar? Your name-lists? A Temple as security on our loan? And, of course, a bigger cut in the proceeds of this ... expedition? Names of your ... er ... suppliers ..?<BR><BR>
LHEBAN: Oh. I foresaw something like this, talked a bit about it with old Mucky-Muck - livid, he was. But, as I am a Senior Brother, he finally authorized me to 'take care of it.' Those weren't his exact words, mind you, which were quite a bit ...longer, more explicit ... but the gist, at least.<BR><BR>
ADVENTURER: Of course, Lheban. If -- and note I say 'if' -- if we are successful, why then you can easily get back into good graces at the Palace. Merely sell them the goods, as a good low rate! With first refusal on any shipment you have? What's one Contessa to them, anyway?<BR><BR>
LHEBAN: Yes, yes! That could work! Worth a try. But how? Royals will not talk to anyone from the Akatosh Chantry now.<BR><BR>
ADVENTURER: Leave that to me, I can make ... approaches to certain ones. Yes, I can probably persuade them to let up on the Chantry, in return for... future favors ...<BR><BR>
LHEBAN: Oh, Oh how can I thank you?<BR><BR>
ADVENTURER: Well, I need a fair amount of gold to finish setting up my little trip. Maybe 10,000? Special horses, reinforced carts, cartiers, guards ... the list goes on and on. And the cost of keeping our little trip quiet is really quite high.<BR><BR>
LHEBAN: Well, yes, we can afford it, I guess -- you do have the map now, don't you? I know we can afford 8,000 gold. Given the potential profits ...<BR><BR>
ADVENTURER: Rest easy! - it's all here in my cloak -- show you in a bit. I've also managed to ... hire some good young hefty fellows, like old Ortho here, to manage the carts, dig and load, act as guards, and so on ...<BR><BR>
LHEBAN: Good, good - I can relax a bit. Oh my, the fellows back at the Chantry will be so relieved. We really owe you, the Brotherhood does -- Oh, I mean the Akatosh Chantry, of course!<BR><BR>
STETE: Brotherhood ..? What about our sisterhood, eh?<BR><BR>
(Raic grapples Stete, allowing Lheban to hit Stete with a large mallet)<BR><BR>
ADVENTURER: Well, Raic, what about you and the School? How much are you good for, the extra 2000? And maybe some more - always lots of last minute expenses on a trip like this, you know.<BR><BR>
RAIC: Well now. Since we seem to getting a whole extra sect of Priests, and ... other considerations ... Certainly!<BR><BR>
ADVENTURER: Well, gentlemen -- Oh, and Stete -- here it is!<BR><BR>
(The Adventurer pulls out a map, gives it to Raic)<BR><BR>
Oh, by the Arms of Zenithar, did I ever have to work hard for this! Those cagey Mages! But, in the end, just greedy old fools! ... Oh, just in case you or your, er, Head Priest, hasn't seen the goods -- here's a sample. Play with it.<BR><BR>
(The Adventurer hands Raic a small leather bag)<BR><BR>
RAIC: Thank you, thank you. I must admit, I had some ... well, some doubts. You know - dealing with a stranger, so on ... No more. Partner!<BR><BR>
ADVENTURER: Good, good!<BR><BR>
(Stete hiccoughs)<BR><BR>
STETE: Say, you fellows ever hear this one -- what's a Priest keep under his robe? Haha -- His sister! Haheheha!<BR><BR>
(The Adventurer, Lheban, and Raic beat Stete into unconsciousness)<BR><BR>
RAIC: You know, I fear that we really have to do something about young Stete here ... his sister thing ... ugh!<BR><BR>
ADVENTURER: Yes, he could be another Komon -- just what don't need!<BR><BR>
LHEBAN: Hmmmm. This sister of his -- does she really -- exist?<BR><BR>
RAIC: Oh yes. My. Oh yes. We know her well - I mean, we have often seen her ...<BR><BR>
LHEBAN: I think, Brother, that she should be made to see the errors of her ways. So she is no longer an influence on Stete ...<BR><BR>
RAIC: Yes, most certainly ... Hmmm ...<BR><BR>
LHEBAN: A somewhat Dibelytical theological point -- Oh, please excuse the technical discussion here - Raic, if we are to make her see the errors -- well, how shall I put it -- we first have to know just what the ... ways ... are, correct?<BR><BR>
RAIC: Indeed, an astute observation! Hmmm ... so you are suggesting that ... in a nut, we should first determine her ... ways, so as to be able to then show her the ... er ... errors?<BR><BR>
LHEBAN: Precisely! Mind you, a difficult, ardous, tiring project, I fear. One that will take all our ... will and energy.<BR><BR>
RAIC: Hmmm, true. But challenging, eh? Take all our time - but then, we shall have some time, while friend the Adventurer here is off hauling and carting.<BR><BR>
LHEBAN: And ... I personally, would feel far safer if we were ... in retreat maybe. Studying the ways ..?<BR><BR>
ADVENTURER: Yeah -- be a good idea for you two to, maybe, disappear? For a while, of course. Cut down on the chances of a ... rival faction catching on? Or catching you?<BR><BR>
RAIC: Very well! Lheban, why don't you and I take his sister off with us on a ... theological retreat, as it were? Study the ways in details, and so on ...<BR><BR>
LHEBAN: We could go to that unused little Temple, up on that shoulder of Edward's Mountain ... out of the way, quiet ...<BR><BR>
RAIC: Door has locks ...<BR><BR>
LHEBAN: Thick walls ...<BR><BR>
RAIC: A big cellar ...<BR><BR>
LHEBAN: Good! It's settled then. A theological retreat! Oh goody!<BR><BR>
RAIC: Of course, once we know the ... er ... ways in detail, we can of course tell old High Mucky-Muck, and let him take care of the ... er ... showing of the errors ..? Yes, that would improve his mood quite a bit ...<BR><BR>
LHEBAN: Then it's agreed. Let's start, say, day after tomorrow?<BR><BR>
RAIC: Yes! Adventurer, why don't I meet you at, oh, that horrid ugly statue of ... what on Tamriel is it? - a harpy and a gargoyle? Called something silly like 'Vendigao and Her Lover' or some such? Up in the north west corner of the town. Oh, and can I keep the map?<BR><BR>
ADVENTURER: Sure, keep it, I have a copy. And you will pass me a small bag, there at that nasty statue?<BR><BR>
RAIC: Have it all ready for you -- say, ten o'clock sharp? Oh, Lheban, another thought about young Stete here. He really needs some ... seasoning in the field, one might say ...?<BR><BR>
LHEBAN: Hmmm. Good point ... I know! The priest who handles field assignments is coming by tomorrow. We could arrange an ... educational ...assignment for Stete?<BR><BR>
RAIC: Very good! But where ... hmmm ... Winter's coming soon now. There's a vacancy up in Solitude, far north Skyrim, I believe. Night collections at street corners, or some such. Very Good! Come on, Lheban. We have accounts to work on. Good night to you then, Adventurer. Ten tomorrow morning! (Lheban, Raic rise to leave, picking up Stete)<BR><BR>
Lheban and Raic (Together): ... have to arrange some supplies ... ... leather, rope ... holy wine .... ... lots of that pink powder ... I prefer the green, myself ...<BR><BR>
(Exeunt Lheban, Raic dragging Stete, and City Guard)<BR><BR>
NEPHRON: Well?<BR><BR>
ADVENTURER: Excellent. Went just as I said it would. Got 5000 gold from them. And, thanks to your work with that Contessa ... we have the screws on the Chantry. And the School of Julianos is going to be ... otherwise engaged ... on a theological retreat. More like a Sanguine retreat!<BR><BR>
NEPHRON: And those Mages Shub and Shub seem to have disappeared ...<BR><BR>
ADVENTURER: So we are set?<BR><BR>
NEPHRON: Yes, you can come by my warehouse tomorrow afternoon. Have the heavy carts waiting.<BR><BR>
ORTHO: And Ortho ...<BR><BR>
NEPHRON: Oh yes, must not forget you fellows. How kind of you to ... volunteer your services ...<BR><BR>
ADVENTURER: Tomorrow, then!<BR><BR>
(Exeunt omnes) (Last person to leave looks just like a Royal in disguise ...) (Enter Epilogue)<BR><BR>
EPILOGUE: Well, we only have one part left to this play and I've run out counting the number of loose strings. Either Part the Sixth is going to be eight hours long, or we're going to leave some parts unsolved. I for one hope that they don't chose to drop the character of the Wanton Contessa. For Jephre's sake, she's been on the Dramatis Personae since Part the Oneth. Ah, well. Nobody leave your seat. Your gold will not be refunded. Any gold you can spare to tip your friendly wenches will be greatly appreciated. We just have a quick costume change and a set to put together and we'll be back. In the meanwhile, enjoy our bard's rendition of the Nordic classic "Alas, The Fleeting Years Glide By."<BR><BR>
So Endeth Part The Fiveth<BR>
► Afficher le texte
<DIV ALIGN="CENTER"><FONT COLOR="000000" SIZE="3" FACE="Magic Cards"><BR>
L'ébonite des fous<BR>
par Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Acte cinquième<BR><BR><BR>
De retour avec les prêtres, les plans finaux, et un ou deux meurtres sont signalés...<BR><BR>
[A l'approche du milieu du mois de soufflegivre, à l'auberge de la Nymphe rose.]<BR><BR>
[Le Prologue, l'Aventurier, Ortho, Néphron, les cinq armuriers, et le Prologue entrent.]<BR><BR>
PROLOGUE : Notre vaurien d'Elfe noir, l'Aventurier, a chu devant nos yeux ébahis, du roi de la toile des intrigues à un pathétique amas rampant d'excrément argonien. Dans la quête pour l'ébonite des fous, cette substance pour qui tous tueraient, l'Aventurier a tenté de jouer les mages contre les prêtres avec l'aide du marchand Néphron. Hélas, il faut bien le dire, fort malheureusement, les cinq armuriers ont piégé Néphron et l'Aventurier et se sont emparés de leur plan. L'imposant Ortho surveille désormais le moindre mouvement de l'Aventurier. Mais j'ai l'impression - pour être honnête, vous non plus ? - que sous l'apparence défaite et tremblotante de l'Aventurier rôde un félin des jungles à l'astuce et aux ressources suffisantes pour briser tous ses ennemis quand le moment sera opportun. Bien entendu, je pourrais avoir tort. Ah, je vois l'un des prêtres d'Akatosh qui se croit être un ami de l'Aventurier. Moi, le Prologue, je dois donc partir.<BR><BR>
[Le Prologue sort.] [Lheban, un prêtre d'Akatosh, entre.]<BR><BR>
LHEBAN : Bonne soirée, cela vous dérangerait-il si je me joins à vous ?<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien... puisque vous l'avez déjà fait : non. Et où se trouve votre estimé frère Komon en cette fraîche soirée ?<BR><BR>
LHEBAN : Vous dites que vous n'avez pas entendu... Oh, je pense que vous avez été quelque peu occupé avec les... préparatifs ?<BR><BR>
AVENTURIER : Oui, oui, très occupé...<BR><BR>
LHEBAN : Alors laissez-moi vous dire... Oh, quelle terrible affaire. Quel trouble... Oh, mon cher... Eh bien... nul doute que vous vous rappelez que ce pauvre Komon avait ce... euh... problème... une surcharge de travail, évidemment !<BR><BR>
AVENTURIER : Oh oui ; vous autres travaillez si durement, il me semble.<BR><BR>
LHEBAN : Eh bien... rappelez-vous comment Komon est parti, quelque peu étrangement, et... euh... a filé avec cette jeune fille blonde sous le réverbère dehors ? Eh bien, dans son... euh... état de confusion - il s'est emparé de la mauvaise blonde - Oh, combien c'était la mauvaise...<BR><BR>
AVENTURIER : Elles se ressemblent toutes pour moi, mais bien sûr, je ne regarde jamais avec tant d'attention !<BR><BR>
LHEBAN : Oh ! Eh bien, pour aller vraiment à l'essentiel, le vieux Komon a attrapé une comtesse, qui s'était mis en tête de se "déguiser". Mes dieux !<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, s'est-elle enfuie ? A-t-on attrapé Komon ? Que s'est-il passé ?<BR><BR>
LHEBAN : Eh bien, le vieux Komon, saoul comme il était, fut rapide comme un crachat dans le vent. Il a échappé à toutes poursuites, a embarqué la dame dans une petite... retraite privée que nous avons. Oh, pauvre de moi ! Eh bien, les gardes la cité, les gardes du palais, et une demi-douzaine de nobles, tous ont rattrapé Komon trois jours plus tard. Un jour trop tard pour la pauvre comtesse ; j'ai entendu dire qu'ils ont eu bien du mal à retrouver tous les... euh... morceaux. Komon était là, dormant si profondément. Et il y avait un autre corps, une fille de réverbère blonde. Et maintenant, il dort pour de bon, fort probablement au fond de la Baie.<BR><BR>
AVENTURIER : Oh. Bien fait pour la comtesse, pour être allée dans ce quartier. Mais je suppose qu'il y a des répercussions ?<BR><BR>
[Deux autres prêtres, de Julianos cette fois, Raïc et Stete, et quatre gardes en armes de la cité, entrent.]<BR><BR>
RAIC : Bonne soirée, Lheban. Bonne soirée, Aventurier. Et --<BR><BR>
ORTHO : Moi suis Ortho.<BR><BR>
RAIC : Ouiii. Enchanté. Et Lheban, vous avez mes condoléances... s'il y a quoi que ce soit que nous puissions faire pour aider - que peut faire notre temple de Julianos, plus exactement ? Mais en toute honnêteté, vous auriez dû mieux tenir Komon en laisse - ou plutôt, par un noeud coulant !<BR><BR>
AVENTURIER : Bonjour, Raïc. Et bonjour à vous, Stete ; comment va votre soeur ?<BR><BR>
STETE : Oh, elle va merveilleusement bien.<BR><BR>
[Raïc met le feu à Stete, mais le feu s'éteint.]<BR><BR>
LHEBAN : Oui, je sais, je sais. Oh, les répercussions ! Savez-vous que les prêtres d'Akatosh du château de Daggerfall, du palais de Refuge et d'à peu près partout ailleurs ont été expulsés ? Que l'exonération de l'impôt royal de la chapelle a été révoquée ? Que la chapelle d'Akatosh vient juste de recevoir une facture de "taxes impayées" ? Pauvre de moi !<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien... Je suppose que nous pourrions vous aider quelque peu, n'est-ce pas ? Peut-être un petit prêt de Julianos pour cette facture ? Avec, disons, un temple comme garantie ? Oh ; les taxes ne sont-elles pas calculées selon le nombre de prêtres d'Akatosh ? Alors, peut-être... l'école de Julianos pourrait en acquérir un... nombre significatif ? Pour réduire votre facture ? Vous vous rendez compte que ce n'est pas le meilleur moment pour cela - tout comme nous avons besoin de beaucoup de fonds pour cette expédition que j'arrange pour vous.<BR><BR>
LHEBAN : Oh, je suis si désolé pour Komon ! Mais, oui, peut-être que si ce bon frère Raïc pouvait - je déteste devoir dire ça - accepter une plus grande part de notre fardeau financier ? En échange, bien sûr, de... euh... considérations ?<BR><BR>
RAIC : Hmm. Comme un bon nombre de prêtres prêtés de façon "permanente" ? Une longue, longue consultation de vos livres ? De votre cave ? Vos listes de noms ? Un temple comme garantie pour notre prêt ? Et, bien sûr, une plus grande part des bénéfices de cette... expédition ? Les noms de vos... euh... fournisseurs ?<BR><BR>
LHEBAN : Oh. Je m'attendais à une pareille chose, j'ai parlé un peu avec le vieux Porc Crasseux ; il était livide. Mais, étant un frère supérieur, il m'a finalement autorisé à "m'occuper de cela." Ce n'étaient pas ses mots exacts, bien sûr, qui étaient quelque peu... plus longs, et plus explicites... mais voilà l'idée, du moins.<BR><BR>
AVENTURIER : Bien sûr, Lheban. Si - et notez que je dis "si" - si nous réussissons, eh bien, vous pourrez aisément revenir dans les bonnes grâces du palais. Tout simplement, vendez-leur les bien à un prix bien cassé ! Avec un premier refus sur toute cargaison que vous avez ? Que représente une comtesse pour eux, de toute façon ?<BR><BR>
LHEBAN : Oui, oui ! Ca pourrait marcher ! Ca vaut la peine d'essayer. Mais comment ? Les nobles ne veulent parler à aucun membre de la chapelle d'Akatosh en ce moment.<BR><BR>
AVENTURIER : Laissez-moi m'en occuper, je peux... m'approcher de certains d'entre eux. Oui, je peux probablement les persuader d'adoucir leur position quant à la chapelle, en échange de... faveurs futures...<BR><BR>
LHEBAN : Oh, comment pourrions-nous vous remercier ?<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, j'ai besoin d'une bonne quantité d'or pour finir de préparer mon petit voyage. Peut-être 10000 pièces ? Et des chevaux spéciaux, des charrettes renforcées, des charretiers, des gardes... la listes continue encore et encore. Et le coût pour garder secret notre petit voyage est vraiment bien élevé.<BR><BR>
LHEBAN : Eh bien, oui, nous pouvons nous le permettre, je suppose - vous avez la carte, n'est-ce pas ? Je sais que nous pouvons nous permettre 8000 pièces d'or. Et compte tenu des profits potentiels...<BR><BR>
AVENTURIER : Soyez tranquille ! Tout est là dans ma cape ; je vous montrerai sou peu. J'ai aussi réussi à... engager quelques jeunes et puissants bons jeunes hommes, comme le vieil Ortho ici, pour s'occuper des charrettes, creuser et charger, nous servir de gardes, et j'en passe...<BR><BR>
LHEBAN : Bien, bien ; je peux m'apaiser un peu. Oh, mes collègues à la chapelle seront tellement heureux. Nous vous devons tant, la Confrérie - oh, je veux dire, la chapelle d'Akatosh vous doit tant, bien sûr !<BR><BR>
STETE : Confrérie ? Qu'en est-il de notre sororité, hein ?<BR><BR>
[Raïc s'empare de Stete, permettant à Lheban de frapper Stete avec un énorme maillet.]<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, Raïc, qu'en est-il de vous et votre école ? Dans quelle mesure pouvez-vous aider, jusqu'aux 2000 restants ? Et peut-être un peu plus ; il y a toujours beaucoup de dépenses de dernière minute avec ce genre de voyages, vous savez.<BR><BR>
RAIC : Eh bien. Comme nous semblons acquérir toute une nouvelle secte de prêtres et... d'autres considérations... Certainement !<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, chers messieurs - oh, et Stete - la voici !<BR><BR>
[L'Aventurier sort une carte, et la donne à Raïc.]<BR><BR>
Oh, par les bras de Zénithar, n'aie-je jamais dû travailler aussi dur pour ça ! Ces méfiants mages ! Mais, au final, ce n'étaient que d'avares vieillards ! ... Oh, juste au cas où vous ou votre, euh, grand prêtre, n'avez pas vu les biens : voici un échantillon. Amusez-vous donc avec.<BR><BR>
[L'Aventurier remet à Raïc un petit sac de cuir.]<BR><BR>
RAIC : Merci, merci. je dois dire, j'ai eu quelques... eh bien, quelques doutes. Vous savez, faire affaire avec un étranger, et tout ça... Jamais plus. Partenaire !<BR><BR>
AVENTURIER : Bien, bien !<BR><BR>
[Stete hoquette.]<BR><BR>
STETE : Dites, avez-vous déjà entendu celle-la : qu'est-ce qu'un prêtre garde dessous sa robe ? Haha ; sa soeur ! Hahahaha !<BR><BR>
[L'Aventurier, Lheban et Raïc tabassent Stete jusqu'à lui faire perdre conscience.]<BR><BR>
RAIC : Vous savez, je crains que nous n'ayons vraiment à faire quelque chose pour le jeune Stete... son histoire de soeur... eurk !<BR><BR>
AVENTURIER : Oui, il pourrait finir comme Komon ; exactement ce dont nous n'avons pas besoin !<BR><BR>
LHEBAN : Hmmmm. Sa soeur, existe-t-elle véritablement ?<BR><BR>
RAIC : Oh oui. Par les dieux. Oh oui. On la connaît bien - je veux dire, nous l'avons souvent vue...<BR><BR>
LHEBAN : Je pense, mon frère, qu'il faut lui faire comprendre ses erreurs. Afin qu'elle n'influe plus sur Stete...<BR><BR>
RAIC : Oui, fort certainement... Hmmm...<BR><BR>
LHEBAN : Un point théologique quelque peu dibélytique... oh, veuillez excuser cette discussion technique ; Raïc, si nous devons lui faire comprendre ses erreurs - enfin, comment puis-je formuler cela - nous devons d'abord savoir quelles sont ses... erreurs, n'est-ce pas ?<BR><BR>
RAIC : En effet, une astucieuse observation ! Hmmm... ainsi, vous suggérez que... en gros, nous devons d'abord déterminer ses... erreurs, afin de pouvoir les lui faire... euh... comprendre ?<BR><BR>
LHEBAN : Précisément ! Cela dit, je crains que ce ne soit un projet difficile, ardu et épuisant. Un projet qui monopolisera toute notre... volonté et énergie.<BR><BR>
RAIC : Hmmm, c'est vrai. Mais ce sera un défi, n'est-ce pas ? Prenez tout votre temps ; cela dit, vous aurez du temps, pendant que notre ami l'Aventurier ici présent ira transporter des charretées.<BR><BR>
LHEBAN : Et... moi, personnellement, je me sentirais bien plus en sûreté si nous étions... en retraite, peut-être. A étudier les erreurs... ?<BR><BR>
AVENTURIER : Oui ; ce serait une bonne idée pour vous deux de, peut-être, disparaître ? Pour un temps, bien sûr. Ca réduira les chances... qu'une faction rivale se retrouve au courant ? Ou vous attrape?<BR><BR>
RAIC : Très bien ! Lheban, pourquoi est-ce que vous et moi n'allons pas emmener sa soeur dans... une retraite théologique, si je puis dire ? Pour étudier ses erreurs en détail, et tout ça...<BR><BR>
LHEBAN : Nous pourrions nous rendre dans ce petit temple inutilisé, sur cette section de la montagne d'Edvard... loin de tout, bien calme...<BR><BR>
RAIC : La porte a des verrous...<BR><BR>
LHEBAN : Des murs épais...<BR><BR>
RAIC : Une grande cave...<BR><BR>
LHEBAN : Bien ! C'est réglé alors. Une retraite théologique ! Que c'est excitant !<BR><BR>
RAIC : Bien sûr, lorsque nous connaîtrons les... euh... détails de ses erreurs, nous pourront bien entendu en informer le vieux Haut Porc Crasseux, et le laisser s'occuper de... euh... lui faire comprendre ses erreurs ? Oui, cela devrait améliorer son humeur au moins un peu...<BR><BR>
LHEBAN : Dans ce cas, c'est d'accord. Commençons, disons, le jour après demain ?<BR><BR>
RAIC : Oui ! Aventurier, pourquoi n'allons-nous pas vous retrouver à, oh, cette horrible et hideuse statue de... qu'est-ce que ça pouvait bien être ? Une harpie et une gargouille ? Avec un nom ridicule du genre "Vendigao et son amant" ou quelque chose comme ça ? Dans le coin nord-ouest de la ville. Oh, et puis-je conserver la carte ?<BR><BR>
AVENTURIER : Bien sûr, gardez-la, j'en ai une copie. Et vous me passerez un petit sac, au pied de cette horrible statue ?<BR><BR>
RAIC : J'ai préparé tout cela pour vous - disons, à dix heures tapantes ? Oh, Lheban, une autre pensée pour le jeune Stete. Il a vraiment besoin de... s'affermir sur le terrain, si l'on peut dire... ?<BR><BR>
LHEBAN : Hmmm. Bien dit... Je sais ! Les prêtres qui s'occupent des missions sur le terrain arrive demain. Nous pourrions arranger une mission... éducative... pour Stete ?<BR><BR>
RAIC : Très bien ! Mais où... hmmm... L'hiver arrive bientôt. Il y a une place libre à Solitude, loin au nord, à Bordeciel, il me semble. Des collectes de nuit aux coins de rue, ou quelque chose comme ça. Très bien ! Allons, Lheban. Nous avons des comptes à régler. Bonne nuit à vous alors, Aventurier. A dix heures demain matin ! [Lheban et Raïc se lèvent pour partir et soulèvent Stete.]<BR><BR>
LHEBAN et RAIC [ensemble] : ... faut arranger des réserves... du cuir, de la corde... du vin béni... beaucoup de cette poudre rose... Je préfère la verte, pour ma part...<BR><BR>
[Les gardes de la cité, et Lheban et Raïc tirant Stete sortent.]<BR><BR>
NEPHRON : Eh bien ?<BR><BR>
AVENTURIER : Excellent. Tout s'est passé comme j'avais dit que ça se passerait. J'ai tiré d'eux 5000 pièces d'or. Et, grâce à votre travail avec cette comtesse... nous avons le contrôle de la chapelle. Et l'école de Julianos sera... autrement occupée... avec une retraite théologique. Ou plutôt, une retraite de Sanguiyn !<BR><BR>
NEPHRON : Et ces mages Shub et Shub semblent avoir disparu...<BR><BR>
AVENTURIER : Alors, sommes-nous d'accord ?<BR><BR>
NEPHRON : Oui, vous pouvez venir dans mon entrepôt demain après-midi. Préparez de lourdes charrettes.<BR><BR>
ORTHO : Et Ortho...<BR><BR>
NEPHRON : Oh oui, nous ne devons pas oublier vos amis. C'est si gentil de votre part de... d'offrir vos services...<BR><BR>
AVENTURIER : Ah demain, alors !<BR><BR>
[Tout le monde sort.] [La dernière personne à partir ressemble tout à fait à un noble déguisé...] [L'Epilogue entre.]<BR><BR>
EPILOGUE : Eh bien, il ne nous reste qu'un acte dans cette pièce, et j'ai cessé de compter le nombre de questions restées en suspens. Soit l'acte sixième durera bien huit heures, soit nous devrons ne jamais en résoudre certaines. Pour ma part, j'espère qu'ils ne choisiront pas d'abandonner le personnage de la licencieuse comtesse. Au nom de Jephre, elle est sur la Dramatis Personae depuis l'acte premier. Ah, bon. Que personne ne quitte son siège. Votre or ne vous sera pas remboursé. Tout or que vous pourrez investir comme pourboire pour les serveuses sera grandement apprécié. Nous avons juste à rapidement changer de costumes et mettre en place un décor et nous serons de retour. En attendant, profitez de l'interprétation faite par notre barde du classique nordique "Hélas, les fugaces années si vite passent".<BR><BR>
Ainsi s'achève l'acte cinquième.<BR>
L'ébonite des fous<BR>
par Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Acte cinquième<BR><BR><BR>
De retour avec les prêtres, les plans finaux, et un ou deux meurtres sont signalés...<BR><BR>
[A l'approche du milieu du mois de soufflegivre, à l'auberge de la Nymphe rose.]<BR><BR>
[Le Prologue, l'Aventurier, Ortho, Néphron, les cinq armuriers, et le Prologue entrent.]<BR><BR>
PROLOGUE : Notre vaurien d'Elfe noir, l'Aventurier, a chu devant nos yeux ébahis, du roi de la toile des intrigues à un pathétique amas rampant d'excrément argonien. Dans la quête pour l'ébonite des fous, cette substance pour qui tous tueraient, l'Aventurier a tenté de jouer les mages contre les prêtres avec l'aide du marchand Néphron. Hélas, il faut bien le dire, fort malheureusement, les cinq armuriers ont piégé Néphron et l'Aventurier et se sont emparés de leur plan. L'imposant Ortho surveille désormais le moindre mouvement de l'Aventurier. Mais j'ai l'impression - pour être honnête, vous non plus ? - que sous l'apparence défaite et tremblotante de l'Aventurier rôde un félin des jungles à l'astuce et aux ressources suffisantes pour briser tous ses ennemis quand le moment sera opportun. Bien entendu, je pourrais avoir tort. Ah, je vois l'un des prêtres d'Akatosh qui se croit être un ami de l'Aventurier. Moi, le Prologue, je dois donc partir.<BR><BR>
[Le Prologue sort.] [Lheban, un prêtre d'Akatosh, entre.]<BR><BR>
LHEBAN : Bonne soirée, cela vous dérangerait-il si je me joins à vous ?<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien... puisque vous l'avez déjà fait : non. Et où se trouve votre estimé frère Komon en cette fraîche soirée ?<BR><BR>
LHEBAN : Vous dites que vous n'avez pas entendu... Oh, je pense que vous avez été quelque peu occupé avec les... préparatifs ?<BR><BR>
AVENTURIER : Oui, oui, très occupé...<BR><BR>
LHEBAN : Alors laissez-moi vous dire... Oh, quelle terrible affaire. Quel trouble... Oh, mon cher... Eh bien... nul doute que vous vous rappelez que ce pauvre Komon avait ce... euh... problème... une surcharge de travail, évidemment !<BR><BR>
AVENTURIER : Oh oui ; vous autres travaillez si durement, il me semble.<BR><BR>
LHEBAN : Eh bien... rappelez-vous comment Komon est parti, quelque peu étrangement, et... euh... a filé avec cette jeune fille blonde sous le réverbère dehors ? Eh bien, dans son... euh... état de confusion - il s'est emparé de la mauvaise blonde - Oh, combien c'était la mauvaise...<BR><BR>
AVENTURIER : Elles se ressemblent toutes pour moi, mais bien sûr, je ne regarde jamais avec tant d'attention !<BR><BR>
LHEBAN : Oh ! Eh bien, pour aller vraiment à l'essentiel, le vieux Komon a attrapé une comtesse, qui s'était mis en tête de se "déguiser". Mes dieux !<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, s'est-elle enfuie ? A-t-on attrapé Komon ? Que s'est-il passé ?<BR><BR>
LHEBAN : Eh bien, le vieux Komon, saoul comme il était, fut rapide comme un crachat dans le vent. Il a échappé à toutes poursuites, a embarqué la dame dans une petite... retraite privée que nous avons. Oh, pauvre de moi ! Eh bien, les gardes la cité, les gardes du palais, et une demi-douzaine de nobles, tous ont rattrapé Komon trois jours plus tard. Un jour trop tard pour la pauvre comtesse ; j'ai entendu dire qu'ils ont eu bien du mal à retrouver tous les... euh... morceaux. Komon était là, dormant si profondément. Et il y avait un autre corps, une fille de réverbère blonde. Et maintenant, il dort pour de bon, fort probablement au fond de la Baie.<BR><BR>
AVENTURIER : Oh. Bien fait pour la comtesse, pour être allée dans ce quartier. Mais je suppose qu'il y a des répercussions ?<BR><BR>
[Deux autres prêtres, de Julianos cette fois, Raïc et Stete, et quatre gardes en armes de la cité, entrent.]<BR><BR>
RAIC : Bonne soirée, Lheban. Bonne soirée, Aventurier. Et --<BR><BR>
ORTHO : Moi suis Ortho.<BR><BR>
RAIC : Ouiii. Enchanté. Et Lheban, vous avez mes condoléances... s'il y a quoi que ce soit que nous puissions faire pour aider - que peut faire notre temple de Julianos, plus exactement ? Mais en toute honnêteté, vous auriez dû mieux tenir Komon en laisse - ou plutôt, par un noeud coulant !<BR><BR>
AVENTURIER : Bonjour, Raïc. Et bonjour à vous, Stete ; comment va votre soeur ?<BR><BR>
STETE : Oh, elle va merveilleusement bien.<BR><BR>
[Raïc met le feu à Stete, mais le feu s'éteint.]<BR><BR>
LHEBAN : Oui, je sais, je sais. Oh, les répercussions ! Savez-vous que les prêtres d'Akatosh du château de Daggerfall, du palais de Refuge et d'à peu près partout ailleurs ont été expulsés ? Que l'exonération de l'impôt royal de la chapelle a été révoquée ? Que la chapelle d'Akatosh vient juste de recevoir une facture de "taxes impayées" ? Pauvre de moi !<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien... Je suppose que nous pourrions vous aider quelque peu, n'est-ce pas ? Peut-être un petit prêt de Julianos pour cette facture ? Avec, disons, un temple comme garantie ? Oh ; les taxes ne sont-elles pas calculées selon le nombre de prêtres d'Akatosh ? Alors, peut-être... l'école de Julianos pourrait en acquérir un... nombre significatif ? Pour réduire votre facture ? Vous vous rendez compte que ce n'est pas le meilleur moment pour cela - tout comme nous avons besoin de beaucoup de fonds pour cette expédition que j'arrange pour vous.<BR><BR>
LHEBAN : Oh, je suis si désolé pour Komon ! Mais, oui, peut-être que si ce bon frère Raïc pouvait - je déteste devoir dire ça - accepter une plus grande part de notre fardeau financier ? En échange, bien sûr, de... euh... considérations ?<BR><BR>
RAIC : Hmm. Comme un bon nombre de prêtres prêtés de façon "permanente" ? Une longue, longue consultation de vos livres ? De votre cave ? Vos listes de noms ? Un temple comme garantie pour notre prêt ? Et, bien sûr, une plus grande part des bénéfices de cette... expédition ? Les noms de vos... euh... fournisseurs ?<BR><BR>
LHEBAN : Oh. Je m'attendais à une pareille chose, j'ai parlé un peu avec le vieux Porc Crasseux ; il était livide. Mais, étant un frère supérieur, il m'a finalement autorisé à "m'occuper de cela." Ce n'étaient pas ses mots exacts, bien sûr, qui étaient quelque peu... plus longs, et plus explicites... mais voilà l'idée, du moins.<BR><BR>
AVENTURIER : Bien sûr, Lheban. Si - et notez que je dis "si" - si nous réussissons, eh bien, vous pourrez aisément revenir dans les bonnes grâces du palais. Tout simplement, vendez-leur les bien à un prix bien cassé ! Avec un premier refus sur toute cargaison que vous avez ? Que représente une comtesse pour eux, de toute façon ?<BR><BR>
LHEBAN : Oui, oui ! Ca pourrait marcher ! Ca vaut la peine d'essayer. Mais comment ? Les nobles ne veulent parler à aucun membre de la chapelle d'Akatosh en ce moment.<BR><BR>
AVENTURIER : Laissez-moi m'en occuper, je peux... m'approcher de certains d'entre eux. Oui, je peux probablement les persuader d'adoucir leur position quant à la chapelle, en échange de... faveurs futures...<BR><BR>
LHEBAN : Oh, comment pourrions-nous vous remercier ?<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, j'ai besoin d'une bonne quantité d'or pour finir de préparer mon petit voyage. Peut-être 10000 pièces ? Et des chevaux spéciaux, des charrettes renforcées, des charretiers, des gardes... la listes continue encore et encore. Et le coût pour garder secret notre petit voyage est vraiment bien élevé.<BR><BR>
LHEBAN : Eh bien, oui, nous pouvons nous le permettre, je suppose - vous avez la carte, n'est-ce pas ? Je sais que nous pouvons nous permettre 8000 pièces d'or. Et compte tenu des profits potentiels...<BR><BR>
AVENTURIER : Soyez tranquille ! Tout est là dans ma cape ; je vous montrerai sou peu. J'ai aussi réussi à... engager quelques jeunes et puissants bons jeunes hommes, comme le vieil Ortho ici, pour s'occuper des charrettes, creuser et charger, nous servir de gardes, et j'en passe...<BR><BR>
LHEBAN : Bien, bien ; je peux m'apaiser un peu. Oh, mes collègues à la chapelle seront tellement heureux. Nous vous devons tant, la Confrérie - oh, je veux dire, la chapelle d'Akatosh vous doit tant, bien sûr !<BR><BR>
STETE : Confrérie ? Qu'en est-il de notre sororité, hein ?<BR><BR>
[Raïc s'empare de Stete, permettant à Lheban de frapper Stete avec un énorme maillet.]<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, Raïc, qu'en est-il de vous et votre école ? Dans quelle mesure pouvez-vous aider, jusqu'aux 2000 restants ? Et peut-être un peu plus ; il y a toujours beaucoup de dépenses de dernière minute avec ce genre de voyages, vous savez.<BR><BR>
RAIC : Eh bien. Comme nous semblons acquérir toute une nouvelle secte de prêtres et... d'autres considérations... Certainement !<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, chers messieurs - oh, et Stete - la voici !<BR><BR>
[L'Aventurier sort une carte, et la donne à Raïc.]<BR><BR>
Oh, par les bras de Zénithar, n'aie-je jamais dû travailler aussi dur pour ça ! Ces méfiants mages ! Mais, au final, ce n'étaient que d'avares vieillards ! ... Oh, juste au cas où vous ou votre, euh, grand prêtre, n'avez pas vu les biens : voici un échantillon. Amusez-vous donc avec.<BR><BR>
[L'Aventurier remet à Raïc un petit sac de cuir.]<BR><BR>
RAIC : Merci, merci. je dois dire, j'ai eu quelques... eh bien, quelques doutes. Vous savez, faire affaire avec un étranger, et tout ça... Jamais plus. Partenaire !<BR><BR>
AVENTURIER : Bien, bien !<BR><BR>
[Stete hoquette.]<BR><BR>
STETE : Dites, avez-vous déjà entendu celle-la : qu'est-ce qu'un prêtre garde dessous sa robe ? Haha ; sa soeur ! Hahahaha !<BR><BR>
[L'Aventurier, Lheban et Raïc tabassent Stete jusqu'à lui faire perdre conscience.]<BR><BR>
RAIC : Vous savez, je crains que nous n'ayons vraiment à faire quelque chose pour le jeune Stete... son histoire de soeur... eurk !<BR><BR>
AVENTURIER : Oui, il pourrait finir comme Komon ; exactement ce dont nous n'avons pas besoin !<BR><BR>
LHEBAN : Hmmmm. Sa soeur, existe-t-elle véritablement ?<BR><BR>
RAIC : Oh oui. Par les dieux. Oh oui. On la connaît bien - je veux dire, nous l'avons souvent vue...<BR><BR>
LHEBAN : Je pense, mon frère, qu'il faut lui faire comprendre ses erreurs. Afin qu'elle n'influe plus sur Stete...<BR><BR>
RAIC : Oui, fort certainement... Hmmm...<BR><BR>
LHEBAN : Un point théologique quelque peu dibélytique... oh, veuillez excuser cette discussion technique ; Raïc, si nous devons lui faire comprendre ses erreurs - enfin, comment puis-je formuler cela - nous devons d'abord savoir quelles sont ses... erreurs, n'est-ce pas ?<BR><BR>
RAIC : En effet, une astucieuse observation ! Hmmm... ainsi, vous suggérez que... en gros, nous devons d'abord déterminer ses... erreurs, afin de pouvoir les lui faire... euh... comprendre ?<BR><BR>
LHEBAN : Précisément ! Cela dit, je crains que ce ne soit un projet difficile, ardu et épuisant. Un projet qui monopolisera toute notre... volonté et énergie.<BR><BR>
RAIC : Hmmm, c'est vrai. Mais ce sera un défi, n'est-ce pas ? Prenez tout votre temps ; cela dit, vous aurez du temps, pendant que notre ami l'Aventurier ici présent ira transporter des charretées.<BR><BR>
LHEBAN : Et... moi, personnellement, je me sentirais bien plus en sûreté si nous étions... en retraite, peut-être. A étudier les erreurs... ?<BR><BR>
AVENTURIER : Oui ; ce serait une bonne idée pour vous deux de, peut-être, disparaître ? Pour un temps, bien sûr. Ca réduira les chances... qu'une faction rivale se retrouve au courant ? Ou vous attrape?<BR><BR>
RAIC : Très bien ! Lheban, pourquoi est-ce que vous et moi n'allons pas emmener sa soeur dans... une retraite théologique, si je puis dire ? Pour étudier ses erreurs en détail, et tout ça...<BR><BR>
LHEBAN : Nous pourrions nous rendre dans ce petit temple inutilisé, sur cette section de la montagne d'Edvard... loin de tout, bien calme...<BR><BR>
RAIC : La porte a des verrous...<BR><BR>
LHEBAN : Des murs épais...<BR><BR>
RAIC : Une grande cave...<BR><BR>
LHEBAN : Bien ! C'est réglé alors. Une retraite théologique ! Que c'est excitant !<BR><BR>
RAIC : Bien sûr, lorsque nous connaîtrons les... euh... détails de ses erreurs, nous pourront bien entendu en informer le vieux Haut Porc Crasseux, et le laisser s'occuper de... euh... lui faire comprendre ses erreurs ? Oui, cela devrait améliorer son humeur au moins un peu...<BR><BR>
LHEBAN : Dans ce cas, c'est d'accord. Commençons, disons, le jour après demain ?<BR><BR>
RAIC : Oui ! Aventurier, pourquoi n'allons-nous pas vous retrouver à, oh, cette horrible et hideuse statue de... qu'est-ce que ça pouvait bien être ? Une harpie et une gargouille ? Avec un nom ridicule du genre "Vendigao et son amant" ou quelque chose comme ça ? Dans le coin nord-ouest de la ville. Oh, et puis-je conserver la carte ?<BR><BR>
AVENTURIER : Bien sûr, gardez-la, j'en ai une copie. Et vous me passerez un petit sac, au pied de cette horrible statue ?<BR><BR>
RAIC : J'ai préparé tout cela pour vous - disons, à dix heures tapantes ? Oh, Lheban, une autre pensée pour le jeune Stete. Il a vraiment besoin de... s'affermir sur le terrain, si l'on peut dire... ?<BR><BR>
LHEBAN : Hmmm. Bien dit... Je sais ! Les prêtres qui s'occupent des missions sur le terrain arrive demain. Nous pourrions arranger une mission... éducative... pour Stete ?<BR><BR>
RAIC : Très bien ! Mais où... hmmm... L'hiver arrive bientôt. Il y a une place libre à Solitude, loin au nord, à Bordeciel, il me semble. Des collectes de nuit aux coins de rue, ou quelque chose comme ça. Très bien ! Allons, Lheban. Nous avons des comptes à régler. Bonne nuit à vous alors, Aventurier. A dix heures demain matin ! [Lheban et Raïc se lèvent pour partir et soulèvent Stete.]<BR><BR>
LHEBAN et RAIC [ensemble] : ... faut arranger des réserves... du cuir, de la corde... du vin béni... beaucoup de cette poudre rose... Je préfère la verte, pour ma part...<BR><BR>
[Les gardes de la cité, et Lheban et Raïc tirant Stete sortent.]<BR><BR>
NEPHRON : Eh bien ?<BR><BR>
AVENTURIER : Excellent. Tout s'est passé comme j'avais dit que ça se passerait. J'ai tiré d'eux 5000 pièces d'or. Et, grâce à votre travail avec cette comtesse... nous avons le contrôle de la chapelle. Et l'école de Julianos sera... autrement occupée... avec une retraite théologique. Ou plutôt, une retraite de Sanguiyn !<BR><BR>
NEPHRON : Et ces mages Shub et Shub semblent avoir disparu...<BR><BR>
AVENTURIER : Alors, sommes-nous d'accord ?<BR><BR>
NEPHRON : Oui, vous pouvez venir dans mon entrepôt demain après-midi. Préparez de lourdes charrettes.<BR><BR>
ORTHO : Et Ortho...<BR><BR>
NEPHRON : Oh oui, nous ne devons pas oublier vos amis. C'est si gentil de votre part de... d'offrir vos services...<BR><BR>
AVENTURIER : Ah demain, alors !<BR><BR>
[Tout le monde sort.] [La dernière personne à partir ressemble tout à fait à un noble déguisé...] [L'Epilogue entre.]<BR><BR>
EPILOGUE : Eh bien, il ne nous reste qu'un acte dans cette pièce, et j'ai cessé de compter le nombre de questions restées en suspens. Soit l'acte sixième durera bien huit heures, soit nous devrons ne jamais en résoudre certaines. Pour ma part, j'espère qu'ils ne choisiront pas d'abandonner le personnage de la licencieuse comtesse. Au nom de Jephre, elle est sur la Dramatis Personae depuis l'acte premier. Ah, bon. Que personne ne quitte son siège. Votre or ne vous sera pas remboursé. Tout or que vous pourrez investir comme pourboire pour les serveuses sera grandement apprécié. Nous avons juste à rapidement changer de costumes et mettre en place un décor et nous serons de retour. En attendant, profitez de l'interprétation faite par notre barde du classique nordique "Hélas, les fugaces années si vite passent".<BR><BR>
Ainsi s'achève l'acte cinquième.<BR>
Partie 6 (VO) :
► Afficher le texte
<DIV ALIGN="CENTER"><FONT COLOR="000000" SIZE="3" FACE="Magic Cards"><BR>
Fools' Ebony<BR>
By Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Part the Sixth<BR><BR><BR>
Daggerfall and Environs in the Doldrums of the 3rd Era<BR><BR>
Scene 1: In The Adventurer's suite at the Dead Daedra Inn.<BR><BR>
Enter Prologue, the Adventurer, and Ortho. Ortho climbs into bed.<BR><BR>
PROLOGUE: Thank you for allowing us the time to change the meager set, while our bard sang that old favorite, "Hail and Farewell." Now then, imagine, if you will, the luxuriant and langorous suite of that Dark Elven rogue, the Adventurer, at the Dead Daedra Inn. The time is shortly after the last scene, which if you've forgotten, ended with our hero and his partner-in-crime, Nephron, making some arrangements to swindle from the mages, priests, and armorers. All are interested in getting their hands on a lode of Fools' Ebony, a miraculous burning mineral, and the priests and mages each consider the Adventurer their ally. The Armorers know better and have assigned one of their apprentices, Ortho, to watch the Adventurer's movements. Now, as Ortho slumbers, the Adventurer has his first moment of peace in days. I should mention that in the interest of common decency, this scene has been abbreviated from the original by order of the Guild of Playwrites, Actors, and Dramatists. It now contains little material of relevance. A full copy may be obtained from the playwrite after the show for a mere 50 g.p. copying fee. Now is the time for poor Prologue to shuffle away.<BR><BR>
(Exit Prologue) (The Adventurer begins to get undressed)<BR><BR>
(Tap-tap at the door. Adventurer jumps, startled) (Snore from Ortho)<BR><BR>
ADVENTURER: Who's there? I'm coming!<BR><BR>
(Opens door - carefully) (Enter CONTESSA)<BR><BR>
ADVENTURER: Er, well ... er ... Come In! Please.<BR><BR>
(The Adventuer steps back, tripping over his trousers around his ankles ...)<BR><BR>
CONTESSA: So sorry to surprise you, but I thought that we might find something in common ... Oh! You poor man, you have a wound! Here, let me fix that bandage ... it looks very fresh.<BR><BR>
(Fixing bandage, properly this time)<BR><BR>
ADVENTURER: Well, I ... just opened it up again. Evening exercises, calisthenics, so on...<BR><BR>
CONTESSA: How did you get this cut - if you do not mind me asking?<BR><BR>
ADVENTURER: No, not at all. I was ... in a fight, earlier. These three crazy people jumped me.<BR><BR>
CONTESSA: Really? This cloth looks like part of a Mage's robe.<BR><BR>
ADVENTURER: Well, yes, two of them were Mages.<BR><BR>
CONTESSA: Oh My! You must have been very good, to defeat them.<BR><BR>
ADVENTURER: Oh, ah, well, I've been in one or two fights. Not to be rude, but who are you?<BR><BR>
CONTESSA: Oh, I am so sorry, I quite forgot the proper introductions. I am the Contessa Aveet Videspreed -- call me Ave. From the Court at Daggerfall.<BR><BR>
ADVENTURER (aside): By Oblivion, what now?<BR><BR>
CONTESSA: Here, help me off with this robe, these inn rooms are always ... so hot. And let me check that bandage again, poor man. Ooh, you are wearing an ebony belt of stamina, and bracers of strength. Ooh, a bracelet of endurance. This is my lucky night.<BR><BR>
ADVENTURER (aside): Help.<BR><BR>
CONTESSA: Here, let me help you off with that old shirt - got to check you for any more cuts - they can go bad so easily, you know.<BR><BR>
ADVENTURER (aside): Well, its not the Armorers this time. Maybe my luck has turned.<BR><BR>
CONTESSA: Well, everything seems all right...very all right, in fact...<BR><BR>
ADVENTURER: Er...well, Ave - tell me about ... er ... yourself.<BR><BR>
CONTESSA: If you want - just for a bit -<BR><BR>
ADVENTURER: Here, have some wine ...<BR><BR>
Enter Prologue<BR><BR>
PROLOGUE: Here our worthy playwrite's speech has been heavily edited by the Guild of Playwrites, Actors, and Dramatists. I will endeavor to fill in those removed passages. I should first mention that the Contessa is not meant to be a relative of any noble currently in Castle Daggerfall. The Contessa Aveet regales the Adventurer with tales of the peculiar and hearty members of her royal family. She has many brothers and sisters. They are all very -- close.<BR><BR>
CONTESSA: I think I must have been a bastard. I was the only one with red hair, and an affinity for magicka. Everyone else tried to hide this skill of mine. I remember one spanking very well ...<BR><BR>
PROLOGUE: The Contessa relates further differences between her siblings.<BR><BR>
CONTESSA: While my sisters were learning to curtsey in ten different modes, and my brothers were learning flower-arranging, I used to sneak off into the woods or town. I soon learnt how to get what I wanted, from just about anyone. Just for example, there was this merchant who had three sons ...<BR><BR>
PROLOGUE: The Contessa goes into detail about her training.<BR><BR>
CONTESSA: I became quite good at the school of illusion. You never noticed me, downstairs, did you?. I also learned how to use some weapons. Let me tell you how I learned hand-to-hand ...<BR><BR>
PROLOGUE: The Contessa relates an amusing anecdote, and then continues.<BR><BR>
CONTESSA: And on bad days, I used to dig in my father's library. He had a marvelous collection of old texts. I was fascinated by Old Dwarvish, managed to learn it quite well, I think. Of course, no one has seen or spoken to one in years and years. So its probably perfectly useless knowledge. But I've always had an interest in collecting new knowledge. At the Mages Guild, they taught me an old High Elven tradition. You spread this potion all over your body...<BR><BR>
PROLOGUE: The Contessa relates her current state of boredom.<BR><BR>
CONTESSA: The life up at the Palace bores me so. My sisters ...<BR><BR>
PROLOGUE: The Contessa's sisters are entertaining some visitors.<BR><BR>
CONTESSA: And my brothers are now studying Advanced Floral Theory, so I come down here, do a little ... er ... business. I keep all my relations supplied with their favorite vices -- so I can blackmail the whole rotten lot.<BR><BR>
ADVENTURER: But isn't it dangerous, down here? Did I not hear that some young Contessa got killed, recently?<BR><BR>
CONTESSA: That little twit was my cousin, and as far as I'm concerned, she got what she deserved. She thought she could just borrow a maids dress, muss up her hair, and pass for commoner. She was spotted the first minute she left the Palace gates. Now, I use illusion, craft, guile -- and I carry weaponry. By the way, that was a neat scheme you and Neph cooked up.<BR><BR>
ADVENTURER: Well, lets change the subject, can we? ... Just what do you carry? I can't see anything ... like a weapon, I mean ...<BR><BR>
CONTESSA: Here, let me show you ...<BR><BR>
ADVENTURER: Oh my, those are nice ... knives...<BR><BR>
CONTESSA: And there're more ...<BR><BR>
ADVENTURER: Oh yes...<BR><BR>
CONTESSA: But we don't need these silly nasty weapons now, do we?<BR><BR>
ADVENTURER: My, my -- now those are what I call weapons ... Oh yes ... heavy duty, high class ones too, my ...<BR><BR>
CONTESSA: I think its time that we put that ebony to the test ... to say nothing of your Mages Staff ...<BR><BR>
PROLOGUE: At this point, extensive material has been removed. However, please remember that any scholar who truly wishes to peruse this material can obtain a copy for only 50 g.p. - hand-drawn illustrations are of course extra. The Contessa, after a bit of fun, volunteers to be a part of the Adventurer's party to find the fools' ebony lode. I know, I know. It didn't make much sense in the original draft either, if you want to know the truth.<BR><BR>
(Exit Prologue)<BR><BR>
ADVENTURER: Sure you want to go out there in the wilds?<BR><BR>
CONTESSA: Oh, yes. I am so bored here. Well, not right here and now, but generally. And I can really be of assistance. I'm pretty good with woods survival, knife work, hand-to-hand ... and it gets cold out there at night, even for big ebony-wearing men like you ...<BR><BR>
ADVENTURER: All right, then. Do you know where and why we are going?<BR><BR>
CONTESSA: Oh, of course. It's all over Daggerfall. Everyone is watching and waiting to see what happens. There is even a lottery or two running ...<BR><BR>
ADVENTURER: On what ..?<BR><BR>
CONTESSA: Oh, your life.<BR><BR>
ADVENTURER: Oh dear Oh dear! Oh my!<BR><BR>
CONTESSA: Look, don't worry -- I know all about the double-dealings with mages, priests, merchants, those crude armorers. And I intend that we come out on top. I love being on top. With the goods and the profits. I'll have yet another vice to sell to my stupid relatives in their boring palaces.<BR><BR>
ADVENTURER: But won't it be us two against hordes?<BR><BR>
CONTESSA: Oh no. Most everyone is waiting here in town to see what and who comes back. And I will have a surprise arranged for our 'escorts' - Ortho included. Out in the wilderness, they can be dealt with easily.<BR><BR>
(Ortho snores)<BR><BR>
ADVENTURER: Tell me more.<BR><BR>
CONTESSA: Certainly. But first ... lets see how many uses you have left in that ebony. Mmm, your Mages' Staff is in good shape ...<BR><BR>
(Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: Exactly. Sorry to interrupt again, but we're going to have to stop this scene right here. After a frenzied night comes the placid dawn, tripping onto the sky like a budding rose. And then another day doth dawn, and then another. Ten dawns and ten frenzied nights pass as our wily Adventurer, the wanton Contessa, the clever and naughty Nephron, the loutish Ortho, and an assemblage of randy armorers and backsliding maidens take to the road. Imagine now that we are in the wildy wilderness of High Rock near the Wrothgarian Mountains.<BR><BR>
Scene 2<BR><BR>
(Enter Nephron and assorted lads and lasses) (Exit Prologue)<BR><BR>
CONTESSA: I do so love a bucolic frolic.<BR><BR>
ADVENTURER: It's getting pretty wild now. I guess the dangerous part is coming up tomorrow...?<BR><BR>
CONTESSA: Yes, one last stop tonight, at that old inn up here -- Minnie's Inn.<BR><BR>
ADVENTURER: Minnie's Inn? Oh, those two old scholars who gave it all up, came to run the inn out here. they must get all of two customers a year.<BR><BR>
CONTESSA: I think they like the solitude. It gives them time to study. They know a lot about old Dwarvish stuff - get them started on that, they will wear you ears out.<BR><BR>
ADVENTURER: Er ... when does your surprise happen? I should probably know.<BR><BR>
CONTESSA: Don't fret, dear. At the Inn tonight. Just sit back and enjoy the show.<BR><BR>
(Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: Time passes, the carts roll, things happen in the backs of the carts. And there are strange furtive movements unnoticed by all, on the high ridges around. When next we see our players, they are at Minnie's Inn, home of Minnie and Crunn, the philosopher- innkeeps. Imagine, if you will, the rather dusty dining room of Minnie's Inn.<BR><BR>
(Enter MINNIE, CRUNN, and GURNSEY) (Exit Prologue) (Gurnsey goes to Orthos' table with more ale for him. She sits down suddenly. She stares into Orthos' eyes, Ortho stares into hers. Mouths drop open.)<BR><BR>
MINNIE: ... er ... Crunn ...<BR><BR>
CRUNN: ... yes ... Minnie ...<BR><BR>
MINNIE: ... I was thinking ...<BR><BR>
CRUNN: ... yes, you were thinking, Minnie ...<BR><BR>
MINNIE: ... er .... thinking ...<BR><BR>
CRUNN: ... yes ...so was I ....<BR><BR>
MINNIE: ... can't remember now ...<BR><BR>
CRUNN: ... yes, Minnie ... Minnie ...<BR><BR>
MINNIE: ... Yes ..?<BR><BR>
CRUNN: ... Shut up ...<BR><BR>
GURNSEY and ORTHO (Together): Moo ... oooh ... moo.<BR><BR>
ADVENTURER: Moo?<BR><BR>
CONTESSA: See, Adventurer, Ortho's fixed.<BR><BR>
ADVENTURER: Is he?<BR><BR>
CONTESSA: You just watch.<BR><BR>
ADVENTURER: And what about the other armorers?<BR><BR>
CONTESSA: Any minute now.<BR><BR>
(Ortho and serving girl arise, approach Adventurers' table. The floor shakes.)<BR><BR>
ORTHO: This Gurnsey. Ortho love Gurnsey, oooh.<BR><BR>
GURNSEY: Gurnsey love Ortho ... moo ...<BR><BR>
ORTHO: We go get marry, we is.<BR><BR>
ADVENTURER: Well, congratulations! And that was a fine long speech, Ortho!<BR><BR>
ORTHO: We go raise piggies.<BR><BR>
GURNSEY: Grows animals too, farmers be we.<BR><BR>
(Exit Ortho and Gurnsey)<BR><BR>
ADVENTURER: Extraordinary. Ave, I think that you must have been up here before.<BR><BR>
CONTESSA: Oh yes. I often come up here to get away from the Palace and talk dwarves with Minnie and Crunn.<BR><BR>
ADVENTURER: You mean that these two ancient ... er, Scholar-InnKeeps can actually talk and about dwarves?<BR><BR>
(All but Adventurer, Contessa, Minnie, and Crunn fall asleep in their meat pies.)<BR><BR>
CONTESSA: Oh yes, you must just be very patient. But look over at our other escorts ...<BR><BR>
ADVENTURER: By the Lady!<BR><BR>
CONTESSA: Minnie was an Alchemist before she met Crunn, and knows a lot of old forgotten Dwarvish potions.<BR><BR>
ADVENTURER: But what do we do with the bodies?<BR><BR>
CONTESSA: Wait ...<BR><BR>
(Enter MAJOR)<BR><BR>
CONTESSA: Adventurer, meet Major Bloodnok, head of my own ...private little bodyguard. He's been with me since I was a mere girl. Served me very well, haven't you, Major?<BR><BR>
MAJOR: We give our all, milady.<BR><BR>
ADVENTURER: Pleased to meet you, Major.<BR><BR>
CONTESSA: How are my other men?<BR><BR>
ADVENTURER: (aside) Other men?<BR><BR>
(Enter Other Men in Khajiit suits)<BR><BR>
MAJOR: All present and accounted for, milady. Had a spot of bother with what looked like a party of Merchants following you. But they are out of the picture now, down a ravine. Only one thing.<BR><BR>
CONTESSA: Yes?<BR><BR>
MAJOR: Me and my men, we've been noticing sort of furtive movements, up on cliffs, on ridges -- always just out of the corners of our eyes. And we keep getting this feeling of being watched. Now, me and my men, we're the best but there's something out there. Don't like it, not one bit.<BR><BR>
CONTESSA: Oh Dear - and just when it was getting to be fun.<BR><BR>
MAJOR: Its not anything human. Not Mages, Armorers, Priests. And its not the usual werewolves, harpies, orcs, daedra. Nothing like that, not at all.<BR><BR>
MINNIE: Dwarves!<BR><BR>
CRUNN: Where? ... oh ... Minnie ... you mean ... up ... there ... here ...<BR><BR>
MINNIE: ... Dwarves, up there ...<BR><BR>
CRUNN: ... How exciting ... mmmm ...<BR><BR>
MINNIE: ... There, there, Crunn, calm down ... just dwarves ... I knew that one day they would ...<BR><BR>
CRUNN: ... Wake up ..?<BR><BR>
MINNIE: ... Come back ...<BR><BR>
CRUNN: ... But ... I didn't go anywhere ...<BR><BR>
MINNIE: ... The dwarves, Crunn ...<BR><BR>
CRUNN: ... Oooh ... Back ... So excited ... Dwarves! ... oooh ...<BR><BR>
CONTESSA: Well Major, is it possible?<BR><BR>
MAJOR: Anything's possible, especially up here. Dwarves? I don't know. Me and my men, we'll get rid of this lot. There's a good deep mine shaft out back.<BR><BR>
(Exit All, but the Adventurer and Contessa)<BR><BR>
ADVENTURER: Dwarves, Ave! Is that trouble? I mean, they sort of own all the ebony down here, don't they?<BR><BR>
CONTESSA: Maybe. I guess we just have to push on, see what develops. I can try to talk to them, maybe? Oh, and Adventurer, you'll have to drive the first cart. I'll take old Nephron's. We'll leave the other here -- Spares for later.<BR><BR>
ADVENTURER: What, no more bucolic frolics?<BR><BR>
CONTESSA: Sorry, but we've got to get to the site and out again before the weather goes bad.<BR><BR>
ADVENTURER: Can't your Major and his men, handle the carts?<BR><BR>
CONTESSA: Oh, no. They will cover us from all sides and make certain there are no surprises.<BR><BR>
ADVENTURER: Oh well. All good things end, I guess.<BR><BR>
CONTESSA: Not quite. If you have any charges left in your bracelets of endurance, we can go upstairs and see what develops.<BR><BR>
(Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: Well, I guess we all saw that coming. Scene 3 takes place some time later at the site. Flanked by the Major's men, the Adventurer and the Wanton Contessa successfully follow the map of the dear, departed mages. Imagine great veins of glistening ebonyesque material piercing the surface of the ground, and a nice warm fire of Fools Ebony where the Adventurer and the Contessa sprawl. To the west are signs that the weather is turning and the first major snowstorm of the year is coming. For some time, they have been mining and the Adventurer is beginning to feel the strain of actual labor.<BR><BR>
(Exit Prologue)<BR><BR>
Scene 3<BR><BR>
ADVENTURER: I've got blisters on my hands from shovelling that black rot, blisters on my rear from that cart bench, and we are running out of ale. My bracelet is running down and my fingers are getting frostbite.<BR><BR>
CONTESSA: What, your bracelet is running down? Oh, now that is serious.<BR><BR>
(Enter Major, running)<BR><BR>
MAJOR: Dwarves! Milady, dwarves, dozens of the little buggers caught my men! I'm sorry, milady.<BR><BR>
(The Contessa jumps to her feet)<BR><BR>
CONTESSA: Major, get out of here now. If you get away, you can maybe help us later. I'll try to talk to them.<BR><BR>
(Exit Major) (Enter DWARVES)<BR><BR>
CONTESSA: Hhjgys jjvvu klpss Jjqqx zzyzx.<BR><BR>
DWARVES (Together): Jjpoo Kalagloo gashnoo bibloo franoo Xxnadoo<BR><BR>
CONTESSA: Jnik? Balpo?<BR><BR>
SWARVES (Together) :Gabloo! Wazzikoo! Eppapupu!<BR><BR>
CONTESSA: Glooky, glooky, glooky.<BR><BR>
ADVENTURER: Ave, whats going on?<BR><BR>
CONTESSA: Relax. I think I've impressed them by talking their language. I don't understand everything, but it seems that they have only just 'woken up' or something. And that they will not let us take any of this Fool's Ebony -- it's somehow related to the real stuff or something. And it really belongs to the Lords of Oblivion -- the Dwarves are just care or something.<BR><BR>
ADVENTURER: Very interesting. Now, what about us?<BR><BR>
CONTESSA: I made a deal with them the only way I could see. I told them about Minnie and Crunn, how those two old ones know lots of dwarven tales and legends. The dwarves tells me that, having just 'woken up' or something, they want three things -- ale, women, and us to leave the Fools' Ebony alone.<BR><BR>
ADVENTURER: Ah, flog my log.<BR><BR>
CONTESSA: Well, I told them about all the ale down at Minnie's Inn. And about the 2 redheads there. They are going there, leaving right now. We may take one empty cart, 2 horses. And they will keep us guarded all the way there. They also said that they will -- I don't know how -- destroy all the Fool's Ebony here. It shouldn't be on the surface like this, they say. (aside) Dwarvish is a remarkably compact language.<BR><BR>
ADVENTURER: By the great roaring buttocks of Sheogorath! All these blisters and backache for nothing! Ah well. At least we are still alive. For now ...<BR><BR>
(Exeunt) (Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: Farnoo Lickety Kanoo Gadfloo. Oh, I'm terribly sorry. As Scene 4 begins, we are back at Minnie's Inn, where the dwarves appear to be on holiday.<BR><BR>
(Enter the Adventurer, the Wanton Contessa, Minnie, Crunn, and Dwarves)<BR><BR>
(Exit Prologue)<BR><BR>
Scene 4<BR><BR>
MINNIE: ... ga ... sszx ... spnoo? ...<BR><BR>
CRUNN: ... glurky ...<BR><BR>
DWARVES (Together): Jotcha potchka lazzo lanni joopy hoopy qui me amat, amat et canem meam<BR><BR>
ADVENTURER: Ave, any ideas? I can't seem to work my magical items. And when the ale runs out ...<BR><BR>
CONTESSA: Your ebony material is useless against them. Dwarves fashion the ebony, so I guess they can suppress it or something. Don't worry - just think, these dwarves have been asleep or something for hundreds of years. And Minnie has a huge stock of ale. Not many customers come this way, and she knows how to salt the ale just right to keep from spoiling for decades.<BR><BR>
Adventurer: Oh, that's why my tongue always looks like a chunk of leather after a pint or two.<BR><BR>
CONTESSA: Dwarves apparently love ale. I expect them all to pass out in an hour or so.<BR><BR>
(Dwarves fall into comas)<BR><BR>
CONTESSA: If not sooner. Come on, Adventurer. Grab a sack and start collecting! When the dwarves wake up, they'll finish the ale, and then us.<BR><BR>
(The Wanton Contessa and Adventurer pillage the dwarves)<BR><BR>
ADVENTURER: South, as fast as our horses will take us in this weather.<BR><BR>
CONTESSA: If we make enough distance before they wake up, we'll be all right - I don't think that they will leave their precious mountains. I hope not.<BR><BR>
(Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: The wailing wintery wind whirls wickedly, wafts whipping, wading waist-high, oh never mind. The Adventurer and the Contessa get lost in the snow storm. Several days later, we find them desperate for warmth and exhausted.<BR><BR>
(Exit Prologue)<BR><BR>
ADVENTURER: The horses have had it. They can't go another step and its going to snow again. No ale left, and just one loaf.<BR><BR>
CONTESSA: It will have to do.<BR><BR>
(Suddenly, a party of giants leaps on our hero and heroine. But after some quick work with Bracers of Firestorm, really dead giants lie around in heaps)<BR><BR>
ADVENTURER: Anything left, Ave?<BR><BR>
CONTESSA: No, no more fire anything - just my daggers<BR><BR>
ADVENTURER: Same here, just a common shortsword. Curse Sheogorath for those dwarves! Those oafs chewed up our horses! Do you think the Major made it out?<BR><BR>
Contessa: If anyone can, it's him. Guess we'll find out in town. Interesting thought just occurred to me. Don't giants hunt in several groups? Is that more I hear?<BR><BR>
(sound of grumbling and gargling offstage)<BR><BR>
ADVENTURER: Yes, there are more giants out there. Quick, Ave. Help me with this one.<BR><BR>
(The Adventurer starts to disembowel a giant's body)<BR><BR>
CONTESSA: What on Tamriel are you doing? This is not the time for studying anatomy!<BR><BR>
ADVENTURER: Don't argue, climb inside!<BR><BR>
CONTESSA: Poppydash and Baldercock! Inside that smelly dead giant? My dear Adventurer, I'm a Lady.<BR><BR>
ADVENTURER: It's our only hope! The giant smell will hide our scent, and live giants never touch dead ones. Quick!<BR><BR>
(The Adventurer and the Contessa climb inside the steaming giant's body)<BR><BR>
ADVENTURER: Here, help me pull the skin shut - and try not to throw up. Don't make a sound.<BR><BR>
(Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: A few hour pass.<BR><BR>
(Exit Prologue) (The Adventurer and the Wanton Contessa poke their heads out of the giant's belly.)<BR><BR>
ADVENTURER: They've all left, but it's snowing hard. Definitely getting real cold. We better stay here.<BR><BR>
CONTESSA: It indeed is warm.<BR><BR>
ADVENTURER: It will keep us warm, safe from the storm and giants, for a day or so if we can stand the smell. Here, want some bread?<BR><BR>
(The Contessa falls victim to nausea)<BR><BR>
(Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: For this, the last scene of the play, please forgive us, but we need to change the set. Remove the "giant corpses" and whatnot. Please be patient while our bard performs the timeless classic "Whither Goest Thou?"<BR><BR>
(Bard plays "Whither Goest Thou?" If the scenarists take too long, he also plays "For Further Consideration.")<BR><BR>
PROLOGUE: Ah, here we are, back at the Dead Daedra Inn. The Contessa and the Adventurer made it, after all. They had to pay three times the normal rate, for they were very dirty and stinky. Now poor Prologue will bid you farewell, goodly people.<BR><BR>
Scene 6<BR><BR>
CONTESSA: Thank the Gods for hot water and soap! I thought I would smell like a giant forever.<BR><BR>
ADVENTURER: Me too. Where did you go while I was bathing? And why no mages, priests, armorers, or merchants outside yelling for our blood?<BR><BR>
CONTESSA: I took a quick trip to the Palace. I've fixed it so some cousins have told the armorers and merchants that we don't have cartloads of the Fools' Ebony.<BR><BR>
ADVENTURER: Pity that that's actually true.<BR><BR>
CONTESSA: But at least no one's interested in us anymore. Seems that some priests turned up dead in an old temple, up on Edward's Mountain. They were found with some girl, all dead from 'bad green powder' or something. And some old mages named Shub have gone missing ...<BR><BR>
ADVENTURER: Now then, what did you stuff in those sacks thats so important?<BR><BR>
CONTESSA: Here, dump them out, take a look.<BR><BR>
ADVENTURER: By the Gods, just look at that!<BR><BR>
CONTESSA: Yes, those dwarves were just loaded with ebony. Look. Rings, torcs, bracers, belts, helms All solid old ebony.<BR><BR>
ADVENTURER: And this stuff feels just loaded with magicka. Why, I bet that this ring alone has a thousand uses... whatever it does.<BR><BR>
CONTESSA: Ooh! Look! Bracers of Extreme Endurance and a Belt of Strength! Put them on, Adventurer, let's celebrate!<BR><BR>
ADVENTURER (aside): Help!<BR><BR>
Enter Epilogue<BR><BR>
EPILOGUE: As I feared, all the loose threads of the play were ended by wholesale slaughter. More of the adventures of the Adventurer will follow, unless, of course, they don't. We thank you for your tempered patience. Don't forget to tip your worthy wenches on your way out this evening, and enjoy our bard's rendition of the Khajiiti classic, "It's A Matter of Luck." Goodnight.<BR><BR>
(Flourish)<BR><BR>
(Exeunt Omnes)<BR>
Fools' Ebony<BR>
By Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Part the Sixth<BR><BR><BR>
Daggerfall and Environs in the Doldrums of the 3rd Era<BR><BR>
Scene 1: In The Adventurer's suite at the Dead Daedra Inn.<BR><BR>
Enter Prologue, the Adventurer, and Ortho. Ortho climbs into bed.<BR><BR>
PROLOGUE: Thank you for allowing us the time to change the meager set, while our bard sang that old favorite, "Hail and Farewell." Now then, imagine, if you will, the luxuriant and langorous suite of that Dark Elven rogue, the Adventurer, at the Dead Daedra Inn. The time is shortly after the last scene, which if you've forgotten, ended with our hero and his partner-in-crime, Nephron, making some arrangements to swindle from the mages, priests, and armorers. All are interested in getting their hands on a lode of Fools' Ebony, a miraculous burning mineral, and the priests and mages each consider the Adventurer their ally. The Armorers know better and have assigned one of their apprentices, Ortho, to watch the Adventurer's movements. Now, as Ortho slumbers, the Adventurer has his first moment of peace in days. I should mention that in the interest of common decency, this scene has been abbreviated from the original by order of the Guild of Playwrites, Actors, and Dramatists. It now contains little material of relevance. A full copy may be obtained from the playwrite after the show for a mere 50 g.p. copying fee. Now is the time for poor Prologue to shuffle away.<BR><BR>
(Exit Prologue) (The Adventurer begins to get undressed)<BR><BR>
(Tap-tap at the door. Adventurer jumps, startled) (Snore from Ortho)<BR><BR>
ADVENTURER: Who's there? I'm coming!<BR><BR>
(Opens door - carefully) (Enter CONTESSA)<BR><BR>
ADVENTURER: Er, well ... er ... Come In! Please.<BR><BR>
(The Adventuer steps back, tripping over his trousers around his ankles ...)<BR><BR>
CONTESSA: So sorry to surprise you, but I thought that we might find something in common ... Oh! You poor man, you have a wound! Here, let me fix that bandage ... it looks very fresh.<BR><BR>
(Fixing bandage, properly this time)<BR><BR>
ADVENTURER: Well, I ... just opened it up again. Evening exercises, calisthenics, so on...<BR><BR>
CONTESSA: How did you get this cut - if you do not mind me asking?<BR><BR>
ADVENTURER: No, not at all. I was ... in a fight, earlier. These three crazy people jumped me.<BR><BR>
CONTESSA: Really? This cloth looks like part of a Mage's robe.<BR><BR>
ADVENTURER: Well, yes, two of them were Mages.<BR><BR>
CONTESSA: Oh My! You must have been very good, to defeat them.<BR><BR>
ADVENTURER: Oh, ah, well, I've been in one or two fights. Not to be rude, but who are you?<BR><BR>
CONTESSA: Oh, I am so sorry, I quite forgot the proper introductions. I am the Contessa Aveet Videspreed -- call me Ave. From the Court at Daggerfall.<BR><BR>
ADVENTURER (aside): By Oblivion, what now?<BR><BR>
CONTESSA: Here, help me off with this robe, these inn rooms are always ... so hot. And let me check that bandage again, poor man. Ooh, you are wearing an ebony belt of stamina, and bracers of strength. Ooh, a bracelet of endurance. This is my lucky night.<BR><BR>
ADVENTURER (aside): Help.<BR><BR>
CONTESSA: Here, let me help you off with that old shirt - got to check you for any more cuts - they can go bad so easily, you know.<BR><BR>
ADVENTURER (aside): Well, its not the Armorers this time. Maybe my luck has turned.<BR><BR>
CONTESSA: Well, everything seems all right...very all right, in fact...<BR><BR>
ADVENTURER: Er...well, Ave - tell me about ... er ... yourself.<BR><BR>
CONTESSA: If you want - just for a bit -<BR><BR>
ADVENTURER: Here, have some wine ...<BR><BR>
Enter Prologue<BR><BR>
PROLOGUE: Here our worthy playwrite's speech has been heavily edited by the Guild of Playwrites, Actors, and Dramatists. I will endeavor to fill in those removed passages. I should first mention that the Contessa is not meant to be a relative of any noble currently in Castle Daggerfall. The Contessa Aveet regales the Adventurer with tales of the peculiar and hearty members of her royal family. She has many brothers and sisters. They are all very -- close.<BR><BR>
CONTESSA: I think I must have been a bastard. I was the only one with red hair, and an affinity for magicka. Everyone else tried to hide this skill of mine. I remember one spanking very well ...<BR><BR>
PROLOGUE: The Contessa relates further differences between her siblings.<BR><BR>
CONTESSA: While my sisters were learning to curtsey in ten different modes, and my brothers were learning flower-arranging, I used to sneak off into the woods or town. I soon learnt how to get what I wanted, from just about anyone. Just for example, there was this merchant who had three sons ...<BR><BR>
PROLOGUE: The Contessa goes into detail about her training.<BR><BR>
CONTESSA: I became quite good at the school of illusion. You never noticed me, downstairs, did you?. I also learned how to use some weapons. Let me tell you how I learned hand-to-hand ...<BR><BR>
PROLOGUE: The Contessa relates an amusing anecdote, and then continues.<BR><BR>
CONTESSA: And on bad days, I used to dig in my father's library. He had a marvelous collection of old texts. I was fascinated by Old Dwarvish, managed to learn it quite well, I think. Of course, no one has seen or spoken to one in years and years. So its probably perfectly useless knowledge. But I've always had an interest in collecting new knowledge. At the Mages Guild, they taught me an old High Elven tradition. You spread this potion all over your body...<BR><BR>
PROLOGUE: The Contessa relates her current state of boredom.<BR><BR>
CONTESSA: The life up at the Palace bores me so. My sisters ...<BR><BR>
PROLOGUE: The Contessa's sisters are entertaining some visitors.<BR><BR>
CONTESSA: And my brothers are now studying Advanced Floral Theory, so I come down here, do a little ... er ... business. I keep all my relations supplied with their favorite vices -- so I can blackmail the whole rotten lot.<BR><BR>
ADVENTURER: But isn't it dangerous, down here? Did I not hear that some young Contessa got killed, recently?<BR><BR>
CONTESSA: That little twit was my cousin, and as far as I'm concerned, she got what she deserved. She thought she could just borrow a maids dress, muss up her hair, and pass for commoner. She was spotted the first minute she left the Palace gates. Now, I use illusion, craft, guile -- and I carry weaponry. By the way, that was a neat scheme you and Neph cooked up.<BR><BR>
ADVENTURER: Well, lets change the subject, can we? ... Just what do you carry? I can't see anything ... like a weapon, I mean ...<BR><BR>
CONTESSA: Here, let me show you ...<BR><BR>
ADVENTURER: Oh my, those are nice ... knives...<BR><BR>
CONTESSA: And there're more ...<BR><BR>
ADVENTURER: Oh yes...<BR><BR>
CONTESSA: But we don't need these silly nasty weapons now, do we?<BR><BR>
ADVENTURER: My, my -- now those are what I call weapons ... Oh yes ... heavy duty, high class ones too, my ...<BR><BR>
CONTESSA: I think its time that we put that ebony to the test ... to say nothing of your Mages Staff ...<BR><BR>
PROLOGUE: At this point, extensive material has been removed. However, please remember that any scholar who truly wishes to peruse this material can obtain a copy for only 50 g.p. - hand-drawn illustrations are of course extra. The Contessa, after a bit of fun, volunteers to be a part of the Adventurer's party to find the fools' ebony lode. I know, I know. It didn't make much sense in the original draft either, if you want to know the truth.<BR><BR>
(Exit Prologue)<BR><BR>
ADVENTURER: Sure you want to go out there in the wilds?<BR><BR>
CONTESSA: Oh, yes. I am so bored here. Well, not right here and now, but generally. And I can really be of assistance. I'm pretty good with woods survival, knife work, hand-to-hand ... and it gets cold out there at night, even for big ebony-wearing men like you ...<BR><BR>
ADVENTURER: All right, then. Do you know where and why we are going?<BR><BR>
CONTESSA: Oh, of course. It's all over Daggerfall. Everyone is watching and waiting to see what happens. There is even a lottery or two running ...<BR><BR>
ADVENTURER: On what ..?<BR><BR>
CONTESSA: Oh, your life.<BR><BR>
ADVENTURER: Oh dear Oh dear! Oh my!<BR><BR>
CONTESSA: Look, don't worry -- I know all about the double-dealings with mages, priests, merchants, those crude armorers. And I intend that we come out on top. I love being on top. With the goods and the profits. I'll have yet another vice to sell to my stupid relatives in their boring palaces.<BR><BR>
ADVENTURER: But won't it be us two against hordes?<BR><BR>
CONTESSA: Oh no. Most everyone is waiting here in town to see what and who comes back. And I will have a surprise arranged for our 'escorts' - Ortho included. Out in the wilderness, they can be dealt with easily.<BR><BR>
(Ortho snores)<BR><BR>
ADVENTURER: Tell me more.<BR><BR>
CONTESSA: Certainly. But first ... lets see how many uses you have left in that ebony. Mmm, your Mages' Staff is in good shape ...<BR><BR>
(Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: Exactly. Sorry to interrupt again, but we're going to have to stop this scene right here. After a frenzied night comes the placid dawn, tripping onto the sky like a budding rose. And then another day doth dawn, and then another. Ten dawns and ten frenzied nights pass as our wily Adventurer, the wanton Contessa, the clever and naughty Nephron, the loutish Ortho, and an assemblage of randy armorers and backsliding maidens take to the road. Imagine now that we are in the wildy wilderness of High Rock near the Wrothgarian Mountains.<BR><BR>
Scene 2<BR><BR>
(Enter Nephron and assorted lads and lasses) (Exit Prologue)<BR><BR>
CONTESSA: I do so love a bucolic frolic.<BR><BR>
ADVENTURER: It's getting pretty wild now. I guess the dangerous part is coming up tomorrow...?<BR><BR>
CONTESSA: Yes, one last stop tonight, at that old inn up here -- Minnie's Inn.<BR><BR>
ADVENTURER: Minnie's Inn? Oh, those two old scholars who gave it all up, came to run the inn out here. they must get all of two customers a year.<BR><BR>
CONTESSA: I think they like the solitude. It gives them time to study. They know a lot about old Dwarvish stuff - get them started on that, they will wear you ears out.<BR><BR>
ADVENTURER: Er ... when does your surprise happen? I should probably know.<BR><BR>
CONTESSA: Don't fret, dear. At the Inn tonight. Just sit back and enjoy the show.<BR><BR>
(Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: Time passes, the carts roll, things happen in the backs of the carts. And there are strange furtive movements unnoticed by all, on the high ridges around. When next we see our players, they are at Minnie's Inn, home of Minnie and Crunn, the philosopher- innkeeps. Imagine, if you will, the rather dusty dining room of Minnie's Inn.<BR><BR>
(Enter MINNIE, CRUNN, and GURNSEY) (Exit Prologue) (Gurnsey goes to Orthos' table with more ale for him. She sits down suddenly. She stares into Orthos' eyes, Ortho stares into hers. Mouths drop open.)<BR><BR>
MINNIE: ... er ... Crunn ...<BR><BR>
CRUNN: ... yes ... Minnie ...<BR><BR>
MINNIE: ... I was thinking ...<BR><BR>
CRUNN: ... yes, you were thinking, Minnie ...<BR><BR>
MINNIE: ... er .... thinking ...<BR><BR>
CRUNN: ... yes ...so was I ....<BR><BR>
MINNIE: ... can't remember now ...<BR><BR>
CRUNN: ... yes, Minnie ... Minnie ...<BR><BR>
MINNIE: ... Yes ..?<BR><BR>
CRUNN: ... Shut up ...<BR><BR>
GURNSEY and ORTHO (Together): Moo ... oooh ... moo.<BR><BR>
ADVENTURER: Moo?<BR><BR>
CONTESSA: See, Adventurer, Ortho's fixed.<BR><BR>
ADVENTURER: Is he?<BR><BR>
CONTESSA: You just watch.<BR><BR>
ADVENTURER: And what about the other armorers?<BR><BR>
CONTESSA: Any minute now.<BR><BR>
(Ortho and serving girl arise, approach Adventurers' table. The floor shakes.)<BR><BR>
ORTHO: This Gurnsey. Ortho love Gurnsey, oooh.<BR><BR>
GURNSEY: Gurnsey love Ortho ... moo ...<BR><BR>
ORTHO: We go get marry, we is.<BR><BR>
ADVENTURER: Well, congratulations! And that was a fine long speech, Ortho!<BR><BR>
ORTHO: We go raise piggies.<BR><BR>
GURNSEY: Grows animals too, farmers be we.<BR><BR>
(Exit Ortho and Gurnsey)<BR><BR>
ADVENTURER: Extraordinary. Ave, I think that you must have been up here before.<BR><BR>
CONTESSA: Oh yes. I often come up here to get away from the Palace and talk dwarves with Minnie and Crunn.<BR><BR>
ADVENTURER: You mean that these two ancient ... er, Scholar-InnKeeps can actually talk and about dwarves?<BR><BR>
(All but Adventurer, Contessa, Minnie, and Crunn fall asleep in their meat pies.)<BR><BR>
CONTESSA: Oh yes, you must just be very patient. But look over at our other escorts ...<BR><BR>
ADVENTURER: By the Lady!<BR><BR>
CONTESSA: Minnie was an Alchemist before she met Crunn, and knows a lot of old forgotten Dwarvish potions.<BR><BR>
ADVENTURER: But what do we do with the bodies?<BR><BR>
CONTESSA: Wait ...<BR><BR>
(Enter MAJOR)<BR><BR>
CONTESSA: Adventurer, meet Major Bloodnok, head of my own ...private little bodyguard. He's been with me since I was a mere girl. Served me very well, haven't you, Major?<BR><BR>
MAJOR: We give our all, milady.<BR><BR>
ADVENTURER: Pleased to meet you, Major.<BR><BR>
CONTESSA: How are my other men?<BR><BR>
ADVENTURER: (aside) Other men?<BR><BR>
(Enter Other Men in Khajiit suits)<BR><BR>
MAJOR: All present and accounted for, milady. Had a spot of bother with what looked like a party of Merchants following you. But they are out of the picture now, down a ravine. Only one thing.<BR><BR>
CONTESSA: Yes?<BR><BR>
MAJOR: Me and my men, we've been noticing sort of furtive movements, up on cliffs, on ridges -- always just out of the corners of our eyes. And we keep getting this feeling of being watched. Now, me and my men, we're the best but there's something out there. Don't like it, not one bit.<BR><BR>
CONTESSA: Oh Dear - and just when it was getting to be fun.<BR><BR>
MAJOR: Its not anything human. Not Mages, Armorers, Priests. And its not the usual werewolves, harpies, orcs, daedra. Nothing like that, not at all.<BR><BR>
MINNIE: Dwarves!<BR><BR>
CRUNN: Where? ... oh ... Minnie ... you mean ... up ... there ... here ...<BR><BR>
MINNIE: ... Dwarves, up there ...<BR><BR>
CRUNN: ... How exciting ... mmmm ...<BR><BR>
MINNIE: ... There, there, Crunn, calm down ... just dwarves ... I knew that one day they would ...<BR><BR>
CRUNN: ... Wake up ..?<BR><BR>
MINNIE: ... Come back ...<BR><BR>
CRUNN: ... But ... I didn't go anywhere ...<BR><BR>
MINNIE: ... The dwarves, Crunn ...<BR><BR>
CRUNN: ... Oooh ... Back ... So excited ... Dwarves! ... oooh ...<BR><BR>
CONTESSA: Well Major, is it possible?<BR><BR>
MAJOR: Anything's possible, especially up here. Dwarves? I don't know. Me and my men, we'll get rid of this lot. There's a good deep mine shaft out back.<BR><BR>
(Exit All, but the Adventurer and Contessa)<BR><BR>
ADVENTURER: Dwarves, Ave! Is that trouble? I mean, they sort of own all the ebony down here, don't they?<BR><BR>
CONTESSA: Maybe. I guess we just have to push on, see what develops. I can try to talk to them, maybe? Oh, and Adventurer, you'll have to drive the first cart. I'll take old Nephron's. We'll leave the other here -- Spares for later.<BR><BR>
ADVENTURER: What, no more bucolic frolics?<BR><BR>
CONTESSA: Sorry, but we've got to get to the site and out again before the weather goes bad.<BR><BR>
ADVENTURER: Can't your Major and his men, handle the carts?<BR><BR>
CONTESSA: Oh, no. They will cover us from all sides and make certain there are no surprises.<BR><BR>
ADVENTURER: Oh well. All good things end, I guess.<BR><BR>
CONTESSA: Not quite. If you have any charges left in your bracelets of endurance, we can go upstairs and see what develops.<BR><BR>
(Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: Well, I guess we all saw that coming. Scene 3 takes place some time later at the site. Flanked by the Major's men, the Adventurer and the Wanton Contessa successfully follow the map of the dear, departed mages. Imagine great veins of glistening ebonyesque material piercing the surface of the ground, and a nice warm fire of Fools Ebony where the Adventurer and the Contessa sprawl. To the west are signs that the weather is turning and the first major snowstorm of the year is coming. For some time, they have been mining and the Adventurer is beginning to feel the strain of actual labor.<BR><BR>
(Exit Prologue)<BR><BR>
Scene 3<BR><BR>
ADVENTURER: I've got blisters on my hands from shovelling that black rot, blisters on my rear from that cart bench, and we are running out of ale. My bracelet is running down and my fingers are getting frostbite.<BR><BR>
CONTESSA: What, your bracelet is running down? Oh, now that is serious.<BR><BR>
(Enter Major, running)<BR><BR>
MAJOR: Dwarves! Milady, dwarves, dozens of the little buggers caught my men! I'm sorry, milady.<BR><BR>
(The Contessa jumps to her feet)<BR><BR>
CONTESSA: Major, get out of here now. If you get away, you can maybe help us later. I'll try to talk to them.<BR><BR>
(Exit Major) (Enter DWARVES)<BR><BR>
CONTESSA: Hhjgys jjvvu klpss Jjqqx zzyzx.<BR><BR>
DWARVES (Together): Jjpoo Kalagloo gashnoo bibloo franoo Xxnadoo<BR><BR>
CONTESSA: Jnik? Balpo?<BR><BR>
SWARVES (Together) :Gabloo! Wazzikoo! Eppapupu!<BR><BR>
CONTESSA: Glooky, glooky, glooky.<BR><BR>
ADVENTURER: Ave, whats going on?<BR><BR>
CONTESSA: Relax. I think I've impressed them by talking their language. I don't understand everything, but it seems that they have only just 'woken up' or something. And that they will not let us take any of this Fool's Ebony -- it's somehow related to the real stuff or something. And it really belongs to the Lords of Oblivion -- the Dwarves are just care or something.<BR><BR>
ADVENTURER: Very interesting. Now, what about us?<BR><BR>
CONTESSA: I made a deal with them the only way I could see. I told them about Minnie and Crunn, how those two old ones know lots of dwarven tales and legends. The dwarves tells me that, having just 'woken up' or something, they want three things -- ale, women, and us to leave the Fools' Ebony alone.<BR><BR>
ADVENTURER: Ah, flog my log.<BR><BR>
CONTESSA: Well, I told them about all the ale down at Minnie's Inn. And about the 2 redheads there. They are going there, leaving right now. We may take one empty cart, 2 horses. And they will keep us guarded all the way there. They also said that they will -- I don't know how -- destroy all the Fool's Ebony here. It shouldn't be on the surface like this, they say. (aside) Dwarvish is a remarkably compact language.<BR><BR>
ADVENTURER: By the great roaring buttocks of Sheogorath! All these blisters and backache for nothing! Ah well. At least we are still alive. For now ...<BR><BR>
(Exeunt) (Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: Farnoo Lickety Kanoo Gadfloo. Oh, I'm terribly sorry. As Scene 4 begins, we are back at Minnie's Inn, where the dwarves appear to be on holiday.<BR><BR>
(Enter the Adventurer, the Wanton Contessa, Minnie, Crunn, and Dwarves)<BR><BR>
(Exit Prologue)<BR><BR>
Scene 4<BR><BR>
MINNIE: ... ga ... sszx ... spnoo? ...<BR><BR>
CRUNN: ... glurky ...<BR><BR>
DWARVES (Together): Jotcha potchka lazzo lanni joopy hoopy qui me amat, amat et canem meam<BR><BR>
ADVENTURER: Ave, any ideas? I can't seem to work my magical items. And when the ale runs out ...<BR><BR>
CONTESSA: Your ebony material is useless against them. Dwarves fashion the ebony, so I guess they can suppress it or something. Don't worry - just think, these dwarves have been asleep or something for hundreds of years. And Minnie has a huge stock of ale. Not many customers come this way, and she knows how to salt the ale just right to keep from spoiling for decades.<BR><BR>
Adventurer: Oh, that's why my tongue always looks like a chunk of leather after a pint or two.<BR><BR>
CONTESSA: Dwarves apparently love ale. I expect them all to pass out in an hour or so.<BR><BR>
(Dwarves fall into comas)<BR><BR>
CONTESSA: If not sooner. Come on, Adventurer. Grab a sack and start collecting! When the dwarves wake up, they'll finish the ale, and then us.<BR><BR>
(The Wanton Contessa and Adventurer pillage the dwarves)<BR><BR>
ADVENTURER: South, as fast as our horses will take us in this weather.<BR><BR>
CONTESSA: If we make enough distance before they wake up, we'll be all right - I don't think that they will leave their precious mountains. I hope not.<BR><BR>
(Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: The wailing wintery wind whirls wickedly, wafts whipping, wading waist-high, oh never mind. The Adventurer and the Contessa get lost in the snow storm. Several days later, we find them desperate for warmth and exhausted.<BR><BR>
(Exit Prologue)<BR><BR>
ADVENTURER: The horses have had it. They can't go another step and its going to snow again. No ale left, and just one loaf.<BR><BR>
CONTESSA: It will have to do.<BR><BR>
(Suddenly, a party of giants leaps on our hero and heroine. But after some quick work with Bracers of Firestorm, really dead giants lie around in heaps)<BR><BR>
ADVENTURER: Anything left, Ave?<BR><BR>
CONTESSA: No, no more fire anything - just my daggers<BR><BR>
ADVENTURER: Same here, just a common shortsword. Curse Sheogorath for those dwarves! Those oafs chewed up our horses! Do you think the Major made it out?<BR><BR>
Contessa: If anyone can, it's him. Guess we'll find out in town. Interesting thought just occurred to me. Don't giants hunt in several groups? Is that more I hear?<BR><BR>
(sound of grumbling and gargling offstage)<BR><BR>
ADVENTURER: Yes, there are more giants out there. Quick, Ave. Help me with this one.<BR><BR>
(The Adventurer starts to disembowel a giant's body)<BR><BR>
CONTESSA: What on Tamriel are you doing? This is not the time for studying anatomy!<BR><BR>
ADVENTURER: Don't argue, climb inside!<BR><BR>
CONTESSA: Poppydash and Baldercock! Inside that smelly dead giant? My dear Adventurer, I'm a Lady.<BR><BR>
ADVENTURER: It's our only hope! The giant smell will hide our scent, and live giants never touch dead ones. Quick!<BR><BR>
(The Adventurer and the Contessa climb inside the steaming giant's body)<BR><BR>
ADVENTURER: Here, help me pull the skin shut - and try not to throw up. Don't make a sound.<BR><BR>
(Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: A few hour pass.<BR><BR>
(Exit Prologue) (The Adventurer and the Wanton Contessa poke their heads out of the giant's belly.)<BR><BR>
ADVENTURER: They've all left, but it's snowing hard. Definitely getting real cold. We better stay here.<BR><BR>
CONTESSA: It indeed is warm.<BR><BR>
ADVENTURER: It will keep us warm, safe from the storm and giants, for a day or so if we can stand the smell. Here, want some bread?<BR><BR>
(The Contessa falls victim to nausea)<BR><BR>
(Enter Prologue)<BR><BR>
PROLOGUE: For this, the last scene of the play, please forgive us, but we need to change the set. Remove the "giant corpses" and whatnot. Please be patient while our bard performs the timeless classic "Whither Goest Thou?"<BR><BR>
(Bard plays "Whither Goest Thou?" If the scenarists take too long, he also plays "For Further Consideration.")<BR><BR>
PROLOGUE: Ah, here we are, back at the Dead Daedra Inn. The Contessa and the Adventurer made it, after all. They had to pay three times the normal rate, for they were very dirty and stinky. Now poor Prologue will bid you farewell, goodly people.<BR><BR>
Scene 6<BR><BR>
CONTESSA: Thank the Gods for hot water and soap! I thought I would smell like a giant forever.<BR><BR>
ADVENTURER: Me too. Where did you go while I was bathing? And why no mages, priests, armorers, or merchants outside yelling for our blood?<BR><BR>
CONTESSA: I took a quick trip to the Palace. I've fixed it so some cousins have told the armorers and merchants that we don't have cartloads of the Fools' Ebony.<BR><BR>
ADVENTURER: Pity that that's actually true.<BR><BR>
CONTESSA: But at least no one's interested in us anymore. Seems that some priests turned up dead in an old temple, up on Edward's Mountain. They were found with some girl, all dead from 'bad green powder' or something. And some old mages named Shub have gone missing ...<BR><BR>
ADVENTURER: Now then, what did you stuff in those sacks thats so important?<BR><BR>
CONTESSA: Here, dump them out, take a look.<BR><BR>
ADVENTURER: By the Gods, just look at that!<BR><BR>
CONTESSA: Yes, those dwarves were just loaded with ebony. Look. Rings, torcs, bracers, belts, helms All solid old ebony.<BR><BR>
ADVENTURER: And this stuff feels just loaded with magicka. Why, I bet that this ring alone has a thousand uses... whatever it does.<BR><BR>
CONTESSA: Ooh! Look! Bracers of Extreme Endurance and a Belt of Strength! Put them on, Adventurer, let's celebrate!<BR><BR>
ADVENTURER (aside): Help!<BR><BR>
Enter Epilogue<BR><BR>
EPILOGUE: As I feared, all the loose threads of the play were ended by wholesale slaughter. More of the adventures of the Adventurer will follow, unless, of course, they don't. We thank you for your tempered patience. Don't forget to tip your worthy wenches on your way out this evening, and enjoy our bard's rendition of the Khajiiti classic, "It's A Matter of Luck." Goodnight.<BR><BR>
(Flourish)<BR><BR>
(Exeunt Omnes)<BR>
► Afficher le texte
<DIV ALIGN="CENTER"><FONT COLOR="000000" SIZE="3" FACE="Magic Cards"><BR>
L'ébonite des fous<BR>
par Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Acte sixième<BR><BR><BR>
Daggerfall et ses environs, dans les marasmes de l'ère Troisième.<BR><BR>
Scène 1 : dans la chambre de l'Aventurier à l'auberge du Daedra mort.<BR><BR>
[Le Prologue, l'Aventurier et Ortho entrent. Ortho se couche dans le lit.]<BR><BR>
PROLOGUE : Merci de nous avoir accordé le temps de changer ce piètre décor, tandis que notre barde chantait ce classique, "Salut et Adieu". A présent, imaginez, si vous le souhaitez, la luxuriante et indolente suite de ce vaurien d'Elfe noir, l'Aventurier, dans l'auberge du Daedra mort. Cela se passe peu de temps après la dernière scène qui, si vous l'avez oubliée, s'est achevée avec notre héros et son complice, Néphron, mettant en place des arrangements pour escroquer les mages, les prêtres et les armuriers. Tous seraient intéressés pour mettre leurs mains sur un filon d'ébonite des fous, un miraculeux minéral qui brûle, et les prêtres et mages considèrent chacun l'Aventurier comme leur allié. Les armuriers sont plus futés et ont assigné un de leurs apprentis, Ortho, pour surveiller ses moindres faits et gestes. Désormais, alors qu'Ortho sommeille, l'Aventurier a droit à son premier moment paisible depuis plusieurs jours. Je dois mentionner que dans l'intérêt des bonnes moeurs, cette scène a été abrégée par rapport à la version d'origine sur ordre de la guildes des Dramaturges, des Acteurs et des Auteurs. Elle contient désormais fort peu qui soit d'importance. Une copie complète peut être obtenue auprès du dramaturge après le spectacle contre seulement 50 pièces d'or de frais de copie. A présent, il est temps pour le pauvre Prologue de repartir en traînant des pieds.<BR><BR>
[Le Prologue sort.] [L'Aventurier commence à se déshabiller.]<BR><BR>
[Quelqu'un toque à la porte. L'Aventurier sursaute, surpris.] [Ortho ronfle.]<BR><BR>
AVENTURIER : Qui va là ? J'arrive !<BR><BR>
[La porte s'ouvre, prudemment.] [La COMTESSE entre.]<BR><BR>
AVENTURIER : Euh, eh bien, euh... Entrez ! Je vous en prie.<BR><BR>
[L'Aventurier recule, trébuchant sur son pantalon qui est à ses chevilles...]<BR><BR>
COMTESSE : Je suis si désolée de vous surprendre, mais je pensais qu'on pourrait trouver quelque chose de commun... Oh ! Mon pauvre homme, vous êtes blessé ! Tenez, laissez-moi ajuster votre bandage... ça semble très frais.<BR><BR>
[Elle ajuste le bandage, cette fois correctement.]<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, je... ça s'est juste rouvert. Les exercices du soir, la gymnastique, et tout ça...<BR><BR>
COMTESSE : Comment vous êtes-vous coupé comme ça, si je puis me permettre de le demander ?<BR><BR>
AVENTURIER : Oh, ça ne me dérange pas. Je me suis retrouvé... dans une bagarre, un peu plus tôt. Ces trois dingues me sont tombés dessus.<BR><BR>
COMTESSE : Vraiment ? Ce tissu semble provenir d'une robe de mage.<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, oui, deux d'entre eux étaient des mages.<BR><BR>
COMTESSE : Oh ! Vous deviez être très doué, pour avoir pu les vaincre. <BR><BR>
AVENTURIER : Oh, euh, eh bien, j'ai déjà participé à un ou deux combats. Ce n'est pas que je veuille vous offenser, mais qui êtes-vous ?<BR><BR>
COMTESSE : Oh, toutes mes excuses, j'en ai oublié les bonnes manières. Je suis la comtesse Aveet Videspreed - mais appelez-moi Ave. De la cour de Daggerfall.<BR><BR>
AVENTURIER [à part] : Par le Néant, et puis quoi encore ?<BR><BR>
COMTESSE : Tenez, aidez-moi à enlever cette robe, ces chambres d'auberges sont toujours... si chaudes. Et laissez-moi vérifier ce bandage à nouveau, pauvre monsieur. Oh, vous portez une ceinture en ébonite de vigueur, et des brassards de force. Oh, et un bracelet d'endurance. Quelle nuit chanceuse pour moi.<BR><BR>
AVENTURIER [à part] : Aidez-moi.<BR><BR>
COMTESSE : Tenez, laissez-moi vous aider à enlever cette vieille tunique ; je dois bien vérifier que vous n'avez pas d'autres plaies, elles peuvent s'infecter si facilement, vous savez.<BR><BR>
AVENTURIER [à part] : Eh bien, ce ne sont pas les armuriers cette fois. Peut-être que ma chance a tourné.<BR><BR>
COMTESSE : Eh bien, tout semble aller bien... fort bien, à vrai dire...<BR><BR>
AVENTURIER : Euh... en fait, Ave, parlez-moi de... euh... vous.<BR><BR>
COMTESSE : Si vous le souhaitez, juste un petit peu -<BR><BR>
AVENTURIER : Tenez, prenez un peu de vin...<BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Ici, le discours de notre digne dramaturge a été lourdement édité par la guilde des Dramaturges, des Acteurs et des Auteurs. Je vais m'efforcer de vous résumer ces passages supprimés. Je dois d'abord mentionner que la comtesse n'est nullement censée représenter un proche de quelque noble se trouvant actuellement au château de Daggerfall. La comtesse Aveet divertit l'Aventurier avec des contes des membres singuliers et chaleureux de la famille royale. Elle a de nombreux frères et soeurs. Ils sont tous très... proches.<BR><BR>
COMTESSE : Je pense que j'ai dû être une bâtarde. J'étais la seule à avoir les cheveux roux et une affinité pour la magie. Tout le monde a tenté de dissimuler ce talent qui est mien. Je me rappelle très bien une certaine séance de fessées...<BR><BR>
PROLOGUE : La comtesse relate d'autres différences entre ses frères et soeurs.<BR><BR>
COMTESSE : Tandis que mes soeurs apprenaient à faire une révérence de dix façons différentes, et que mes frères apprenaient les arrangements floraux, j'avais l'habitude de me faufiler hors du château pour aller dans les bois ou en ville. Juste à titre d'exemple, il y avait ce marchand qui avait trois fils... <BR><BR>
PROLOGUE : La comtesse explique en détail ses séances d'entraînement.<BR><BR>
COMTESSE : Je devins fort douée dans l'école de l'Illusion. Vous ne m'avez jamais remarquée, au pied des escaliers, n'est-ce pas ? J'ai aussi appris à utiliser certaines armes. Laissez-moi vous expliquer comment j'ai appris à me battre à mains nues... <BR><BR>
PROLOGUE : La comtesse raconte une amusante anecdote, puis revient à la conversation.<BR><BR>
COMTESSE : Et lors des mauvais jours, j'allais fouiner dans la bibliothèque de mon père. Il avait une merveilleuse collection de textes anciens. J'étais fascinée par le Nain ancien, et suis parvenue à plutôt bien l'apprendre, je pense. Bien sûr, personne n'a vu ou adressé la parole à un Nain depuis des années et des années. Aussi, c'est probablement un savoir parfaitement inutile. Mais j'ai toujours eu un certain intérêt pour l'accumulation des nouvelles connaissances. A la guilde des Mages, on m'a enseigné une tradition des Hauts Elfes. Vous étalez cette potion sur tout votre corps...<BR><BR>
PROLOGUE : La comtesse relate son état d'ennui actuel.<BR><BR>
COMTESSE : La vie au palais m'ennuie tant. Mes soeurs...<BR><BR>
PROLOGUE : Les soeurs de la comtesse divertissent quelques visiteurs.<BR><BR>
COMTESSE : Et mes frères étudient désormais la théorie florale avancée, donc je viens ici-bas, pour faire quelques... euh... affaires. Je fournis à toutes mes relations leurs vices favoris, afin de pouvoir faire chanter tous ces pourris.<BR><BR>
AVENTURIER : Mais n'est-ce pas dangereux, ici-bas ? N'aie-je pas entendu dire qu'une jeune comtesse avait été tuée récemment ?<BR><BR>
COMTESSE : Cette petite idiote était ma cousine, et en ce qui me concerne, elle a eu ce qu'elle méritait. Elle pensait pouvoir emprunter la robe d'une servante, se chiffonner les cheveux, et pouvoir prétendre être une personne du peuple. Elle a été repérée dès la minute où elle a passé les portes du palais. Moi, en revanche, j'use de l'Illusion, l'habileté et la ruse, et je porte une arme. Par ailleurs, c'était un joli plan que vous et Néphron aviez préparé. <BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, changeons donc de sujet, si je puis me permettre... Que portez-vous, au juste ? Je ne vois rien du tout... qui ressemble à une arme, je veux dire...<BR><BR>
COMTESSE : Tenez, laissez-moi vous montrer... <BR><BR>
AVENTURIER : Oh, ce sont de charmants... couteaux...<BR><BR>
COMTESSE : Et ce n'est pas tout... <BR><BR>
AVENTURIER : Oh oui...<BR><BR>
COMTESSE : Mais nous n'avons pas besoin de ces ridicules et vilaines armes maintenant, n'est-ce pas ? <BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, eh bien, voilà donc ce que j'appelle des armes... Oh oui... du lourd, et du raffiné aussi, je vois...<BR><BR>
COMTESSE : Je pense qu'il est temps que nous mettions cette ébonite à l'épreuve... et que dire de votre bâton de mage...<BR><BR>
PROLOGUE : A partir de maintenant, beaucoup de répliques ont été supprimées. Cependant, n'oubliez pas que tout érudit souhaitant réellement explorer cette oeuvre peut en obtenir une copie pour seulement 50 pièces d'or ; les illustrations faites à la main entraîneront bien entendu des frais supplémentaires. La comtesse, après quelques amusements, se porte volontaire pour faire partie de l'équipe de l'Aventurier pour aller trouver le filon d'ébonite des fous. Je sais, je sais. Cela avait également peu de sens dans le manuscrit d'origine, si vous voulez savoir l'honnête vérité.<BR><BR>
[Le Prologue sort.]<BR><BR>
AVENTURIER : Vous êtes sûre de vouloir aller dans les régions sauvages ?<BR><BR>
COMTESSE : Oh oui. Je m'ennuie tellement ici. Enfin, pas exactement ici et maintenant, mais de façon générale. Et je saurais vraiment vous être d'une grande aide. Je sais plutôt bien me débrouiller pour survivre dans les bois, pour me servir d'un couteau, pour me battre à mains nues... et il fait bien froid dehors la nuit, même pour de grands gaillards vêtus d'ébonite comme vous...<BR><BR>
AVENTURIER : Très bien, alors. Savez-vous où nous allons et pour quelle raison ?<BR><BR>
COMTESSE : Oh, bien sûr. Tout le monde en parle dans Daggerfall. Tout le monde observe et attend de voir ce qui va se passer. Il y a même une loterie ou deux qui ont été établies...<BR><BR>
AVENTURIER : Concernant quoi ?<BR><BR>
COMTESSE : Oh, votre vie.<BR><BR>
AVENTURIER : Oh, par les dieux ! Pauvre de moi !<BR><BR>
COMTESSE : Ecoutez, ne vous inquiétez pas ; je sais tout sur les doubles-jeux avec les mages, les prêtres, les marchands, et ces grossiers armuriers. Et je compte bien qu'on en sortent au sommet. J'adore être au sommet. Avec les biens et les bénéfices. J'aurai un autre vice à vendre à mes stupides proches dans leurs palais ennuyeux. <BR><BR>
AVENTURIER : Mais ne serait-ce alors pas nous deux contre des hordes ?<BR><BR>
COMTESSE : Oh non. Pratiquement tout le monde attend ici en ville pour voir qui reviendra. Et j'aurai fait arranger une surprise pour nos "escortes", Ortho compris. Loin dans la nature, on pourra facilement s'occuper d'eux.<BR><BR>
[Ortho ronfle.]<BR><BR>
AVENTURIER : Dites-m'en plus.<BR><BR>
COMTESSE : Certainement. Mais d'abord... voyons voir combien d'utilisations peut encore supporter cette ébonite. Hmm, votre bâton de mage est en bon état... <BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Exactement. Désolé d'interrompre une fois de plus, mais nous allons devoir mettre un terme à cette scène ici même. Après une nuit frénétique vient l'aube placide, trébuchant sur le ciel comme une rose qui éclot. Puis un autre jour point, et encore un autre. Dix aubes et dix nuits frénétiques passent tandis que notre Aventurier malin, la licencieuse comtesse, le futé et vilain Néphron, le rustre Ortho, et une assemblée d'armuriers excités et de jouvencelles en rechute prennent la route. Imaginez désormais que nous sommes dans la nature sauvage de Hauteroche près des monts de Wrothgarian.<BR><BR>
Scène 2<BR><BR>
[Néphron et l'assemblée de messieurs et dames entrent.] [Le Prologue sort.]<BR><BR>
COMTESSE : J'apprécie tant cette promenade bucolique.<BR><BR>
AVENTURIER : Ca devient plutôt sauvage à présent. Je suppose que le danger arrivera d'ici demain ?<BR><BR>
COMTESSE : Oui, un dernier arrêt ce soir, dans la vieille auberge là-haut : l'auberge de Minnie. <BR><BR>
AVENTURIER : L'auberge de Minnie ? Oh, ces deux vieux érudits qui ont tout laissé tomber et sont venus faire tourner l'auberge dans les environs. Ils doivent avoir au plus deux clients par an.<BR><BR>
COMTESSE : Je pense qu'ils aiment la solitude. Ca leur donne du temps pour étudier. Ils en savent beaucoup sur les vieilles choses naines ; lancez-les là-dessus, et vous y serez encore le lendemain.<BR><BR>
AVENTURIER : Euh... quand se produit votre surprise ? Je devrais probablement savoir.<BR><BR>
COMTESSE : Ne vous tracassez pas, mon cher. Dans l'auberge, ce soir. Contentez-vous d'admirer le spectacle.<BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Le temps passe, les charrettes roulent, des choses se passent à l'arrière des charrettes. Et il y a d'étranges et furtifs mouvements que personne ne remarque, sur les hautes crêtes tout autour. Quand nous retrouvons nos acteurs, ils se trouvent à l'auberge de Minnie, demeure de Minnie et Crunn, les aubergistes-philosophes. Imaginez, si vous le voulez bien, la salle à manger plutôt poussiéreuse de l'auberge de Minnie.<BR><BR>
[MINNIE, CRUNN, et GURNSEY entrent.] [Le Prologue sort.] [Gurnsey se rend à la table d'Ortho avec plus de bière pour lui. Elle s'assoit soudainement. Elle regarde Ortho dans les yeux, et Ortho fait de même avec elle. Tous deux finissent bouche bée.]<BR><BR>
MINNIE : ... euh... Crunn...<BR><BR>
CRUNN : ... oui... Minnie...<BR><BR>
MINNIE : ... je pensais...<BR><BR>
CRUNN : ... oui, tu pensais, Minnie...<BR><BR>
MINNIE : ... euh... pensais...<BR><BR>
CRUNN : ... oui... moi aussi...<BR><BR>
MINNIE : ... me rappelle plus quoi maintenant...<BR><BR>
CRUNN : ... oui, Minnie... Minnie...<BR><BR>
MINNIE : ... oui ? ...<BR><BR>
CRUNN : ... la ferme...<BR><BR>
GURNSEY et ORTHO [ensemble] : Meuh... euh... meuh.<BR><BR>
AVENTURIER : Meuh ?<BR><BR>
COMTESSE : Voyez, Aventurier, Ortho est réglé.<BR><BR>
AVENTURIER : Plaît-il ?<BR><BR>
COMTESSE : Regardez donc.<BR><BR>
AVENTURIER : Et les autres armuriers ?<BR><BR>
COMTESSE : Incessamment sous peu. <BR><BR>
[Ortho et la serveuse se lèvent, et s'approchent de la table de l'Aventurier. Le sol tremble.]<BR><BR>
ORTHO : Ca Gurnsey. Ortho aimer Gurnsey, eeeuh.<BR><BR>
GURNSEY : Gurnsey aimer Ortho... meuh...<BR><BR>
ORTHO : Nous aller se marier, nous va.<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, félicitations ! Et c'était un long et beau discours, Ortho !<BR><BR>
ORTHO : Nous va élever cochonnets.<BR><BR>
GURNSEY : Cultiver animaux aussi, fermiers nous être.<BR><BR>
[Ortho et Gurnsey sortent.]<BR><BR>
AVENTURIER : Extraordinaire. Ave, je pense que vous avez dû passer par ici auparavant.<BR><BR>
COMTESSE : Oh oui. Je viens souvent ici pour m'éloigner du palais et parler des Nains avec Minnie et Crunn.<BR><BR>
AVENTURIER : Vous voulez dire que ces deux anciens... euh, érudits-aubergistes peuvent vraiment parler, et à propos des Nains ?<BR><BR>
[Tout le monde excepté l'Aventurier, la comtesse, Minnie et Crunn s'endort sur sa tourte à la viande.]<BR><BR>
COMTESSE : Oh oui, vous devez juste être très patient. Mais regardez donc nos autres escortes...<BR><BR>
AVENTURIER : Par la Dame !<BR><BR>
COMTESSE : Minnie était une alchimiste avant de rencontrer Crunn, et elle connaît beaucoup de vieilles potions naines oubliées.<BR><BR>
AVENTURIER : Mais que fait-on des corps ?<BR><BR>
COMTESSE : Attendez... <BR><BR>
[Le COMMANDANT entre.]<BR><BR>
COMTESSE : Aventurier, je vous présente le commandant Bloodnok, chef de mon... mon garde du corps privé. Il est avec moi depuis que je n'étais qu'une fillette. Vous m'avez très bien servie, n'est-ce pas, commandant ?<BR><BR>
COMMANDANT : Nous faisons tout notre possible, madame.<BR><BR>
AVENTURIER : Ravi de vous rencontrer, commandant.<BR><BR>
COMTESSE : Comment vont mes autres hommes ?<BR><BR>
AVENTURIER [à part] : Autres hommes ?<BR><BR>
[D'autres hommes en tenues khajiites entrent.]<BR><BR>
COMMANDANT : Tout le monde est là, madame. Je m'étais légèrement inquiété quant à un groupe de marchands qui vous suivait. Mais ils ne poseront plus problème, ils sont au fond d'un ravin. Juste une chose.<BR><BR>
COMTESSE : Oui ?<BR><BR>
COMMANDANT : Moi et mes hommes, nous avons remarqué de furtifs mouvements, en haut des falaises, sur les crêtes, toujours au bord de notre champ de vision. Et nous avons constamment l'impression d'être surveillés. Maintenant, moi et mes hommes sommes les meilleurs, mais il y a quelque chose dehors. Je n'aime pas ça, pas du tout.<BR><BR>
COMTESSE : Oh, mon cher, juste au moment où ça commençait à devenir drôle.<BR><BR>
COMMANDANT : Ca n'a rien d'humain. Pas des mages, ni des armuriers, ni des prêtres. Et ce n'est rien de ce qu'on croise d'habitude, pas des loups-garous, ni des harpies, ni des orques, ni des daedras. Rien à voir avec tout ça, absolument pas.<BR><BR>
MINNIE : Des Nains !<BR><BR>
CRUNN : Où ? ... oh... Minnie... tu veux dire... là... haut... ici...<BR><BR>
MINNIE : ... des Nains, là-haut...<BR><BR>
CRUNN : ... comme c'est excitant... hmmm...<BR><BR>
MINNIE : ... allons, allons, Crunn, du calme... juste des Nains... je savais qu'un jour, ils allaient...<BR><BR>
CRUNN : ... se réveiller ?<BR><BR>
MINNIE : ... revenir...<BR><BR>
CRUNN : ... mais... je suis toujours là...<BR><BR>
MINNIE : ... les Nains, Crunn...<BR><BR>
CRUNN : ... oooh... être de retour... c'est si excitant... Des Nains ! ... oooh...<BR><BR>
COMTESSE : Eh bien, commandant, est-ce possible ? <BR><BR>
COMMANDANT : Tout est possible, particulièrement ici. Des Nains ? Je ne sais pas. Moi et mes hommes, on ira s'en débarrasser. Il y a un puits de mine bien profond dehors. <BR><BR>
[Tout le monde sort, exceptés l'Aventurier et la comtesse.]<BR><BR>
AVENTURIER : Des Nains, Ave ! Est-ce mauvais signe ? Je veux dire, ce sont un peu les propriétaires de toute l'ébonite qui se trouve ici-bas, n'est-ce pas ?<BR><BR>
COMTESSE : Peut-être. Je suppose qu'on va devoir continuer et voir comment les choses évoluent. Je peux essayer de leur parler, qui sait ? Oh, et, Aventurier, vous devrez conduire la première charrette. Je prendrai celle du vieux Néphron. Nous laisserons l'autre ici, ça nous en fera en plus pour plus tard. <BR><BR>
AVENTURIER : Quoi, fini les promenades bucoliques ?<BR><BR>
COMTESSE : Désolé, mais nous devons nous rendre au site et en ressortir avant que le temps ne se gâte. <BR><BR>
AVENTURIER : Votre commandant et ses hommes ne peuvent-ils pas s'occuper des charrettes ?<BR><BR>
COMTESSE : Oh, non. Ils nous couvriront de tous côtés et s'assureront qu'il n'y ait pas de surprises. <BR><BR>
AVENTURIER : Oh, bien. Toutes les bonnes choses ont une fin, je suppose.<BR><BR>
COMTESSE : Pas exactement. S'il vous reste des charges dans votre bracelet d'endurance, nous pouvons aller à l'étage et voir ce qui évoluera.<BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Eh bien, je suppose que nous nous attendions tous à ça. La troisième scène prendra place quelques temps plus tard, sur le site. Flanqués par les hommes du commandant, l'Aventurier et la licencieuse comtesse parviennent à suivre la carte de ces chers mages qui nous ont quittés. Imaginez-vous de grands filons d'un matériau brillant semblable à l'ébonite perçant la surface du sol, et un bon feu bien chaud d'ébonite des fous où s'étalent l'Aventurier et la comtesse. A l'ouest se trouvent des signes que le temps tourne et que la première grande tempête de neige de l'année arrive. Pour un temps, ils ont miné et l'Aventurier commence à ressentir l'épuisement du travail véritable.<BR><BR>
[Le Prologue sort.]<BR><BR>
Scène 3<BR><BR>
AVENTURIER : J'ai des ampoules aux mains à force d'avoir pelleté toute cette pourriture noire, des ampoules au postérieur à cause du banc de cette charrette, et on arrive au bout de la bière. Mon bracelet s'épuise et mes doigts sont pleins d'engelures.<BR><BR>
COMTESSE : Quoi, votre bracelet s'épuise ? Oh, voilà qui est sérieux.<BR><BR>
[Le commandant entre en courant.]<BR><BR>
COMMANDANT : Des Nains ! Madame, des Nains, des douzaines de ces petits monstres ont chopé mes hommes ! Je suis désolé, madame. <BR><BR>
[La comtesse se relève d'un seul bond.]<BR><BR>
COMTESSE : Commandant, sortez d'ici tout de suite. Si vous partez, vous pourrez peut-être nous aider plus tard. Je vais essayer de leur parler. <BR><BR>
[Le commandant sort.] [Les NAINS entrent.]<BR><BR>
COMTESSE : Hhjgys jjvvu klpss Jjqqx zzyzx.<BR><BR>
NAINS [ensemble] : Jjpoo Kalagloo gashnoo bibloo franoo Xxnadoo.<BR><BR>
COMTESSE : Jnik ? Balpo ?<BR><BR>
NAINS [ensemble] : Gabloo ! Wazzikoo ! Eppapupu !<BR><BR>
COMTESSE : Glooky, glooky, glooky.<BR><BR>
AVENTURIER : Ave, que se passe-t-il ?<BR><BR>
COMTESSE : N'ayez crainte. Je pense les avoir impressionnés en parlant leur langue. Je ne comprends pas tout, mais il semblerait qu'ils viennent de se "réveiller" ou quelque chose comme ça. Et ils ne nous laisseront pas prendre un seul morceau de cette ébonite des fous ; apparemment, ça aurait un rapport avec la véritable ébonite. Et ça appartient vraiment aux seigneurs du Néant ; les Nains ne font que s'en occuper, ou quelque chose comme ça. <BR><BR>
AVENTURIER : Très intéressant. Et maintenant, en ce qui nous concerne ?<BR><BR>
COMTESSE : J'ai conclu un accord avec eux de la seule façon qui me paraissait possible. Je leur ai parlé de Minnie et Crunn, et comment ces deux vieillards connaissaient tant de contes et légendes nains. Les Nains m'ont dit que, s'étant juste "réveillés" ou quelque chose, ils désirent trois choses : de la bière, des femmes, et que nous laissions l'ébonite des fous tranquille.<BR><BR>
AVENTURIER : Ah, quel dommage.<BR><BR>
COMTESSE : Eh bien, je leur ai tout dit sur la bière à l'auberge de Minnie. Et sur les deux rouquines qui s'y trouvent. Ils s'y rendent, ils partent tout de suite. On peut prendre une charrette vide, et deux chevaux. Et ils nous garderont jusque là-bas. Ils ont aussi dit qu'ils vont, j'ignore comment, détruite toute l'ébonite des fous qui se trouve ici. Elle ne devrait pas se trouver ainsi à la surface, qu'ils disent. [à part] Le nain est un langage remarquablement dense.<BR><BR>
AVENTURIER : Par le grand postérieur hurlant de Shéogorath ! Toutes ces ampoules et ce mal de dos pour rien ! Ah, bon. Au moins, nous sommes encore en vie. Pour l'instant...<BR><BR>
[Ils sortent.] [Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Farnoo Lickety Kanoo Gadfloo. Oh, je suis profondément désolé. Tandis que la quatrième scène commence, nous sommes de retour à l'auberge de Minnie, où les Nains semblent passer du bon temps.<BR><BR>
[L'Aventurier, la licencieuse comtesse, Minnie, Crunn, et les Nains entrent.]<BR><BR>
[Le Prologue sort.]<BR><BR>
Scène 4<BR><BR>
MINNIE : ... ga ... sszx ... spnoo ? ...<BR><BR>
CRUNN : ... glurky ...<BR><BR>
NAINS [ensemble] : Jotcha potchka lazzo lanni joopy hoopy qui me amat, amat et canem meam.<BR><BR>
AVENTURIER : Ave, une idée ? Il semblerait que je n'arrive pas à user de mes objets magiques. Et quand il n'y aura plus de bière...<BR><BR>
COMTESSE : Votre équipement en ébonite est sans effet contre eux. Les Nains forgent l'ébonite, donc je suppose qu'ils peuvent en annuler les effets, je crois bien. Ne vous inquiétez pas ; pensez donc, ces Nains ont dormi ou quelque chose pendant des centaines d'années. Et Minnie a une grande réserve de bière. Peu de clients passent par ici, et elle sait comment saler la bière juste comme il faut pour la préserver pendant des décennies.<BR><BR>
AVENTURIER : Oh, c'est donc pour ça que ma langue ressemble à un bout de cuir après en avoir bu une pinte ou deux.<BR><BR>
COMTESSE : Les Nains adorent la bière, apparemment. Je pense qu'ils vont s'évanouir d'ici une heure ou deux. <BR><BR>
[Les Nains tombent dans le coma.]<BR><BR>
COMTESSE : Ou même moins. Allons, Aventurier. Prenez donc un sac et commencez à ramasser ! Quand les Nains se réveilleront, ils liquideront la bière, et nous ensuite. <BR><BR>
[La licencieuse comtesse et l'Aventurier pillent les Nains.]<BR><BR>
AVENTURIER : Direction le Sud, aussi vite que nos chevaux pourront aller par ce temps.<BR><BR>
COMTESSE : Si nous arrivons à nous éloigner suffisamment avant leur réveil, tout ira bien pour nous ; je ne pense pas qu'ils quitteront leurs précieuses montagnes. J'espère que non.<BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Le vent d'hiver hurlant souffle cruellement, fouettant de ses tourbillons de givre glaçant, oh, peu importe. L'Aventurier et la comtesse se perdent dans le blizzard. Quelques jours plus tard, nous les retrouvons, épuisés et désirant tant chaleur et réconfort.<BR><BR>
[Le Prologue sort.]<BR><BR>
AVENTURIER : Les chevaux n'en peuvent plus. Ils ne peuvent pas faire un pas de plus et il va recommencer à neiger. Il ne reste plus de bière, et juste une miche de pain.<BR><BR>
COMTESSE : Ca devra nous suffire. <BR><BR>
[Soudainement, une bande de géants tombe sur notre héros et notre héroïne. Mais après une rapide utilisation de brassards de tempête de feu, des géants réellement morts gisent en tas.]<BR><BR>
AVENTURIER : Il reste quoi que ce soit, Ave ?<BR><BR>
COMTESSE : Non, plus de quoi que ce soit de feu, juste mes dagues.<BR><BR>
AVENTURIER : Moi de même, juste une épée courte ordinaire. Maudit soit Shéogorath pour ces Nains ! Ces lourdauds ont bouffé nos chevaux ! Vous pensez que le commandant s'en est sorti ?<BR><BR>
COMTESSE : Si quelqu'un le peut, c'est bien lui. Je suppose qu'on le retrouvera en ville. Une pensée intéressante m'est venue. Les géants ne chassent-ils pas en plusieurs groupes ? Est-ce que j'en entends d'autres ?<BR><BR>
[Bruits de grognements et gargouillis en coulisses.]<BR><BR>
AVENTURIER : Oui, il y a d'autres géants pas loin. Vite, Ave. Aidez-moi avec celui-là.<BR><BR>
[L'Aventurier commence à étriper le corps d'un géant.]<BR><BR>
COMTESSE : Mais que faites-vous, au juste ? Ce n'est pas le moment d'étudier son anatomie !<BR><BR>
AVENTURIER : Ne discutez pas, montez dedans !<BR><BR>
COMTESSE : Balivernes, billevesées ! Dans le cadavre de ce géant puant ? Mon cher Aventurier, je suis une Dame.<BR><BR>
AVENTURIER : C'est notre seul espoir ! L'odeur du géant cachera la nôtre, et les géants vivants ne touchent jamais aux cadavres de leurs semblables. Vite !<BR><BR>
[L'Aventurier et la comtesse grimpent dans le corps encore fumant du géant.]<BR><BR>
AVENTURIER : Tenez, aidez-moi à refermer la peau, et essayez de ne pas vomir. Et ne faites pas un bruit.<BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Quelques heures passent.<BR><BR>
[Le Prologue sort.] [L'Aventurier et la licencieuse comtesse sortent leurs têtes du ventre du géant.]<BR><BR>
AVENTURIER : Ils sont tous partis, mais il neige fortement. Il commence à faire vraiment froid. On ferait mieux de rester là.<BR><BR>
COMTESSE : Il est vrai qu'il y fait chaud.<BR><BR>
AVENTURIER : Ca va nous garder au chaud, à l'abri de la tempête et des géants, pendant environ un jour, si on peut supporter l'odeur. Tenez, vous voulez du pain ?<BR><BR>
[La comtesse succombe à la nausée.]<BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : A présent, pour la dernière scène de la pièce, je vous prie de nous en excuser, mais nous devons changer le décor. Retirer les "cadavres de géant" et tout ça. Merci de patienter pendant que notre barde joue l'éternel classique "Où vas-tu donc ?".<BR><BR>
[Le barde joue "Où vas-tu donc ?" ; si le changement de décor prend trop de temps, il joue également "Pour une plus ample considération".]<BR><BR>
PROLOGUE : Ah, nous voici donc de retour à l'auberge du Daedra mort. La comtesse et l'Aventurier y sont finalement revenus. Ils ont dû payer trois fois le prix habituel, car ils étaient fort crasseux et nauséabonds. Maintenant, le pauvre Prologue va vous faire ses adieux, bonnes gens.<BR><BR>
Scène 5<BR><BR>
COMTESSE : Dieux merci pour l'eau chaude et le savon ! Je pensais que j'empesterais comme un géant à tout jamais. <BR><BR>
AVENTURIER : Moi aussi. Où étiez-vous allée pendant que je me baignais ? Et pourquoi n'y a-t-il pas de mages, de prêtres, d'armuriers ou de marchands dehors qui veuillent nous faire la peau ?<BR><BR>
COMTESSE : Je me suis rapidement rendue au palais. J'ai arrangé tout cela de sorte que quelques cousins soient allés dire aux armuriers et marchands que nous n'avions pas de charretées d'ébonite des fous.<BR><BR>
AVENTURIER : Quel dommage qu'en vérité, ce soit bien le cas.<BR><BR>
COMTESSE : Mais au moins, plus personne ne s'intéresse à nous. Il semblerait que quelques prêtres aient été retrouvés morts dans un vieux temple, sur la montagne d'Edvard. Ils ont été retrouvés avec une fille, tous tués par une "affreuse poudre verte" ou quelque chose comme ça. Et quelques vieux mages nommés Shub sont portés disparus...<BR><BR>
AVENTURIER : Mais au fait, qu'aviez-vous fourré dans ces sacs qui était si important ?<BR><BR>
COMTESSE : Tenez, videz-les donc, et jetez un oeil.<BR><BR>
AVENTURIER : Par les Dieux, regardez donc ça !<BR><BR>
COMTESSE : Oui, ces Nains étaient juste chargés d'ébonite. Regardez. Des anneaux, des torques, des brassards, des ceintures, des casques. Tous de la bonne vieille et solide ébonite.<BR><BR>
AVENTURIER : Et tout ça a l'air tellement imprégné de magie. Eh bien, je parie que ce seul anneau peut être utilisé mille fois... quoi que ce soit qu'il fasse.<BR><BR>
COMTESSE : Ooh ! Regardez ! Des brassards d'endurance extrême et une ceinture de force ! Enfilez-les, Aventurier, et célébrons notre succès !<BR><BR>
AVENTURIER [à part] : A l'aide !<BR><BR>
[L'Epilogue entre.]<BR><BR>
EPILOGUE : Comme je le craignais, toutes les questions restées en suspens de la pièce furent résolues par un gigantesque massacre. D'autres aventures de l'Aventurier suivront, à moins, bien sûr, qu'il n'y en ait pas. Nous vous remercions pour votre ardue patience. N'oubliez pas de donner un pourboire à vos dignes serveuses en sortant ce soir, et profitez de l'interprétation que fera notre barde du classique khajiit, "C'est une question de chance". Bonne nuit.<BR><BR>
[Grand geste.]<BR><BR>
[Tout le monde sort.]<BR>
L'ébonite des fous<BR>
par Frincheps<BR><BR>
<DIV ALIGN="LEFT"><BR>
Acte sixième<BR><BR><BR>
Daggerfall et ses environs, dans les marasmes de l'ère Troisième.<BR><BR>
Scène 1 : dans la chambre de l'Aventurier à l'auberge du Daedra mort.<BR><BR>
[Le Prologue, l'Aventurier et Ortho entrent. Ortho se couche dans le lit.]<BR><BR>
PROLOGUE : Merci de nous avoir accordé le temps de changer ce piètre décor, tandis que notre barde chantait ce classique, "Salut et Adieu". A présent, imaginez, si vous le souhaitez, la luxuriante et indolente suite de ce vaurien d'Elfe noir, l'Aventurier, dans l'auberge du Daedra mort. Cela se passe peu de temps après la dernière scène qui, si vous l'avez oubliée, s'est achevée avec notre héros et son complice, Néphron, mettant en place des arrangements pour escroquer les mages, les prêtres et les armuriers. Tous seraient intéressés pour mettre leurs mains sur un filon d'ébonite des fous, un miraculeux minéral qui brûle, et les prêtres et mages considèrent chacun l'Aventurier comme leur allié. Les armuriers sont plus futés et ont assigné un de leurs apprentis, Ortho, pour surveiller ses moindres faits et gestes. Désormais, alors qu'Ortho sommeille, l'Aventurier a droit à son premier moment paisible depuis plusieurs jours. Je dois mentionner que dans l'intérêt des bonnes moeurs, cette scène a été abrégée par rapport à la version d'origine sur ordre de la guildes des Dramaturges, des Acteurs et des Auteurs. Elle contient désormais fort peu qui soit d'importance. Une copie complète peut être obtenue auprès du dramaturge après le spectacle contre seulement 50 pièces d'or de frais de copie. A présent, il est temps pour le pauvre Prologue de repartir en traînant des pieds.<BR><BR>
[Le Prologue sort.] [L'Aventurier commence à se déshabiller.]<BR><BR>
[Quelqu'un toque à la porte. L'Aventurier sursaute, surpris.] [Ortho ronfle.]<BR><BR>
AVENTURIER : Qui va là ? J'arrive !<BR><BR>
[La porte s'ouvre, prudemment.] [La COMTESSE entre.]<BR><BR>
AVENTURIER : Euh, eh bien, euh... Entrez ! Je vous en prie.<BR><BR>
[L'Aventurier recule, trébuchant sur son pantalon qui est à ses chevilles...]<BR><BR>
COMTESSE : Je suis si désolée de vous surprendre, mais je pensais qu'on pourrait trouver quelque chose de commun... Oh ! Mon pauvre homme, vous êtes blessé ! Tenez, laissez-moi ajuster votre bandage... ça semble très frais.<BR><BR>
[Elle ajuste le bandage, cette fois correctement.]<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, je... ça s'est juste rouvert. Les exercices du soir, la gymnastique, et tout ça...<BR><BR>
COMTESSE : Comment vous êtes-vous coupé comme ça, si je puis me permettre de le demander ?<BR><BR>
AVENTURIER : Oh, ça ne me dérange pas. Je me suis retrouvé... dans une bagarre, un peu plus tôt. Ces trois dingues me sont tombés dessus.<BR><BR>
COMTESSE : Vraiment ? Ce tissu semble provenir d'une robe de mage.<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, oui, deux d'entre eux étaient des mages.<BR><BR>
COMTESSE : Oh ! Vous deviez être très doué, pour avoir pu les vaincre. <BR><BR>
AVENTURIER : Oh, euh, eh bien, j'ai déjà participé à un ou deux combats. Ce n'est pas que je veuille vous offenser, mais qui êtes-vous ?<BR><BR>
COMTESSE : Oh, toutes mes excuses, j'en ai oublié les bonnes manières. Je suis la comtesse Aveet Videspreed - mais appelez-moi Ave. De la cour de Daggerfall.<BR><BR>
AVENTURIER [à part] : Par le Néant, et puis quoi encore ?<BR><BR>
COMTESSE : Tenez, aidez-moi à enlever cette robe, ces chambres d'auberges sont toujours... si chaudes. Et laissez-moi vérifier ce bandage à nouveau, pauvre monsieur. Oh, vous portez une ceinture en ébonite de vigueur, et des brassards de force. Oh, et un bracelet d'endurance. Quelle nuit chanceuse pour moi.<BR><BR>
AVENTURIER [à part] : Aidez-moi.<BR><BR>
COMTESSE : Tenez, laissez-moi vous aider à enlever cette vieille tunique ; je dois bien vérifier que vous n'avez pas d'autres plaies, elles peuvent s'infecter si facilement, vous savez.<BR><BR>
AVENTURIER [à part] : Eh bien, ce ne sont pas les armuriers cette fois. Peut-être que ma chance a tourné.<BR><BR>
COMTESSE : Eh bien, tout semble aller bien... fort bien, à vrai dire...<BR><BR>
AVENTURIER : Euh... en fait, Ave, parlez-moi de... euh... vous.<BR><BR>
COMTESSE : Si vous le souhaitez, juste un petit peu -<BR><BR>
AVENTURIER : Tenez, prenez un peu de vin...<BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Ici, le discours de notre digne dramaturge a été lourdement édité par la guilde des Dramaturges, des Acteurs et des Auteurs. Je vais m'efforcer de vous résumer ces passages supprimés. Je dois d'abord mentionner que la comtesse n'est nullement censée représenter un proche de quelque noble se trouvant actuellement au château de Daggerfall. La comtesse Aveet divertit l'Aventurier avec des contes des membres singuliers et chaleureux de la famille royale. Elle a de nombreux frères et soeurs. Ils sont tous très... proches.<BR><BR>
COMTESSE : Je pense que j'ai dû être une bâtarde. J'étais la seule à avoir les cheveux roux et une affinité pour la magie. Tout le monde a tenté de dissimuler ce talent qui est mien. Je me rappelle très bien une certaine séance de fessées...<BR><BR>
PROLOGUE : La comtesse relate d'autres différences entre ses frères et soeurs.<BR><BR>
COMTESSE : Tandis que mes soeurs apprenaient à faire une révérence de dix façons différentes, et que mes frères apprenaient les arrangements floraux, j'avais l'habitude de me faufiler hors du château pour aller dans les bois ou en ville. Juste à titre d'exemple, il y avait ce marchand qui avait trois fils... <BR><BR>
PROLOGUE : La comtesse explique en détail ses séances d'entraînement.<BR><BR>
COMTESSE : Je devins fort douée dans l'école de l'Illusion. Vous ne m'avez jamais remarquée, au pied des escaliers, n'est-ce pas ? J'ai aussi appris à utiliser certaines armes. Laissez-moi vous expliquer comment j'ai appris à me battre à mains nues... <BR><BR>
PROLOGUE : La comtesse raconte une amusante anecdote, puis revient à la conversation.<BR><BR>
COMTESSE : Et lors des mauvais jours, j'allais fouiner dans la bibliothèque de mon père. Il avait une merveilleuse collection de textes anciens. J'étais fascinée par le Nain ancien, et suis parvenue à plutôt bien l'apprendre, je pense. Bien sûr, personne n'a vu ou adressé la parole à un Nain depuis des années et des années. Aussi, c'est probablement un savoir parfaitement inutile. Mais j'ai toujours eu un certain intérêt pour l'accumulation des nouvelles connaissances. A la guilde des Mages, on m'a enseigné une tradition des Hauts Elfes. Vous étalez cette potion sur tout votre corps...<BR><BR>
PROLOGUE : La comtesse relate son état d'ennui actuel.<BR><BR>
COMTESSE : La vie au palais m'ennuie tant. Mes soeurs...<BR><BR>
PROLOGUE : Les soeurs de la comtesse divertissent quelques visiteurs.<BR><BR>
COMTESSE : Et mes frères étudient désormais la théorie florale avancée, donc je viens ici-bas, pour faire quelques... euh... affaires. Je fournis à toutes mes relations leurs vices favoris, afin de pouvoir faire chanter tous ces pourris.<BR><BR>
AVENTURIER : Mais n'est-ce pas dangereux, ici-bas ? N'aie-je pas entendu dire qu'une jeune comtesse avait été tuée récemment ?<BR><BR>
COMTESSE : Cette petite idiote était ma cousine, et en ce qui me concerne, elle a eu ce qu'elle méritait. Elle pensait pouvoir emprunter la robe d'une servante, se chiffonner les cheveux, et pouvoir prétendre être une personne du peuple. Elle a été repérée dès la minute où elle a passé les portes du palais. Moi, en revanche, j'use de l'Illusion, l'habileté et la ruse, et je porte une arme. Par ailleurs, c'était un joli plan que vous et Néphron aviez préparé. <BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, changeons donc de sujet, si je puis me permettre... Que portez-vous, au juste ? Je ne vois rien du tout... qui ressemble à une arme, je veux dire...<BR><BR>
COMTESSE : Tenez, laissez-moi vous montrer... <BR><BR>
AVENTURIER : Oh, ce sont de charmants... couteaux...<BR><BR>
COMTESSE : Et ce n'est pas tout... <BR><BR>
AVENTURIER : Oh oui...<BR><BR>
COMTESSE : Mais nous n'avons pas besoin de ces ridicules et vilaines armes maintenant, n'est-ce pas ? <BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, eh bien, voilà donc ce que j'appelle des armes... Oh oui... du lourd, et du raffiné aussi, je vois...<BR><BR>
COMTESSE : Je pense qu'il est temps que nous mettions cette ébonite à l'épreuve... et que dire de votre bâton de mage...<BR><BR>
PROLOGUE : A partir de maintenant, beaucoup de répliques ont été supprimées. Cependant, n'oubliez pas que tout érudit souhaitant réellement explorer cette oeuvre peut en obtenir une copie pour seulement 50 pièces d'or ; les illustrations faites à la main entraîneront bien entendu des frais supplémentaires. La comtesse, après quelques amusements, se porte volontaire pour faire partie de l'équipe de l'Aventurier pour aller trouver le filon d'ébonite des fous. Je sais, je sais. Cela avait également peu de sens dans le manuscrit d'origine, si vous voulez savoir l'honnête vérité.<BR><BR>
[Le Prologue sort.]<BR><BR>
AVENTURIER : Vous êtes sûre de vouloir aller dans les régions sauvages ?<BR><BR>
COMTESSE : Oh oui. Je m'ennuie tellement ici. Enfin, pas exactement ici et maintenant, mais de façon générale. Et je saurais vraiment vous être d'une grande aide. Je sais plutôt bien me débrouiller pour survivre dans les bois, pour me servir d'un couteau, pour me battre à mains nues... et il fait bien froid dehors la nuit, même pour de grands gaillards vêtus d'ébonite comme vous...<BR><BR>
AVENTURIER : Très bien, alors. Savez-vous où nous allons et pour quelle raison ?<BR><BR>
COMTESSE : Oh, bien sûr. Tout le monde en parle dans Daggerfall. Tout le monde observe et attend de voir ce qui va se passer. Il y a même une loterie ou deux qui ont été établies...<BR><BR>
AVENTURIER : Concernant quoi ?<BR><BR>
COMTESSE : Oh, votre vie.<BR><BR>
AVENTURIER : Oh, par les dieux ! Pauvre de moi !<BR><BR>
COMTESSE : Ecoutez, ne vous inquiétez pas ; je sais tout sur les doubles-jeux avec les mages, les prêtres, les marchands, et ces grossiers armuriers. Et je compte bien qu'on en sortent au sommet. J'adore être au sommet. Avec les biens et les bénéfices. J'aurai un autre vice à vendre à mes stupides proches dans leurs palais ennuyeux. <BR><BR>
AVENTURIER : Mais ne serait-ce alors pas nous deux contre des hordes ?<BR><BR>
COMTESSE : Oh non. Pratiquement tout le monde attend ici en ville pour voir qui reviendra. Et j'aurai fait arranger une surprise pour nos "escortes", Ortho compris. Loin dans la nature, on pourra facilement s'occuper d'eux.<BR><BR>
[Ortho ronfle.]<BR><BR>
AVENTURIER : Dites-m'en plus.<BR><BR>
COMTESSE : Certainement. Mais d'abord... voyons voir combien d'utilisations peut encore supporter cette ébonite. Hmm, votre bâton de mage est en bon état... <BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Exactement. Désolé d'interrompre une fois de plus, mais nous allons devoir mettre un terme à cette scène ici même. Après une nuit frénétique vient l'aube placide, trébuchant sur le ciel comme une rose qui éclot. Puis un autre jour point, et encore un autre. Dix aubes et dix nuits frénétiques passent tandis que notre Aventurier malin, la licencieuse comtesse, le futé et vilain Néphron, le rustre Ortho, et une assemblée d'armuriers excités et de jouvencelles en rechute prennent la route. Imaginez désormais que nous sommes dans la nature sauvage de Hauteroche près des monts de Wrothgarian.<BR><BR>
Scène 2<BR><BR>
[Néphron et l'assemblée de messieurs et dames entrent.] [Le Prologue sort.]<BR><BR>
COMTESSE : J'apprécie tant cette promenade bucolique.<BR><BR>
AVENTURIER : Ca devient plutôt sauvage à présent. Je suppose que le danger arrivera d'ici demain ?<BR><BR>
COMTESSE : Oui, un dernier arrêt ce soir, dans la vieille auberge là-haut : l'auberge de Minnie. <BR><BR>
AVENTURIER : L'auberge de Minnie ? Oh, ces deux vieux érudits qui ont tout laissé tomber et sont venus faire tourner l'auberge dans les environs. Ils doivent avoir au plus deux clients par an.<BR><BR>
COMTESSE : Je pense qu'ils aiment la solitude. Ca leur donne du temps pour étudier. Ils en savent beaucoup sur les vieilles choses naines ; lancez-les là-dessus, et vous y serez encore le lendemain.<BR><BR>
AVENTURIER : Euh... quand se produit votre surprise ? Je devrais probablement savoir.<BR><BR>
COMTESSE : Ne vous tracassez pas, mon cher. Dans l'auberge, ce soir. Contentez-vous d'admirer le spectacle.<BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Le temps passe, les charrettes roulent, des choses se passent à l'arrière des charrettes. Et il y a d'étranges et furtifs mouvements que personne ne remarque, sur les hautes crêtes tout autour. Quand nous retrouvons nos acteurs, ils se trouvent à l'auberge de Minnie, demeure de Minnie et Crunn, les aubergistes-philosophes. Imaginez, si vous le voulez bien, la salle à manger plutôt poussiéreuse de l'auberge de Minnie.<BR><BR>
[MINNIE, CRUNN, et GURNSEY entrent.] [Le Prologue sort.] [Gurnsey se rend à la table d'Ortho avec plus de bière pour lui. Elle s'assoit soudainement. Elle regarde Ortho dans les yeux, et Ortho fait de même avec elle. Tous deux finissent bouche bée.]<BR><BR>
MINNIE : ... euh... Crunn...<BR><BR>
CRUNN : ... oui... Minnie...<BR><BR>
MINNIE : ... je pensais...<BR><BR>
CRUNN : ... oui, tu pensais, Minnie...<BR><BR>
MINNIE : ... euh... pensais...<BR><BR>
CRUNN : ... oui... moi aussi...<BR><BR>
MINNIE : ... me rappelle plus quoi maintenant...<BR><BR>
CRUNN : ... oui, Minnie... Minnie...<BR><BR>
MINNIE : ... oui ? ...<BR><BR>
CRUNN : ... la ferme...<BR><BR>
GURNSEY et ORTHO [ensemble] : Meuh... euh... meuh.<BR><BR>
AVENTURIER : Meuh ?<BR><BR>
COMTESSE : Voyez, Aventurier, Ortho est réglé.<BR><BR>
AVENTURIER : Plaît-il ?<BR><BR>
COMTESSE : Regardez donc.<BR><BR>
AVENTURIER : Et les autres armuriers ?<BR><BR>
COMTESSE : Incessamment sous peu. <BR><BR>
[Ortho et la serveuse se lèvent, et s'approchent de la table de l'Aventurier. Le sol tremble.]<BR><BR>
ORTHO : Ca Gurnsey. Ortho aimer Gurnsey, eeeuh.<BR><BR>
GURNSEY : Gurnsey aimer Ortho... meuh...<BR><BR>
ORTHO : Nous aller se marier, nous va.<BR><BR>
AVENTURIER : Eh bien, félicitations ! Et c'était un long et beau discours, Ortho !<BR><BR>
ORTHO : Nous va élever cochonnets.<BR><BR>
GURNSEY : Cultiver animaux aussi, fermiers nous être.<BR><BR>
[Ortho et Gurnsey sortent.]<BR><BR>
AVENTURIER : Extraordinaire. Ave, je pense que vous avez dû passer par ici auparavant.<BR><BR>
COMTESSE : Oh oui. Je viens souvent ici pour m'éloigner du palais et parler des Nains avec Minnie et Crunn.<BR><BR>
AVENTURIER : Vous voulez dire que ces deux anciens... euh, érudits-aubergistes peuvent vraiment parler, et à propos des Nains ?<BR><BR>
[Tout le monde excepté l'Aventurier, la comtesse, Minnie et Crunn s'endort sur sa tourte à la viande.]<BR><BR>
COMTESSE : Oh oui, vous devez juste être très patient. Mais regardez donc nos autres escortes...<BR><BR>
AVENTURIER : Par la Dame !<BR><BR>
COMTESSE : Minnie était une alchimiste avant de rencontrer Crunn, et elle connaît beaucoup de vieilles potions naines oubliées.<BR><BR>
AVENTURIER : Mais que fait-on des corps ?<BR><BR>
COMTESSE : Attendez... <BR><BR>
[Le COMMANDANT entre.]<BR><BR>
COMTESSE : Aventurier, je vous présente le commandant Bloodnok, chef de mon... mon garde du corps privé. Il est avec moi depuis que je n'étais qu'une fillette. Vous m'avez très bien servie, n'est-ce pas, commandant ?<BR><BR>
COMMANDANT : Nous faisons tout notre possible, madame.<BR><BR>
AVENTURIER : Ravi de vous rencontrer, commandant.<BR><BR>
COMTESSE : Comment vont mes autres hommes ?<BR><BR>
AVENTURIER [à part] : Autres hommes ?<BR><BR>
[D'autres hommes en tenues khajiites entrent.]<BR><BR>
COMMANDANT : Tout le monde est là, madame. Je m'étais légèrement inquiété quant à un groupe de marchands qui vous suivait. Mais ils ne poseront plus problème, ils sont au fond d'un ravin. Juste une chose.<BR><BR>
COMTESSE : Oui ?<BR><BR>
COMMANDANT : Moi et mes hommes, nous avons remarqué de furtifs mouvements, en haut des falaises, sur les crêtes, toujours au bord de notre champ de vision. Et nous avons constamment l'impression d'être surveillés. Maintenant, moi et mes hommes sommes les meilleurs, mais il y a quelque chose dehors. Je n'aime pas ça, pas du tout.<BR><BR>
COMTESSE : Oh, mon cher, juste au moment où ça commençait à devenir drôle.<BR><BR>
COMMANDANT : Ca n'a rien d'humain. Pas des mages, ni des armuriers, ni des prêtres. Et ce n'est rien de ce qu'on croise d'habitude, pas des loups-garous, ni des harpies, ni des orques, ni des daedras. Rien à voir avec tout ça, absolument pas.<BR><BR>
MINNIE : Des Nains !<BR><BR>
CRUNN : Où ? ... oh... Minnie... tu veux dire... là... haut... ici...<BR><BR>
MINNIE : ... des Nains, là-haut...<BR><BR>
CRUNN : ... comme c'est excitant... hmmm...<BR><BR>
MINNIE : ... allons, allons, Crunn, du calme... juste des Nains... je savais qu'un jour, ils allaient...<BR><BR>
CRUNN : ... se réveiller ?<BR><BR>
MINNIE : ... revenir...<BR><BR>
CRUNN : ... mais... je suis toujours là...<BR><BR>
MINNIE : ... les Nains, Crunn...<BR><BR>
CRUNN : ... oooh... être de retour... c'est si excitant... Des Nains ! ... oooh...<BR><BR>
COMTESSE : Eh bien, commandant, est-ce possible ? <BR><BR>
COMMANDANT : Tout est possible, particulièrement ici. Des Nains ? Je ne sais pas. Moi et mes hommes, on ira s'en débarrasser. Il y a un puits de mine bien profond dehors. <BR><BR>
[Tout le monde sort, exceptés l'Aventurier et la comtesse.]<BR><BR>
AVENTURIER : Des Nains, Ave ! Est-ce mauvais signe ? Je veux dire, ce sont un peu les propriétaires de toute l'ébonite qui se trouve ici-bas, n'est-ce pas ?<BR><BR>
COMTESSE : Peut-être. Je suppose qu'on va devoir continuer et voir comment les choses évoluent. Je peux essayer de leur parler, qui sait ? Oh, et, Aventurier, vous devrez conduire la première charrette. Je prendrai celle du vieux Néphron. Nous laisserons l'autre ici, ça nous en fera en plus pour plus tard. <BR><BR>
AVENTURIER : Quoi, fini les promenades bucoliques ?<BR><BR>
COMTESSE : Désolé, mais nous devons nous rendre au site et en ressortir avant que le temps ne se gâte. <BR><BR>
AVENTURIER : Votre commandant et ses hommes ne peuvent-ils pas s'occuper des charrettes ?<BR><BR>
COMTESSE : Oh, non. Ils nous couvriront de tous côtés et s'assureront qu'il n'y ait pas de surprises. <BR><BR>
AVENTURIER : Oh, bien. Toutes les bonnes choses ont une fin, je suppose.<BR><BR>
COMTESSE : Pas exactement. S'il vous reste des charges dans votre bracelet d'endurance, nous pouvons aller à l'étage et voir ce qui évoluera.<BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Eh bien, je suppose que nous nous attendions tous à ça. La troisième scène prendra place quelques temps plus tard, sur le site. Flanqués par les hommes du commandant, l'Aventurier et la licencieuse comtesse parviennent à suivre la carte de ces chers mages qui nous ont quittés. Imaginez-vous de grands filons d'un matériau brillant semblable à l'ébonite perçant la surface du sol, et un bon feu bien chaud d'ébonite des fous où s'étalent l'Aventurier et la comtesse. A l'ouest se trouvent des signes que le temps tourne et que la première grande tempête de neige de l'année arrive. Pour un temps, ils ont miné et l'Aventurier commence à ressentir l'épuisement du travail véritable.<BR><BR>
[Le Prologue sort.]<BR><BR>
Scène 3<BR><BR>
AVENTURIER : J'ai des ampoules aux mains à force d'avoir pelleté toute cette pourriture noire, des ampoules au postérieur à cause du banc de cette charrette, et on arrive au bout de la bière. Mon bracelet s'épuise et mes doigts sont pleins d'engelures.<BR><BR>
COMTESSE : Quoi, votre bracelet s'épuise ? Oh, voilà qui est sérieux.<BR><BR>
[Le commandant entre en courant.]<BR><BR>
COMMANDANT : Des Nains ! Madame, des Nains, des douzaines de ces petits monstres ont chopé mes hommes ! Je suis désolé, madame. <BR><BR>
[La comtesse se relève d'un seul bond.]<BR><BR>
COMTESSE : Commandant, sortez d'ici tout de suite. Si vous partez, vous pourrez peut-être nous aider plus tard. Je vais essayer de leur parler. <BR><BR>
[Le commandant sort.] [Les NAINS entrent.]<BR><BR>
COMTESSE : Hhjgys jjvvu klpss Jjqqx zzyzx.<BR><BR>
NAINS [ensemble] : Jjpoo Kalagloo gashnoo bibloo franoo Xxnadoo.<BR><BR>
COMTESSE : Jnik ? Balpo ?<BR><BR>
NAINS [ensemble] : Gabloo ! Wazzikoo ! Eppapupu !<BR><BR>
COMTESSE : Glooky, glooky, glooky.<BR><BR>
AVENTURIER : Ave, que se passe-t-il ?<BR><BR>
COMTESSE : N'ayez crainte. Je pense les avoir impressionnés en parlant leur langue. Je ne comprends pas tout, mais il semblerait qu'ils viennent de se "réveiller" ou quelque chose comme ça. Et ils ne nous laisseront pas prendre un seul morceau de cette ébonite des fous ; apparemment, ça aurait un rapport avec la véritable ébonite. Et ça appartient vraiment aux seigneurs du Néant ; les Nains ne font que s'en occuper, ou quelque chose comme ça. <BR><BR>
AVENTURIER : Très intéressant. Et maintenant, en ce qui nous concerne ?<BR><BR>
COMTESSE : J'ai conclu un accord avec eux de la seule façon qui me paraissait possible. Je leur ai parlé de Minnie et Crunn, et comment ces deux vieillards connaissaient tant de contes et légendes nains. Les Nains m'ont dit que, s'étant juste "réveillés" ou quelque chose, ils désirent trois choses : de la bière, des femmes, et que nous laissions l'ébonite des fous tranquille.<BR><BR>
AVENTURIER : Ah, quel dommage.<BR><BR>
COMTESSE : Eh bien, je leur ai tout dit sur la bière à l'auberge de Minnie. Et sur les deux rouquines qui s'y trouvent. Ils s'y rendent, ils partent tout de suite. On peut prendre une charrette vide, et deux chevaux. Et ils nous garderont jusque là-bas. Ils ont aussi dit qu'ils vont, j'ignore comment, détruite toute l'ébonite des fous qui se trouve ici. Elle ne devrait pas se trouver ainsi à la surface, qu'ils disent. [à part] Le nain est un langage remarquablement dense.<BR><BR>
AVENTURIER : Par le grand postérieur hurlant de Shéogorath ! Toutes ces ampoules et ce mal de dos pour rien ! Ah, bon. Au moins, nous sommes encore en vie. Pour l'instant...<BR><BR>
[Ils sortent.] [Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Farnoo Lickety Kanoo Gadfloo. Oh, je suis profondément désolé. Tandis que la quatrième scène commence, nous sommes de retour à l'auberge de Minnie, où les Nains semblent passer du bon temps.<BR><BR>
[L'Aventurier, la licencieuse comtesse, Minnie, Crunn, et les Nains entrent.]<BR><BR>
[Le Prologue sort.]<BR><BR>
Scène 4<BR><BR>
MINNIE : ... ga ... sszx ... spnoo ? ...<BR><BR>
CRUNN : ... glurky ...<BR><BR>
NAINS [ensemble] : Jotcha potchka lazzo lanni joopy hoopy qui me amat, amat et canem meam.<BR><BR>
AVENTURIER : Ave, une idée ? Il semblerait que je n'arrive pas à user de mes objets magiques. Et quand il n'y aura plus de bière...<BR><BR>
COMTESSE : Votre équipement en ébonite est sans effet contre eux. Les Nains forgent l'ébonite, donc je suppose qu'ils peuvent en annuler les effets, je crois bien. Ne vous inquiétez pas ; pensez donc, ces Nains ont dormi ou quelque chose pendant des centaines d'années. Et Minnie a une grande réserve de bière. Peu de clients passent par ici, et elle sait comment saler la bière juste comme il faut pour la préserver pendant des décennies.<BR><BR>
AVENTURIER : Oh, c'est donc pour ça que ma langue ressemble à un bout de cuir après en avoir bu une pinte ou deux.<BR><BR>
COMTESSE : Les Nains adorent la bière, apparemment. Je pense qu'ils vont s'évanouir d'ici une heure ou deux. <BR><BR>
[Les Nains tombent dans le coma.]<BR><BR>
COMTESSE : Ou même moins. Allons, Aventurier. Prenez donc un sac et commencez à ramasser ! Quand les Nains se réveilleront, ils liquideront la bière, et nous ensuite. <BR><BR>
[La licencieuse comtesse et l'Aventurier pillent les Nains.]<BR><BR>
AVENTURIER : Direction le Sud, aussi vite que nos chevaux pourront aller par ce temps.<BR><BR>
COMTESSE : Si nous arrivons à nous éloigner suffisamment avant leur réveil, tout ira bien pour nous ; je ne pense pas qu'ils quitteront leurs précieuses montagnes. J'espère que non.<BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Le vent d'hiver hurlant souffle cruellement, fouettant de ses tourbillons de givre glaçant, oh, peu importe. L'Aventurier et la comtesse se perdent dans le blizzard. Quelques jours plus tard, nous les retrouvons, épuisés et désirant tant chaleur et réconfort.<BR><BR>
[Le Prologue sort.]<BR><BR>
AVENTURIER : Les chevaux n'en peuvent plus. Ils ne peuvent pas faire un pas de plus et il va recommencer à neiger. Il ne reste plus de bière, et juste une miche de pain.<BR><BR>
COMTESSE : Ca devra nous suffire. <BR><BR>
[Soudainement, une bande de géants tombe sur notre héros et notre héroïne. Mais après une rapide utilisation de brassards de tempête de feu, des géants réellement morts gisent en tas.]<BR><BR>
AVENTURIER : Il reste quoi que ce soit, Ave ?<BR><BR>
COMTESSE : Non, plus de quoi que ce soit de feu, juste mes dagues.<BR><BR>
AVENTURIER : Moi de même, juste une épée courte ordinaire. Maudit soit Shéogorath pour ces Nains ! Ces lourdauds ont bouffé nos chevaux ! Vous pensez que le commandant s'en est sorti ?<BR><BR>
COMTESSE : Si quelqu'un le peut, c'est bien lui. Je suppose qu'on le retrouvera en ville. Une pensée intéressante m'est venue. Les géants ne chassent-ils pas en plusieurs groupes ? Est-ce que j'en entends d'autres ?<BR><BR>
[Bruits de grognements et gargouillis en coulisses.]<BR><BR>
AVENTURIER : Oui, il y a d'autres géants pas loin. Vite, Ave. Aidez-moi avec celui-là.<BR><BR>
[L'Aventurier commence à étriper le corps d'un géant.]<BR><BR>
COMTESSE : Mais que faites-vous, au juste ? Ce n'est pas le moment d'étudier son anatomie !<BR><BR>
AVENTURIER : Ne discutez pas, montez dedans !<BR><BR>
COMTESSE : Balivernes, billevesées ! Dans le cadavre de ce géant puant ? Mon cher Aventurier, je suis une Dame.<BR><BR>
AVENTURIER : C'est notre seul espoir ! L'odeur du géant cachera la nôtre, et les géants vivants ne touchent jamais aux cadavres de leurs semblables. Vite !<BR><BR>
[L'Aventurier et la comtesse grimpent dans le corps encore fumant du géant.]<BR><BR>
AVENTURIER : Tenez, aidez-moi à refermer la peau, et essayez de ne pas vomir. Et ne faites pas un bruit.<BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : Quelques heures passent.<BR><BR>
[Le Prologue sort.] [L'Aventurier et la licencieuse comtesse sortent leurs têtes du ventre du géant.]<BR><BR>
AVENTURIER : Ils sont tous partis, mais il neige fortement. Il commence à faire vraiment froid. On ferait mieux de rester là.<BR><BR>
COMTESSE : Il est vrai qu'il y fait chaud.<BR><BR>
AVENTURIER : Ca va nous garder au chaud, à l'abri de la tempête et des géants, pendant environ un jour, si on peut supporter l'odeur. Tenez, vous voulez du pain ?<BR><BR>
[La comtesse succombe à la nausée.]<BR><BR>
[Le Prologue entre.]<BR><BR>
PROLOGUE : A présent, pour la dernière scène de la pièce, je vous prie de nous en excuser, mais nous devons changer le décor. Retirer les "cadavres de géant" et tout ça. Merci de patienter pendant que notre barde joue l'éternel classique "Où vas-tu donc ?".<BR><BR>
[Le barde joue "Où vas-tu donc ?" ; si le changement de décor prend trop de temps, il joue également "Pour une plus ample considération".]<BR><BR>
PROLOGUE : Ah, nous voici donc de retour à l'auberge du Daedra mort. La comtesse et l'Aventurier y sont finalement revenus. Ils ont dû payer trois fois le prix habituel, car ils étaient fort crasseux et nauséabonds. Maintenant, le pauvre Prologue va vous faire ses adieux, bonnes gens.<BR><BR>
Scène 5<BR><BR>
COMTESSE : Dieux merci pour l'eau chaude et le savon ! Je pensais que j'empesterais comme un géant à tout jamais. <BR><BR>
AVENTURIER : Moi aussi. Où étiez-vous allée pendant que je me baignais ? Et pourquoi n'y a-t-il pas de mages, de prêtres, d'armuriers ou de marchands dehors qui veuillent nous faire la peau ?<BR><BR>
COMTESSE : Je me suis rapidement rendue au palais. J'ai arrangé tout cela de sorte que quelques cousins soient allés dire aux armuriers et marchands que nous n'avions pas de charretées d'ébonite des fous.<BR><BR>
AVENTURIER : Quel dommage qu'en vérité, ce soit bien le cas.<BR><BR>
COMTESSE : Mais au moins, plus personne ne s'intéresse à nous. Il semblerait que quelques prêtres aient été retrouvés morts dans un vieux temple, sur la montagne d'Edvard. Ils ont été retrouvés avec une fille, tous tués par une "affreuse poudre verte" ou quelque chose comme ça. Et quelques vieux mages nommés Shub sont portés disparus...<BR><BR>
AVENTURIER : Mais au fait, qu'aviez-vous fourré dans ces sacs qui était si important ?<BR><BR>
COMTESSE : Tenez, videz-les donc, et jetez un oeil.<BR><BR>
AVENTURIER : Par les Dieux, regardez donc ça !<BR><BR>
COMTESSE : Oui, ces Nains étaient juste chargés d'ébonite. Regardez. Des anneaux, des torques, des brassards, des ceintures, des casques. Tous de la bonne vieille et solide ébonite.<BR><BR>
AVENTURIER : Et tout ça a l'air tellement imprégné de magie. Eh bien, je parie que ce seul anneau peut être utilisé mille fois... quoi que ce soit qu'il fasse.<BR><BR>
COMTESSE : Ooh ! Regardez ! Des brassards d'endurance extrême et une ceinture de force ! Enfilez-les, Aventurier, et célébrons notre succès !<BR><BR>
AVENTURIER [à part] : A l'aide !<BR><BR>
[L'Epilogue entre.]<BR><BR>
EPILOGUE : Comme je le craignais, toutes les questions restées en suspens de la pièce furent résolues par un gigantesque massacre. D'autres aventures de l'Aventurier suivront, à moins, bien sûr, qu'il n'y en ait pas. Nous vous remercions pour votre ardue patience. N'oubliez pas de donner un pourboire à vos dignes serveuses en sortant ce soir, et profitez de l'interprétation que fera notre barde du classique khajiit, "C'est une question de chance". Bonne nuit.<BR><BR>
[Grand geste.]<BR><BR>
[Tout le monde sort.]<BR>
- Oaristys
- Profil
- Enregistré le : 13 juin 2011, 13:02
Re: Livres officiels et de mods, compilation VO/VF et partage des traductions pour création d'une base EET
@Redondepremière Le mieux serait de d'utiliser l'outil d'extraction des données du jeu, je vais essayer de trouver les textes à la source.
- Oaristys
- Profil
- Enregistré le : 13 juin 2011, 13:02
Re: Livres officiels et de mods, compilation VO/VF et partage des traductions pour création d'une base EET
@Redondepremière Cadeau ! J'ai réussi à extraire les fichiers du jeu, mais pas encore à créer un tableau VO/VF propre pour tous les bouquins. En tout cas ça reste exploitable avec un peu de boulot, donc si tu le souhaites je peux te passer les fichiers bruts. Là j'ai nettoyé ceux donc tu as besoin à l'exception des sauts de ligne.
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
- Redondepremière
- Scribe | Intendante | Traductrice d'élite
- Messages : 6501
- Redondepremière
- Profil
- Enregistré le : 24 mai 2016, 14:24
Re: Livres officiels et de mods, compilation VO/VF et partage des traductions pour création d'une base EET
Message par Redondepremière »
Grand merci ! C'est pas grave pour les sauts de lignes, je devrai refaire la mise en page de toute façon.
Répondre
131 messages
-
Page 6 sur 14
- Aller à la page :
- Précédente
- 1
- …
- 4
- 5
- 6
- 7
- 8
- …
- 14
- Suivante
Retourner vers « Tutoriels et conseils de traduction »
Aller à
- Les Jeux
- ↳ Morrowind
- ↳ Les Mods
- ↳ Demandes de traduction
- ↳ En traduction
- ↳ Les mods maison
- ↳ Idées
- ↳ En cours de développement
- ↳ En test
- ↳ SAML
- ↳ Armurerie
- ↳ Audio
- ↳ Correctifs
- ↳ Graphisme
- ↳ Morrowind Overhaul - Sons et Graphismes
- ↳ Installation
- ↳ Graphismes et Sons
- ↳ Centre Opérationnel Secret MOSG -COSMOSG-
- ↳ Guildes & Quêtes
- ↳ Jouabilité
- ↳ Magie
- ↳ Objets & Consommables
- ↳ Personnages
- ↳ Utilitaires
- ↳ Vêtements & Accessoires
- ↳ Vvardenfell
- ↳ Ressources communes
- ↳ Terres-Cendres : mods refusés ou indisponibles
- ↳ La Place du marché
- ↳ Aide
- ↳ Histoires
- ↳ Oblivion
- ↳ Les Mods
- ↳ Demandes de traduction
- ↳ En traduction
- ↳ Les mods maison
- ↳ Idées
- ↳ En cours de développement
- ↳ En test
- ↳ SAML
- ↳ Armurerie
- ↳ Audio
- ↳ Correctifs
- ↳ Cyrodiil
- ↳ Graphisme
- ↳ Guildes & Quêtes
- ↳ Jouabilité
- ↳ Magie
- ↳ Nehrim
- ↳ Objets & Consommables
- ↳ Personnages
- ↳ Utilitaires
- ↳ Vêtements & Accessoires
- ↳ Ressources communes
- ↳ L'Orée : mods refusés ou indisponibles
- ↳ La Place du marché
- ↳ Histoires
- ↳ Aide
- ↳ Skyrim Special Edition
- ↳ Les Mods
- ↳ Demandes de traduction
- ↳ En traduction
- ↳ Les mods maison
- ↳ Idées
- ↳ En cours de développement
- ↳ En test
- ↳ SAML
- ↳ Armurerie
- ↳ Audio
- ↳ Bordeciel
- ↳ Correctifs
- ↳ Jouabilité
- ↳ Graphisme
- ↳ Guildes & Quêtes
- ↳ Magie
- ↳ Objets & Consommables
- ↳ Personnages
- ↳ Utilitaires
- ↳ Vêtements & Accessoires
- ↳ Ressources communes
- ↳ Enderal
- ↳ La mer des Fantômes en 64 bits : mods refusés ou indisponibles
- ↳ La Place du marché
- ↳ Histoires
- ↳ Aide
- ↳ Fallout 3
- ↳ Les Mods
- ↳ Demandes de traduction
- ↳ En Traduction
- ↳ Les mods maison
- ↳ Idées
- ↳ En cours de développement
- ↳ En Test
- ↳ SAML
- ↳ Armurerie
- ↳ Audio
- ↳ Aventures
- ↳ Correctifs
- ↳ Graphisme
- ↳ Jouabilité
- ↳ Objets & Consommables
- ↳ Personnages
- ↳ Les Terres désolées
- ↳ Utilitaires
- ↳ Ressources communes
- ↳ L'Abri 87 : mods refusés ou indisponibles
- ↳ La Place du marché
- ↳ Aide
- ↳ Histoires
- ↳ Fallout New Vegas
- ↳ Les Mods
- ↳ Demandes de traduction
- ↳ En Traduction
- ↳ Les mods maison
- ↳ Idées
- ↳ En cours de développement
- ↳ En Test
- ↳ SAML
- ↳ Armurerie
- ↳ Audio
- ↳ Aventures
- ↳ Correctifs
- ↳ Désert & Casinos
- ↳ Jouabilité
- ↳ Graphisme
- ↳ Objets & Consommables
- ↳ Personnages
- ↳ Utilitaires
- ↳ Ressources communes
- ↳ Quarry Junction : mods refusés ou indisponibles
- ↳ La Place du marché
- ↳ Aide
- ↳ Histoires
- ↳ Fallout 4
- ↳ Les Mods
- ↳ Demandes de traduction
- ↳ En Traduction
- ↳ Les mods maison
- ↳ Idées
- ↳ En cours de développement
- ↳ En test
- ↳ SAML
- ↳ Armurerie
- ↳ Audio
- ↳ Aventures
- ↳ Colonies
- ↳ Commonwealth
- ↳ Correctifs
- ↳ Graphisme
- ↳ Jouabilité
- ↳ Objets & Consommables
- ↳ Personnages
- ↳ Utilitaires
- ↳ Vêtements & Accessoires
- ↳ Ressources communes
- ↳ La mer Luminescente : mods refusés ou indisponibles
- ↳ La Place du marché
- ↳ Aide
- ↳ Histoires
- ↳ Autres jeux
- ↳ Alien Swarm
- ↳ Les Mods
- ↳ Histoires
- ↳ Arcanum
- ↳ Les Mods
- ↳ Histoires
- ↳ Arx Fatalis
- ↳ Les Mods
- ↳ Histoires
- ↳ Commandos
- ↳ Les Mods
- ↳ Histoires
- ↳ Dragon Age: Origins
- ↳ Freelancer
- ↳ Les Mods
- ↳ Histoires
- ↳ Homeworld
- ↳ Les Mods
- ↳ Histoires
- ↳ Jade Empire
- ↳ Les Mods
- ↳ Histoires
- ↳ Men of War
- ↳ Les Mods
- ↳ Histoires
- ↳ Mount & Blade: Warband
- ↳ Red Faction
- ↳ Les Mods
- ↳ Histoires
- ↳ S.T.A.L.K.E.R.
- ↳ Les Mods
- ↳ Histoires
- ↳ Star Wars : Battlefront
- ↳ Les Mods
- ↳ Histoires
- ↳ Star Wars : Knights of the Old Republic
- ↳ Les Mods
- ↳ Histoires
- ↳ Warhammer 40,000 : Dawn of War
- ↳ Les Mods
- ↳ Histoires
- ↳ Autres
- ↳ Les Mods
- ↳ Histoires
- ↳ Skyrim
- ↳ Les Mods
- ↳ Demandes de traduction
- ↳ En traduction
- ↳ Les mods maison
- ↳ Idées
- ↳ En cours de développement
- ↳ En test
- ↳ SAML
- ↳ Armurerie
- ↳ Audio
- ↳ Bordeciel
- ↳ Correctifs
- ↳ Jouabilité
- ↳ Graphisme
- ↳ Guildes & Quêtes
- ↳ Magie
- ↳ Objets & Consommables
- ↳ Personnages
- ↳ Utilitaires
- ↳ Vêtements & Accessoires
- ↳ Ressources communes
- ↳ Enderal
- ↳ La mer des Fantômes : mods refusés ou indisponibles
- ↳ La Place du marché
- ↳ Histoires
- ↳ Aide
- L'Arsenal
- ↳ Les Guides pour bien modder ses jeux
- ↳ Guides
- ↳ Entraide
- ↳ Listes de mods
- ↳ La Bibliothèque
- ↳ Tutoriels et conseils de traduction
- ↳ Entraide
- ↳ La Forge
- ↳ Tutoriels généraux
- ↳ Modder Morrowind
- ↳ Modder Oblivion
- ↳ Modder Skyrim & SSE
- ↳ Tutoriels et conseils de réalisation
- ↳ Entraide sur le Creation Kit
- ↳ Entraide sur les scripts
- ↳ Entraide sur les modèles 3D et textures
- ↳ Modder Fallout 3
- ↳ Modder Fallout New Vegas
- ↳ Modder Fallout 4
- ↳ Le Cachot d'enregistrement
- Le Château
- ↳ Les Règles de la Confrérie
- ↳ Annonces en place publique
- ↳ La place du marché
- ↳ La salle des Doléances
- ↳ La salle d'Audience
- La Taverne
- ↳ Présentation
- ↳ Histoires de jeux
- ↳ Serveurs de jeux
- ↳ Salon de discussion
- ↳ Salle des expositions
- ↳ Livre d'or