C'est toujours dans ses moments que fait défaut ma fébrile mémoire.
Je me permets donc pour la narrer,
Quelques piécettes vous donner,
Pour un thé vous commander,
Et une écuelle d'eau pour mon compagnon canidé. "
* Dalphinus sur sa chaise retourna s'asseoir,
Débutant des a présent la narration de son histoire. *
" Mesdames et Messieurs, je viens vous narrer,
Sans doute l'une des mes plus belles histoires,
Celle de ma rencontre avec mon compagnon canidé.
Qui commença par une nuit noire.
Parcourant tout Bordeciel depuis que je suis venu au monde,
J'en suis rapidement venu à explorer les tombes, même les plus profondes.
Sortant de l'une d'elles avec des richesses en abondance
Je me dirigea vers la plus proche ville voulant mettre fin à une vie d'errance.
Trempé, éreinté par une forte pluie,
Qui fut précédé d'un des plus violents ouragans,
Je me suis mis a suivre une rivière qui fut sortit de son lit,
Quand au loin, se fit entendre soudain un bruit oppressant.
Descendant toujours cette rivière, je me rapprochas du bruit,
Apercevant au loin un loup qui hurla vers le ciel couleur de suie.
Un grand bruit sourd en amont de la rivière j'ai pu écouter,
Chanter à la nuit, le loup en fut stopper.
Un bruit assourdissant se fit de plus en plus près
Signe précurseur d'une immense vague dont seule une montage peur en faire l’arrêt.
Jetant à terre toutes mes possessions,
Je me jeta dans la rivière secourir le nourrisson.
Au moment précis ou je le pris dans mes bras,
La vague en ce même instant, tous deux nous frappa.
Emportes par la puissance des éléments,
Nous furent projetés dans tous les sens par le courant.
Je perdis connaissance lors d'une projection sur un rocher,
Au fond d'une grotte, en sursaut je me suis réveillé.
Cherchant de vue où le loup pouvait se trouver,
Remarquant tout d'un coup, dans mes bras une créature couleurs gris argentée.
Tremblant et frissonnant de froid,
J'ouvris ma veste et l'installa contre moi,
Espérant ainsi la réchauffer,
Le temps d'explorer cette cavité.
Ne trouvant point de sortie ni d’entrée,
J'en déduisis que nous étions coincés.
Apercevant l'eau qui commençait doucement à monter,
Baissant les bras devant l'impossible à surmonter,
Je m'assis en attendant que la mort vienne tous deux nous récupérer,
Laissant sans résistance l'eau nous submerger.
Ultime signe d'un désespoir sans fin,
Je décide de lancer,
Vers le plafond de la cavité,
Un sort de boule de feu issu d'un parchemin.
Dernier désir de batailler,
Contre la mort voulant nous emporter.
Ma maladresse chez moi étant tenace,
Je pris par mégarde mon parchemin d'aura de glace.
L'eau montante en glace s'est transformée,
Moi-même et le Loup par l'aura en étions protégées.
Ne risquant plus de mourir noyés,
Nous ne nous en furent pas pour autant en sécurité,
Car la glace continuait à se mouver,
Et à de plus en plus, contre la parois de la cavité, nous écraser.
C'est alors qu'un miracle s'est occasionné,
Le plafond de la grotte s'est affaissé,
Laissant l'eau de la rivière s’engouffrer,
Nous faisant par la même occasion, à la surface remonter.
La berge, avec le peu de force qu'il me restait, nous avons atteint,
Observant dans l'horizon lointain,
Un sublime levé de soleil, comme on en voit tous les matins.
Depuis ce jour, je vis avec mon compagnon Loup,
Nous nous sommes promis de ne jamais nous séparer,
Je l'ai ce jour là nommé Tahoo,
Et vers de nouvelles aventures, ensemble nous avons démarrés."
Sinon je m'autopunis ...
