Armes et armures "historiques"

[Alchimériste]

Il faut mieux être immunisé aux projectiles de catapultes ( nom qui vient du grec cata pelta = briseur de bouclier)

Briseur de bouclier? Et aussi du bras accroché au bouclier, du type accroché au bras qui tenait le bouclier, du rempart sur lequel se tenait le type accroché au bras qui tenait le bouclier.. les grecs sont modestes dans leur définition "cata pelta"

[malhuin]

(suite... désolé de vous avoir fait attendre)

Le feu fit rage pendant des heures. Les défenseurs faisaient la chaîne pour verser de l'eau aussi vite qu'ils le pouvaient. Cependant, les murailles faisaient elles-mêmes l'essentiel du travail. Elles avaient été bien conçus et restèrent debout. L'incendie finit par s'éteindre. Ulfric entra dans une rage noire mais il n'y avait plus rien qu'il puisse faire. Rester plus longtemps sur les murailles serait pire que vain, l'armée impériale était assez nombreuse non seulement pour le vaincre mais bien pour anéantir son armée. Humilié, il fit demi-tour pour regagner l'abri de Vendhaume.
Les fortifications de la ville de Aelius Equus avaient bien joué leur rôle. Toutefois, l'empereur avait compris que les Nordiques ne seraient pas vaincu par les armes seules. La seule manière de mettre fin à une guerre est d'ôter aux gens le désir de se battre.
On combat une rébellion comme on combat un incendie, soit en essayant de l'éteindre soit en la privant de combustible. Les Nordiques faisaient la guerre car ils s'estimaient lésés et bafoués. L'empereur encouragea les familles des morts des deux camps à s'installer aux abords de la ville. Les foires de la petite cité s'enrichirent de leur produits et les marchandises des citadins se trouvèrent de nouveaux clients.
Seule la paix met fin à la guerre, aucune victoire militaire ne permet autre chose qu'offrir une possibilité de tendre la main à l'autre. Aelius Equus l'avait compris et il espérait que les Nordiques le comprendrait à leur tour.
(fin)

[Yu Qi]

Tu n'as pas à être désolé, tu as fait durer le suspens .

[malhuin]

L'homme de la vague

Ceci n'est pas une légende, n'est pas un roman et ne se passe pas dans un univers médiéval fantastique. Lorsque l'on lit les aventures d'un Conan ou d'un Araagorn, on garde un petit sourire aux coins des lèvres "oui, oui, il arrive tout seul et laisse trente cadavres. Ah ces romanciers.... faut toujours qu'ils en rajoutent". Sauf qu'en l'occurence, des hommes de chair et de sang, tout à fait réels et historiques ont réussis des exploits qui dépassent ceux des êtres de fiction.
Laissez-moi vous en présenter un :

Miyamoto Musashi (1584-1645)

On ne peut pas dire que le jeune Musashi ai laissé ses professeurs indifférents. Il n'est pas de ces hommes qui deviennent soudain un géant parmi leurs contemporains, enfant, son adresse au sabre était déjà si spectaculaire qu'on le surnommait "petit tengu" (les tengu étant des êtres surnaturels réputés pour leur adresse au sabre). On venait de très loin pour assister à un des cours où -bien souvent- il attirait plus les regards que ces professeurs.

Son père l'admirait aussi énormément et ressentait un immense orgueil. Lui-même était un excellent escrimeur. Un jour il demande à son fils de décapiter un chat assoupi sans ébrécher sa lame sur les dalles du sol pour "épater" un groupe d'amis. Sans un mot, le jeune Musashi dégaine et tranche les moustaches du chat au ras du museau. Le félin, saisis de terreur s'évanouit ! Puis il se retourne vers son père : "Même un chat errant à sa vit que l'on peut prendre par simple plaisir".

A l'âge de treize ans, Musashi devient un maître du sabre en affrontant Arima Kihel lui-même maître de la lance et du sabre. Le combat est bref, Musashi attaque de front - à mains nues- il soulève l'ennemi de terre et le jette au sol. C'est alors qu'il gît là que l'enfant l'achève d'un coup de boken (sabre d'entraînement en bois).

A seize ans, il gagne un autre duel et abandonne tout pour se lancer dans une vie d'errance, à la recherche de la perfection au sabre. Il se surnommera lui même "l'homme de la vague" ce mot en japonais ce dit "rônin" il deviendra un nom commun, désignant les samouraïs sans maîtres.

En 1600, Musashi participe à la grande bataille de son époque :"Sekigahara" qui vera la victoire du clan Tokugawa et l'unification du Japon sous sa bannière pendant les deux siècles suivants. Musashi combattant dans le camp opposé est laissé pour morts. Il restera trois jours sur le champ de bataille. Seule son extraordinaire constitution lui permettra de survivre.

[malhuin]

Aucun rapport avec le précédent post mais je viens de trouver ça sur nexus :
-> http://skyrim.nexusmods.com/downloads/f ... 3627&tab=3

Une armure maximilienne en acier ?
C'est une armure de fer battue !

[Yu Qi]

Une boîte de conserve !

[malhuin]

Oui, c'est ce que disent souvent les dragons, mais vu qu'ils mangent contenant et contenu, c'est un peu indigeste...

[Yu Qi]

Ah bon ? Leur acide gastrique n'est pas assez heu... acide ?

[malhuin]

Ben vu que tu retrouves des armes et des armures dans leur ventre, je dirais que non !

(suite de l'histoire de Musashi)

Ayant survécu à la bataille de Sekigahara, il lança un défit au clan Yoshioka de Kyoto. Cela le lancera dans la série de combats qui le rendront célèbre. Il faut dire que le clan a plusieurs maître du sabre reconnu, tous au service du Shogun. Il semble que Musashi les ait défié à cause de cela, étant resté dans le fond un adversaire du clan Tokugawa.

Son premier combat l'oppose à Yoshioka Seijuro qui était le maître d'un des plus grand dojo de Kyoto. Il arrive intentionnellement avec deux heures de retard et attaque un Seijuro furieux et déconcentré. D'un seul coup de boken il lui brise l'épaule. Il survivra dans le déshonneur.

Suit Yoshioka Denshichiro, jeune frère du précédent. Musashi arrive cette fois encore très en retard. le duel se déroulant en hiver, pour se réchauffer Denshichiro a bu du saké. Furieux, déconcentré et ivre, il est tué d'un seul coup de boken par Musashi qui lui fracasse le crâne.

La rage des Yoshioka est à son comble, il ne reste plus qu'un adolescent de tout le clan, le jeune Matashichiro, le fils de 15 ans de Densichiro. Pour être sûr de gagner, 60 samouraïs vont l'accompagner au rendez-vous avec Musashi.

Ce dernier comprend bien qu'il n'a pratiquement aucune chance de remporter le combat. En proie au doute, il s'arrête devant un autel, mais au moment de sonner la cloche sacré, il suspend son geste. Toute sa vie - bien que croyant- il n'a jamais prié pensant qu'il fallait respecter les puissances célestes mais pas s'en remettre à elles. Et le voilà soudain prêt à se jeter à genoux juste pour survivre ? Comment les divinités allaient-elles prendre cela ? Honteux, il se relève et reprends son chemin.

Cette fois, il arrive longtemps en avance et se cache parmi les buissons. C'est là qu'il voit arriver les membres du clan Yoshioka. ceux -ci son très à leur aise, certains d'avoir du temps devant eux puisque Musashi arrive toujours en retard. Soudain, le rônin surgit de sous les arbres et crie : "Je suis Miyamoto Musashi". Sans laisser à ses ennemis le temps de se reprendre, il décapite Matashichiro et se précipite au milieu des samouraïs. Il est seul et pour la première fois utilise un sabre dans chaque main (technique qu'il théorisera par la suite). Ses ennemis se gênent, ils n'osent pas frapper de peur de porter un coup à un allié, tandis que Musashi se déchîne. Il tuera encore onze membres du clan Yoshioka avant de mettre à profit la confusion pour s'enfuir.

Après cette victoire, Musashi reprend son errance...

[Eldrak]

Voilà quelqu'un qui c'est ce qu'il fait!