Re: Nouvelle sur New Vegas [spoil]
Posté : 08 nov. 2013, 12:11
Lorsque le passé s’en mêle… (dix-huitième partie)
Lorsque le vertiptère s’était posé près de mon campement, dans les ruines d’un ancien hôtel, j’avais déjà compris que les choses avaient mal tourné quelque part. Outre le pilote et le co-pilote, un officier se trouvait à bord. C’est lui qui me briefa sur la situation. Immergée depuis quatre jours dans la bataille de Graveyard, j’avais perdu de vue les événements hors des ruines de Los Angeles. Or, la SecMar ne s’était pas contentée d’attaquer la ville, elle s’était répandue dans le désert du Mojave. Son but premier semblait être Shaddy Sand. Toutefois, elle y avait renoncé à mesure que la résistance de Los Angeles s’était renforcée. Cependant, au cours des dernières heures, les choses avaient changé. Leurs troupes avaient reçu des renforts et un objectif… le problème c’est qu’ils se préparaient à attaquer Crystal Peak. Une base de l’ex-US Army installée sous une montagne. Or c’est là que le président Kimball s’est réfugié après le début de l’attaque. La coïncidence est peu crédible. Il est évident que la SecMar cherche à s’emparer du président pour démoraliser la RNC ou s’en servir comme otage, les deux sans doute.
Lorsque je mis pied à terre, la nuit était tombée. Le vertiptère m’avait déposé à l’entrée d’un grand bunker creusé à flanc de montagne. Une porte digne d’un hangar d’avion fermait l’entrée principale. Mais sur le côté, une ouverture plus petite était sévèrement gardée. Des camions et des dunes Buggy hérissés de mitrailleuse stationnaient devant la porte du garage. Les soldats m’entourèrent immédiatement, j’avais été reconnue. C’est toujours étrange, et gênant la célébrité… Heureusement, un officier les éloigna. L’heure était grave et il ne se perdit pas en longue explication. Le mur de béton qui fermait le canyon, son seul accès au niveau du sol, a été et pris par deux méchas énorme. L’officier se présenta sous le nom de colonel Connors et déploya sur le capot d’un buggy une carte montrant les différents bunkers disséminés dans la vallée. Celle-ci adopte la forme d’un L. Le bunker présidentiel, le plus grand, se trouve à une extrémité, l’entrée du canyon à l’autre. L’officier met le doigt sur le coude de la ravine. « Ici se trouve une arche de pierre naturelle, elle est trop basse pour que les méchas puissent la passer. C’est ici que nous prévoyons de défendre la vallée. » La carte était topographique et on dissertait aisément les amoncellements de rochers. « Et l’ennemi ? » J’interrogeais. Connors fit la grimace : « Outre les méchas, ils ont des hélicoptères de combat, de l’infanterie en armure de combat… et des armures assistées. » J’acquiesçais « Et mon rôle ? » Le colonel Connors désigna un colosse en armure de ranger. Comme il ne portait pas de casque, je vis son visage taillé à coups de serpes, surmonté d’une brosse de cheveux blonds. Ses yeux étaient invisibles derrière des lunettes noires. « Vous partez avec le groupe de Bob pour couvrir le groupe qui prendra position à l’arche. Vous vous posterez ici, à l’entrée du bunker 2 ». Je frissonnais. Le bunker 2 se trouvais au niveau du coude du canyon, mais de l’autre côté de l’arche. La porte s’ouvrait sur un petit plateau rocheux qui offrait un panorama dégagé jusqu’au rempart qui fermait la vallée. Oui, une superbe position avec un champ de tir qui battait l’entrè de la vallée… mais la réciproque était vraie et les méchas ennemis nous auraient dans leur champ de tir. Une mission suicide…
Je n’eu pas -heureusement- à vérifier mes appréhensions. Le groupe de Bob, augmenté de ma modeste contribution- venait à peine de dépasser l’arche que des bruits de tirs éclataient devant nous. Le timing n’aurait peu être plus mauvais… La SecMar passait à l’offensive avant que nous ayons peu renforcer la garde du bunker 2. Le 1 était déjà submergé. Les hommes se déployèrent, s’abritant derrière les rochers. Nos tirs, prenant de flanc la SecMar firent quelques dégâts. Je les abandonnais cependant pour grimper sur un bloc de roc. Une arète roucheuse me masquait du canyon, et un grimpant j’arrivais face à la terrasse naturelle où se trouvait l’entrèe du bunker 2. Les troupes de la RNC étaient prises d’assaut et se repliaient vers la porte blindée. Mais les SecMar les collaient de si près qu’ils ne pourraient jamais la refermer avant qu’ils n’entrent. J’étais heureusement en position idéale pour intervenir. Mon fusil FAL à lunette cracha une rafale qui abattit un drone, puis je fis le vide. J’eu beaucoup de chance… Je tirais presque la moitié de mes munitions, descendant des dizaines d’ennemis avant que les SecMar ne me repèrent. Alors que je me repliais, je découvris que l’ennemi avait avancé dans le canyon. Je me retrouvais coupé des troupes de la RNC. Par chance, mon attaque de flanc prit complètement au dépourvu les Japonais. Je couchais plusieurs ennemis et les survivants se replièrent. Quand aux soldats de la RNC, ils en profitèrent pour lancer une contre-attaque. C’est à ce moment qu’un drone me plongea dessus… j’eu juste le temps de voir deux rayons écarlate jaillir de sous ses ailes et je m’effondrais.
Des soldats californiens me tirèrent à l’écart, sinon je serais morte à ce moment. Je restais inconsciente plus d’une heure et je n’assistais pas à cette période des combats. On me la raconta par la suite.
La contre-attaque de la RNC s’essouffla rapidement. Le canyon était étroit et cette disposition du terrain avantageait les troupes en armures assistées. Ils encaissaient mieux les tirs, et avaient une puissance de feu monstrueuse. Les grenades et les missiles anti-char, seuls moyens de les arrêter, étaient trop dangereux. Dans cet environnement confiné, les explosions généraient des éclats bien plus dangereux pour les soldats de la RNC (en armure légère) que pour leurs ennemis. De plus, les drones sautaient les obstacles pour surgir en tout point du canyon. Les postes à l’arrière de l’arche n’étaient pas sûrs car un hélicoptère tournait au-dessus de nous et tirait sur nos hommes.
La situation manqua de tourner à la débandade… n’eut été Bob. Le ranger avait saisi une mitrailleuse légère et attaqua à lui tout seul. Il tirait sur tout ce qui s’approchait et brisa l’attaque ennemi, faisant reculer les SecMars de près de trente mètres. Blessé à plusieurs reprises, presque à court de munition, il s’abritta derrière un rocher et arrêta encore un long moment les Japonais qui cherchaient à le déloger. Ayant tiré sa dernière cartouche, il saisit son ranger Séquoia pour continuer le combat. Il mourut à ce moment comme un drone plongea sur lui.
Son exemple avait cependant arrêté la fuite des soldats de la RNC. Le temps qu’il leur gagna permit qu’ils se réorganisent et repartent à l’assaut. Cependant, comme je réquisitionnais un fusil d’assaut pour les rejoindre, ils avaient à nouveau été repoussé jusque sous l’arche et l’affrontement restait très en faveur des SecMars.
Je ne vais pas dire que ma seule présence retourna la situation… En fait, pendant près de deux heures offensive et contre-offensive se sont succédées. Nous avancions, nous reculions… La bataille se déroulait sur un front qui ne dépassait jamais trente mètres de large et pouvait se rétrécir à moins de quatre mètres. Je restais à l’arrière, bien caché derrière un bloc de rocher et je tirais avec l’arme que j’avais sous la main… j’ai tour à tour eu un fusil d’assaut, une mitrailleuse et même un fusil à plasma. J’abandonnais mon arme pour celle d’un mort à chaque fois que j’étais à court de munitions.
Lorsque je le pouvais, j’utilisais des grenades. Une bonne manière pour tuer beaucoup d’ennemis. L’espace confiné jouait alors en ma faveur. Mais souvent les offensives de la SecMar m’obligeait à reculer me mettre à l’abri. Toutefois, les pertes les poussaient toujours à retraiter. Nous reprenions alors le terrain perdu tandis que les SecMars se regroupaient.
La bataille durait depuis presque quatre heures, lorsque les ennemis abandonne les bunkers 1 et 2 pour se retrancher sur leurs positions de départs, soutenus par deux méchas. Après la fin des combats nous avons relevé 98 morts ou blessés dans notre camp. L’ennemi avait laissé 54 morts et blessés graves. Le nombre de blessés légers est inconnu mais probablement élevé.
Lorsque le vertiptère s’était posé près de mon campement, dans les ruines d’un ancien hôtel, j’avais déjà compris que les choses avaient mal tourné quelque part. Outre le pilote et le co-pilote, un officier se trouvait à bord. C’est lui qui me briefa sur la situation. Immergée depuis quatre jours dans la bataille de Graveyard, j’avais perdu de vue les événements hors des ruines de Los Angeles. Or, la SecMar ne s’était pas contentée d’attaquer la ville, elle s’était répandue dans le désert du Mojave. Son but premier semblait être Shaddy Sand. Toutefois, elle y avait renoncé à mesure que la résistance de Los Angeles s’était renforcée. Cependant, au cours des dernières heures, les choses avaient changé. Leurs troupes avaient reçu des renforts et un objectif… le problème c’est qu’ils se préparaient à attaquer Crystal Peak. Une base de l’ex-US Army installée sous une montagne. Or c’est là que le président Kimball s’est réfugié après le début de l’attaque. La coïncidence est peu crédible. Il est évident que la SecMar cherche à s’emparer du président pour démoraliser la RNC ou s’en servir comme otage, les deux sans doute.
Lorsque je mis pied à terre, la nuit était tombée. Le vertiptère m’avait déposé à l’entrée d’un grand bunker creusé à flanc de montagne. Une porte digne d’un hangar d’avion fermait l’entrée principale. Mais sur le côté, une ouverture plus petite était sévèrement gardée. Des camions et des dunes Buggy hérissés de mitrailleuse stationnaient devant la porte du garage. Les soldats m’entourèrent immédiatement, j’avais été reconnue. C’est toujours étrange, et gênant la célébrité… Heureusement, un officier les éloigna. L’heure était grave et il ne se perdit pas en longue explication. Le mur de béton qui fermait le canyon, son seul accès au niveau du sol, a été et pris par deux méchas énorme. L’officier se présenta sous le nom de colonel Connors et déploya sur le capot d’un buggy une carte montrant les différents bunkers disséminés dans la vallée. Celle-ci adopte la forme d’un L. Le bunker présidentiel, le plus grand, se trouve à une extrémité, l’entrée du canyon à l’autre. L’officier met le doigt sur le coude de la ravine. « Ici se trouve une arche de pierre naturelle, elle est trop basse pour que les méchas puissent la passer. C’est ici que nous prévoyons de défendre la vallée. » La carte était topographique et on dissertait aisément les amoncellements de rochers. « Et l’ennemi ? » J’interrogeais. Connors fit la grimace : « Outre les méchas, ils ont des hélicoptères de combat, de l’infanterie en armure de combat… et des armures assistées. » J’acquiesçais « Et mon rôle ? » Le colonel Connors désigna un colosse en armure de ranger. Comme il ne portait pas de casque, je vis son visage taillé à coups de serpes, surmonté d’une brosse de cheveux blonds. Ses yeux étaient invisibles derrière des lunettes noires. « Vous partez avec le groupe de Bob pour couvrir le groupe qui prendra position à l’arche. Vous vous posterez ici, à l’entrée du bunker 2 ». Je frissonnais. Le bunker 2 se trouvais au niveau du coude du canyon, mais de l’autre côté de l’arche. La porte s’ouvrait sur un petit plateau rocheux qui offrait un panorama dégagé jusqu’au rempart qui fermait la vallée. Oui, une superbe position avec un champ de tir qui battait l’entrè de la vallée… mais la réciproque était vraie et les méchas ennemis nous auraient dans leur champ de tir. Une mission suicide…
Je n’eu pas -heureusement- à vérifier mes appréhensions. Le groupe de Bob, augmenté de ma modeste contribution- venait à peine de dépasser l’arche que des bruits de tirs éclataient devant nous. Le timing n’aurait peu être plus mauvais… La SecMar passait à l’offensive avant que nous ayons peu renforcer la garde du bunker 2. Le 1 était déjà submergé. Les hommes se déployèrent, s’abritant derrière les rochers. Nos tirs, prenant de flanc la SecMar firent quelques dégâts. Je les abandonnais cependant pour grimper sur un bloc de roc. Une arète roucheuse me masquait du canyon, et un grimpant j’arrivais face à la terrasse naturelle où se trouvait l’entrèe du bunker 2. Les troupes de la RNC étaient prises d’assaut et se repliaient vers la porte blindée. Mais les SecMar les collaient de si près qu’ils ne pourraient jamais la refermer avant qu’ils n’entrent. J’étais heureusement en position idéale pour intervenir. Mon fusil FAL à lunette cracha une rafale qui abattit un drone, puis je fis le vide. J’eu beaucoup de chance… Je tirais presque la moitié de mes munitions, descendant des dizaines d’ennemis avant que les SecMar ne me repèrent. Alors que je me repliais, je découvris que l’ennemi avait avancé dans le canyon. Je me retrouvais coupé des troupes de la RNC. Par chance, mon attaque de flanc prit complètement au dépourvu les Japonais. Je couchais plusieurs ennemis et les survivants se replièrent. Quand aux soldats de la RNC, ils en profitèrent pour lancer une contre-attaque. C’est à ce moment qu’un drone me plongea dessus… j’eu juste le temps de voir deux rayons écarlate jaillir de sous ses ailes et je m’effondrais.
Des soldats californiens me tirèrent à l’écart, sinon je serais morte à ce moment. Je restais inconsciente plus d’une heure et je n’assistais pas à cette période des combats. On me la raconta par la suite.
La contre-attaque de la RNC s’essouffla rapidement. Le canyon était étroit et cette disposition du terrain avantageait les troupes en armures assistées. Ils encaissaient mieux les tirs, et avaient une puissance de feu monstrueuse. Les grenades et les missiles anti-char, seuls moyens de les arrêter, étaient trop dangereux. Dans cet environnement confiné, les explosions généraient des éclats bien plus dangereux pour les soldats de la RNC (en armure légère) que pour leurs ennemis. De plus, les drones sautaient les obstacles pour surgir en tout point du canyon. Les postes à l’arrière de l’arche n’étaient pas sûrs car un hélicoptère tournait au-dessus de nous et tirait sur nos hommes.
La situation manqua de tourner à la débandade… n’eut été Bob. Le ranger avait saisi une mitrailleuse légère et attaqua à lui tout seul. Il tirait sur tout ce qui s’approchait et brisa l’attaque ennemi, faisant reculer les SecMars de près de trente mètres. Blessé à plusieurs reprises, presque à court de munition, il s’abritta derrière un rocher et arrêta encore un long moment les Japonais qui cherchaient à le déloger. Ayant tiré sa dernière cartouche, il saisit son ranger Séquoia pour continuer le combat. Il mourut à ce moment comme un drone plongea sur lui.
Son exemple avait cependant arrêté la fuite des soldats de la RNC. Le temps qu’il leur gagna permit qu’ils se réorganisent et repartent à l’assaut. Cependant, comme je réquisitionnais un fusil d’assaut pour les rejoindre, ils avaient à nouveau été repoussé jusque sous l’arche et l’affrontement restait très en faveur des SecMars.
Je ne vais pas dire que ma seule présence retourna la situation… En fait, pendant près de deux heures offensive et contre-offensive se sont succédées. Nous avancions, nous reculions… La bataille se déroulait sur un front qui ne dépassait jamais trente mètres de large et pouvait se rétrécir à moins de quatre mètres. Je restais à l’arrière, bien caché derrière un bloc de rocher et je tirais avec l’arme que j’avais sous la main… j’ai tour à tour eu un fusil d’assaut, une mitrailleuse et même un fusil à plasma. J’abandonnais mon arme pour celle d’un mort à chaque fois que j’étais à court de munitions.
Lorsque je le pouvais, j’utilisais des grenades. Une bonne manière pour tuer beaucoup d’ennemis. L’espace confiné jouait alors en ma faveur. Mais souvent les offensives de la SecMar m’obligeait à reculer me mettre à l’abri. Toutefois, les pertes les poussaient toujours à retraiter. Nous reprenions alors le terrain perdu tandis que les SecMars se regroupaient.
La bataille durait depuis presque quatre heures, lorsque les ennemis abandonne les bunkers 1 et 2 pour se retrancher sur leurs positions de départs, soutenus par deux méchas. Après la fin des combats nous avons relevé 98 morts ou blessés dans notre camp. L’ennemi avait laissé 54 morts et blessés graves. Le nombre de blessés légers est inconnu mais probablement élevé.




Dès que j'actionnais la commande on descendit dans un profond tube. Le voyage dura plusieurs minutes, jusqu'à ce que je ne vois le sommet du conduit que comme une lueur lointaine. 



