Armure du chevalier brigand
Re: Armure du chevalier pillard
Disons qu'elle est aussi proche d’une armure médiévale qu'il a été possible de le faire avec le CK? les limitations in game et tout ce qui s'en suit....
Pour le manque de "bling bling" il faut différencier un harnois de guerre d'une armure de joute ou de tournois. Les premiers étaient aussi simples que possibles car "armure efficace" n'est pas forcément égal à "armure bling bling"... pour les secondes (armures de joutes et/ou de tournois) les seigneurs faisaient n'importe quoi. certains seigneurs les amenèrent sur le champ de bataille... j'ai besoin de préciser que c'était en 1415 et que les archers anglais leur firent fête à la bataille d'Azincour ?
Pour le manque de "bling bling" il faut différencier un harnois de guerre d'une armure de joute ou de tournois. Les premiers étaient aussi simples que possibles car "armure efficace" n'est pas forcément égal à "armure bling bling"... pour les secondes (armures de joutes et/ou de tournois) les seigneurs faisaient n'importe quoi. certains seigneurs les amenèrent sur le champ de bataille... j'ai besoin de préciser que c'était en 1415 et que les archers anglais leur firent fête à la bataille d'Azincour ?
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Armure du chevalier pillard
@Osamodas :
Je pense que tu fais référence plus au fléau d'armes, la fléau de guerre existe mais est beaucoup plus lourd et tu as besoin de tes deux mains.
Après si j'ai le temps je te ferai une photo du premier. [On trouve des truc pas mal dans les brocantes]
Pour ma part ce que je trouve étrange et que l'on parle d'armure de pillards alors que ce censé être une armure de noble donc de meilleure qualité (pas dit bling bling)
Je pense que tu fais référence plus au fléau d'armes, la fléau de guerre existe mais est beaucoup plus lourd et tu as besoin de tes deux mains.
Après si j'ai le temps je te ferai une photo du premier. [On trouve des truc pas mal dans les brocantes]
Pour ma part ce que je trouve étrange et que l'on parle d'armure de pillards alors que ce censé être une armure de noble donc de meilleure qualité (pas dit bling bling)
Re: Armure du chevalier pillard
Kaos tu viens de me faire tiquer sur "chevalier pillard"... Les deux sont compatibles ?
Bref, armure fidèlement laide à l'Histoire
Bref, armure fidèlement laide à l'Histoire

Tout travail mérite sa bière.
Vous souhaitez traduire ? Un petit coup d'œil ici, pour bien commencer !Traduction facile de Fomod :
http://edghar.zz.mu/
Re: Armure du chevalier pillard
Tu n'as jamais fait une ballade romantique le long du Rhin... avec tout ces châteaux ruinés... Et bien c'était les forteresses de seigneurs brigands qui faisaient payer des taxes sur le fleuve. Et si la plupart sont des tas de ruines c'est que les grands villes marchandes (comme Strasbourg) qui vivaient du commerce rhénan en avaient marre de ses faire dépouiller par les petits seigneurs du coin.
Donc chevaliers et brigands ne sont pas antonymes.
Donc chevaliers et brigands ne sont pas antonymes.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Armure du chevalier pillard
Il est vrai aussi que j'ai pû faire une petite erreur... Normalement cela aurait dû être "Chevalier brigand" 
*** pas taper ! ***

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Re: Armure du chevalier pillard
@Malhuin :
C'est surtout que l'on nous parle de la haute noblesse, donc qui a d'autres méthodes pour 'piller' le peuple.
Effectivement là cela aurait été plus parlant.
C'est surtout que l'on nous parle de la haute noblesse, donc qui a d'autres méthodes pour 'piller' le peuple.
Effectivement là cela aurait été plus parlant.
Ma masse d'armes s'ennuie, viens pas là, je vais vous présenter !*** pas taper ! ***

Re: Armure du chevalier pillard
Disons que la différence entre le chevalier Brigand et le duc de Bourgogne c'était l'échelle, pas la méthode... ah si, le duc de Bourgogne faisait un édit et recueillait les plaintes... ces sont bourreau qui examinait si elle étaient recevables... bizarrement les plaignant n'insistaient pas trop.Sita a écrit :@Malhuin :
C'est surtout que l'on nous parle de la haute noblesse, donc qui a d'autres méthodes pour 'piller' le peuple.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Armure du chevalier pillard
Brigand ou pillard, il n'en reste pas moins que c'est pas associable à chevalier. Ce n'est pas parce qu'un seigneur (à différencier la aussi de chevalier) a décidé d'imposer une taxe qui ne plaît pas à une ville voisine et concurrente, que ça fait de ce seigneur un brigand ou pillard ... 
J'ai du mal à saisir comment on peut être chevalier et brigand en fait .. Je suis pas spécialiste, mais pas totalement ignare non plus, et les chevaliers qui, suite à leur adoubement prononcent leurs voeux de loyauté et servitude du peuple, (le seigneur, la cour puis le reste de la populace) je vois pas comment il peut être brigand ou pillard. Un cavalier oui, mais un chevalier non ! ... ?

J'ai du mal à saisir comment on peut être chevalier et brigand en fait .. Je suis pas spécialiste, mais pas totalement ignare non plus, et les chevaliers qui, suite à leur adoubement prononcent leurs voeux de loyauté et servitude du peuple, (le seigneur, la cour puis le reste de la populace) je vois pas comment il peut être brigand ou pillard. Un cavalier oui, mais un chevalier non ! ... ?
Tout travail mérite sa bière.
Vous souhaitez traduire ? Un petit coup d'œil ici, pour bien commencer !Traduction facile de Fomod :
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Re: Armure du chevalier pillard
Les gens ont vraiment une vision hoolywoodienne du chevalier...
Tu sais comment apparaissent les chevaliers ?
A l'origine le terme "equites" désigne les légionnaires romains assez riches pour s'acheter un cheval et combattre dans la cavalerie. Le prototype du chevalier - du point de vue de l'équipement- est le cavalier Alain qui déjçà combat avec une cotte de maille, un bouclier et une lance. C'est un des premiers combattants à utiliser des étriers qui lui permettent de transmettre la puissance d'une charge de cavalerie à l’extrémité de la lance. Avant, la charge de cavalerie était un exercice de haute voltige réservé à une élite, comme les "Compagnons d'Alexandre" (sa garde personnelle). Sans étrier, au moment de la charge, la plupart des cavaliers sont éjectés de leurs selles à moins de lâcher la lance juste au bon moment... pas trop tôt parce qu'elle tomberait au sol sans toucher l'ennemi... pas trop tard parce que l'on subit soi-même l'effet de la charge.
A l'époque de l'empire carolingien, avec ces milices levées dans la population, il existe encore des "equites", paysans riches ou fils de marchand ou jeune nobles qui copiant l'équipement des cavaliers alains participent aux campagnes militaires de Charlemagne. Il ne s'agit pas encore de chevaliers au sens que nous donnons à ce terme.
La chevalerie apparaît réellement avec l'avènement des joutes et des tournois. Ces "fêtes de sang" sont rapidement interdites aux non-nobles. Finalement, cela conduit à réserver la chevalerie aux nobles.
Autant par l'influence des papes et des rois (qui détestent les Tournois) que par désir d'auto-glorification, les tournois cessent rapidement d'être des batailles simulées pour en devenir des pastiches. C'est l'époque qui crée les romans de chevalerie avec leurs idéaux grandiloquents écris par des poètes de cour à destination de l'élite qui les finançait. Les chevaliers souvent incultes, braillards, malodorants, sans le sous, s'enveloppent dans les mythes arthuriens. Ils s'autoproclament parangons de vertus, singent les exploits de Galaad ou de Lancelot du lac (personnages de fictions littéraires).
Le paradoxe, c'est que l'équipement des chevaliers n'est pas à la portée de toutes les bourses : cheval de guerre (type chargeur), cheval de monte, cheval pour l'écuyer, les vêtements, l'armure, les armes pour le chevalier et son écuyer... armure de joute, armure de tournoi. Il faut financer tout ça et l'argent ne tombe pas du ciel. La vérité est que la plupart des "chevaliers errants" qui sont les prototypes des héros des romans de chevalerie, héros qui sont eux-mêmes des auto-glorifications de ces chevaliers réels sont... des mercenaires, qui vont d'un seigneur à un autre pour recevoir de l'argent. Ils n'ont rien contre le pillage, le viol... l'amusement de tous les guerriers de toutes les époques.
Pour les assagir un peu, il faudra que les religieux, puis le pape intervienne définissant les critères de "la paix de dieu" : interdiction de combattre le dimanche, interdiction de piller les églises puis interdiction de combattre à moins de 50 m d'une église, interdiction de s'en prendre au "troupeau du seigneur" (de nos jours on parlerait des civils). Le roi reprendra ce rôle plus tard dans le moyen-âge abolissant le droit seigneurial de "guerre privée" qui n'était en fait que des pillages entre petit féaux.
Je le redis encore, Hollywood n'est pas une bonne source pour apprendre la vie des chevaliers médiévaux.

Tu sais comment apparaissent les chevaliers ?
A l'origine le terme "equites" désigne les légionnaires romains assez riches pour s'acheter un cheval et combattre dans la cavalerie. Le prototype du chevalier - du point de vue de l'équipement- est le cavalier Alain qui déjçà combat avec une cotte de maille, un bouclier et une lance. C'est un des premiers combattants à utiliser des étriers qui lui permettent de transmettre la puissance d'une charge de cavalerie à l’extrémité de la lance. Avant, la charge de cavalerie était un exercice de haute voltige réservé à une élite, comme les "Compagnons d'Alexandre" (sa garde personnelle). Sans étrier, au moment de la charge, la plupart des cavaliers sont éjectés de leurs selles à moins de lâcher la lance juste au bon moment... pas trop tôt parce qu'elle tomberait au sol sans toucher l'ennemi... pas trop tard parce que l'on subit soi-même l'effet de la charge.
A l'époque de l'empire carolingien, avec ces milices levées dans la population, il existe encore des "equites", paysans riches ou fils de marchand ou jeune nobles qui copiant l'équipement des cavaliers alains participent aux campagnes militaires de Charlemagne. Il ne s'agit pas encore de chevaliers au sens que nous donnons à ce terme.
La chevalerie apparaît réellement avec l'avènement des joutes et des tournois. Ces "fêtes de sang" sont rapidement interdites aux non-nobles. Finalement, cela conduit à réserver la chevalerie aux nobles.
Autant par l'influence des papes et des rois (qui détestent les Tournois) que par désir d'auto-glorification, les tournois cessent rapidement d'être des batailles simulées pour en devenir des pastiches. C'est l'époque qui crée les romans de chevalerie avec leurs idéaux grandiloquents écris par des poètes de cour à destination de l'élite qui les finançait. Les chevaliers souvent incultes, braillards, malodorants, sans le sous, s'enveloppent dans les mythes arthuriens. Ils s'autoproclament parangons de vertus, singent les exploits de Galaad ou de Lancelot du lac (personnages de fictions littéraires).
Le paradoxe, c'est que l'équipement des chevaliers n'est pas à la portée de toutes les bourses : cheval de guerre (type chargeur), cheval de monte, cheval pour l'écuyer, les vêtements, l'armure, les armes pour le chevalier et son écuyer... armure de joute, armure de tournoi. Il faut financer tout ça et l'argent ne tombe pas du ciel. La vérité est que la plupart des "chevaliers errants" qui sont les prototypes des héros des romans de chevalerie, héros qui sont eux-mêmes des auto-glorifications de ces chevaliers réels sont... des mercenaires, qui vont d'un seigneur à un autre pour recevoir de l'argent. Ils n'ont rien contre le pillage, le viol... l'amusement de tous les guerriers de toutes les époques.
Pour les assagir un peu, il faudra que les religieux, puis le pape intervienne définissant les critères de "la paix de dieu" : interdiction de combattre le dimanche, interdiction de piller les églises puis interdiction de combattre à moins de 50 m d'une église, interdiction de s'en prendre au "troupeau du seigneur" (de nos jours on parlerait des civils). Le roi reprendra ce rôle plus tard dans le moyen-âge abolissant le droit seigneurial de "guerre privée" qui n'était en fait que des pillages entre petit féaux.
Je le redis encore, Hollywood n'est pas une bonne source pour apprendre la vie des chevaliers médiévaux.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
Re: Armure du chevalier pillard
Merci malhuin de nous inonder de ton savoir. Mais ma culture ne se limite pas qu'à Hollywood Dieu merci, sinon elle serait trèèèèès pauvre.
Bref je vois pas l'utilité de répondre
'
Bref je vois pas l'utilité de répondre

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