Les Bouges de Bordeciel
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Re: Quartier des *biiip*
Bon voilà j'ai fait quelques petites retouches selon vos conseils.
Par contre je ne trouve pas le verbe cuisser, ça existe ? (Qui a dit qu'écrire une paillarde ne permettait pas de se cultiver
)
Bon reste plus qu'un interprète se porte volontaire (perso j'ai une voix de chio....)
Par contre je ne trouve pas le verbe cuisser, ça existe ? (Qui a dit qu'écrire une paillarde ne permettait pas de se cultiver

Bon reste plus qu'un interprète se porte volontaire (perso j'ai une voix de chio....)

Re: Quartier des *biiip*
Dans le contexte, pas besoin d'avoir une belle voix(e)^^thedocsavage a écrit :Bon voilà j'ai fait quelques petites retouches selon vos conseils.
Par contre je ne trouve pas le verbe cuisser, ça existe ? (Qui a dit qu'écrire une paillarde ne permettait pas de se cultiver)
Bon reste plus qu'un interprète se porte volontaire (perso j'ai une voix de chio....)
Une voie d'alcoolo suffirait.

Modifié en dernier par Yuril le 20 juin 2015, 18:23, modifié 4 fois.
Raison : .
Raison : .
Re: Quartier des *biiip*
Oui le verbe "cuisser" existe, pour être tout à fait franc ça sort de dragon age origins (excellent jeu d'ailleurs), il me semble que c'est lors d'un dialogue avec Alistair quand tu est en romance avec Morrigan (possibilité de réponse très "gracieuse" qui plus est).
Au niveau de l'interprète il serait génial de trouver un bon chanteur mais si au pire (vraiment si personne de compétent ne se propose) je devrais pouvoir le faire (je chante pas trop mal).
Au niveau de l'interprète il serait génial de trouver un bon chanteur mais si au pire (vraiment si personne de compétent ne se propose) je devrais pouvoir le faire (je chante pas trop mal).
Re: Quartier des *biiip*
C'est surtout une pratique qui date du moyen-âge, le seigneur avait le droit de cuissage sur la mariée.
Re: Quartier des *biiip*
Légende ! Le "droit de cuissage" n'a jamais existé. Le droit médiéval considère que les hommes sont libres de disposer de son corps. En Angleterre la loi s’appelle même "Habeas Corpus" (je dispose de mon corps). Même si les serfs, appartiennent à la terre et suivent son destin, à titre personnel ils sont libres. Ils ont des droits et des devoirs. Par exemple, un serf ne peut pas être levé en guerre et c'est donc à son seigneur d'assurer sa sécurité, mais il doit en contrepartie donner la moitié de ses récoltes à son seigneur.
La vision d'un seigneur s'invitant dans le lit de la jeune mariée pour prendre sa fleur avant son mari est pure affabulation.
Cela dit, les lois apparaissent toujours après une violation. Les seigneurs du moyen âge étaient pour la plupart des brutes épaisses qui ne rêvaient que de pillage et de viols, de guerres et de beuveries. Bon nombre de seigneurs considéraient que tout ce qui se trouvait sur leur terre étaient à eux, y compris les jolies femmes et ne se gênaient pas de mettre une lame sur le cou de tout mari récalcitrant. C'est à cause de comportements de la sorte qu'éclatèrent les jacqueries, ces révoltes de gueux qui assaillirent les châteaux des aristos.
J'ai lu la semaine dernière un capitulaire de Charlemagne qui entendait corriger certaines déviances de l'Eglise : comme des évêques qui avaient 7 ou 8 concubines, ne savaient ni lire ni écrire et qui parlaient une langue qui pouvait difficilement être appelées le latin. Ces aristos, cadets de famille, certains d'avoir un gros poste dans l'Eglise ne faisaient rien d'autre que prendre à bras raccourci dans les trésors de l'Eglise pour se goberger et remplir leurs lits de gentes créatures arrachées (?) aux familles de paysans des environs.
L'ironie c'est que ces mêmes comportements étaient courants parmi les aristocrates de l'époque ( edit : et n’entraînaient guère de sanction). Simplement, on en demandait tout de même un peu plus de représentants du Christ.
edit : petite correction. Un mot manquant, deux erreurs singulier/pluriel, une explication de sens. Aucune modification fondamentale.
La vision d'un seigneur s'invitant dans le lit de la jeune mariée pour prendre sa fleur avant son mari est pure affabulation.
Cela dit, les lois apparaissent toujours après une violation. Les seigneurs du moyen âge étaient pour la plupart des brutes épaisses qui ne rêvaient que de pillage et de viols, de guerres et de beuveries. Bon nombre de seigneurs considéraient que tout ce qui se trouvait sur leur terre étaient à eux, y compris les jolies femmes et ne se gênaient pas de mettre une lame sur le cou de tout mari récalcitrant. C'est à cause de comportements de la sorte qu'éclatèrent les jacqueries, ces révoltes de gueux qui assaillirent les châteaux des aristos.
J'ai lu la semaine dernière un capitulaire de Charlemagne qui entendait corriger certaines déviances de l'Eglise : comme des évêques qui avaient 7 ou 8 concubines, ne savaient ni lire ni écrire et qui parlaient une langue qui pouvait difficilement être appelées le latin. Ces aristos, cadets de famille, certains d'avoir un gros poste dans l'Eglise ne faisaient rien d'autre que prendre à bras raccourci dans les trésors de l'Eglise pour se goberger et remplir leurs lits de gentes créatures arrachées (?) aux familles de paysans des environs.
L'ironie c'est que ces mêmes comportements étaient courants parmi les aristocrates de l'époque ( edit : et n’entraînaient guère de sanction). Simplement, on en demandait tout de même un peu plus de représentants du Christ.
edit : petite correction. Un mot manquant, deux erreurs singulier/pluriel, une explication de sens. Aucune modification fondamentale.
Modifié en dernier par malhuin le 17 déc. 2011, 19:10, modifié 1 fois.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Quartier des *biiip*
Pour revenir sur la citation de dragon age origin, elle est existe aussi au camps des elfes dalatiens quand on parle à l'hypothétique future petite amie du chasseur qui a interdiction d'aller en forêt pour aller chercher des peaux. Citation: "Il a dit qu'il vous cuisserait sous peu"
EDIT : Merveilleux je peux poster, merci roi!
EDIT : Merveilleux je peux poster, merci roi!
Modifié en dernier par Eldrak le 20 juin 2015, 18:23, modifié 4 fois.
Raison : Passage d'un disciple.
Raison : Passage d'un disciple.
Adieu Yu Qi...


Re: Quartier des *biiip*
@Malhuin :
Hors-sujet
Concernant le droit de cuissage : c'est effectivement un 'mythe' qui est dérivé par contre du droit de quitage. Mais il semble que le premier a quand même existé quand même chez certains caciques sud-américains. Mais encore une fois c'est un abus. Dans notre société moderne il a pris une autre forme avec le promotion canapé qui est plus qu'illégal. Je ne cite personne là.
Ensuite concernant le Habeas corpus ad subjiciendum et recipiendum énonce une liberté fondamentale, celle de ne pas être emprisonné sans jugement(contraire de l'arbitraire qui permet d'arrêter n'importe qui sans raisons valables).
Ensuite concernant le Habeas corpus ad subjiciendum et recipiendum énonce une liberté fondamentale, celle de ne pas être emprisonné sans jugement(contraire de l'arbitraire qui permet d'arrêter n'importe qui sans raisons valables).
Re: Quartier des *biiip*
J'aime l'idée !!
On pourrait rajouter une sorte d'arène souterraine illégale où les bandits pourraient miser leur vie ou leur or, une quête permettant à l'une des filles à soldats de sortir de ce type de vie.
Pour l'emplacement de Solitude je propose dans les égouts.
On pourrait rajouter une sorte d'arène souterraine illégale où les bandits pourraient miser leur vie ou leur or, une quête permettant à l'une des filles à soldats de sortir de ce type de vie.
Pour l'emplacement de Solitude je propose dans les égouts.
Modifié en dernier par Quelric le 20 juin 2015, 18:23, modifié 4 fois.
Raison : Passage d'un disciple.
Raison : Passage d'un disciple.
Re: Quartier des *biiip*
HS : le droit de cuissage :
Le droit de cuissage n'est qu'un mythe, colporté par les philosophes des lumières, puis complaisamment repris par les auteurs républicains du XIX° siècle, à qui nous devons déjà plusieurs fariboles célèbres, telles que "nos ancêtres les Gaulois", "au Moyen âge, les gens ne se lavaient pas", etc.
Mais qu'est ce que ce fameux droit de cuissage dont nous discutons aujourd'hui ? Selon certains auteurs, le seigneur médiéval avait le droit de passer la première nuit de noces avec la femme d'un de ses vassaux, sujets ou serfs.
Cette étrange coutume fut dénoncée pour la première fois au cours du XVIII° siècle par les philosophes de lumières. Voltaire, dans le Dictionnaire philosophique, à l'article "Cuissage ou Cullage", révéla que certains seigneurs du Moyen âge n'auraient pas hésité à avoir des relations sexuelles avec les épouses de leurs sujets. Toutefois, Voltaire indiquait lui même que cette pratique tyrannique ne fut jamais approuvée par la loi...
Ce n'est qu'au cours du XIX° siècle que le droit de cuissage apparut sous un nouveau jour, sous la plume de certains auteurs. Ainsi, ces derniers, sans même se baser sur des sources d'époque, fustigèrent sans retenue cette soi-disante coutume moyenâgeuse.
Mais rappelons qu'à cette date, l'objectif de ces auteurs républicains était de "noircir" l'époque médiévale et d'encenser la République, afin que les jeunes générations ne souhaitent pas retrouver une France d'avant la Révolution.
Outre les fariboles énoncées au début de cette page, ces auteurs dénoncèrent en outre le droit de ravage, selon lequel un seigneur avait le droit de dévaster les champs de ses sujets ; ainsi que le droit de prélassement, autorisant le noble à faire éventrer un de ses serfs afin de s'y réchauffer les pieds ! (deux droits intégralement chimériques, évidemment.)
Toutefois, si en France le droit de cuissage n'a jamais existé, plusieurs textes du Moyen âge attestent l'existence du cullage, ou formariage. Cette loi interdisait à un sujet de se marier hors de la seigneurie, interdiction néanmoins levée en échange du versement d'une taxe (en latin, cullage se dit cullagium, ce qui signifie "collecte.").
Cet impôt au nom si tendancieux ne fut plus d'usage dès la Renaissance. Ainsi, lorsque Voltaire écrivit son article dans le Dictionnaire philosophique, personne ne se souvenait plus de la fonction première de cette taxe.
L'homonymie frappante de cet impôt avec une certaine partie de notre anatomie, la méconnaissance des uns et la malhonnêteté doctrinale des autres, transformèrent peu à peu cette taxe en ce fameux droit de cuissage tant décrié...
Source : http://www.histoire-fr.com
Le droit de cuissage n'est qu'un mythe, colporté par les philosophes des lumières, puis complaisamment repris par les auteurs républicains du XIX° siècle, à qui nous devons déjà plusieurs fariboles célèbres, telles que "nos ancêtres les Gaulois", "au Moyen âge, les gens ne se lavaient pas", etc.
Mais qu'est ce que ce fameux droit de cuissage dont nous discutons aujourd'hui ? Selon certains auteurs, le seigneur médiéval avait le droit de passer la première nuit de noces avec la femme d'un de ses vassaux, sujets ou serfs.
Cette étrange coutume fut dénoncée pour la première fois au cours du XVIII° siècle par les philosophes de lumières. Voltaire, dans le Dictionnaire philosophique, à l'article "Cuissage ou Cullage", révéla que certains seigneurs du Moyen âge n'auraient pas hésité à avoir des relations sexuelles avec les épouses de leurs sujets. Toutefois, Voltaire indiquait lui même que cette pratique tyrannique ne fut jamais approuvée par la loi...
Ce n'est qu'au cours du XIX° siècle que le droit de cuissage apparut sous un nouveau jour, sous la plume de certains auteurs. Ainsi, ces derniers, sans même se baser sur des sources d'époque, fustigèrent sans retenue cette soi-disante coutume moyenâgeuse.
Mais rappelons qu'à cette date, l'objectif de ces auteurs républicains était de "noircir" l'époque médiévale et d'encenser la République, afin que les jeunes générations ne souhaitent pas retrouver une France d'avant la Révolution.
Outre les fariboles énoncées au début de cette page, ces auteurs dénoncèrent en outre le droit de ravage, selon lequel un seigneur avait le droit de dévaster les champs de ses sujets ; ainsi que le droit de prélassement, autorisant le noble à faire éventrer un de ses serfs afin de s'y réchauffer les pieds ! (deux droits intégralement chimériques, évidemment.)
Toutefois, si en France le droit de cuissage n'a jamais existé, plusieurs textes du Moyen âge attestent l'existence du cullage, ou formariage. Cette loi interdisait à un sujet de se marier hors de la seigneurie, interdiction néanmoins levée en échange du versement d'une taxe (en latin, cullage se dit cullagium, ce qui signifie "collecte.").
Cet impôt au nom si tendancieux ne fut plus d'usage dès la Renaissance. Ainsi, lorsque Voltaire écrivit son article dans le Dictionnaire philosophique, personne ne se souvenait plus de la fonction première de cette taxe.
L'homonymie frappante de cet impôt avec une certaine partie de notre anatomie, la méconnaissance des uns et la malhonnêteté doctrinale des autres, transformèrent peu à peu cette taxe en ce fameux droit de cuissage tant décrié...
Source : http://www.histoire-fr.com
Dans l'ombre je me tapis,pour que tu meures sans un cri.