Livres importants (Glenmoril)

De La Confrérie des Traducteurs

Cette page explicite davantage certains des livres du mod Glenmoril dans une tentative de les rendre plus accessibles en étudiant leur contenu avec un peu de contextualisation. Tous ne sont pas encore répertoriés et sont le fruit d'une longue réflexion à plusieurs sur les différents forums de fans.

Spoiler En poursuivant votre lecture, vous vous exposez à un risque de spoilers.

Fragmentae Abyssum Hermaeus Morus

Contextualisation

Un récit qui mêle l'ancien conte d'Atmora dans lequel Hermaeus Mora trompa les Hommes pour tenter de faire d'eux des Elfes, seulement pour être arrêter par Shor. Le reste est constitué de notes prises par quelqu'un qui a parcouru les rayons d'Apocrypha dans ses rêves, éventuellement grâce à Vaermina.

Texte

…Aussi Ysgramor collecta-t-il les lamentations des Épouses-Géantes, pour les porter à Froa et Grosta, qui les tissèrent en une Corde Larmoyante, afin qu'Ysgramor puisse de nouveau encorder son puissant arc, Loin-Tireur. Dorénavant, Loin-Tireur soupira chaque fois qu'on le prenait en main, et gémit lorsqu'il tirait. Et Ysgramor décida de l'emmener à la chasse.

Il traqua et tua nombre de proies dans la forêt gelée d'Atmora, avant de s'arrêter à un gué pour se désaltérer. Là, de l'autre côté du ru, bondit le Cerf Blanc de Forelgrim, et la flèche d'Ysgramor le rata. Enragé de cet échec, il prêta le serment de poursuivre le Cerf Blanc jusqu'à le tuer de ses mains. Mais le cerf était rusé et silencieux, et passa telle une brume sur la neige. Ysgramor, sans cesse, l'aperçut et le perdit de vue. Car même le soupir de la Corde Larmoyante était plus sonore que le Cerf Blanc.

Lorsqu'il perdit une nouvelle fois la piste et s'arrêta, plein de frustration, un Lièvre parut, et lui dit :

« Le cerf vit dans ce val, là-bas.

– Comment le sais-tu ? demanda Ysgramor au Lièvre.

– Je le sais car j'ai de longues oreilles. En vérité, si tu avais d'aussi grandes oreilles que les miennes, tu entendrais ta proie où qu'elle se rende.

– Alors, j'aimerais que mes oreilles soient aussi longues que les tiennes. »

À ces mots, la truffe du Lièvre frissonna, et Ysgramor sentit ses oreilles s'allonger. Mais un renard bondit depuis les fourrés jusque sur le Lièvre et le tua. Ysgramor, fasciné, sentit ses oreilles reprendre leur taille ordinaire.

Et le Renard prit la parole : « Sache, mortel, que je suis Shor, et que sous mes pattes gît non pas Lièvre, mais plutôt Herma Mora, qui par la ruse t'avait amené à devenir Elfe. Dorénavant, mortel, ne compte que sur les méthodes ordinaires des hommes, et tourne le dos aux tromperies des Elfes, sans quoi tu deviendras l'un des leurs. Et maintenant, va. Le Cerf Blanc t'attend bien dans le val. »

Hyrma MORA pado ADA oia NAGAIA aba AGEA cava APOCRA dena GORIA gandra ARCAN

« Hermaeus Mora, plus ancien qu'Ada, Céphaliarque abyssal, écoute mes suppliques indignes, car je viens mendier le savoir qu'on me refuse. Ce que je cherche est nommé sur ce parchemin, que je consomme en ton honneur, ô démon du savoir. Car mon désir de savoir est sans mesure, et en récompense, tout prix que tu demanderas sera exaucé. AE HERMAO MORA. »

AE HERMA MORA ALTADOON PADHOME LKHAN AE AI

(Mon rêve suivant me montra) Apocrypha, où je parcourais les salles obscures au milieu des (livres sans nom), au milieu de concepts et d'arguments que j'inhalais comme autant de fumerolles. Ma main gauche tenait un rouleau de vélin, et ma droite une plume. J'écrivais des histoires en passant, et pourtant le rouleau restait vierge, car tandis que j'écrivais (les mots) sous les (mots) au-dessus s'effaçaient.

Alors, je m'arrêtai devant un socle de lapis, car elle contenait (un objet) qui m'avait jusqu'alors échappé, une urne à la crête étrange. Aussi (déposai)-je rouleau et plume pour saisir et soulever le couvercle.

(Dans l'urne) se trouvait un (fluide) visqueux et bruyant, où flottait, gris et luisant, l'(organe de la pensée) d'un mortel. Et je savais, quoique j'ignore comment, que ce liquide n'était pas de la saumure, et que le cerveau n'était pas préservé, mais bien vivant, alerte et empli d'un intellect sombre. Je lâchai le couvercle et (relevai le) regard, et vis (derrière le socle) un long couloir sans fin, bordé de part et d'autre de socles innombrables, (chacun avec sa) propre urne.

(Ce qui explique qu'à) mon réveil, je m'étais mordu la langue jusqu'au sang.

Explications

Ce conte n'est - heureusement - pas particulièrement obscur et sert surtout à transmettre à l'oral une énième aventure potentielle d'Ysgramor tout en illustrant les rôles d'adversaire (HM) et de protecteur (Shor) du peuple nordique.

Cependant, il peut être utile de faire remarquer que c'est dans ce texte que l'animal totem d'Hermaeus Mora (le Lièvre) est dévoilé car il sera utilisé à plusieurs reprises dans la quadrilogie.

Par exemple, c'est avec du sang de lièvre que Ja'zel a souillé le sceau de Jhunal, permettant un accès de plus en plus aisé à la Vallée Bénie. En outre, Ja'zel utilisera ce même conte pour référencer la précédente tentative échouée des Chouettes, lorsqu'il en parlera à un Ulrik confus.

[J'espère que vous apprécierez l'ironie de voir Shor/Lorkhan conseiller à Ysgramor de tourner le dos à la tromperie...]

Laza et les Chouettes

Contextualisation

Ce que cette série vise à faire, c'est à nous présenter les Chouettes et comment Laza a réagit face à elle. Ou, pour faire plus court, le titre alternatif pourrait être Faites attention aux Chouettes !

La Chouette blanche est la première que Laza rencontre. Celle-ci a comprit que son chagrin, issu de la perte de tout ceux qu'il aimait, allait le pousser à la faute et tente de le dissuader de briser le grand interdit de son peuple.

La Chouette grise est la deuxième que Laza rencontre. Puisque ce dernier n'a pas écouter la Chouette Blanche, le voilà désormais à la merci de la Chouette Grise qui cherche à obtenir sa confiance pour le diriger vers un but précis.

Laza a ignoré les conseils de la Chouette Blanche mais suivit ceux de la Chouette Grise. Le voilà désormais face à la dernière Chouette, la Noire, dans la Fontaine de Kyne.

Texte

Laza rencontra la Chouette blanche dans la verte prairie. La Chouette fixa les yeux pleins de larmes de Laza et lui dit :

« Un berger peut devenir un loup s'il pose son bâton. Il peut parcourir la Forêt et chasser sa proie. Un loup peut devenir le vent s'il abandonne ses crocs. Et nul endroit n'est hors d'atteinte pour lui. Et il peut retrouver les gens qu'il a perdus. Mais le vent ne peut pas souffler tout droit. Si tu deviens le vent de l'Ordre, tes crocs repousseront et tu redeviendras un loup. »

===

Laza rencontra la Chouette grise dans la Forêt Ancienne. La chouette fixa les yeux brûlant de Laza et lui dit :

« Si tu aveugles ton œil droit, tu aveugleras aussi les yeux du ciel. Il ne restera personne pour observer la Forêt de dessus. Si tu aveugles ton œil gauche, tu aveugleras aussi les yeux de la Forêt. Il ne restera personne pour arpenter la Forêt. Si tu aveugles tes deux yeux, plus personne ne t'attrapera. Mais toi non plus, tu n'attraperas plus personne. Utilise ton nez et tes oreilles, évite l'odeur du sang, suis l'appel de la Chouette et tu trouveras ton chemin vers le fond de la fontaine de Kyne. »

===

Laza rencontra la Chouette noire à la fontaine de Kyne. La Chouette fixa les orbites sanglantes de Laza et lui dit :

« Plonge ta dague dans la fontaine pour nettoyer le sang de la vierge nède. Tu perdras ton bâton, mais il te poussera des crocs. Les eaux de la fontaine seront souillées, mais tu seras un loup. Kyne sera perdue, mais tu auras fait un pas vers ceux que tu as perdus. »

Explications

[Elles sont bien trop longues pour se trouver entièrement sur cette page, alors je n'y mettrais qu'un résumé. Pour la version complète, rendez-vous ici.]

Dans la première section, la Chouette Blanche - qui s'avère être JHUNAL le Dieu des Runes - le met en garde contre le vain désir de vengeance. Au contraire, s'il parvient à y renoncer, alors il aurait l'opportunité de gagner la vraie Liberté (CHIM parce que Laza était l'un des six POUSSINS de ce Kalpa) et de retrouver ceux qu'il a perdus.

Cependant, s'il donne suite à sa vengeance, alors il ne verra et ne fera plus que ça, et laissera le fatalisme de Jyggalag l'enchaîner dans son propre tourment.

Dans la seconde section, la Chouette Grise - qui est possiblement BBBux/Orlando, mais l'Enfant Inconnu n'est pas à exclure puisqu'il précédait Laza comme POUSSIN et nous disait, dans Vigile, que celui-ci avait chasser beaucoup de dragons pour lui - prend Laza en charge dans le cadre du plan d'Hermaeus Mora.

Il le guide dans la Forêt Ancienne, et lui apprend comment passer outre les gardiens avant de lui conseiller de trouver la dernière Chouette qui l'attend à la Fontaine de Kyne.

Dans la troisième section, la Chouette Noire - la version humanoïde que vous connaissez ou un autre clone de Hoholaugh - donne à Laza les instructions qui le damneront. En nettoyant le sang de Lamae - porteur de la corruption de Molag Bal - au centre du pouvoir de Kyne, il brisera la déesse et créera la Cassure du Dragon qu'Hermaeus Mora désire pour attirer Mnemo-Li et rendre possible l'accession à CHIM.

Pour inciter Laza à obéir, il lui fait miroiter une fausse progression envers son objectif - retrouver ceux qu'il a perdus - en omettant que, suite à son sacrilège - il sera définitivement emprisonné.

Le Livre d'Atatami

Contextualisation

Ce livre peut être trouvé un peu partout et fait référence aux Atatami, les Khajiit corrompus par Ja'bal, l'entité mentale par la suite scellée par Azura et Hircine.

Texte

"L'Yffer mort murmure à l'oreille des chats lors des nuits sombres, au clair de lune. Les bougies s'éteignent, la fumée danse dans les airs et révèle l'histoire cachée sous la Lune fantôme.

Au nord-est d'Anequina, il y avait autrefois une oasis nomade. Les nuits où les lunes étaient pleines, les habitants de ces terres s'habillaient de robes jaunes et s'aventuraient dans les dunes avec des seaux. Ils poursuivaient l'oasis qui fuyait au clair de lune, récupérant une partie de son eau afin qu'elle ne se desséchat jamais complètement. Ils avaient une règle : une fois qu'ils avaient récupéré de l'eau, ils ne couvraient jamais les seaux avec des couvercles. Seul le clair de lune reflété dans l'eau devait servir de couvercle. Et l'endroit s'appelait Pailune, à cause des chats qui transportaient la lune dans leurs seaux.

Un jour, il y avait là un orphelin de naissance inconnue. Il n'était personne, et pouvait donc être n'importe qui, peut-être même tout le monde. Cela ne faisait aucune différence pour les Khajiits : ils l'appelèrent Atatami.

Par une nuit de pleine lune, Atatami suivait les nuages de pluie vers Pailune. Sur son chemin, dans les dunes où errent les mauvais esprits, il fut attaqué par trois d'entre eux.

Le premier lui apparut dans une lumière aveuglante. C'était Mérid-Nunda, le Faux Esprit de la Cupidité. Atatami ferma les yeux et cria : "Va-t'en, va-t'en, Mérid-Nunda, lumière jalouse ! Ta lumière ne peut pas transpercer mes paupières !". Silencieuse, Mérid-Nunda brilla un moment, mais quand elle réalisa qu'Atatami ne la comprenait pas, elle partit.

Ensuite, il y eut un rugissement dans un nuage de poussière et de sable. Merrunz, le Chat démoniaque,amassait du sable acéré autour d'Atatami avec ses pattes arrière. Atatami ferma les yeux, se couvrit la bouche et dressa les oreilles. Puis l'Yffer mort lui murmura : "Mets-toi en boule, mets-toi en boule, fais-toi tout rond comme un œuf". Alors Atatami se recroquevilla et roula en bas de la dune. Merrunz le Chat démoniaque vit cela et partit, comme s'il en avait assez.

Le dernier à apparaître fut Molagh. C'était un chat pathétique qui n'arrivait toujours pas à se libéré des chaînes d'Azurah, mais il roula quand même aux côtés d'Atatami, caché dans la tempête de sable que Merrunz avait laissée derrière lui. Atatami se boucha les oreilles, car les mots de Molagh étaient aussi doux que du sucre, mais ils ne lui apportaient que de la douleur. Mais Atatami oublia de fermer les yeux et il vit les mouvements de la bouche de Molagh. Et ainsi, il entendit la voix de Molagh à travers ses yeux. Molagh souffla son souffle glacé dans les yeux d'Atatami et partit, ne laissant derrière lui qu'une pierre rouge.

Atatami ramassa la pierre rouge et la brandit vers Azurah pour lui montrer qu'il avait surmonté son épreuve. Cependant, Azurah savait que c'était un mensonge, et pour punir Atatami, elle fit tourner les yeux du chat vers le ciel plus vite qu'il ne pouvait cligner des yeux. Il ne pouvait que regarder avec horreur ses membres se ratatiner et sa fourrure tomber. Le temps qu'Atatami abaissât la pierre, il était déjà vieux et usé. Puis Molagh, qui était parti, réapparut et effleura trois fois les lèvres d'Atatami. Les lèvres d'Atatami tremblèrent de peur et de regret. La pierre rouge disparut alors et il ne lui resta que ces mots qu'il prononça à haute voix : "Le fruit de l'Arbre à lait, la grenade sanglante, les tendres jumeaux de Jel."

Les yeux d'Atatami commencèrent alors à mûrir. Des larmes de lait jaillirent des yeux qu'il ne pouvait plus fermer et Hermorah, qui s'était tapi sous ses paupières, commença à voler les secrets qu'il avait appris. Mais Hermorah vit les marques de crocs des Jills dans ses yeux, et il se cacha précipitamment aux pieds d'Atatami. Puis Ja'bal le Grand Chat rampa hors de la blessure et se coupa les mains pour expier ses fautes auprès des dieux. Du lait coula à nouveau des plaies, mais c'était maintenant un torrent qui emporta Pailune au-delà des étoiles.

"Il n'y a personne de plus irrévérencieux que toi. Sache qu'il n'y a pas de lumière pour t'éclairer", dit Azurah, et elle cache les yeux du chat à Ja'bal. Les ténèbres l'enveloppèrent tandis que les lanternes de Jone et Jode s'éteignaient. Ja'bal se recroquevilla de chagrin, s'enroulant comme un œuf, et roula huit fois sur les dunes de Namiira. Sa voie traça le secret de Lorkhaj dans le sable et ouvrit la serrure de Fadomai.

"Si seulement nous trouvions notre étoile, Nous nous réjouirions et exulterions." Tandis que Ja'bal murmurait cela, l'Étoile Bleue se mit à briller dans l'obscurité et les écailles noires d'Alkhan traversèrent l'horizon. Et dans le crépuscule, seules la chanson et la danse de Ja'bal étaient vraies.

La sombre nuit commença à s'étendre, embrassant Anequina, et dans ce sombre crépuscule, tout était incertain sauf Ja'bal. Le roi, qui n'avait pas le droit de chanter, porta la lune rouge jusqu'à la plus haute dune avec l'aide d'Hircine le Chat affamé, et le chœur de Kreenya Rawla fit un chant à Azurah pour que la lame du roi pût atteindre tout endroit. Ja'bal était le Grand Chat qui sautait par-dessus les dunes sans fin, mais la lame du roi atteignit facilement son cou et sépara sa tête de ses épaules. La tête de Ja'bal s'envola dans les airs, faisant de l'ombre à la lune rouge et Sheggorath se mit à rire : "L'enfant de l'étoile inconnue est mort, et toi aussi, tu seras inconnu. Rien de tout cela ne sera connu."

Pendant que le roi était distrait par Sheggorath, Ja'bal disparut sans que personne ne le remarquât. Il ne restait que du sable, des ruines, et Atatami qui avait été brisé comme un arbre mort. Le roi lécha le lait des plaies d'Atatami et comprit. Il comprit la signification de l'Arbre à lait, il comprit que la grenade s'était engorgée de sang et que les tendres jumeaux de Jel avaient été séparés. Le roi fut ainsi piégé par l'Arbre à lait et il ne pouvait plus se réveiller de ses rêves. Mais Ja'i le Clerc craignait Atatami et, à la fin du cycle de trois lunes, il traqua tout les chatons d'Anequina.

Aujourd'hui, seul l'Yffer mort se souvient des larmes que Khenarthis a versées à cette époque."

Explications

En attente d'une concertation pour plus de précision.

Pour l'instant, il semblerait que le livre raconte l'histoire du premier Khajiit transformé par Ja'bal, donne le nom d'Arbre-à-Lait (l'argonien fusionné au clone de Jubal qui donna Ja'bal), raconte comment son influence s'étendit sur Anequina en dépit des effort d'Azurah pour le scelle jusqu'à ce que, en désespoir de cause, le Roi face appel à Hircine et sa Grande Chasse. Ensuite, il s'agit de la descente dans la folie du Roi, suivit par Ja'i, et le massacre perpétué sur les chatons d'Anequina - avec la création des marchands de poussins - à cause d'une mauvaise interprétation de ce qu'est un POUSSIN.

Le Livre de l'Éclat Volume I

Contextualisation

Ce texte est le premier de la série en quatre volume que l'Anatomancien sacré - ou Yelem vu le ton presque clinique - a écrit à destinations des disciples de Malmanius, pour préparer leurs esprits à être effacés.

Texte

"Il y a des pensées, mais il n'y a pas de cerveau pour les penser.

Les pensées créent des mythes. Les mythes créés passent constamment de pensées en pensées, se déployant sans fin comme un nouvel univers, et il n' a pas de fin au fonctionnement de ces mythes. Même dans le cas d'une apocalypse, les mythes la contourneront et seront recréées par d'autres pensées, même face à leur fin. On peut les considérer comme une singularité de l'Étoile Bleue, ou illuminés par l'Éclat de la vie.

Illuminons maintenant ses stratagèmes avec l'Éclat de la vie. Car bien que beaucoup de sang puisse être versé et que de nombreux noms puissent être perdus, tous seront rachetés sous l'Étoile Bleue.

Apprenez qui sont ceux dont on parle dans les lacunes des mythes. Car ce sont les coins enfoncés dans l'âme même des dieux, et forcés d'imiter leurs rôles.

L'amour est violence, la haine est paix.

L'Éclat de la vie continue de briller.

AE HERMA MORA ALTADOON PADHOME LKHAN AE AI"

Explications

Ce texte fait référence au caractère transcendantal des mythes. Ceux-ci sont créés par des pensées, mais n'ont pas besoin de cerveaux pour exister car ils existent dans la dimension multiplexe de la pensée, comme reflet de la vie elle-même. C'est-à-dire, qu'ils ne sont pas issus d'un seul esprit mais construit et refaçonnés à l'infini par tout ceux qui les entendent, selon la vision personnelle de chacun sur sa vie et les thématiques abordées.

A noter que lorsqu'il est fait mention des mythes comme "singularité de l'Étoile Bleue", il est fort probable qu'il s'agisse d'une référence au rôle de Mnemo-Li comme "Mémoire". Les mythes seraient donc une singularité mémorielle dans le sens où, bien qu'ils existent dans les mémoires au-delà de toutes les barrières, ils partagent néanmoins une base commune qui permet leur référencement et leur transmission.

Enfin, les "lacunes des mythes" pourraient parler des rôles assumés dans le mythe et qui se répètent à chacune de ses itérations, comme un marqueur d'identification qui ne possède pourtant aucune identité définie. Pour fournir un exemple - sans doute inapproprié dans un livre écrit par l'Anatomancien mais, je l'espère, suffisamment clair pour transmettre l'idée - parlons des anciens contes de princesses Disney.

Ils se déroulent différemment et portent des thématiques variées, mais tous se terminent par la princesse trouvant son prince et vivant heureuse avec lui, ce qui sert de marqueur d'identification ou un rôle/élément scénaristique revient systématiquement dans le fond (marqueur) mais pas dans la forme (identité).

[J'ai essayée d'être pédagogue, mais si cet exemple ne vous parle pas, je vous redirige volontiers vers mon inspiration, c'est-à-dire les différents contes de Médée l'infanticide et comment l'une de ses récentes réinterprétations "Médée Kali" n'a presque pas l'identité du matériel "d'origine" tout en en possédant les marqueurs.]

Le Livre de l'Éclat Volume II

Contextualisation

Ce texte est le second de la série en quatre volume que l'Anatomancien sacré - ou Yelem vu le ton presque clinique - a écrit à destinations des disciples de Malmanius, pour préparer leurs esprits à être effacés.

Texte

"Il n'y a pas de cœur qui bat, mais il y a un temps marqué par les battements de cœur.

Le battement de cœur marque le temps. Il passe, partagé par toute vie comme un cône géant. Ce n'est pas le mien, ce n'est pas le nôtre, mais c'est celui de l'Amour. Toute vie s'y répète dans toutes ses dimensions. C'est le destin. Vous le saurez. Vous saurez quelle est votre tonalité. Pourtant, le chant de la vie qui résonne dans les ténèbres reste le même : il résonne à mesure égale.

Que le chant de la vie vous montre ce qu'il prépare. Car bien que beaucoup de sang puisse être versé et que de nombreux noms puissent être perdus, tous seront rachetés sous l'Étoile Bleue.

Encore et encore, son et son, mot et mot, il y en avait un qui fredonnait toujours entre les répétitions. Personne ne s'en souviendra, mais cela fera trembler les coins qui transpercent les dieux.

L'amour est violence, la haine est paix.

Le chant de la vie continue de résonner.

AE HERMA MORA ALTADOON PADHOME LKHAN AE AI"

Explications

Ce texte - plus obscur que le précédent - fait une double référence à Lorkhan comme Tambour du Destin et Anu comme Rêveur.

Même après tout ce temps, Akatosh et Lorkhan demeurent irrémédiablement lié, car si le premier impose le temps linéaire sur Nirn en tant que Dragon, le second est le cœur de Nirn, le Tambour du Destin. Sans le Cœur, il n'y a pas de domaine où Akatosh peut faire régner sa tyrannie , mais, sans le Temps, le Cœur reste immobile, incapable de mesurer quelque chose qui n'existe pas.

La référence à Anu est plus discrète et se trouve elle aussi dans le Cœur qui, bien que se reflétant dans toutes ses dimensions au point où il semble développer une infinité de tonalité, en réalité, la base même de son battement ne change pas. Ou, en d'autres termes, peu importe combien de personnes il semble y avoir dans l'Aurbis, il ne s'agit jamais que des hallucinations/créations/enfants du Rêveur : Anu.

Et le Rêveur est Amour.

Ce battement n'a jamais cessé de se répéter, mais, entre chaque répétition, il y avait quelque chose d'autre. Quelque chose dont personne ne se souvient et qui est, en quelque sorte, plus vieux que la plus ancienne des musiques. Et bien que, semblable aux mythes, il ne se présente jamais sous la même forme, la base, elle, reste la même et capable de pourfendre/détruire même les dieux : le Sharmat.

[La note de Yelem "Cs01" est un peu plus claire à ce sujet, si vous le souhaitez.]

Le Livre de l'Éclat Volume III

Contextualisation

Ce texte est le second de la série en quatre volume que l'Anatomancien sacré - ou Yelem vu le ton presque clinique - a écrit à destinations des disciples de Malmanius, pour préparer leurs esprits à être effacés.

Texte

"Il n'y a pas d'organes pour excréter les déchets, même lorsqu'ils sont pleins de pourritures et d'immondices.

Vivant, mais déjà mort et pourrissant sans organes internes. C'est le domaine de l'Éclat. C'est la somme de multiples de trois. Voyez le nœud coulant qui étrangle les trois fous qui sont devenus les coins, c'est-à-dire l'Amour lié par les ficelles de l'observateur. Voici les dieux avec trois coins enfoncés en eux ; c'est Moi qui m'infiltre dans les murs de la jalousie. Voyez les asticots des trois mondes qui sortent des coins ; c'est Nous qui sommes barbouillés de pain à effacer. Ce sont les multiples de trois. Le temps se décompose et devient fou, et dévie de l'harmonie que le Dieu rêveur lui a donné. Vous serez libéré de la vieille Roue, et votre relation avec les étoiles en sera bouleversée. Car vous êtes redécouvert en tant que néant et pur symbole. C'est la répétition des multiples de trois.

Exposons maintenant ses stratagèmes avec les multiples de trois. Car bien que beaucoup de sang puisse être versé et que de nombreux noms puissent être perdus, tous seront rachetés sous l'Étoile Bleue.

Des membres désossés se soulèvent, des pinces coupent les branches souillées. Des rangées de lames grinçantes, des orbes fureteurs regardent les poissons nager dans la rivière.

L'amour est violence, la haine est paix.

Les multiples de trois se répètent sans cesse.

AE HERMA MORA ALTADOON PADHOME LKHAN AE AI"

Explications

C'est une explication qui se centre sur le Rêve et la nature de l'Anatomancien.

Pour comprendre l'idée, il faut prendre en compte les Notes de Yelem Cs01 et Cs04 où le Rêve et son Rêveur sont décrit comme le corps qui n'a besoin d'aucun de ses organismes, bien que, pour Yelem, ces derniers soient aussi ses ennemis. Cependant, sans ces même organismes/composants (tout les êtres de l'Aurbis), le Rêve est stérile, improductif et ne mène à rien.

Ainsi, si les organes ne peuvent se débarrasser des déchets (c'est-à-dire s'il n'y a pas de dispositifs permettant de se débarrasser de ce qui est nocif pour le Rêve), le Rêve ne peut que finir par pourrir. C'est ce qu'est l'Éclat, la... chose qui décomposera le Rêve si on le laisse faire. Et l'Éclat lui-même est la somme de trois composants : Amour, Moi et Nous, les vecteurs de cette pourriture.

Athanasius qui, sous Mnemo-Li, s'est laisser étrangler en laissant échapper l'un de ses échos : Malmanius.

Yelem qui de part son énorme égo, voulant détruire les dieux, s'emparer du Rêve et le façonner à son image.

Dovahkiin qui, souillé par les malédictions du sang, souhaitait s'en débarrasser avant que Svartibrunnr ne le brise.

[Pour comprendre la section sur Dovahkiin, il faut savoir que "pain" fait ici référence à la gomme à pain, seule capable d'effacer ce qui est écrit sur du papier à musique. Et, hormis le lien évident entre l'Aurbis et la musique, il faut aussi se rappeler que le Sharmat - incarné dans l'Anatomancien - se dit "plus vieux que la musique".]

Les voilà, les multiples de trois, qui s'en prennent au temps en profitant de la Cassure du Dragon avec pour objectif final de se débarraser de l'Aurbis, cette vieille Roue défectueuse qui les a tant fait souffrir et qu'ils veulent remplacer par le néant pour ne plus rien ressentir. Cette association qui ne peut que se répéter sans trouver d'issue tant que le temps est le Temps.

La dernière partie parle des différents aspects d'Hermaeus Mora. Les membres désossés, les pinces coupantes, les lames grinçantes et les orbes fureteurs sont les titres de livres que nous devons ramasser et utiliser pour arriver au sommet d'Apocrypha dans le DLC Dragonborn.

Les membres désossés se soulèvent et agissent.

Les pinces coupent la branche souillée qu'est le Barde et Hoholaugh la corrompt.

Les rangées de lames grinçantes font... quelque chose.

Et les orbes fureteurs observent les poissons prit aux piège dans les marées du destin.

Dans tout les cas, c'est quand même un changement de sujet (Rêve/Anatomancien → aspects d'Hermaeus Mora) bien abrupt... sauf s'il s'agit de mettre en exergue l'influence multiple d'Hermaeus Mora dans la conception de l'Anatomancien.

Comme toujours, la haine est le refuge de l'Anatomancien et sa création un phénomène qui se répète sans cesse.

Le Livre de l'Éclat Volume IV

Contextualisation

Ce texte est le quatrième de la série en quatre volume que l'Anatomancien sacré - ou Yelem vu le ton presque clinique - a écrit ses divagations. Contrairement aux trois derniers, il ne peut être trouvé que sur le corps de l'Anatomancien et paraît nous être spécifiquement destiné.

Texte

"Peu importe combien le Dieu peut rêver d'un cœur endormi, ce cœur ne dormira jamais.

Le cœur sans sommeil, c'est moi. Moi, déchiré par le coeur qui bat, suis Nous. L'Amour est l'aboutissement de ces pensées et de ceux qui les ont toutes précédées. Le coeur sans sommeil revient avec un destin qui se répète. C'est un faux réveil, et pourtant c'est aussi un rêve sans sommeil. Et chaque fois, l'esprit sans sommeil est partagé par le hasard. Ce pari mystérieux promet la victoire au Prisonnier, mais seulement s'il est affirmé par le clignement incessant de l'oeil.

Que l'endroit vers lequel vous vous dirigez maintenant soit marqué par l'Amour, Moi et Nous. Car bien que beaucoup de sang puisse être versé et que de nombreux noms puissent être perdus, tous seront rachetés sous l'Étoile Bleue.

Que l'esprit sans sommeil réfléchisse, que le coeur non retourné continue de battre, que le coeur sans nom aime et ressente la paix. Ô Étoile Bleue, défais tout les coins avec ton éclat.

L'amour est violence, la haine est paix.

Amour, Moi et Nous, comme le coeur sans sommeil.

AE HERMA MORA ALTADOON PADHOME LKHAN AE AI"

Explications

Bon, c'est toujours aussi cryptique (fou), mais il y a plusieurs références à Lorkhan, l'Anatomancien et le Prisonnier qui permettent plusieurs interprétations possibles.

- Le cœur sans sommeil pourrait être Yelem, Moi, dont il a été déterminé dès le Bourbier qu'il avait perdu la capacité de dormir, mais la référence à Lorkhan est aussi intéressante.

- Dans tout les cas, le "cœur qui bat" ressemble au Tambour du Destin", ce qui pourrait s'interpréter comme Nous déchiré par un destin auquel il ne peut échapper... ou une simple référence aux diverses malédictions du sang.

- L'Amour est l'éclat qu'Athanasius - le vigile qui a tout perdu lors de la Grande Guerre - a entraperçu, le Sharmat brièvement refléter à la fin de dac0da.

[Le retour incessant du cœur sans sommeil à un destin prédéfini rappelle Lorkhan qui (si l'on en croit Shor, fils de Shor) répète sans cesse sont échec. Ou encore le destin du Prisonnier à sempiternellement disparaître dans l'ombre, peu importe ses accomplissements.]

Le destin qui se répète fait référence à la fin des kalpa. Peu importe combien ceux-ci redémarrent, c'est un faux réveil car l'inexistance n'est jamais réellement atteinte. Le cycle n'est pas brisé et la souffrance continue de se répéter à l'infini. Chaque fois, l'esprit sans sommeil (possiblement Lorkhan) se manifeste spontanément et ce pari autrefois réalisé, sur l'atteinte de la Divinité en passant par la Mortalité, est l'élément déterminant de la victoire assurée au Prisonnier, celui-ci étant le Joueur.

Cependant, cela ne pourra se faire que s'il est réaffirmé par le clignement incessant de l'Œil, c'est-à-dire Hermaeus Mora. Or le clignement incessant fait référence à un mouvement effectué par les yeux lorsqu'ils sont aveuglés. En d'autres termes, pour que notre victoire soit assurée, il nous faudra d'abord aveugler le Prince du Destin lui-même.

Pour ce faire, nous avons besoin d'autant de malédiction du sang que possible - afin de donner suffisamment d'avenir potentiel à scruter pour Mora qu'il ne sache pas lequel choisir - mais aussi, et surtout, de la malédiction du sang de Ja'zel qui empêchera Mora de jeter un œil dans notre esprit. En outre, nous aurons également besoin du Rite du Cannibale pour reprendre le contrôle de notre propre destin.

Pour résumer, notre victoire n'est promise que si nous parvenons à aveugler le Destin, l'empêcher de nous anticiper en réalisant plusieurs actes très précis.

L'endroit vers lequel nous nous dirigeons - sachant que le livre nous paraissant destiné est trouvable sur le corps de l'Anatomancien juste avant que tout ne s'effondre autour de nous dans l'Acte III - est Svartibrunnr. Qui est marqué par Yelem, Athanasius et... une forme de Nous, Dovahkiin.

Que Yelem continu de réfléchir, que le coeur d'Athanasius continue de battre et que le Prisonnier découvre la violence et la haine. Ce n'est qu'à cette condition que le faux Éclat de Xéro-Lyg détruira les dieux eux-mêmes et, à terme, toute la réalité.

Le Livre des Trois Chouettes

Contextualisation

Il s'agit d'une explication des différentes Chouettes et de ce qu'elles peuvent offrir à ceux qui les rencontrent.

Texte

"Trois Chouettes vivent dans la forêt du nord. Elles donnent des conseils aux voyageurs perdus et guident leurs pas.

La Chouette Blanche montre au voyageur une route pure, qui mène là d'où il est venu. Mais cette route n'a pas de fin, et le chemin devient sombre comme une nuit sans lune.

La Chouette Noire montre au voyageur une route vile, qui mène là où il veut aller. Cette route est boueuse et difficile, mais le clair de lune éclairera les pas du voyageur.

La Chouette Grise montre une route qu'il ne faut pas prendre. Ce n'est pas une route pour les voyageurs, mais une route pour les Chouettes. C'est une route imprégnée de souffrance, qui ne mène que dans les contrées sauvages."

Explications

C'est un récit assez intéressant, en cela qu'il mêle incitation et mise en garde, mais part également du faux présupposé que toutes les Chouettes sont... eh bien, des Chouettes, justement. Car il n'y a jamais eu qu'une seule Chouette.

La Chouette Blanche montre au voyageur un chemin qui lui permet d'éviter la souffrance de l'apothéose et lui permet de revenir à sa vie quotidienne. Cependant, si elle est choisit, elle ne mènera qu'à la poursuite de ce terrible cycle ainsi qu'aux ombres de l'ignorance. En outre, l'assombrissement final du chemin peut faire allusion au destin de celui qui fait trop confiance à Jhunal.

La Chouette Noire montre au voyageur le chemin qui lui permettra de réaliser son plus profond désir... si tant est qu'il se révèle capable de l'arpenter, même au prit de la profanation et de la rébellion envers les dieux. Car cette route, si elle est choisie, mène potentiellement à l'apothéose, l'atteinte du ciel par la violence, ou à la pire des déchéances, le tout sous le regard et le silence de Mnemo-Li.

La Chouette Grise montre au voyageur une route qui ne doit pas être emprunté, car elle ne mène qu'à de la souffrance sans repos et à la perte sans gain. Aussi, les contrées sauvages pourraient se référer à Havreglace ou Unslaad, bien que le second soit moins probable. En outre, c'est presque certainement un clin d'oeil à l'usage d'Orlando pour sauter des chapitres de Vigile en poignardant des gens au hasard.

Récit Secret du Professeur Y Volume I

Contextualisation

Texte

Explications

Récit Secret du Professeur Y Volume II

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Récit Secret du Professeur Y Volume III

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Récit Secret du Professeur Y Volume IV

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Récit Secret du Professeur Y Volume V

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Récit Secret du Professeur Y Volume VI

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Récit Secret du Professeur Y Volume VII

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