Armes et armures "historiques"
Re: Armes et armures "historiques"
Historiquement des arcs faits de tubes d'acier creux et soudés ou de lattes de métal furent utilisés... sur des balistes et des arbalètes. Tolkien dota les Nùménoréens d'arc d'acier, mais ils sont plus grands et plus puissants que les hommes ordinaires (comme les hommes de TES, reportez-vous à l'introduction de ce topic). Toutefois un arc de fer ou d'argent est impossible. Le fer se tord et ne reprend pas sa forme initial, l'argent se casse...
L'acier est également utilisé dans les arcs composites, mais à l'usage il fut abandonné, l'acier est cassant (surtout les aciers médiévaux insuffisamment raffinés) et la torsion le soumet à un exercice qui lui est fortement déconseillé.
L'acier est également utilisé dans les arcs composites, mais à l'usage il fut abandonné, l'acier est cassant (surtout les aciers médiévaux insuffisamment raffinés) et la torsion le soumet à un exercice qui lui est fortement déconseillé.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Armes et armures "historiques"
L'arbalète
Comme l'arc, l'arbalète est une arme à torsion. En fait, c'est une sorte d'arc... un arc posé sur un arbrier (corps de bois destiné à fixer l'arc et recevoir le projectile) et actionné via un système (on verra qu'il y a plus d'une solution) qui permet de tendre la corde avec une force bien supérieure à celle d'un arc.
Les limitations de l'arc sont plus ou moins celles de l'arbalète. Plus l'arc est petit plus le carreau projeté est petit et perd en puissance comme en portée. Cependant, l'arbalète utilise des arcs très roides qui normalement - tirée par une force humaine- seraient très durs à tendre. Toutefois, l'arbalète peut les arquer et donc tirer des carreaux longs avec des arcs rigides. Les projectiles tirés ainsi sont bien plus puissants qu'avec l'arc. Toutefois, tendre la corde d'une arbalète est plus long que de tendre la corde d'un arc. C'est hélas son plus grand défaut... Un bon arbalétrier envoie deux carreaux par minute contre douze flèches pour un archer.
L'arbalète possède néanmoins d'autres qualités. D'abord c'est une arme très précise qui ne demande pas une longue instruction. Grace à sa puissance elle est terriblement mortelle. On l'a vu plus haut, l'arc plus puissant de l'arbalète en est en grande partie responsable, l'autre raison de cette puissance est que la flèche d'arc perd une partie de sa puissante en oscillant sur sa trajectoire après avoir été lancée. Au contraire, les carreaux d'arbalètes, plus rigides sont très stables ce qui augmente leur force et leur portée.
Avant de continuer cette article, il est nécessaire d'expliquer un point d'importance. L'arbalète existe depuis très longtemps. Il ne s'agit ni plus ni moins que d'une version miniaturisée d'une arme inventée par les grecs et qu'ils nommaient "Héléopolis" (destructeur de ville), reprise par les Romains sous le nom de "Scorpio" (scorpion) et que nous nommons "baliste".
Au cours de l'histoire, les balistes/arbalètes ont été grandement améliorée. Le but de ce topic étant d'expliquer quelles sont les armes utilisables dans Skyrim, j'ai décidé de rejeter bon nombre d'arbalètes pour me concentrer sur celles qui existaient au début du XVème siècle (époque qui correspond bien au niveau technologique de l'Empire).
A cette époque on discernait trois types d'arbalètes de guerre : L'arbalète à pied-de-biche, l'arbalète à tour ou à moufle (non, cela ne veut pas dire qu'il fallait la tirer les mains dans des moufles * imagine la scène*
) et l'arbalète à cry. Elles ne diffèrent que par la manière dont on bande l'arc.
L'arbalète à pied-de-biche :
Il s'agit de l'arbalète la moins puissante et la plus proche de l'arc. Il n'existe aucun mécanisme pour tendre la corde. L'arbalétrier porte à la ceinture un engin en forme de double crochet dont il se sert pour tirer la corde. Elle tire plus vite que les autres arbalètes et a une puissante légèrement supérieure à un arc de petite taille.

Voici une autre arbalète à pied-de-biche, notez l'étrier au bout de l'arbrier. Il sert à coincer l'arbalète en position verticale et permet de déployer d'avantage de force pour la recharger en tenant le pied-de-biche à deux mains.
une arbalète à pied-de-biche, on voit la méthode de rechargement de l'arme.
l'arbalète à tour ou à moufle : Ce type d'arbalète utilise un arc en acier, normalement une bande mince et ployable. Sa longueur totale est 0,95 m (sans l'étrier). Il n'est guère différent de l'arbalète à pied-de-biche, mis à part que l'arbalétrier porte à la ceinture un appareil appelé moufle ou tour. C'est un système de manivelles qui sert à tendre la corde de l'arbalète. Ce type d'arbalète, très puissant, et très lourd n'est utilisé que par les défenseurs de place forte.
l'arbalète à cry ou cric :

Identique sur le principe à l'arbalète à moufle, il se sert d'une crémaillère (ou d'un autre système) pour tendre la corde lorsqu'elle est actionnée par une manivelle. C'est à cette arbalète que l'on pense lorsqu'on parle de cette arme.

Ici le système est un peu différent , mais c'est le même principe.
A noter que Hiéron d'Alexandrie réussit à mettre au point une arbalète à répétition qu'il avait appelé Polybolos. Elle était trop lourde pour être tenue en main et était positionnée sur un pivot. Son servant tournait deux manivelles (comme un pédalier) situées à l'extrémité de l'arbrier. Grâce à une double chaîne d'entraînement, semblable à celle d'un vélo et un système d'engrenage, le mouvement de ce pédalier permettait de tendre la corde de l'arc, faire descendre des carreaux depuis un chargeur vertical, de charger le carreau, le tirer et relancer le cycle... il suffisait de changer le chargeur de temps à autre. Une véritable mitrailleuse ! En fait, la première arme automatique de l'histoire !
Inspiration historique pour les Dwemer: Avec l'immense habileté technique des Dwemer, auraient-ils pu inventé une arbalète à répétition semblable au polybolos mais miniaturisée ?
Sinon, avez-vous entendu parler de l'arbalète Jacob ? Il s'agit d'une arbalète à percussion. Au Moyen-âge, la catapulte (qui utilise un arc) est progressivement remplacé par le mangonneau, plus puissant. Le mangonneau est semblable à la catapulte, si ce n'est que c'est un engrenage à cliquet qui permet de tendre le bras lanceur. Une fois relâché, le bras est ramené brutalement à sa position de départ parce sa base est tenue entre deux morceaux de bois qui ont été tordus à mesure que la cuillère s'inclinait en arrière.
L'arbalète Jacob utilise un peu le même système si ce n'est qu'elle utilise un puissant ressort métallique que l'on remonte grâce à un jeu d'engrenage en même temps que l'on recule le chariot. Une fois que le verrou du chariot est ôté, le ressort est brutalement détendu projetant le chariot vers l'avant et par là même propulsant le carreau en avant. Historiquement, l'arbalète Jacob n'est qu'une invention fumeuse mais sa réalisation permit d'inventer le pistolet à rouet, la première arme à feu qui n'avait pas besoin d'une mèche. Ah, l'arbalète Jacob comme le pistolet à rouet sont l'oeuvre d'horlogers. Vous voyez pourquoi j'ai pensé aux Dwemers...
Le matériaux :
J'ai oublié de préciser un point important. Les arbalètes ont subi exactement la même évolution que les arcs y compris avec l'apparition d'arbalètes composites. reportez-vous à l'article précédent.
Il existe cependant un type d'arbalète qui n'aurait jamais pu être tendu par un homme n'utilisant pas un système mécanique pour la bander : l'arc en acier.
Une lamelle d'acier ou un tube creux peut se plier et revenir brutalement dans sa position primitive. C'est ,rappelons-le pour ceux qui ne suivent pas, le principe des armes à torsion. Tolkien met des arcs d'acier entre les mains des Nùmoréeens. Quand on sait le poids d'un arc d'acier, la difficulté pour créer des lingots d'acier suffisamment assez grand pour créer l'arc d'une seule pièce... c'est de la science fiction. A moins d'imaginer que les anciens Dùnedain aient eu des capacités techniques du niveau du XIXème siècle. Un arc d'acier fait à partir de plusieurs lingots soudés avait des zones de vulnérabilité aux points de soudure. Dès lors l'arc pouvait sans cesse se briser.
Ces mêmes problèmes se rencontrent avec l'arbalète d'acier, mais avec des difficultés moindres. Il faut remarquer que les arbalètes d'acier ont besoin d'un mécanisme de décrochement lui-même très puissant. le système européen ( une noix sur pivot et une simple détente à pivot) est nettement insuffisant. Le système idéal serait celui de l'arbalète chinoise qui a un mécanisme intermédiaire constitué d'un levier sensible. Il ne faut pas presser une détente mais repousser sèchement le levier.
Et les matériaux fantastique ?
Les arcs de verre ont une puissance des arcs composites, mais sont bien plus chers et bien plus difficile à travailler. Leur seul avantage est une durée de vie supérieure. je pense que l'on peut les comparer aux arcs composites en fibre de verre et plastique apparu sur terre au vingtième siècle.
Les arcs en ébonite : Les propriétés de l'ébonite sont celles du fer, en mieux... l'ébonite ne pourraient normalement pas servir à constituer un arc, à moins bien-sûr que l'ébonique reçoive un traitement. Vu que les arcs en ébonite et daedrique existent, on est obligé de supposer que l'ébonique peut subir des procéder de carburation pour le rendre souple. Dès lors ce qui est dit pour l'acier reste valable pour l'arc d'ébonite. Aucun bras humain ne pourrait le tendre et même avec plus de raison. Encore une fois, vu que des hommes le peuvent dans l'univers de TES, il faut bien supposer que les caractéristiques de pesanteur et de composition de l'air sont différents. Dès lors, encore une fois, des armures et des armes plus massives que sur Terre sont possibles. Un arc d'ébonite ou daedrique devrait avoir une puissance et une portée supérieure à celle d'un fusil à verrou du début du vingtième siècle. L'arbalète - malgré une cadence faible- devrait être comparé à un fusil anti-matériel comme le Barret ! Bien sûr, une armure de plate en ébonite est presque aussi résistant que le blindage léger d'un hummer !
Comme l'arc, l'arbalète est une arme à torsion. En fait, c'est une sorte d'arc... un arc posé sur un arbrier (corps de bois destiné à fixer l'arc et recevoir le projectile) et actionné via un système (on verra qu'il y a plus d'une solution) qui permet de tendre la corde avec une force bien supérieure à celle d'un arc.

Les limitations de l'arc sont plus ou moins celles de l'arbalète. Plus l'arc est petit plus le carreau projeté est petit et perd en puissance comme en portée. Cependant, l'arbalète utilise des arcs très roides qui normalement - tirée par une force humaine- seraient très durs à tendre. Toutefois, l'arbalète peut les arquer et donc tirer des carreaux longs avec des arcs rigides. Les projectiles tirés ainsi sont bien plus puissants qu'avec l'arc. Toutefois, tendre la corde d'une arbalète est plus long que de tendre la corde d'un arc. C'est hélas son plus grand défaut... Un bon arbalétrier envoie deux carreaux par minute contre douze flèches pour un archer.
L'arbalète possède néanmoins d'autres qualités. D'abord c'est une arme très précise qui ne demande pas une longue instruction. Grace à sa puissance elle est terriblement mortelle. On l'a vu plus haut, l'arc plus puissant de l'arbalète en est en grande partie responsable, l'autre raison de cette puissance est que la flèche d'arc perd une partie de sa puissante en oscillant sur sa trajectoire après avoir été lancée. Au contraire, les carreaux d'arbalètes, plus rigides sont très stables ce qui augmente leur force et leur portée.
Avant de continuer cette article, il est nécessaire d'expliquer un point d'importance. L'arbalète existe depuis très longtemps. Il ne s'agit ni plus ni moins que d'une version miniaturisée d'une arme inventée par les grecs et qu'ils nommaient "Héléopolis" (destructeur de ville), reprise par les Romains sous le nom de "Scorpio" (scorpion) et que nous nommons "baliste".
Au cours de l'histoire, les balistes/arbalètes ont été grandement améliorée. Le but de ce topic étant d'expliquer quelles sont les armes utilisables dans Skyrim, j'ai décidé de rejeter bon nombre d'arbalètes pour me concentrer sur celles qui existaient au début du XVème siècle (époque qui correspond bien au niveau technologique de l'Empire).
A cette époque on discernait trois types d'arbalètes de guerre : L'arbalète à pied-de-biche, l'arbalète à tour ou à moufle (non, cela ne veut pas dire qu'il fallait la tirer les mains dans des moufles * imagine la scène*

L'arbalète à pied-de-biche :
Il s'agit de l'arbalète la moins puissante et la plus proche de l'arc. Il n'existe aucun mécanisme pour tendre la corde. L'arbalétrier porte à la ceinture un engin en forme de double crochet dont il se sert pour tirer la corde. Elle tire plus vite que les autres arbalètes et a une puissante légèrement supérieure à un arc de petite taille.

Voici une autre arbalète à pied-de-biche, notez l'étrier au bout de l'arbrier. Il sert à coincer l'arbalète en position verticale et permet de déployer d'avantage de force pour la recharger en tenant le pied-de-biche à deux mains.

l'arbalète à tour ou à moufle : Ce type d'arbalète utilise un arc en acier, normalement une bande mince et ployable. Sa longueur totale est 0,95 m (sans l'étrier). Il n'est guère différent de l'arbalète à pied-de-biche, mis à part que l'arbalétrier porte à la ceinture un appareil appelé moufle ou tour. C'est un système de manivelles qui sert à tendre la corde de l'arbalète. Ce type d'arbalète, très puissant, et très lourd n'est utilisé que par les défenseurs de place forte.
l'arbalète à cry ou cric :

Identique sur le principe à l'arbalète à moufle, il se sert d'une crémaillère (ou d'un autre système) pour tendre la corde lorsqu'elle est actionnée par une manivelle. C'est à cette arbalète que l'on pense lorsqu'on parle de cette arme.

Ici le système est un peu différent , mais c'est le même principe.
A noter que Hiéron d'Alexandrie réussit à mettre au point une arbalète à répétition qu'il avait appelé Polybolos. Elle était trop lourde pour être tenue en main et était positionnée sur un pivot. Son servant tournait deux manivelles (comme un pédalier) situées à l'extrémité de l'arbrier. Grâce à une double chaîne d'entraînement, semblable à celle d'un vélo et un système d'engrenage, le mouvement de ce pédalier permettait de tendre la corde de l'arc, faire descendre des carreaux depuis un chargeur vertical, de charger le carreau, le tirer et relancer le cycle... il suffisait de changer le chargeur de temps à autre. Une véritable mitrailleuse ! En fait, la première arme automatique de l'histoire !
Inspiration historique pour les Dwemer: Avec l'immense habileté technique des Dwemer, auraient-ils pu inventé une arbalète à répétition semblable au polybolos mais miniaturisée ?
Sinon, avez-vous entendu parler de l'arbalète Jacob ? Il s'agit d'une arbalète à percussion. Au Moyen-âge, la catapulte (qui utilise un arc) est progressivement remplacé par le mangonneau, plus puissant. Le mangonneau est semblable à la catapulte, si ce n'est que c'est un engrenage à cliquet qui permet de tendre le bras lanceur. Une fois relâché, le bras est ramené brutalement à sa position de départ parce sa base est tenue entre deux morceaux de bois qui ont été tordus à mesure que la cuillère s'inclinait en arrière.
L'arbalète Jacob utilise un peu le même système si ce n'est qu'elle utilise un puissant ressort métallique que l'on remonte grâce à un jeu d'engrenage en même temps que l'on recule le chariot. Une fois que le verrou du chariot est ôté, le ressort est brutalement détendu projetant le chariot vers l'avant et par là même propulsant le carreau en avant. Historiquement, l'arbalète Jacob n'est qu'une invention fumeuse mais sa réalisation permit d'inventer le pistolet à rouet, la première arme à feu qui n'avait pas besoin d'une mèche. Ah, l'arbalète Jacob comme le pistolet à rouet sont l'oeuvre d'horlogers. Vous voyez pourquoi j'ai pensé aux Dwemers...
Le matériaux :
J'ai oublié de préciser un point important. Les arbalètes ont subi exactement la même évolution que les arcs y compris avec l'apparition d'arbalètes composites. reportez-vous à l'article précédent.
Il existe cependant un type d'arbalète qui n'aurait jamais pu être tendu par un homme n'utilisant pas un système mécanique pour la bander : l'arc en acier.
Une lamelle d'acier ou un tube creux peut se plier et revenir brutalement dans sa position primitive. C'est ,rappelons-le pour ceux qui ne suivent pas, le principe des armes à torsion. Tolkien met des arcs d'acier entre les mains des Nùmoréeens. Quand on sait le poids d'un arc d'acier, la difficulté pour créer des lingots d'acier suffisamment assez grand pour créer l'arc d'une seule pièce... c'est de la science fiction. A moins d'imaginer que les anciens Dùnedain aient eu des capacités techniques du niveau du XIXème siècle. Un arc d'acier fait à partir de plusieurs lingots soudés avait des zones de vulnérabilité aux points de soudure. Dès lors l'arc pouvait sans cesse se briser.
Ces mêmes problèmes se rencontrent avec l'arbalète d'acier, mais avec des difficultés moindres. Il faut remarquer que les arbalètes d'acier ont besoin d'un mécanisme de décrochement lui-même très puissant. le système européen ( une noix sur pivot et une simple détente à pivot) est nettement insuffisant. Le système idéal serait celui de l'arbalète chinoise qui a un mécanisme intermédiaire constitué d'un levier sensible. Il ne faut pas presser une détente mais repousser sèchement le levier.
Et les matériaux fantastique ?
Les arcs de verre ont une puissance des arcs composites, mais sont bien plus chers et bien plus difficile à travailler. Leur seul avantage est une durée de vie supérieure. je pense que l'on peut les comparer aux arcs composites en fibre de verre et plastique apparu sur terre au vingtième siècle.
Les arcs en ébonite : Les propriétés de l'ébonite sont celles du fer, en mieux... l'ébonite ne pourraient normalement pas servir à constituer un arc, à moins bien-sûr que l'ébonique reçoive un traitement. Vu que les arcs en ébonite et daedrique existent, on est obligé de supposer que l'ébonique peut subir des procéder de carburation pour le rendre souple. Dès lors ce qui est dit pour l'acier reste valable pour l'arc d'ébonite. Aucun bras humain ne pourrait le tendre et même avec plus de raison. Encore une fois, vu que des hommes le peuvent dans l'univers de TES, il faut bien supposer que les caractéristiques de pesanteur et de composition de l'air sont différents. Dès lors, encore une fois, des armures et des armes plus massives que sur Terre sont possibles. Un arc d'ébonite ou daedrique devrait avoir une puissance et une portée supérieure à celle d'un fusil à verrou du début du vingtième siècle. L'arbalète - malgré une cadence faible- devrait être comparé à un fusil anti-matériel comme le Barret ! Bien sûr, une armure de plate en ébonite est presque aussi résistant que le blindage léger d'un hummer !
Modifié en dernier par malhuin le 23 janv. 2012, 11:46, modifié 1 fois.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Armes et armures "historiques"
Le feu grégeois

Techniquement, cet article serait plus à sa place dans une rubrique d'alchimie que d'arme. Cependant, il s'agit d'une arme terrible qui pourrait être fabriqué par un alchimiste et vendu à des PJ qui n'ont pas de sort de feu à portée de la main.
Histoire : dans notre monde, l'invention du feu grégeois (le nom grégeois vient du vieux français pour "grec") est attribué à l'alchimiste Callinicus d'Héliopolis qui l'aurait élaboré vers 670 de notre ère.
Composition : tout d'abord il n'existe pas un mais plusieurs feux grégeois. Leur composition varie selon la manière dont il vont être utilisé. Le mélange le plus simple, celui qui est utilisé pour l'ancêtre du lance-flamme est un mélange de pétrole épaissi et de résine de cèdre connu pour ses propriétés incendiaires et ... collantes.
Le feu grégeois en boule de verre (celui que l'on jette à la main) est un surprenant mélange de moutarde de Dijon, de jaune d'oeuf, mélangé avec des fibres de tissue imbibé d'essence (distillat de naphte) ! Une véritable mayonnaise épaisse !
Mais le feu grégeois le plus connu, le plus décris, est le "feu maritime" une substance utilisée par l'empire byzantin qui lui permit de défaire arabes et vikings dans des batailles à un contre dix. Cette arme a laissé des souvenirs horrifiés. En occident ont le surnommait "les larmes du Diable". Imaginez un feu liquide qui rampe bondit et brûle même sur l'eau !
Sa formule est la suivante : Naphte (pétrôle non raffiné), bitume, soufre et salpêtre.
Utilisation au combat :
Cas un (sur un bateau ou sur une muraille) : Le siphon.
Il s'agit d'une machine de grande taille dont voici le schéma :
Soufflet -> entrée d'air - > cuve - > Pompe à deux cylindres hermétiques-> tube à feu
( contient le feu grégeois)
Feu
Description :
Soufflet : un classique soufflet de forge à deux chambres. La chambre du haut gonfle la chambre du bas qui délivre le souffle sans créer un appel d'air qui ferait entrer le liquide de la cuve dans la phase d'inspiration.
Entrée d'air: une issue pour faire passe le souffle d'air issu du soufflet.
Cuve : il s'agit d'une grande cuve métallique, fermée, qui contient le feu grégeois sous forme liquide ou plutôt visqueuse. Il est posé sur un feu qui permet d'empêcher la solidification du feu grégeois. Non chauffé il a en effet tendance à se transformer en bitume pâteux.
La pompe : il s'agit d'une classique pompe à main à deux chambres cylindriques.
Le tube à feu ou siphon proprement dit. Il s'agit d'un simple tube de bronze souvent façonné pour ressembler à une tête de lion ou de dragon.Une mèche enflammée est tenue dans cette gueule, c'est elle qui enflamme le feu grégeois au sortir du tube. Le servant se tient derrière le siphon proprement dit, vêtu entièrement d'amiante. Il a en main les deux poignées qui permettent d'orienter le siphon. Celles-ci se trouvent à l'intérieur d'un bouclier à trois pans, fendu horizontalement d'un mince regard. Celui-ci permet de voir où pointer le tube tout en protégeant le siphonarios d'un éventuel retour de flamme... ou d'un tir hostile, ce personnage honni des ennemis de l'empire attirant plutôt les projectiles ! La portée utile était de 18 mètres, ce n'est pas énorme mais assez pour enflammer un navire proche ou une tour de siège qui s'avancerait au pied des remparts d'une forteresse.
Une telle arme, immobile, servie par trois hommes n'est évidemment pas destiné au dovakhin, mais elle pourrait être ajoutée sur les remparts d'un château pour... réchauffer
ces Nordiques qui doivent se les geler dans ce pays glacé.
Cas deux : le lance-flamme.
Beaucoup tiennent le lance-flamme pour une invention moderne. Faux ! Cet arme date du moyen-âge, elle est byzantine. Les premiers lance-flammes étaient de simples seringues de bronze (comme celles utilisées pour les lavements de cavité) qui projetait un mélange de pétrole et de sève de cèdre sur l'ennemi.
Toutefois, la pompe à main est connue depuis - 130, depuis son invention par Ctésibios d'Alexandrie. Miniaturisée (l'originale avec la taille d'un chariot de ferme et servait pour combattre les incensies) elle ressemble exactement aux pulvérisateurs de jardin que nous utilisons de nos jours pour diffuser insecticide et engrais sur les plantations. Un cylindre porté dans le dos, surmonté d'une pompe. Un tube conduit le liquide jusqu'à un tube qui éjecte le liquide. Il suffit de rajouter une mèche allumée et vous avez un lance-flamme. Amusez-vous bien !
Cas trois: la boule à feu.. Vous prenez une fiole en verre assez fragile. Vous la remplissez d'un mélange de mayonnaise de Dijon et de lanières de chiffons préalablement trempé dans de l'essence. Prenez un autre chiffon(lui aussi trempé dans l'essence) et servez-vous en pour fermer la fiole aussi hermétiquement que possible. laissez pendre un gros bout de ce chiffon pour servir de mèche. Servez chaud !

Techniquement, cet article serait plus à sa place dans une rubrique d'alchimie que d'arme. Cependant, il s'agit d'une arme terrible qui pourrait être fabriqué par un alchimiste et vendu à des PJ qui n'ont pas de sort de feu à portée de la main.
Histoire : dans notre monde, l'invention du feu grégeois (le nom grégeois vient du vieux français pour "grec") est attribué à l'alchimiste Callinicus d'Héliopolis qui l'aurait élaboré vers 670 de notre ère.
Composition : tout d'abord il n'existe pas un mais plusieurs feux grégeois. Leur composition varie selon la manière dont il vont être utilisé. Le mélange le plus simple, celui qui est utilisé pour l'ancêtre du lance-flamme est un mélange de pétrole épaissi et de résine de cèdre connu pour ses propriétés incendiaires et ... collantes.
Le feu grégeois en boule de verre (celui que l'on jette à la main) est un surprenant mélange de moutarde de Dijon, de jaune d'oeuf, mélangé avec des fibres de tissue imbibé d'essence (distillat de naphte) ! Une véritable mayonnaise épaisse !
Mais le feu grégeois le plus connu, le plus décris, est le "feu maritime" une substance utilisée par l'empire byzantin qui lui permit de défaire arabes et vikings dans des batailles à un contre dix. Cette arme a laissé des souvenirs horrifiés. En occident ont le surnommait "les larmes du Diable". Imaginez un feu liquide qui rampe bondit et brûle même sur l'eau !
Sa formule est la suivante : Naphte (pétrôle non raffiné), bitume, soufre et salpêtre.
Utilisation au combat :
Cas un (sur un bateau ou sur une muraille) : Le siphon.
Il s'agit d'une machine de grande taille dont voici le schéma :
Soufflet -> entrée d'air - > cuve - > Pompe à deux cylindres hermétiques-> tube à feu
( contient le feu grégeois)
Feu
Description :
Soufflet : un classique soufflet de forge à deux chambres. La chambre du haut gonfle la chambre du bas qui délivre le souffle sans créer un appel d'air qui ferait entrer le liquide de la cuve dans la phase d'inspiration.
Entrée d'air: une issue pour faire passe le souffle d'air issu du soufflet.
Cuve : il s'agit d'une grande cuve métallique, fermée, qui contient le feu grégeois sous forme liquide ou plutôt visqueuse. Il est posé sur un feu qui permet d'empêcher la solidification du feu grégeois. Non chauffé il a en effet tendance à se transformer en bitume pâteux.
La pompe : il s'agit d'une classique pompe à main à deux chambres cylindriques.
Le tube à feu ou siphon proprement dit. Il s'agit d'un simple tube de bronze souvent façonné pour ressembler à une tête de lion ou de dragon.Une mèche enflammée est tenue dans cette gueule, c'est elle qui enflamme le feu grégeois au sortir du tube. Le servant se tient derrière le siphon proprement dit, vêtu entièrement d'amiante. Il a en main les deux poignées qui permettent d'orienter le siphon. Celles-ci se trouvent à l'intérieur d'un bouclier à trois pans, fendu horizontalement d'un mince regard. Celui-ci permet de voir où pointer le tube tout en protégeant le siphonarios d'un éventuel retour de flamme... ou d'un tir hostile, ce personnage honni des ennemis de l'empire attirant plutôt les projectiles ! La portée utile était de 18 mètres, ce n'est pas énorme mais assez pour enflammer un navire proche ou une tour de siège qui s'avancerait au pied des remparts d'une forteresse.
Une telle arme, immobile, servie par trois hommes n'est évidemment pas destiné au dovakhin, mais elle pourrait être ajoutée sur les remparts d'un château pour... réchauffer

Cas deux : le lance-flamme.
Beaucoup tiennent le lance-flamme pour une invention moderne. Faux ! Cet arme date du moyen-âge, elle est byzantine. Les premiers lance-flammes étaient de simples seringues de bronze (comme celles utilisées pour les lavements de cavité) qui projetait un mélange de pétrole et de sève de cèdre sur l'ennemi.
Toutefois, la pompe à main est connue depuis - 130, depuis son invention par Ctésibios d'Alexandrie. Miniaturisée (l'originale avec la taille d'un chariot de ferme et servait pour combattre les incensies) elle ressemble exactement aux pulvérisateurs de jardin que nous utilisons de nos jours pour diffuser insecticide et engrais sur les plantations. Un cylindre porté dans le dos, surmonté d'une pompe. Un tube conduit le liquide jusqu'à un tube qui éjecte le liquide. Il suffit de rajouter une mèche allumée et vous avez un lance-flamme. Amusez-vous bien !

Cas trois: la boule à feu.. Vous prenez une fiole en verre assez fragile. Vous la remplissez d'un mélange de mayonnaise de Dijon et de lanières de chiffons préalablement trempé dans de l'essence. Prenez un autre chiffon(lui aussi trempé dans l'essence) et servez-vous en pour fermer la fiole aussi hermétiquement que possible. laissez pendre un gros bout de ce chiffon pour servir de mèche. Servez chaud !
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Armes et armures "historiques"
On peut aussi rajouter au chapitre des armes incendiaires quelque chose que j'ai oublié dans la catégorie flèche : la flèche incendiaire.
La flèche incendiaire : Tout le monde a vu dans des films un héros ou un méchant attacher un chiffon trempé dans l'huile à une flèche et la tirer sur un toit de chaume pour commencer un magnifique incendie. Mais à cette méthode improvisée on peut ajouter la flèche conçue pour déclencher un incendie. Sa tête plutôt massive est constituée d'une sorte de griffe à quatre doigts. Elle peut contenir un chiffon à embraser sans modifier l'équilibre et donc la portée et la précision de la flèche.
La flèche incendiaire : Tout le monde a vu dans des films un héros ou un méchant attacher un chiffon trempé dans l'huile à une flèche et la tirer sur un toit de chaume pour commencer un magnifique incendie. Mais à cette méthode improvisée on peut ajouter la flèche conçue pour déclencher un incendie. Sa tête plutôt massive est constituée d'une sorte de griffe à quatre doigts. Elle peut contenir un chiffon à embraser sans modifier l'équilibre et donc la portée et la précision de la flèche.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Armes et armures "historiques"
Je viens de lire ce que j'avais de retard. Très bon court maître! Ça me donne des idées de mods! 

Adieu Yu Qi...


Re: Armes et armures "historiques"
C'est le but
Le siphon, par exemple, n'est pas destiné à servir d'arme au joueur mais pourrait être la machine de défense principale d'un fort impérial. Pour un personnage pro-impérial, on pourrît concocter un scénario où il faudrait la défendre contre un raid sombrage. Et pour un personnage pro-sombrage se serait à lui de faire le raid.

Le siphon, par exemple, n'est pas destiné à servir d'arme au joueur mais pourrait être la machine de défense principale d'un fort impérial. Pour un personnage pro-impérial, on pourrît concocter un scénario où il faudrait la défendre contre un raid sombrage. Et pour un personnage pro-sombrage se serait à lui de faire le raid.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Armes et armures "historiques"
Oui, effectivement c'est vrai que ça pourrît le concoctageon pourrît concocter un scénario

Adieu Yu Qi...


Re: Armes et armures "historiques"
Heu... oui, certes... pendant que je parle sur le forum je suis aussi sur le tesc d'Oblivion pour le mod armes et armures historiques. J'ai du mal à faire deux choses à la fois.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Armes et armures "historiques"
Vous allez nous faire un come des armes et armures historiques dans oblivion
mais c'est génial! 


Adieu Yu Qi...

