Le 31 octobre en l'an 2008, les amateurs de survival Horror n'avaient rien à se mettre sous la dent. Le genre était en déclin, se tournant petit à petit vers la catégorie des shooters bourrins sans véritable frayeur. Mais l'équipe de EA Redwood Shores sort enfin son dernier projet en date, sans même savoir qu'il allait raviver la flamme dans le coeur de ces joueurs en quête d'horreur et de pression... Son nom ? Dead Space.
Les années ont passé, EA Redwood Shores est devenu Visceral Games et ils se sont mis à développer d'autres jeux dont Dante's Inferno (dont je ne ferais aucun commentaire, n'y ayant pas joué). Pourtant, personne ne pouvait laisser le pauvre héros du jeu en proie à un cliffhanger qui pour certains était incompréhensible.... une suite a enfin vu le jour, et par chance pour nous, ce n'est pas Davilex Games revenu d'entre les morts qui s'occupe de cette suite, ce sont les petits gars de Visceral Games, qui ont décidé de revenir à ce qui pourrait bien être leur genre de prédilection.
Twinkle twinkle little star...
Nous retrouvons donc Isaac Clarke, ingénieur à la CEC, 3 ans après les évènements du premier opus (pour ceux qui ne veulent rien rater, Visceral a rajouté un petit récapitulatif des épisodes précédents - Dead Space et une petite ligne sur l'histoire de Dead Space Extraction). Clarke a donc détruit le Monolithe (cf le jeu pour savoir ce que c'est) et est parvenu à s'enfuir vivant. Mais plutôt que d'être acclamé en héros... il est interné dans un asile à bord de la Méduse, une station spatiale de Titan. Bizarre ? Si vous trouvez ça bizarre, c'est que vous n'avez pas encore fait connaissance avec l'univers de Dead Space.
Certes, Isaac est vivant (et il parle !), mais son esprit lui est fragilisé. Fréquemment hanté par l'esprit de sa défunte Nicole (qui a subit un lifting entre les 2 jeux), il va découvrir au cours du jeu les effets secondaires du Monolithe...
Le jeu commence là où le jeu Dead Space Ignition s'arrêtait : Franco Delille trouve Isaac Clarke et le libère, mais le pauvre se trouvant en pleine attaque de Nécromorphes, il va subir un sort funeste... vous commencez donc le jeu les bras liés, pouvant seulement courir afin de fuir les Nécromorphes.
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Et mer... credi.
Make us whole, Isaac
Sans rien spoiler du scénario qui pose plus de questions qu'il n'y répond, celui-ci m'avait l'air... confus. Comme si les scénaristes ne savaient pas où ils voulaient aller. Toutefois, le scénar tient debout et c'est tant mieux.
Contrairement au premier jeu où vous arriviez après la fête, Dead Space 2 vous offre la possibilité de vivre une attaque de Nécromorphes depuis la scène. Ainsi vous rencontrerez souvent des civils ou militaires, qui se feront le plus souvent déchiquetés devant vos yeux.
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"SURPRIIIIIIIIIISE ! Joyeux anniversaiiiiiiiiiiiiire !"
L'antagoniste du jeu ? Et bien, en fait pour répondre à la question correctement je devrais dire "qui ne l'est pas dans Dead Space 2 ?" Vous l'aurez compris, vous serez la cible de presque tout ce que vous rencontrerez sur la Méduse. Et les fréquentes apparitions de Nicole (quelle emmerdeuse... c'est le seul perso qui est apparu dans les 3 jeux) n'arrangeront pas les choses.
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"Non non et non ! Je t'avais dit de ne pas avaler cette lampe de poche !"
En parlant de ça, parlons des Nécromorphes. Ces monstres, devenus presque la signature de la série, accueillent de nouveaux membres dans le bestiaire. Ainsi, vous ferez connaissance avec plusieurs nouvelles espèces de Nécromorphes, plus emmerdantes les unes que les autres, comme les nabots aux griffes longues et les bébés explosifs.
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Votre première rencontre avec les bébés explosifs. Croyez-moi, cette scène va vous marquer... vous, et la vitre.
Pour finir, les gars de Visceral Games montrent encore une fois qu'ils sont les maîtres de la frayeur gore et sans raison particulière (je savais pas quoi écrire). Ainsi, l'ambiance du premier volet est intact, toujours aussi effrayante, la musique et les décors frisant la perfection. Une simple fuite de gaz vous fera sursauter...
le jeu est donc fortement déconseillé aux âmes sensibles.
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"7 jours...
- Mauvais film, pouffiasse."
C'est un cutter plasma ?
Isaac Clarke n'est pas un super soldat. Ce n'est pas le Master Chief, ni Duke Nukem. Et pourtant, il est non seulement en train de devenir un personnage de jeu vidéo marquant, mais en plus il est la personne la plus efficace lorsqu'il s'agit de combattre les Nécromorphes (un peu comme Ash Williams dans Evil Dead face aux... Evil Dead). Il est... INGENIEUR ! Chose qu'on ne remarquait pas trop dans le premier opus. Et bien, réjouissez-vous, c'est corrigé : ainsi, Clarke pourra pirater des terminaux et se faufiler dans les conduits d'aération.
Evidemment, les pouvoirs du premier opus (Stase et Télékinésie) sont de retour pour notre plus grand bonheur.
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"Lâaaaaaaaaaaaaaaaaache ceeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee pppppiiiiiiiiiiiiiiiiiiistoooooooooooooooo..."
BANG !
Clarke aura également accès à une multitude d'armes et armures, mais qui devront être trouvées pour pouvoir être achetées au Stock. Armes que je trouve inutiles, ayant terminé le premier DS ainsi que celui-ci avec l'arme de base... mais je doute que cela marche dans des difficultés plus corcés. A ça se rajoute la système d'améliorations d'arme identique à celui du premier opus : vous trouvez un point de force, vous pouvez l'utiliser pour améliorer votre arme.
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Fuck The Police.
Et le système anti-gravité ? De retour lui aussi, mais amélioré. Dans le premier volet, il vous fallait pointer vers une surface adaptée puis appuyer sur une touche pour pouvoir vous "envoler" vers celle-ci. Le système a été totalement retravaillé, vous permettant ainsi de léviter librement et dans n'importe quel sens où vous voulez dans un espace sans gravité.
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I believe I can fly... apitipiti fly away...
- ENTRACTE -
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Sylom s'essaie au C4... c'est pas gagné...
- FIN DE L'ENTRACTE -
Etape 3, étape 3...
Vous l'aurez compris, le jeu est à peu près le même que le premier, avec des graphismes et un gameplay presque identique. Toutefois, on ne pourra les en vouloir de réitérer une formule gagnante (quoique changez-nous plus de trucs pour le prochain jeu, les mecs). Bien que les améliorations ne sont pas nombreuses, le jeu en vaut largement la chandelle et nous livre des scènes spectaculaires.
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Qui a dit MDK ?
Petit HS : je trouve ça normal de vouloir faire de la pub pour les jeux de son éditeur, mais pourquoi diable y a-t-il des références aux Sims dans un survival horror ?!
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L'atelier de jouets de Sims 2 - La bonne affaire.

Un jouet robot de Sims 2 - La bonne affaire... mais qu'est-ce que ça fout là ?!
Heureusement, les décors du jeu sont plutôt variés (très, en fait) et on a jamais l'impression de passer 2 fois au même endroit. Vous finirez même par retourner dans un endroit visité dans le premier jeu...
ATTENTION, LA PROCHAINE IMAGE EST UN GROS SPOILER ! JE VOUS AURAIS PREVENU !!!
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Tiens, j'ai déjà vu ça quelque part...
Mais comme toute personne possède un talon d'Achille, tout jeu possède un point noir, un défaut. Le point noir du premier Dead Space était sa durée de vie. Il fallait compter entre 10 et 15 heures pour finir le mode Histoire. Visceral avait promis - il me semble - une durée de vie plus longue pour le second opus. Ont-ils tenu parole ? La réponse dans la prochaine capture. Je jure sur mon honneur ne pas avoir trafiqué le compteur ni la capture.
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Et oui, c'est court.
Evidemment, le jeu est fait pour être rejoué afin de pouvoir débloquer le maximum. Aurez-vous le courage de vous lancer dans le mode Fou furieux, où la difficulté est diabolique et
où vous n'avez le droit qu'à 3 sauvegardes ? Si vous n'avez pas l'âme d'un rejoueur, vous pourrez soit vous vautrez sur le mode multijoueur (que je n'ai pas pu tester), soit... passer votre chemin.
Pour terminer, le jeu n'a presque pas de bugs graphiques... à l'exception de celui où vous risquez de vous coincer dans les rebords des grosses fenêtres dans les zones sans gravité.
Un dernier mot ?
Bien qu'horriblement court, Dead Space 2 rejoint son aîné dans la catégorie des chefs d'oeuvre vidéoludiques. Avec un scénario excellent quoiqu'un peu confus, une ambiance stressante intacte, des mécaniques géniales et un héros toujours aussi classe, il serait vraiment dommage de vous priver de cette merveille.
Ma note :
18/20