Notes de Yelem (Glenmoril)

De La Confrérie des Traducteurs
Révision datée du 15 juin 2025 à 07:22 par Libellule418 (discussion | contributions) (Réorganisation totale de la page, ceci afin de classer les notes de Yelem dans un sens plus compréhensible. Il faut encore ajouter des liens.)

Cette page répertorie et explicite les Notes de Yelem, présentes dans le mod Glenmoril dans une tentative de les rendre plus accessibles en étudiant leur contenu avec un peu de contextualisation. Malheureusement, bien que considérable, il n'est pas possible de garantir l'exhaustivité de cette liste.

Spoiler En poursuivant votre lecture, vous vous exposez à un risque de spoilers.

Les Notes de Yelem seront classées par section, puis par ordre alphabétique.

Construction :

Leur construction est plutôt simple. Les deux première lettre définissent le sujet de la réflexion, et la dernière lettre sert à les classer par ordre alphabétique. Les sujets existants sont donc :

CsO - Corps sans Organes

Ky - Kyne

La - Laza

Li - Lézard/Molag Bal (Lizard en anglais)

Pa - Pailune

Si - Sithis

Sh - Shezzar

Les notes sont classées par sujet puis par ordre alphabétique.

La section “Décryptage” est purement interprétative et sert surtout de suggestion.

La section “Résumé” prend en compte l’interprétation de Nngis (discord The Owl Archives) de l’histoire globale des notes.

CsO - Corps sans Organes

CsO1 :

Localisation : Au pied de l’autel d’Arkay, dans la Guérite, à côté de l’entrée des hauts-quartiers de Yelem.

Contenu : “Le corps est le corps. Il se suffit à lui-même et n’a pas besoin d’organes. Le corps n’est jamais un organisme. Les organismes sont les ennemis du corps. Ce que fait un homme se produit par lui-même, sans coopération avec aucun organisme.”

Décryptage : Folie typique de Yelem/Moi/Anatomancien et de son énorme égo. L’idée est triple. Premièrement, il doit exister un corps au-dessus des organes. Une force supérieure à la multitude existante. Deuxièmement, cette force est unique et la diversité est son ennemie. Elle est division et amoindrissement. Troisièmement, cette force est une force qui agit par elle-même sans coopérer avec quiconque.

Au choix ce texte peut donc représenter l’expression de l’Ego, la Volonté dans sa forme la plus pure et non-parasitée par divers désirs contradictoires ou considérer que pour être une telle force suprême, pour être un “corps” il est nécessaire de ne se reconnaître nul égal avec qui échanger. Dans tout les cas, les deux restent des concepts proches de CHIM, reste à voir comment ils se rapprochent les uns des autres.

CsO2 :

Localisation : Sur le bureau de l’Observatoire de Pigmius, la maison de joueur près du château abandonné.

Contenu : “Le corps sans organes est un œuf : il est traversé d’axes et de seuils, de latitudes et de longitudes, de lignes géodésiques, de gradients marquant les transitions et les devenirs, les destinations du sujet se développant le long de ces vecteurs particuliers. Rien ici n’est représentatif, tout est plutôt vie et expérience vécue.”

Décryptage : Encore du bavardage fou sur le corps sans organe, la force suprême telle qu’identifiée par Yelem. La plupart de ce qu’il dit sont des exemples de ce que peut être cette force, c’est-à-dire de la pure potentialité. Aucun sujet exposé à cette force ne prendra le même chemin que les autres, marquant l’infini des possibilités existantes.

C’est presque comme si, en dissociant le corps sans organes/œuf du “sujet” tout en essayant d’expliquer les interactions entre les deux, Yelem faisait une étude de la nature de Prisonnier.

CsO3 :

Localisation : Chambre de lecture bleue, juste à côté de la Tour d’Exposition de Nil-Lumineux.

Contenu : “Non pas l’homme comme roi de la création, mais plutôt comme l’être en contact intime avec la vie profonde de toutes les formes ou de tout les types d’êtres, responsable même des étoiles et de la vie animale, qui branche sans cesse une machine-organe dans une machine-énergie, un arbre dans son corps, un sein dans sa bouche, un soleil dans son trou du cul : l’éternel gardien des machines de l’univers.”

Décryptage : [à venir…]

CsO4 :

Localisation : Sur le bureau de l’Observatoire de la Souillure de Y

Contenu : “Pas de bouche. Pas de langue. Pas de dents. Pas de larynx. Pas d’oesophage. Pas de ventre. Pas d’anus. Les automates s’arrêtent et libèrent la masse inorganisée qu’ils servaient à articuler. Le corps entier sans organe est l’improductif, le stérile, l’inengendré, l'inconsommable. L’instinct de mort, c’est le nom de cet œuf.”

Décryptage : Voilà le pourquoi de l’obsession de l’Anatomancien pour un corps sans organes. Il considère la multiplicité des organismes comme un ennemi parce que ceux-ci permettent de produire, de féconder, d’engendrer et de consommer. En d’autres termes, de vivre.

Or une telle chose est fermement rejetée par l’Anatomancien car celui-ci est un tel paquet de haine, de misère et de chagrin que son seul désir est de mourir. Malheureusement, en tant que Sharmat, il est incapable de disparaître par des moyens conventionnels. Ce qui explique qu’il finisse par sortir les grands canons et… tenter de réveiller le Rêveur.

CsO5 :

Localisation : Dans la chaise devant l’âtre de la Chambre de Yelem.

Contenu : “L'œuf n’est pas le témoin d’un néant primordial, ni le vestige d’une totalité perdue. C’est un corps sans image.”

Décryptage : Il est possible qu’il s’agisse d’un rapport sur la nature de l’œuf comme n’étant pas symbole du néant au-delà même de Namira et Sithis, sans qu’il ne soit pour autant quelque chose d’achevé ou un souvenir d’un kalpa perdu. Il est la potentialité sans limite et, par-là même, s’avère être un point de départ de tout ce qui peut advenir… y comprit le souhait de mort de l’Anatomancien.

Ou, en d’autres termes, l'œuf n’est pas un symbole de la fin de tout, mais le commencement de tout ce qui peut être.

CsO6 :

Localisation : Sur le bureau de la Chambre de Yelem.

Contenu : “Sous ses organes, l'œuf sent qu’il y a des larves et des vers immondes, et un Dieu à l'œuvre pour tout gâcher ou l’étrangler en l’organisant.”

Décryptage : Si les organes du corps représentent les composants de la Vie et l’ŒUF la potentialité tout en étant le Corps - c’est-à-dire la puissance suprême : Anu -, alors il faudrait comprendre ce segment comme l’idée que, parmi les premiers, se trouve des parties nocives capable de mener toute la puissance suprême à sa perte.

Enfin, la deuxième partie fait probablement allusion à Hermaeus Mora et ses plans pour étrangler la potentialité du POUSSIN issu de l’OEUF dans la direction que lui seul à décider, quitte à tout gâcher. Comme par exemple, en créant un réceptacle au Sharmat à la place d’obtenir CHIM. Cependant, il est très intéressant de remarquer qu’il est décrit comme voisin des larves et des vers.

Bien sûr, sa nature nocive n’est plus à questionner… en revanche, qu’en est-il de sa description à un gradient similaire aux organes ou ce qui pourrit en-dessous, à savoir un composant d’une puissance suprême surpassant les Dieux de TES ? C’est-à-dire qui se reflète dans chaque divinité, que celle-ci en ait ou non conscience… surtout, jusqu’où va la portée de cette potentielle révélation lorsque l’on se rappelle que les mortels sont des éclats recyclés d’anciennes divinités ayant perdu leur immortalité ? Cela signifierait donc que Dieux et Mortels sont tous des éclats/fragments/écho de plus en plus petit de la divinité suprême : Anu.

Ky - Kyne

KyD manquante.

KyA :

Localisation : Éparpillée au sol devant la pierre de la Naissance de la Malédiction, lieu du Rite du Cannibale.

Contenu : “Une déesse creuse, une fontaine souillée… c’est la nature des mortels.”

Décryptage : Une fausse liberté, dénuée de sens et morte depuis bien longtemps. Un centre de pouvoir brisé, usurpé et dénaturé. Souillé de misère et d’attachement pour un passé disparu depuis longtemps. Voilà ce en quoi le mortel Laza a transformé Kyne, la liberté incarnée.

KyB :

Localisation : À côté de la table basse de l’estrade de Boltzmer dans l’Église Brunnr.

Contenu : “La Fille de Kyne attend toujours son compagnon. Elle est morte et pourrit, mais sa mère, Kyne, également.”

Décryptage : La Fille de Kyne est Hamah et il semble qu’un parallèle soit effectué entre sa situation et celle de Kyne. Même morte et pourrissante, elle a continuer à prendre possession de ses descendantes des millénaires durant dans l’espoir d’obtenir enfin ce qu’elle désirait : un compagnon. Cela signifie-t-il que même morte et pourrissante, Kyne continue d’attendre son époux ? Je veux dire, Shor est mort, mais ça n’empêche pas les Shezzarines d’exister, donc… Kyne attendrait-elle Shor sous une forme différente de celle qu’elle avait auparavant ?

KyC :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, première table à gauche.

Contenu : “Tout s’efface devant Kyne. Kyne précède tout.”

Décryptage : C’est entièrement théorique, mais si on part du principe que Kyne représente la Liberté, alors Yelem nous dit que celle-ci transcende tout, y compris le Temps (“précède” implique une chronologie) et ce que nous percevons comme la Réalité (pour que quelque chose s’efface, elle doit être considérée comme ayant eu une existence).

La transcendance du temps et de la réalité… n’est-ce pas exactement ce que représente CHIM ?

KyE :

Localisation : Sur une caisse en bois à côté du carrosse au fond du boulevard du Crépuscule. Le lieu de déchaînement des émeutiers.

Contenu : “Les huit abominables usurpateurs. Ils ne sont rien qu’une malédiction pour les mortels.”

Décryptage : Il y a deux interprétations possibles : en premier lieu (parce que le sujet des notes est Kyne) on pourrait le prendre comme une diatribe contre les Huit Divins, ce qui aurait du sens puisque Yelem est antérieur à l’apothéose de Talos. En outre, puisque Yelem a décelé l’existence d’Anu comme divinité suprême, il n’est pas surprenant qu’il considère les autres comme des usurpateurs.

Autrement, si vous lisiez cette note sans trop y penser, vous jureriez sans doute qu’il s’agit d’une diatribe contre les Huit Divins, n’est-ce pas ? Surtout avec la note juste à côté. Sauf que… si vous ouvrez votre sac, activez l’OEUF Livide et constatez de vos propres yeux combien de malédictions du sang - et donc de créateurs de celles-ci - il existe, vous changerez peut-être d’avis. Après tout, la plupart des malédictions du sang sont nées des conséquences de la chute de Kyne.

KyF :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, deuxième table à gauche.

Contenu : “Il n’y a pas de Dieu et pourtant, il y en a un. Il n’y a pas de douleur dans la Pierre et, pourtant, elle naît de la peur de la Pierre.”

Décryptage : La première phrase illustre deux postures contradictoires, éventuellement pour mettre en exergue un Dieu sans forme physique discernable. Peut-être la fameuse force suprême que discerne Yelem, Anu ?

Concernant la souffrance, c’est plus flou… ceux qui ont joué à Vigile pourraient penser qu’il s’agit de Molag Bal… mais est-ce le cas ? Il n’est pas fait mention de la Pierre de Feu mais de la Pierre, ce qui peut donc se rapporter à Bal, oui, mais aussi à la Goutte Écarlate. Et, justement, VICN n’avait-il pas dit sur son blog que celle-ci était une goutte de sang de Lorkhan avec un fort pouvoir de création ?

Si c’est bien le cas, alors il faudrait ramener la naissance du concept de souffrance, soit à l’asservissement (Molag Bal) soit à la création (Pierre Écarlate). Il n’y a pas de douleur dans l’asservissement/la création, mais seulement dans la peur de celle-ci ?

KyG :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, bureau central, par terre.

Contenu : “La Pierre au-dessus nous définit. C’est comme un chat qui tombe et s’écrase au sol.”

Décryptage : La Pierre est quelque chose qui se profile au-dessus de nous et nous définit ? J’ai déjà entendu ça quelque part… ce n’est probablement pas une pierre magique ou un artéfact, mais quelque chose de plus métaphysique, puisque nous sommes dans les Notes de Yelem.

Oh, je suis bête. Il parle des Pierres qui servent de catalyseur aux Tours. Comme Chim-el-Adabal ou encore le Mantella.

Le processus est alors comparé à un chat qui tomberait et s’écraserait au sol, mais ce chat ne paraît pas être le Grand Chat (Rêveur). La formulation du chat qui tombe et s’écrase au sol ressemble à un échec, pour moi. Comme si, alors que le chat tombe, celui-ci était censé devenir un Grand Chat et déchirer le sol de ses griffes (un mortel devait devenir sa propre divinité) mais finirait par échouer et s’écraser face à un obstacle infranchissable pour lui.

KyH :

Localisation : Sur une table basse de l’estrade de Boltzmer dans l’Église Brunnr.

Contenu : “La douleur et la peur, nous n’avons pas d’autres choix que de les conquérir. Si nous n’y parvenons pas, nous resterons esclaves même après la mort.”

Décryptage : La douleur et la peur a déjà été utilisée pour parler de Laza dans LaB, pour le placer en opposition de Kyne. Bien que la malédiction de Laza soit une promesse de malheur pour ceux qui se retrouvent contaminés, elle ne doit pas forcément être vécue comme une fatalité, mais comme une épreuve à surmonter.

Cependant, si vous échouez, même la mort ne pourra vous libérer car Laza est opposé à Kyne, la déesse de la Liberté. La Nostalgie est donc une forme d’esclavage qu’il nous faut renier pour obtenir la véritable liberté. Un rappel utile, compte-tenu du positionnement de l’Église comme dernier bastion avant la Fontaine de Kyne.

(Il est intéressant que nos amis de Svartibrunnr ne réagissent pas au sort “Détection des Vivants”... alors qu’au moins Aïsha, Robin et Gale sont encore censés l’être.)

KyI :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, deuxième table à gauche.

Contenu : “Même les dwemer n’ont pas pu s’empêcher d’inventer un dieu.”

Décryptage : Une phrase plutôt intrigante qui souligne qu’en dépit de toute leur rationalité, les dwemer ne pouvaient pas s’empêcher de croire en quelque chose de supérieur à eux. Or, que ce soit parce que c’est une fausseté ou parce que le fait même de croire à quelque chose de supérieur entrave leur Ego et leur volonté de s’élever au-delà de tout, Yelem désapprouve évidemment cela.

Mais est-ce parce que leur résultat, le Numidium, n’est pas vraiment un dieu et qu’ils ont donc échoués dans leur tentative ? Ou est-ce à cause d’un désaccord fondamental entre lui (et sa vision d’une divinité suprême avec tout les autres dieux traités comme des imposteurs) et les autres qui voulaient croire en Numidium et leur capacité à s’élever aux côtés des dieux, certes par mépris pour leur supposé supériorité, tout en reconnaissant leur existence ?

Résumé :

  • A : Un dieu laissé sans culte approprié à pourrir, quelle chose à faire pour les mortels.
  • B : Tout comme Hamah attend son épouse, Kyne attend que Shor vienne la sauver.
  • C : Kyne est éternelle.
  • D : Kyne reste même lorsque les mortels meurent.
  • E : Les Huit Divins ne sont pas de vrais dieux, mais de faux dieux adorés par les mortels.
  • F : Il n’y a pas de dieux, mais ils existent.
  • G : (Incertain) Les Pierres des Tours sont ce qui maintient la réalité ensemble.
  • H : Un mortel doit conquérir ses sentiments mortels pour ascensionner.
  • I : L’existence des dieux est si nécessaire que même les Dwemers ont dû en créer un.

La - Laza

LaC manquante.

LaA :

Localisation : Éparpillée au sol devant la pierre de la Naissance de la Malédiction, lieu du Rite du Cannibale.

Contenu : “Laza gît au fond de la Fontaine.”

Décryptage : Clair, net et précis. Pour une fois, d’ailleurs.

Quand vous sauterez dans la Fontaine - qui se trouve derrière l’Église de Brunnr - pour vous tenir sur l’Étoile Bleue, attendez-vous à faire sa rencontre. D’ailleurs, peut-être aurez-vous remarqué, mais cet avertissement est un écho direct à mon analyse du sort de Laza dans le livre “Laza et la Chouette Grise” ainsi que les bavardages d’Ozwald avant sa mort.

LaB :

Localisation : Sur une table de l’Église de Brunnr, devant l’estrade de Boltzmer.

Contenu : “Laza est une malédiction. Kyne est une bénédiction. C’est pourquoi nous aimons tant la douleur et la peur.”

Décryptage : C’est parce que Laza est une malédiction ambulante - littéralement avec son sang maudit - que tout ceux qui sont liés à lui sont condamnés à connaître la douleur et la peur, qu’ils le veuillent ou non. Malheureusement, cela s’est fait au détriment de Kyne qui est une bénédiction, celle de la liberté. Ici, les deux sont clairement mis en opposition… avec peut-être une prédominance de Laza sur Kyne, puisqu’il a souillé sa Fontaine. Soit ça, soit c’est une façon de dire qu’il faut s’éloigner de Laza pour aller vers Kyne. S’absoudre de sa malédiction pour trouver la vraie liberté.

LaD :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, bureau central, par terre.

Contenu : “Des larmes noires coulaient des orbites vides. Oh, comme Laza pleurait.”

Décryptage : C’est une allusion directe à la souffrance émotionnelle intense de Laza qui créa sa malédiction, ainsi qu’à sa décision d’arracher ses propres yeux, sur les conseils de la Chouette Grise, pour arriver jusqu’à Svartibrunnr. En tout cas, cette note semble impliquer que l’arrachage des yeux de Laza n’était pas métaphorique…

Cependant… pourquoi parler de larmes “noires” ? La seule eau noire de Svartibrunnr est pourtant le sang d'Alduin...

LaE :

Localisation : Accroché à un mur et visible uniquement lorsque l’on fait demi-tour du portail verrouillé qui permet de traverser le point d’eau, au sud de Pailune.

Contenu : “Toi et moi, nous sommes tout deux Laza. Tous les maudits et les souillés sont apparentés à Laza.”

Décryptage : A en croire Yelem - ne le faites jamais sur parole, jamais - vous êtes tout les deux “Laza”, ce qui peut aussi bien signifier qu’il s’agit d’un titre que… d’autre chose. Rappelez-vous de l’effet de la malédiction de Laza, celui qui la reçoit voit ses souvenirs impactés et est progressivement submergé jusqu’à ce que son ego s’efface et qu’il devienne fondamentalement une extension de Laza. Sachant cela, il est possible que Yelem implique avoir été infecté par la malédiction du sang de celui-ci et, après tout, pourquoi pas ? Nous savons, grâce à l’un de ses livres, que Yelem a trouvé au moins une partie du corps de Laza.

Quant à la déclaration sur le lien de parenté… c’est une façon de dire que tous ont un lien avec le premier profanateur.

Premièrement, il est évident que tout les souillés - ceux touchés par l’effondrement de la Fontaine de Kyne - seraient apparentés à celui qui a répandu cette souillure pour commencer, dans le sens ou ils partagent tous son destin. Les habitants de Pailune sont maudits, nos amis sont maudits, les marchands de poussins sont maudits, les dragons sont maudits, nous sommes maudits… enfin, vous comprenez l’idée.

Deuxièmement, les maudits peuvent lui être liés par sa propre malédiction du sang et, éventuellement, dans le cas de certains, par leur lien comme POUSSIN. Ce faisant, que ce soit en voyant leurs souvenirs impactés par les siens, ou bien en tombant dans les manigances des Chouettes, les maudits partageront le sort de Laza, à la fin. Comme Hamah et ses Filles qui ont vécus des vies marquées par l’Obsession, ou Ja’zel et Ja’bal qui ont tout deux été mutilés par la Chouette Noire, il y a toujours un lien entre les maudits, quel que soit leurs histoires et leurs époques.

LaF :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, table de Hamah.

Contenu : “La lune que Laza a appelé était probablement l’Ordre dément. Par conséquent, Laza ne peut plus être le vent.”

Décryptage : Il semblerait que cette note fasse écho au choix de Laza de servir Jyggalag, comme nous l’avons vu dans Vigile, afin de se venger de Molag Bal. Si la lune est l’Étoile Bleue et que Laza l’a appelé, alors cela signifie qu’il a probablement fait un vœu à la Fontaine qui était en lien avec Jyggalag et sa vengeance envers Bal d’une façon ou d’une autre.

Malheureusement, en prenant un maître - en reconnaissant l’existence d’une force supérieure à lui-même - et, de surcroît, le daedra qui représente la fatalité et la mort du libre-arbitre, Laza a à jamais perdu toute chance de devenir véritablement Libre.

[C’est peut-être même la raison pour laquelle Ja’bal dit qu’à la fin, nous aurons le choix quant à voler ou non la Fontaine pour faire ce que nous souhaitons. La raison pour laquelle ce vol est nécessaire pour réaliser notre vœu est parce que, pour le moment, c’est celui de Laza qui prédomine et enchaîne tout ceux pris dans sa folie.]

LaG :

Localisation : Sur une table à l’étage supérieur de l’Église de Brunnr, là où se trouve la porte menant à la Tour du Silence, la zone finale du mod.

Contenu : “Être le vent, c’est être le chat dans sa chute infinie. Même Laza cherchait à ressembler à Shezzar.”

Décryptage : Dans de nombreuses cultures, le vent est directement associé à Kyne. Kyne est la Liberté et la Liberté, c’est être semblable à Shezarr qui est une version impérialisée de son amant Shor qui était lui-même un avatar/une interprétation de Lorkhan. En d’autres termes, Shezzar est la personne la plus libre qui soit, la plus susceptible de s’échapper du joug du Rêveur.

Laza espérait être l'élu et récupérer ce qu’il avait perdu. Ce qu’il a compris trop tard, s’il a fini par le comprendre, c’est que s’obséder par le passé, se laisser entraîner par lui et uniquement lui… est le contraire de la Liberté.

[Le problème dans cette interprétation est de définir ou cela laisse le Prisonnier, dont la description correspond aussi, voir même mieux, à cette thématique de libération. Or, tout les Shezzarines ne sont pas des Prisonniers, et tout les Prisonniers ne sont pas des Shezzarines. Sauf si on dit que les Prisonniers sont ceux qui ont le plus de chances d’y parvenir, mais que les Shezzarines sont ceux qui veulent réellement le faire ?]

LaH :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, bureau central, par terre.

Contenu : “Pas une lune, un cocon ou un oeuf.”

Décryptage : Parce qu’il est fait mention de la “lune qui n’en est pas une” et que cette note se trouve à côté du livre “l’Étoile Bleue”, partons du principe que Mnemo-Li est le sujet. Dans ce cas, cela signifierait qu’elle n’est pas une lune - en effet, c’est une Magna-Ge - ou un ŒUF - symbole de potentialité - ni même un cocon - lieu de transformation - mais qu’elle reste liée à l’apothéose convoitée par Yelem.

Ou alors, c’est une accréditation de l’idée comme quoi le vœu de Laza renverrait à Jyggalag et son Cocon de l’Ordre tout en créant un environnement ou une divinité pourrait naître (un ŒUF) ?

[Le problème, c’est que la note dit clairement que c’est soit l’un, soit l’autre, et non les deux. En outre, bien que Yelem mentionne dans le livre que Mnemo-Li puisse être utilisée comme une forme de portail, il le pensait dans le sens kalpique, de part le temps infini de Svartibrunnr, et non comme un portail vers Havreglace ou le plan de Jyggalag…]

Résumé :

  • A : Laza se trouve au fond de la Fontaine.
  • B : Laza est une malédiction qui aveugle la Bénédiction de Kyne.
  • C : Yelem est informé par la Chouette que Laza se trouve dans la Fontaine.
  • D : Laza pleure au fond de la Fontaine.
  • E : Tous ceux qui ont été maudits partagent le même sort que Laza.
  • F : Laza a appelé une lune et donc il ne pouvait pas être le vent.
  • G : Être le vent, c’est être comme Shezarr.
  • H : Ce n’est pas la lune, c’est le cocon de l’ordre, ou est-ce un œuf ?

Li - Lézard/Molag Bal (Lizard en anglais)

LiD manquante.

LiA :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, deuxième table à droite.

Contenu : “Le lézard se cache dans sa coquille. Un œuf non éclos n’est qu’un cimetière de possibilité.”

Décryptage : Quoique soit le lézard, ce n’est évidemment pas une bonne chose, à en croire Vigile, le mod précédent. cette chose tordue qui se trouvait sous les racines du Primarbor et dont nous prenons la forme si nous la touchons à la fin du mod. L’abomination qui possédait Altano. Elle ressemble à Molag Bal, mais le lien m’est encore obscur… s’agit-il du prince lui-même ? Un écho de lui ou de l’une de ses anticipations.

Ensuite, il semblerait que ces paroles fassent échos à la mise en garde de l’un des poussins du mausolée d’Anequina, au Bourbier. Si l’ŒUF n’est pas réchauffé et que la Roue reste immobile, l’ŒUF devient un cimetière de ce qui aurait pu être. C’est un peu ce qu'ont essayé de faire les marchands de poussins, avant de comprendre que c’était futile et qu’ils ne pouvaient empêcher d’infinies possibilités de se produire. Ils se sont donc concentrés sur ce qu’il se passait post-éclosion, la traque des POUSSINS.

LiB :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, deuxième table à droite.

Contenu : “On dit que le premier Grand Chat était un Rondu-Pondu. En d’autres termes, le lézard à échoué.”

Décryptage : Le terme de “Grand Chat” est une analogie du mortel qui devient divin, celui qui peut finir par échapper au Rêveur et emmener tout le monde avec lui. Et Rondu-Pondu est le premier POUSSIN. Partant de cela, il semblerait que ce soit une confirmation de Yelem que seul un POUSSIN puisse devenir une divinité à son tour. Sauf que, dans le cas du lézard (anticipation de Molag Bal ?) celui-ci a échoué, faisant perdre la mémoire au Prince alors que le kalpa changeait.

Reste à savoir si le lézard a été séparé de Molag Bal lors du changement de kalpa - expliquant pourquoi il se trouvait sous le Primarbor et non en Oblivion - ou si la scission est postérieure à cet événement, expliquant leurs ressemblances.

Dans tout les cas, Rondu-Pondu a réussi là où Molag Bal a échoué… mais quelle est cette réussite ? Les deux ont atteint CHIM et si Rondu-Pondu avait pu devenir sa propre divinité - tout est possible avec lui - pourquoi ne pas faire comme le Joueur et utiliser la Fontaine pour retourner d’où il vient puisque c’est là son plus grand souhait ?

LiC :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, deuxième table à droite.

Contenu : “Il a souillé la vierge nède et a déshonoré même sa mort. Le lézard était un mortel, sans aucun doute.”

Décryptage : Il s’agit d’une claire allusion au Barde et à la façon dont il a violé Lamae Bal à mort. Fait intéressant, il était alors possédé par Molag Bal. Si le lézard était un mortel, nous savons que ce terme ne peut pas parler de Barde qui, comme apprit dans “M” au Bourbier, était une branche du Primarbor modifié par la Chouette Noire.

Or, dans Vigile, ceux qui ont fait la mémoire de Marukh avec son Oeil sur eux savent qu’il affirme que Molag Bal était autrefois un mortel… et que celui-ci confirme l’information. Même s’il dit ne pas se souvenir de ce qui est arrivé, ce qui renforce l’idée d’un kalpa précédent.

Cette note confirme donc essentiellement le lien entre le Lézard et Molag Bal, sans éclaircir si ce n’est qu’une seule et même personne, ou alors deux entités autrefois unies qui ont été scindées par le changement de kalpa.

Résumé :

  • A : Il y a un mortel à l’intérieur du Lézard. Les mortels regorgent de possibilités infinies.
  • B : Si la première véritable ascension a été celle de Ja’bal le Rondu-Pondu, alors le Lézard a dû échouer.
  • C : La façon dont le Lézard traitait Lamae était sans aucun doute mortelle.
  • D : Comme sa nature ressemble trop à un mortel, le résultat final est le Lézard.

Pa - Pailune

PaB ; PaC ; PaE manquantes.

PaA :

Localisation : Sur le mur de bois de la pêcherie, située à gauche dans la rue où vous avez débouché après avoir passé la porte où vous avez rencontré Aïsha.

Contenu : “Un glas du destin a sonné depuis la mer et a apporté la famine des limaces.”

Décryptage : Si Pa sont les notes qui parlent de Pailune, alors pour comprendre il faut probablement s’intéresser à l’histoire de la ville. Nous savons qu’elle a faillit être détruite par l’Ordre Alessien pour endiguer la Peste Thrassienne, alors c’est peut-être ce qu’il faut comprendre puisque les Sloads - qui ont répandu ladite peste - vivent dans l’océan et ressemblent à des limaces.

Quant au glas du destin, c’est possiblement une façon de souligner que c’est cette catastrophe qui a fini par avoir raison de la ville…

[Soit ça, soit c’est une allusion à la forme que les enfants - ceux sacrifiés par Ja’zel pour nous faire entrer dans le Bourbier - ont prises quand ils sont tombés à Svartibrunnr, mais, si c’est le cas, je ne comprends pas leur signification.]

PaD :

Localisation : Sur une caisse en bois à côté du carrosse au fond du boulevard du Crépuscule. Le lieu de déchaînement des émeutiers.

Contenu : “Que l’Ordre Alessien soit maudit. La Pierre t’abandonnera, toi aussi.”

Décryptage : Il semblerait que ce mot parle de l'assujettissement de l’Ordre Alessien à la Pierre, ce qui impliquerait que Yelem était au courant des manigances de Molag Bal avec l’ordre en question… et qu’il n’était pas heureux de leur présence dans sa ville.

… En même temps, ils sont venus la bombarder à l’aide d’un sort de destruction massive (créé par l’une des Chouettes, en plus !) pour le tuer lui et toutes les âmes vivantes de Pailune, donc je suppose que c’est compréhensible.

PaF :

Localisation : Sur l’un des bancs de la place où se trouve le premier chasseur possédé par une bête.

Contenu : “Les vieux jours reviendront quand la cloche cessera de sonner.”

Décryptage : Comme cette note parle de Pailune et des “vieux jours”, il s’agit probablement d’une référence aux temps paisibles auxquels la cité avait droit avant l'arrivée de l’Ordre… mais quelle est cette cloche qui doit cesser de sonner et que représente son arrêt ?

Résumé :

  • A : Bien que je ne sois pas sûr de ce que signifie le glas du destin, la famine des limaces, la peste thrassienne, est arrivée à Pailune.
  • B : La peste a régné dans toute la ville et les cadavres inondent la ville.
  • C : La torche de Marukh brûle dans le ciel, les Alessiens rasent la ville.
  • D : Yelem maudit l’Ordre Alessien, leur règne obtenu avec la pierre ne durera pas.
  • E : Yelem repère la trace laissée par le navire de Rondu-Pondu.
  • F : (spéculation) Yelem initie le transfert de Pailune à Ombrelune.

Si - Sithis

SiA :

Localisation : Sur la place centrale du Cimetière Noir, juste à côté de Wilmer le Mousquetaire.

Contenu : “Nous sommes tous les orphelins de Mundus.”

Décryptage : Si je traduis ça correctement, ce “nous” représente les mortels. Dans ce cas, peut-être fait-il référence aux dieux qui sont morts pour créer le monde et ceux qui y ont laissé leur immortalité, se rendant incapables d’intervenir auprès de leurs enfants aka les Huits Divins originaux. “Faites des enfants et vivez à travers eux”, telle fut l’injonction de Grand Papa dans la mythologie rougegarde. Cette idée de mort des parents et de devoir de mémoire est très prégnante sur Mundus et ce, dans toutes les cultures. Les termes même d’Aedra et Daedra en sont les dépositaires les plus flagrants !

SiB :

Localisation : Sur un tonneau à côté de l’Homme-Rubicond lorsque nous le rencontrons pour la première fois.

Contenu : “Un fantôme sourd et muet, je vois le Néant insondable dans son absence glacée.”

Décryptage : Cela ressemble à Sithis - qui est, littéralement, le Néant… et aussi une force plus ou moins maléfique dans le rêve d’Anu parce que les deux sont ennemis, mais c’est encore autre chose - mais est-ce Yelem qui contemple Sithis… ou cette note a-t-elle été placée à côté du lieu ou nous rencontrons l’Homme-Rubicond à dessein ?

[Ce placement ne me paraît pas innocent car, elle se trouve à l’endroit où nous rencontrons l’Homme-Rubicond. Or, l’endroit où nous le laissons - le tuons - est la Colline de la Renaissance, le lieu où, dans une prochaine mise à jour, nous pourrons trouver l’Anatomancien… ou peut-être Yelem lui-même.]

SiC :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, première table à droite.

Contenu : “Pourquoi les Elfes ne se suicident-ils pas ? D’après leurs mythes, ce serait la seule solution envisageable.”

Décryptage : Ici, Yelem montre qu’il n’a clairement aucune compréhension des valeurs véhiculées par les mythologies anuique suivies par les Elfes. Oui, ceux-ci veulent redevenir des dieux… mais ils trouvent également de la beauté dans la création de Nirn et souhaitent la préserver. En fait, les dommages causés à Tamriel par l’immaturité des autres races est littéralement la raison qu’avait le premier domaine aldmeri pour leur faire la guerre…

Pourquoi cette idée de préservation est-elle importante ? Ici, nous touchons du doigt une corde sensible chez eux : le Culte des Ancêtres et, par-là même, le souvenir des sacrifices auxquels ceux-ci ont consentis. Pour faire court, lorsque les dieux ont commencé à mourir, on leur a dit que la seule façon dont ils pourraient désormais perdurer serait en vivant au travers de leurs enfants, qu’il s’agisse de perpétuer la mémoire de leur sacrifice ou leur volonté qui ont façonné ce monde.

Ainsi, même s’ils considèrent Mundus comme une prison, les Elfes veulent redevenir des Dieux en s’en échappant, et non en la détruisant car cela irait à l’encontre de la préservation de cette précieuse mémoire.

Par contre, c’est marrant que Yelem ne semble pas se considérer comme un elfe alors qu’il est un dwemer.

[Ah. En fait, il semblerait que Dac0da fournisse une réponse à cela, avec Yelem n’était plus vraiment un dwemer mais une I.A créé par Kagrénac ? … Ou, quelque chose comme ça ? Bon, d’accord. J’ai vu plus bizarre.]

SiD :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, première table à droite.

Contenu : “Les âmes des bêtes sont blanches est toujours au paradis. Mais nous possédons des âmes noires et avons été arrachés à l’harmonie. Et si l’harmonie n’est pas nécessaire, alors les dieux non plus.”

Décryptage : Ici, Yelem pose la question de la nécessité des dieux. Ou plutôt, il utilise sa propre vision des âmes pour prouver son rejet de la nécessité divine. Parce que si les âmes noires, celles de mortelles, peuvent être arrachées à l’harmonie de l’Aetherius et toujours subsister, cela signifie que ledit royaume est superflu.

Cette vision a cependant plusieurs problèmes, dont les deux principaux sont les suivants : elles supposent que les âmes mortelles sont naturellement arrachés à Aetherius - ce qui n’est pas le cas puisque cela ne survient que lorsqu’un mortel se retrouve dans des situations très particulières, comme un pacte daedrique - mais aussi que la destination des âmes animales est systématiquement l’Aetherius. Or, non seulement n’existe-t-il aucune preuve de cela, mais, en prime, comment expliquer les animaux morts-vivants dont l’animus a été teinté d’influence daedrique comme, par exemple, les chiens de la mort ?

En bref, ici, Yelem a fait l’exact inverse de ce que tout scientifique devrait faire : choisir des exemples qui confirment ses biais sans les questionner. Que ce soit une erreur de VICN ou juste dans son personnage, c’est quand même sacrément ironique !

[Le problème de cette métaphore choisie par Yelem est que toute l’histoire des âmes blanches/noires n’a strictement aucun sens ! Et ce n’est pas nouveau, ça remonte à Morrowind et l’étoile d’Azura qui est censée ne pouvoir capturer que les âmes blanches mais peut quand même emprisonner celles d’Almalexia et Vivec…]

SiE :

Localisation : Sur la table en sortant de la morgue de l’Église Brunnr à l’étage inférieur.

Contenu : “Je suis le Moi, et cette connaissance entache l’âme et souille la fontaine.”

Décryptage : C’est presque comme si Yelem venait de comprendre qu’il était une partie de l’Antomancien. Car, comme Svartibrunnr est dans une Chute Infinie, aka un Temps Infini, Yelem pouvait écrire ses notes tout en ayant l’autre gus en train de danser dans les tripes des victimes au sud-est de l’île. C’est la même chose que nous qui avons l’Anatomancien à la Colline de la Renaissance alors que nous, l’une de ses parties constituantes, nous baladons un peu partout ailleurs.

Tant que la boîte de Schrödinger reste fermée, tout a lieu en même temps et tout est possible. Ainsi, puisque l’Anatomancien ne cesse de bavarder sur le fait qu’il est “Amour, Moi et Nous”, qu’Athanasius avait conscience de sa nature née de lui, vous et Yelem, alors pourquoi ce dernier ne pourrait-il pas comprendre être “Moi” ? Surtout quand il s’est finalement rendu au Lieu de Naissance de la Malédiction à son tour…

Bon, par contre, pour quelle raison savoir cela souillerait-il la fontaine ? D’une part, celle-ci est déjà souillée (merci Laza…) mais, même si l’Anatomancien pourrait empirer la souillure - ce qu’il fait si vous devenez Lui dans sa fin puisqu’il rend sa victoire inéluctable - pourquoi serait-ce la connaissance de son statut qui engendrerait la souillure et non le fait de déposséder Laza de la Fontaine de Kyne ?

… Ou alors Yelem dit juste que son Ego est ce qui souillera la Fontaine, mais ça paraît un peu étrange.

SiF :

Localisation : Au port, là où la Chouette Noire vous dépose. Elle est accrochée au mur par un poignard, juste à côté de la boîte à musique qui vous permet de partir.

Contenu : “La fontaine est souillée. Un corbeau noir devient blanc et la myrrhe devient douce comme le miel. Et l’ignorant apprend la sagesse et devient sage.”

Décryptage : Il s’agit éventuellement d’un récapitulatif de ce qu’il s’est jadis produit et ce qui reste à venir. Lorsque Laza a souillé la fontaine, la Chouette Noire a gagné suffisamment de force pour usurper presque complètement Jhunal. La myrrhe est, dans la mythologie, un symbole de mort, de souffrance humaine et de passage vers un nouveau stade d’existence. Le miel, quant à lui, symbolise la douceur, l’amour, la pureté, l’immortalité et la transformation spirituelle.

Ainsi, quand la Chouette Noire a remplacé la Blanche et créé Svartibrunnr, l’ignorant a eu l’opportunité d’apprendre la sagesse et de surmonter sa souffrance pour atteindre un nouveau stade d’existence, aka la Divinité. Celle-là même qui, par la suite, peut offrir l’Amour à tout ceux qui cherchent à échapper à Anu.

SiG :

Localisation : Éparpillée au sol devant la pierre de la Naissance de la Malédiction, lieu du Rite du Cannibale.

Contenu : “Un œil sans paupières me regarde fixement. L’obscurité de mon âme et la racine de ma volonté repose dans l’abîme.”

Décryptage : L'œil sans paupière pourrait être Hermaeus Mora et sa surveillance obsessive envers les POUSSINS qui pourraient atteindre CHIM, mais c’est très incertain. Sinon… toutes les notes “Si” semblent référencer la chute progressive de Yelem dans le statut de vaisseau du Sharmat donc cela pourrait être Yelem qui reconnaît finalement que sa volonté est celle du plus grand monstre de l’Aurbis.

Pas l’intention de devenir un adepte de Sithis, hein. Mais de créer un néant surpassant le sien - et celui de Namira qui ne pourra alors pas le faire pourrir - dans le but de créer sa propre mort, aussi bien en tant que Yelem qu’en tant qu’Anatomancien. Après tout, dans une note précédente de la même série (Si), ne disait-il pas le suicide pouvait être vu comme une solution face à une situation jugée sans issue ?

[Soit ça, soit c’est HM qui observait directement un futur réceptacle du Sharmat et qui ne pouvait malgré tout pas comprendre ce qu’il regardait… ce qui serait cohérent avec la colère future de ses frères et sœurs, mais quelque peu pathétique pour lui.]

SiH :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, bureau central, par terre.

Contenu : “Il ne reste pas de pensée. Il n’y a que l’instinct.”

Décryptage : Cela pourrait être une allusion selon laquelle la véritable expression de l'Amour s'accorderait avec la Volonté de l'univers, mais ce serait sans doute plus clair s’il était possible d’en définir le sujet.

Dans ce cas, ce serait dans l’idée qu’atteindre l’Amour signifie ne faire que des choses en accord avec notre Volonté intrinsèque, sans avoir besoin d’y réfléchir ou de le justifier, et que tout autre acte ne serait finalement que parasitaire.

… Ou quelque chose. Cette vision de l’Amour reste encore obscure à mes yeux.

Résumé :

  • A : Les mortels sont laissés à vivre dans l’univers (la plupart du temps) sans la présence de leurs créateurs.
  • B : Parlons de Sithis.
  • C : Yelem critique les histoires d’origine elfique.
  • D : Yelem devient complètement athée dwemer, puisque les mortels peuvent exister sans dieux, il n’y a pas besoin de dieux.
  • E : L’individualité mortelle est quelque chose d’antithétique à l’unité éthérée.
  • F : (Incertain) Comme la Fontaine de Kyne est stagnante, peut-elle être utilisée pour transformer les mortels en dieux ?
  • G : Herma-Mora guette l’abîme à l’intérieur de Yelem, un mortel.
  • H : (Incertain) Cela semble être une sorte d’illumination très bouddhiste à atteindre.

Sh - Shezzar

ShA :

Localisation : Route des Os, à côté de Hamah

Contenu : “Des Imgas à l’extermination des dieux, et de l’extermination des dieux aux changements physiques de Nirn et des mortels.”

Décryptage : Oh oh… cette note semble référencer la ligne de conduite adoptée par Yelem dans son grand plan de transformation. L’usage des Imgas dans cette métaphore pourrait être une allusion parodique aux mortels actuels, pris dans leur vénération de la divinité et leurs tentatives pour introduire quelques ressemblances. Ou alors, ce pourrait être une référence à Marukh qui introduisit le culte de l’Unique pour effacer les frontières entre toutes les divinités. Dans tout les cas, l’aspect de la vacuité de la vénération mortelle ou la destruction de la divinité reste présent.

Quant à l’autre partie, elle paraît assez claire. Pour Yelem, la transformation qu’il désire pour Nirn et les mortels ne pourra se faire qu’en détruisant complètement les dieux. C’est… cela va bien au-delà des autres dwemer qui rejetaient leur suprématie et voulaient créer leur propre divinité. Non, Yelem, lui, veut carrément détruire la divinité pour réformer Nirn et les mortels à l’image de son Rêve. L’Ego dans toute sa douteuse splendeur.

… C’est aussi probablement une référence à son ouvrage sur le destin des Falmer et, par-là même, le rôle des mythes qui influencent les natures divines et mortels. Sachant qu’un Dieu est une Histoire (un mythe) autant, voire plus, qu’un être unique et de grande puissance, ça aurait du sens.

ShB :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, première table à gauche.

Contenu : “Nous devons tendre à la destruction complète de l’Ego et sa fusion ultime dans la mortalité. C’est la véritable signification du paradis. Notre histoire est un processus vers la réalisation de cet état.”

Décryptage : Il faut l’admettre, c ‘est quand même sacrément ironique - hypocrite ? - de la part de celui à l’Ego si énorme qu’il est devenu le “Moi” de l’Anatomancien…

Si on joue le jeu, nous avons là la justification que l’Anatomancien utilise pour submerger l’esprit de ceux avec qui il interagit, effaçant toute trace de leur identité pour ne devenir qu’une extension de Lui. Son paradis consiste donc à annihiler tout les autres jusqu’à ce Lui et Lui seul subsiste.

Car il ne faut pas oublier que c’est cela sa définition du Rêveur. Pas un éclat qui parviendrait à s’échapper, ouvrant la voie aux autres, mais tout les éclats qu’il faudrait réassembler en une seule entité : Lui.

ShC :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, première table à gauche.

Contenu : “Quand le moment sera venu, nous ne posséderons plus de formes temporaires comme maintenant. Ceux qui atteignent la divinité subiront une transformation physique et un monde sans alternance de générations s’accomplira.”

Décryptage : C’est donc ce que voulait Yelem à l’origine ? Créer une forme immuable qui poussera les “bénéficiaires” à renoncer à leurs corps temporaires (mortels) est ce qu’il assimile à une forme de divinité ? Parce que, dans tout les cas, cela ressemble fort à l’idée qui a conduit à la construction du Numidium… avec la fin que l’on connaît.

Et c’est aussi complètement différent de l’idée des Dieux comme des Mythes, une persistance de leur Volonté et de leur vision du monde. Non, pour Yelem, la divinité, c’est avoir une forme immuable, une existence impérissable attachée au soi, à l’Égo ? Si c’est le cas, c’est tristement typique, dans le sens où il n’y a pas grande différence avec l’interprétation d’une grande partie de la culture pop (sauf pour ce qui touche à l’horreur cosmique qui est inconnaissable) de ce qu’est un dieu : un être imbattable et éternel.

ShD :

Localisation : Épinglée sur des planches, tout prêt de l’entrée du Cap du Cannibal et de la Chambre de la Comptine.

Contenu : “Un moment éternel est une chute infinie dans la langue des chats. Tout est magnifique et tout est pardonné.”

Décryptage : C’est assez facile à comprendre, il suffit d’inverser la traduction. Si un moment éternel est une chute infinie dans la langue des chats, alors dans le langage tamriellique, une chute infinie est un moment éternel. Alors… quand un moment éternel se produit-il ? Lorsqu’une Cassure du Dragon a lieu. Une Chute Infinie, c’est une Cassure du Dragon.

Et savez-vous ce qui peut se produire lors d’une Cassure du Dragon (Chute Infinie) ? L’apothéose d’un mortel. Qu’il s’agisse de Vivec au Mont Écarlate ou de Mannimarco lors du Voile de l’Ouest, c’est à chaque fois la même chose, malgré les moyens différents qui ont été utilisés.

[Non, TalOS ne compte pas car il avait une surâme née d’un énantiomorphe. Sauf si on considère le moment où il a lancé le Numidium à l’assaut d’Alinor, mais, dans ce cas, le moment éternel ainsi créé ne s’est pas encore résorbé et ne le fera pas avant la Cinquième Ère, à en croire MK. Affaire à suivre, donc.]

Quant à la dernière phrase, elle fait écho aux mots de Ja’zel dans le Bourbier et, par-là même, à ce qui peut naître de cette apothéose. C’est-à-dire une porte de sortie à cet abominable cauchemar qu’est Mundus, la création née de la douleur, de la perte et de l’amertume d’Anu.

ShE :

Localisation : Épinglée sur des planches, tout prêt de l’entrée du Cap du Cannibal et de la note ShD.

Contenu : “Le chaton se transforme dans sa chute infinie. Et le Grand Chat déchire le sol et au-delà.”

Décryptage : Si le Grand Chat est le mortel devenu divinité et la Chute Infinie le moment durant lequel l’apothéose se produit, alors le chaton est probablement une analogie du POUSSIN. Ainsi, la note se lirait donc comme suit : “Le POUSSIN devient Divin lors du Moment Éternel avant d’y mettre fin et d’échapper au Rêve”.

… D’accord, au cas où, je vous le traduis : “Le mortel devient un Dieu lors d’une Cassure du Dragon avant d’y mettre un terme puis essaie d’échapper au Rêve.”

[Je dis “essayer” parce que toute la note parle de l’atteinte de CHIM, hors avec Molag Bal et Mehrunes Dagon comme témoins, on sait qu’obtenir CHIM n’est pas une garantie d’arriver jusqu’à l’Amaranth.]

ShF :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, bureau central, par terre.

Contenu : “Les Anciens Dieux continuerons à vivre si une transformation physique ne s’accomplit pas.”

Décryptage : D’après deux de ses notes précédentes, Yelem semble considérer la transformation physique comme une étape nécessaire vers la Divinité (SiF & ShC). La différence est que la première vante les mérites de la transformation spirituelle, là où la seconde parle de transformation physique.

Dans tout les cas, cela semble signifier que Yelem désire la mort de ceux qu’il nomme “les anciens dieux”, c’est-à-dire les Dieux. Or, comment tuer un Dieu ? Eh bien Yelem nous donne la réponse dans son livre sur les Falmer - et un peu celui sur la consommation de Ja’bal : pour lui, la transformation physique est dépendante de la transformation - ou destruction - du mythe attaché à l’ancienne forme physique.

En d’autres termes, il dit que pour se débarrasser des Dieux, il faut transformer les mythes qui leurs sont attachés, voire les détruire.

Toute cette note est littéralement votre manuel “Tuer les Dieux pour les Nuls”.

ShG :

Localisation : Poignardé dans la chair du cadavre putréfié qui fait face à la Colline du Cannibale.

Contenu : “Vivant ou mort, Shezarr est le même.”

Décryptage : Shezzar étant une version de Lorkhan - avec Shor qui fait le lien entre les deux - ça veut dire qu’il n’y a aucune différence entre la vie et la mort pour lui. Ce qui est distinct des autres divinités, qu’il s’agisse de celles qui se sont détachées de Mundus et qui ne connaissent pas la mort, où celles qui sont restées et ne peuvent vivre qu’au travers de leurs descendances.

… Pourquoi Lorkhan finit toujours par devenir la valeur aberrante ?! Ne peut-il pas faire comme tout le monde, pour une fois ?

[Alors comme ça, il n’y a aucune différence entre la vie et la mort pour lui ? Avec les Shezzarines qui perpétuent son histoire dans tout les cas, on l’aurait jamais deviné…]

ShH :

Localisation : Port Vermoulu, aux pieds de Gale lors de votre troisième rencontre.

Contenu : ‘’Si Shezarr n’existe pas, alors tout Nirn n’est que folie.’’

Décryptage : Il y a deux interprétations possibles, qui ne sont pas incompatibles entre elles.

Premièrement, il s’agirait d’une interprétation padomaïque de la Création plutôt qu’anuique. En effet, si Shezarr n’existe pas, s’il n’y a jamais eu de but derrière ce grand sacrifice/cette tromperie sans retour, alors tout ce qu’il reste, la seule chose qui peut rester, est la folie. Rien d’autre que la folie.

Deuxièmement, si Shezzar n’existe pas - de même que ceux qui lui ressemblent, les mortels devenus dieux capables d’atteindre l’Amaranth - alors cela signifie que Mundus n’est pas seulement un cauchemar, mais une horreur sans porte de sortie. Or, à partir du moment où on commence à penser comme ça, on tombe dans le même travers que celui de l’Ordre Alessien, décrit dans “Pétition à la maison Tharn, n°23”. C’est-à-dire de couvrir/remplacer la folie intrinsèque de Mundus par leur propre folie.

Spoiler alerte : ça a mal finit pour eux.

Et pour Yelem aussi, qui a viré Anatomancien lorsqu’il a décidé que puisque Nirn n’était qu’un cauchemar sans issue, autant le recouvrir entièrement de sa folie, non pas pour créer son paradis (coucou les Alessiens) mais dans le but d’amener cette arène à sa destruction.

[Ce message est littéralement une ode au désespoir de l’Anatomancien… et c’est horrible parce qu’il y a de quoi se sentir triste pour lui alors que c’est une ordure qui a causé tellement de mal.]

ShI :

Localisation : Accroché à un cercueil sur le chemin derrière Gale, au port Vermoulu.

Contenu : “Si Pélinal vécut et mourut pour une fausse vie, alors Nirn est fausse et Kyne est fausse aussi.”

Décryptage : Voilà que l’on plonge de plus en plus dans le désespoir. Si Pélinal, un Shezzarine, n’existe pas, alors il n’y a pas d’espoir. Si Nirn n’existe pas, alors il n’y a jamais eu de porte de sortie sur laquelle nous pouvions compter. Si Kyne est fausse, alors il n’y a jamais eu de liberté à laquelle aspirer.

Si tout est sans espoir, sans porte de sortie et sans liberté, pourquoi se battre pour préserver cette mascarade plutôt que de la détruire ? Pourquoi ne pas cesser d’endurer ce cauchemar plutôt que persister à exister ?

ShJ :

Localisation : Éparpillée au sol devant la pierre de la Naissance de la Malédiction, lieu du Rite du Cannibale.

Contenu : “Mais le bébé est trop vieux, trop ratatiné. Tout à fait mort-né.”

Décryptage : Il est quasiment certain que cette note fait allusion au Foetus de Cauchemar, compte-tenu de son placement au Lieu de Naissance de la Malédiction. Mais pour décrypter cela, il faudrait que je comprenne ce qu’est ce bébé…

L’utilité du Rite du Cannibale est de débarrasser son destin des manipulations de Mora, pour se réapproprier son sort. A en croire Athanasius, ce bébé est ce que tout les indésirés que sont les maudits désirent et il semble avoir un lien avec la fin de l’Anatomancien. En plus de ressembler au Lézard sous le Primarbor ainsi qu’au Bébé Maudit de l’Acte II. Parlant de lui, est-ce le bon moment pour rappeler que le Rite du Cannibal a lieu devant le cadavre d’Anem, justement ?

Bref, c’est un sacré morceau à déballer…

ShK :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, deuxième table à droite.

Contenu : “Le Grand Chat n’a ni coccyx, ni même queue. Transcendant le bien et le mal, et sans péché, ni châtiment, ni pardon, il ne fait que bondir vers le faux horizon.”

Décryptage : Il semble s’agir de l’idée que le mortel devenu dieu est au-delà de notions humaines telles que la moralité, la culpabilité ou la rédemption. Ce qui fait écho à ce que Ja’zel n’a cessé de nous dire, allant jusqu’à y consacrer son dernier souffle.

Cependant, le terme de “faux horizon” porte l’idée que c’est à cause de ce détachement envers ses notions que ses sauts se dirigent en direction de ce qui n’est qu’une illusion, une fausseté, un chemin à ne pas reproduire.

… Donc soit Yelem parle de ne pas reproduire spécifiquement les erreurs d’Anu en tant que Divinité, soit qu’essayer de devenir la Divinité en empruntant ce chemin est une erreur. Et, bon, ça correspondrait à sa vision sur la fausseté de Nirn, Shezzar et Kyne, mais venant d’une partie prégnante de l’Anatomancien, ça ressemble juste à Yelem qui dit : Il n’y a qu’une seule solution, la mienne !

Oh, et je jette l’éponge concernant l'absence de coccyx et de queue.

ShL :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, deuxième table à droite.

Contenu : “Le Grand Chat ressemble trop à un poux. Peut-être même un dieu des poux.”

Décryptage : Est-ce une façon de dire que le mortel devenu divinité (qui diffère considérablement du mortel ascensionné façon Héros de Kvatch) ressemble trop à quelque chose d’indésirable ?

… Attendez, quelque chose me vient en tête. Si le Grand Chat représente un mortel devenu Dieu, ce terme peut désigner Dovahkiin dans la quadrilogie, éventuellement Ja’bal… mais aussi Anu lui-même, du coup.

Et si le terme de “poux” renvoyait aux mortels, puisque c’est ainsi que le désignait le Pou de l’Aumônier ? Dans ce cas, puisque pour l’Anatomancien, y comprit Yelem, ceux-ci sont des éléments de dissidence, s’agit-il de dire que le  Rêve d’Anu est emplit d’aspects indésirables comme le sous-entend une métaphore précédente sur la présence des vers et des asticots au sein du corps, expliquant la nécessitant d’un corps sans organes (notes CsO) ? Ce serait un peu un enfoncement de portes ouvertes, à ce stade, mais bon.

[Dans tout les cas, il s’agit probablement d’une référence au Pou de l’Aumônier, mais comme celui-ci pourrait être envoyé par Boltzmer - le seul aumônier du mod - qui pourrait lui-même être Yelem ou avoir perdu son égo au profit de ce dernier, une prochaine mise à jour sera probablement nécessaire pour comprendre cette histoire.]

ShM :

Localisation : Sanctuaire de Yelem, deuxième table à droite.

Contenu : “Le chat vit des millions de vies. C’est l’essence de Shezzar.”

Décryptage : Et un chat qui vit des millions de vies mourra également des millions de fois. Étrange comme la formulation rappelle celle du chat au skooma dans le Bourbier…

Plus sérieusement, c’est totalement une référence à l’ouvrage de Yôko Sano “Le chat qui a vécu un million de fois” et que VICN a classé parmi ses sources d’inspirations pour créer Glenmoril.

[Pour ceux qui l'ignorent, ce bel ouvrage - disponible gratuitement en anglais dans certaines B.U - traite de la métempsychose qui mène finalement à la découverte de l’Amour. Si vous ne connaissez pas le sens du premier mot, il s’agit de la transmigration d’une âme de corps en corps, qu’il s’agisse d’une personne, d’un animal ou encore d’une plante. Une forme de réincarnation, certes, mais qui ne dépend pas d'un karma particulier pour s’accomplir.]

En d’autres termes, Yelem explique ici que Shezzar (aka Lorkhan) transmigre de corps en corps au sein de la mortalité qu’il a lui même conçu, ceci afin de trouver l’Amour qui lui permettra d’échapper au Rêveur, Anu, dont il est le premier à avoir entraperçu la nature. C’est aussi pour cette raison que la mort ou la vie n’a que peu de signification pour lui car, bien qu’il soit un dieu mort, il continue simultanément de vivre et de poursuivre sa quête comme un mortel.

... Il ne peut vraiment rien faire comme tout le monde, n'est-ce pas ?!

Résumé :

  • A : Décrit comment l’Ordre Alessien a essayé d’atteindre la divinité à travers Shezarr.
  • B. En faisant de tous les mortels un seul être, on peut atteindre la divinité.
  • C : Les formes divines seront différentes des formes mortelles.
  • D : La Chute Infinie est un moment qui dure pour toujours.
  • E : Pendant la chute infinie, le chaton devient un grand chat. Pendant l’instant éternel, un mortel devient un dieu.
  • F : Les anciens dieux continueront d’apparaître à moins qu’un mortel n’atteigne la forme divine.
  • G : Lorkhan est Lorkhan, qu’il soit mort ou vivant.
  • H : Nirn est un produit de Lorkhan, s’il n’y a pas de Lorkhan, alors Nirn doit être de la folie.
  • I : Si Pelinal, quelqu’un de Shezarr, était faux, alors Lorkhan doit être faux et Kyne doit aussi être fausse.
  • J : En parlant du bébé des cauchemars Krishnamurti : Le dieu monté d’un mortel n’a pas une trace de mortalité en lui
  • L : (Incertain)
  • M : Lorkhan est le chat qui a vécu un million de fois.