Livres importants (Glenmoril)

De La Confrérie des Traducteurs

Cette page explicite davantage certains des livres du mod Glenmoril dans une tentative de les rendre plus accessibles en étudiant leur contenu avec un peu de contextualisation. Tous ne sont pas encore répertoriés et sont le fruit d'une longue réflexion à plusieurs sur les différents forums de fans.

Spoiler En poursuivant votre lecture, vous vous exposez à un risque de spoilers.

Fragmentae Abyssum Hermaeus Morus

Contextualisation

Un récit qui mêle l'ancien conte d'Atmora dans lequel Hermaeus Mora trompa les Hommes pour tenter de faire d'eux des Elfes, seulement pour être arrêter par Shor. Le reste est constitué de notes prises par quelqu'un qui a parcouru les rayons d'Apocrypha dans ses rêves, éventuellement grâce à Vaermina.

Texte

…Aussi Ysgramor collecta-t-il les lamentations des Épouses-Géantes, pour les porter à Froa et Grosta, qui les tissèrent en une Corde Larmoyante, afin qu'Ysgramor puisse de nouveau encorder son puissant arc, Loin-Tireur. Dorénavant, Loin-Tireur soupira chaque fois qu'on le prenait en main, et gémit lorsqu'il tirait. Et Ysgramor décida de l'emmener à la chasse.

Il traqua et tua nombre de proies dans la forêt gelée d'Atmora, avant de s'arrêter à un gué pour se désaltérer. Là, de l'autre côté du ru, bondit le Cerf Blanc de Forelgrim, et la flèche d'Ysgramor le rata. Enragé de cet échec, il prêta le serment de poursuivre le Cerf Blanc jusqu'à le tuer de ses mains. Mais le cerf était rusé et silencieux, et passa telle une brume sur la neige. Ysgramor, sans cesse, l'aperçut et le perdit de vue. Car même le soupir de la Corde Larmoyante était plus sonore que le Cerf Blanc.

Lorsqu'il perdit une nouvelle fois la piste et s'arrêta, plein de frustration, un Lièvre parut, et lui dit :

« Le cerf vit dans ce val, là-bas.

– Comment le sais-tu ? demanda Ysgramor au Lièvre.

– Je le sais car j'ai de longues oreilles. En vérité, si tu avais d'aussi grandes oreilles que les miennes, tu entendrais ta proie où qu'elle se rende.

– Alors, j'aimerais que mes oreilles soient aussi longues que les tiennes. »

À ces mots, la truffe du Lièvre frissonna, et Ysgramor sentit ses oreilles s'allonger. Mais un renard bondit depuis les fourrés jusque sur le Lièvre et le tua. Ysgramor, fasciné, sentit ses oreilles reprendre leur taille ordinaire.

Et le Renard prit la parole : « Sache, mortel, que je suis Shor, et que sous mes pattes gît non pas Lièvre, mais plutôt Herma Mora, qui par la ruse t'avait amené à devenir Elfe. Dorénavant, mortel, ne compte que sur les méthodes ordinaires des hommes, et tourne le dos aux tromperies des Elfes, sans quoi tu deviendras l'un des leurs. Et maintenant, va. Le Cerf Blanc t'attend bien dans le val. »

Hyrma MORA pado ADA oia NAGAIA aba AGEA cava APOCRA dena GORIA gandra ARCAN

« Hermaeus Mora, plus ancien qu'Ada, Céphaliarque abyssal, écoute mes suppliques indignes, car je viens mendier le savoir qu'on me refuse. Ce que je cherche est nommé sur ce parchemin, que je consomme en ton honneur, ô démon du savoir. Car mon désir de savoir est sans mesure, et en récompense, tout prix que tu demanderas sera exaucé. AE HERMAO MORA. »

AE HERMA MORA ALTADOON PADHOME LKHAN AE AI

(Mon rêve suivant me montra) Apocrypha, où je parcourais les salles obscures au milieu des (livres sans nom), au milieu de concepts et d'arguments que j'inhalais comme autant de fumerolles. Ma main gauche tenait un rouleau de vélin, et ma droite une plume. J'écrivais des histoires en passant, et pourtant le rouleau restait vierge, car tandis que j'écrivais (les mots) sous les (mots) au-dessus s'effaçaient.

Alors, je m'arrêtai devant un socle de lapis, car elle contenait (un objet) qui m'avait jusqu'alors échappé, une urne à la crête étrange. Aussi (déposai)-je rouleau et plume pour saisir et soulever le couvercle.

(Dans l'urne) se trouvait un (fluide) visqueux et bruyant, où flottait, gris et luisant, l'(organe de la pensée) d'un mortel. Et je savais, quoique j'ignore comment, que ce liquide n'était pas de la saumure, et que le cerveau n'était pas préservé, mais bien vivant, alerte et empli d'un intellect sombre. Je lâchai le couvercle et (relevai le) regard, et vis (derrière le socle) un long couloir sans fin, bordé de part et d'autre de socles innombrables, (chacun avec sa) propre urne.

(Ce qui explique qu'à) mon réveil, je m'étais mordu la langue jusqu'au sang.

Explications

Ce conte n'est - heureusement - pas particulièrement obscur et sert surtout à transmettre à l'oral une énième aventure potentielle d'Ysgramor tout en illustrant les rôles d'adversaire (HM) et de protecteur (Shor) du peuple nordique.

Cependant, il peut être utile de faire remarquer que c'est dans ce texte que l'animal totem d'Hermaeus Mora (le Lièvre) est dévoilé car il sera utilisé à plusieurs reprises dans la quadrilogie.

Par exemple, c'est avec du sang de lièvre que Ja'zel a souillé le sceau de Jhunal, permettant un accès de plus en plus aisé à la Vallée Bénie. En outre, Ja'zel utilisera ce même conte pour référencer la précédente tentative échouée des Chouettes, lorsqu'il en parlera à un Ulrik confus.

[J'espère que vous apprécierez l'ironie de voir Shor/Lorkhan conseiller à Ysgramor de tourner le dos à la tromperie...]

Laza et les Chouettes

Contextualisation

Ce que cette série vise à faire, c'est à nous présenter les Chouettes et comment Laza a réagit face à elle. Ou, pour faire plus court, le titre alternatif pourrait être Faites attention aux Chouettes !

La Chouette blanche est la première que Laza rencontre. Celle-ci a comprit que son chagrin, issu de la perte de tout ceux qu'il aimait, allait le pousser à la faute et tente de le dissuader de briser le grand interdit de son peuple.

La Chouette grise est la deuxième que Laza rencontre. Puisque ce dernier n'a pas écouter la Chouette Blanche, le voilà désormais à la merci de la Chouette Grise qui cherche à obtenir sa confiance pour le diriger vers un but précis.

Laza a ignoré les conseils de la Chouette Blanche mais suivit ceux de la Chouette Grise. Le voilà désormais face à la dernière Chouette, la Noire, dans la Fontaine de Kyne.

Texte

Laza rencontra la Chouette blanche dans la verte prairie. La Chouette fixa les yeux pleins de larmes de Laza et lui dit :

« Un berger peut devenir un loup s'il pose son bâton. Il peut parcourir la Forêt et chasser sa proie. Un loup peut devenir le vent s'il abandonne ses crocs. Et nul endroit n'est hors d'atteinte pour lui. Et il peut retrouver les gens qu'il a perdus. Mais le vent ne peut pas souffler tout droit. Si tu deviens le vent de l'Ordre, tes crocs repousseront et tu redeviendras un loup. »

===

Laza rencontra la Chouette grise dans la Forêt Ancienne. La chouette fixa les yeux brûlant de Laza et lui dit :

« Si tu aveugles ton œil droit, tu aveugleras aussi les yeux du ciel. Il ne restera personne pour observer la Forêt de dessus. Si tu aveugles ton œil gauche, tu aveugleras aussi les yeux de la Forêt. Il ne restera personne pour arpenter la Forêt. Si tu aveugles tes deux yeux, plus personne ne t'attrapera. Mais toi non plus, tu n'attraperas plus personne. Utilise ton nez et tes oreilles, évite l'odeur du sang, suis l'appel de la Chouette et tu trouveras ton chemin vers le fond de la fontaine de Kyne. »

===

Laza rencontra la Chouette noire à la fontaine de Kyne. La Chouette fixa les orbites sanglantes de Laza et lui dit :

« Plonge ta dague dans la fontaine pour nettoyer le sang de la vierge nède. Tu perdras ton bâton, mais il te poussera des crocs. Les eaux de la fontaine seront souillées, mais tu seras un loup. Kyne sera perdue, mais tu auras fait un pas vers ceux que tu as perdus. »

Explications

[Elles sont bien trop longues pour se trouver entièrement sur cette page, alors je n'y mettrais qu'un résumé. Pour la version complète, rendez-vous ici.]

Dans la première section, la Chouette Blanche - qui s'avère être JHUNAL le Dieu des Runes - le met en garde contre le vain désir de vengeance. Au contraire, s'il parvient à y renoncer, alors il aurait l'opportunité de gagner la vraie Liberté (CHIM parce que Laza était l'un des six POUSSINS de ce Kalpa) et de retrouver ceux qu'il a perdus.

Cependant, s'il donne suite à sa vengeance, alors il ne verra et ne fera plus que ça, et laissera le fatalisme de Jyggalag l'enchaîner dans son propre tourment.

Dans la seconde section, la Chouette Grise - qui est possiblement BBBux/Orlando, mais l'Enfant Inconnu n'est pas à exclure puisqu'il précédait Laza comme POUSSIN et nous disait, dans Vigile, que celui-ci avait chasser beaucoup de dragons pour lui - prend Laza en charge dans le cadre du plan d'Hermaeus Mora.

Il le guide dans la Forêt Ancienne, et lui apprend comment passer outre les gardiens avant de lui conseiller de trouver la dernière Chouette qui l'attend à la Fontaine de Kyne.

Dans la troisième section, la Chouette Noire - la version humanoïde que vous connaissez ou un autre clone de Hoholaugh - donne à Laza les instructions qui le damneront. En nettoyant le sang de Lamae - porteur de la corruption de Molag Bal - au centre du pouvoir de Kyne, il brisera la déesse et créera la Cassure du Dragon qu'Hermaeus Mora désire pour attirer Mnemo-Li et rendre possible l'accession à CHIM.

Pour inciter Laza à obéir, il lui fait miroiter une fausse progression envers son objectif - retrouver ceux qu'il a perdus - en omettant que, suite à son sacrilège - il sera définitivement emprisonné.

Le Livre d'Atatami

Contextualisation

Ce livre peut être trouvé un peu partout et fait référence aux Atatami, les Khajiit corrompus par Ja'bal, l'entité mentale par la suite scellée par Azura et Hircine.

Texte

"L'Yffer mort murmure à l'oreille des chats lors des nuits sombres, au clair de lune. Les bougies s'éteignent, la fumée danse dans les airs et révèle l'histoire cachée sous la Lune fantôme.

Au nord-est d'Anequina, il y avait autrefois une oasis nomade. Les nuits où les lunes étaient pleines, les habitants de ces terres s'habillaient de robes jaunes et s'aventuraient dans les dunes avec des seaux. Ils poursuivaient l'oasis qui fuyait au clair de lune, récupérant une partie de son eau afin qu'elle ne se desséchat jamais complètement. Ils avaient une règle : une fois qu'ils avaient récupéré de l'eau, ils ne couvraient jamais les seaux avec des couvercles. Seul le clair de lune reflété dans l'eau devait servir de couvercle. Et l'endroit s'appelait Pailune, à cause des chats qui transportaient la lune dans leurs seaux.

Un jour, il y avait là un orphelin de naissance inconnue. Il n'était personne, et pouvait donc être n'importe qui, peut-être même tout le monde. Cela ne faisait aucune différence pour les Khajiits : ils l'appelèrent Atatami.

Par une nuit de pleine lune, Atatami suivait les nuages de pluie vers Pailune. Sur son chemin, dans les dunes où errent les mauvais esprits, il fut attaqué par trois d'entre eux.

Le premier lui apparut dans une lumière aveuglante. C'était Mérid-Nunda, le Faux Esprit de la Cupidité. Atatami ferma les yeux et cria : "Va-t'en, va-t'en, Mérid-Nunda, lumière jalouse ! Ta lumière ne peut pas transpercer mes paupières !". Silencieuse, Mérid-Nunda brilla un moment, mais quand elle réalisa qu'Atatami ne la comprenait pas, elle partit.

Ensuite, il y eut un rugissement dans un nuage de poussière et de sable. Merrunz, le Chat démoniaque,amassait du sable acéré autour d'Atatami avec ses pattes arrière. Atatami ferma les yeux, se couvrit la bouche et dressa les oreilles. Puis l'Yffer mort lui murmura : "Mets-toi en boule, mets-toi en boule, fais-toi tout rond comme un œuf". Alors Atatami se recroquevilla et roula en bas de la dune. Merrunz le Chat démoniaque vit cela et partit, comme s'il en avait assez.

Le dernier à apparaître fut Molagh. C'était un chat pathétique qui n'arrivait toujours pas à se libéré des chaînes d'Azurah, mais il roula quand même aux côtés d'Atatami, caché dans la tempête de sable que Merrunz avait laissée derrière lui. Atatami se boucha les oreilles, car les mots de Molagh étaient aussi doux que du sucre, mais ils ne lui apportaient que de la douleur. Mais Atatami oublia de fermer les yeux et il vit les mouvements de la bouche de Molagh. Et ainsi, il entendit la voix de Molagh à travers ses yeux. Molagh souffla son souffle glacé dans les yeux d'Atatami et partit, ne laissant derrière lui qu'une pierre rouge.

Atatami ramassa la pierre rouge et la brandit vers Azurah pour lui montrer qu'il avait surmonté son épreuve. Cependant, Azurah savait que c'était un mensonge, et pour punir Atatami, elle fit tourner les yeux du chat vers le ciel plus vite qu'il ne pouvait cligner des yeux. Il ne pouvait que regarder avec horreur ses membres se ratatiner et sa fourrure tomber. Le temps qu'Atatami abaissât la pierre, il était déjà vieux et usé. Puis Molagh, qui était parti, réapparut et effleura trois fois les lèvres d'Atatami. Les lèvres d'Atatami tremblèrent de peur et de regret. La pierre rouge disparut alors et il ne lui resta que ces mots qu'il prononça à haute voix : "Le fruit de l'Arbre à lait, la grenade sanglante, les tendres jumeaux de Jel."

Les yeux d'Atatami commencèrent alors à mûrir. Des larmes de lait jaillirent des yeux qu'il ne pouvait plus fermer et Hermorah, qui s'était tapi sous ses paupières, commença à voler les secrets qu'il avait appris. Mais Hermorah vit les marques de crocs des Jills dans ses yeux, et il se cacha précipitamment aux pieds d'Atatami. Puis Ja'bal le Grand Chat rampa hors de la blessure et se coupa les mains pour expier ses fautes auprès des dieux. Du lait coula à nouveau des plaies, mais c'était maintenant un torrent qui emporta Pailune au-delà des étoiles.

"Il n'y a personne de plus irrévérencieux que toi. Sache qu'il n'y a pas de lumière pour t'éclairer", dit Azurah, et elle cache les yeux du chat à Ja'bal. Les ténèbres l'enveloppèrent tandis que les lanternes de Jone et Jode s'éteignaient. Ja'bal se recroquevilla de chagrin, s'enroulant comme un œuf, et roula huit fois sur les dunes de Namiira. Sa voie traça le secret de Lorkhaj dans le sable et ouvrit la serrure de Fadomai.

"Si seulement nous trouvions notre étoile, Nous nous réjouirions et exulterions." Tandis que Ja'bal murmurait cela, l'Étoile Bleue se mit à briller dans l'obscurité et les écailles noires d'Alkhan traversèrent l'horizon. Et dans le crépuscule, seules la chanson et la danse de Ja'bal étaient vraies.

La sombre nuit commença à s'étendre, embrassant Anequina, et dans ce sombre crépuscule, tout était incertain sauf Ja'bal. Le roi, qui n'avait pas le droit de chanter, porta la lune rouge jusqu'à la plus haute dune avec l'aide d'Hircine le Chat affamé, et le chœur de Kreenya Rawla fit un chant à Azurah pour que la lame du roi pût atteindre tout endroit. Ja'bal était le Grand Chat qui sautait par-dessus les dunes sans fin, mais la lame du roi atteignit facilement son cou et sépara sa tête de ses épaules. La tête de Ja'bal s'envola dans les airs, faisant de l'ombre à la lune rouge et Sheggorath se mit à rire : "L'enfant de l'étoile inconnue est mort, et toi aussi, tu seras inconnu. Rien de tout cela ne sera connu."

Pendant que le roi était distrait par Sheggorath, Ja'bal disparut sans que personne ne le remarquât. Il ne restait que du sable, des ruines, et Atatami qui avait été brisé comme un arbre mort. Le roi lécha le lait des plaies d'Atatami et comprit. Il comprit la signification de l'Arbre à lait, il comprit que la grenade s'était engorgée de sang et que les tendres jumeaux de Jel avaient été séparés. Le roi fut ainsi piégé par l'Arbre à lait et il ne pouvait plus se réveiller de ses rêves. Mais Ja'i le Clerc craignait Atatami et, à la fin du cycle de trois lunes, il traqua tout les chatons d'Anequina.

Aujourd'hui, seul l'Yffer mort se souvient des larmes que Khenarthis a versées à cette époque."

Explications

En attente d'une concertation pour plus de précision.

Pour l'instant, il semblerait que le livre raconte l'histoire du premier Khajiit transformé par Ja'bal, donne le nom d'Arbre-à-Lait (l'argonien fusionné au clone de Jubal qui donna Ja'bal), raconte comment son influence s'étendit sur Anequina en dépit des effort d'Azurah pour le scelle jusqu'à ce que, en désespoir de cause, le Roi face appel à Hircine et sa Grande Chasse. Ensuite, il s'agit de la descente dans la folie du Roi, suivit par Ja'i, et le massacre perpétué sur les chatons d'Anequina - avec la création des marchands de poussins - à cause d'une mauvaise interprétation de ce qu'est un POUSSIN.

Le Livre de l'Éclat Volume I

Contextualisation

Ce texte est le premier de la série en quatre volume que l'Anatomancien sacré - ou Yelem vu le ton presque clinique - a écrit à destinations des disciples de Malmanius, pour préparer leurs esprits à être effacés.

Texte

"Il y a des pensées, mais il n'y a pas de cerveau pour les penser.

Les pensées créent des mythes. Les mythes créés passent constamment de pensées en pensées, se déployant sans fin comme un nouvel univers, et il n' a pas de fin au fonctionnement de ces mythes. Même dans le cas d'une apocalypse, les mythes la contourneront et seront recréées par d'autres pensées, même face à leur fin. On peut les considérer comme une singularité de l'Étoile Bleue, ou illuminés par l'Éclat de la vie.

Illuminons maintenant ses stratagèmes avec l'Éclat de la vie. Car bien que beaucoup de sang puisse être versé et que de nombreux noms puissent être perdus, tous seront rachetés sous l'Étoile Bleue.

Apprenez qui sont ceux dont on parle dans les lacunes des mythes. Car ce sont les coins enfoncés dans l'âme même des dieux, et forcés d'imiter leurs rôles.

L'amour est violence, la haine est paix.

L'Éclat de la vie continue de briller.

AE HERMA MORA ALTADOON PADHOME LKHAN AE AI"

Explications

Ce texte fait référence au caractère transcendantal des mythes. Ceux-ci sont créés par des pensées, mais n'ont pas besoin de cerveaux pour exister car ils existent dans la dimension multiplexe de la pensée, comme reflet de la vie elle-même. C'est-à-dire, qu'ils ne sont pas issus d'un seul esprit mais construit et refaçonnés à l'infini par tout ceux qui les entendent, selon la vision personnelle de chacun sur sa vie et les thématiques abordées.

A noter que lorsqu'il est fait mention des mythes comme "singularité de l'Étoile Bleue", il est fort probable qu'il s'agisse d'une référence au rôle de Mnemo-Li comme "Mémoire". Les mythes seraient donc une singularité mémorielle dans le sens où, bien qu'ils existent dans les mémoires au-delà de toutes les barrières, ils partagent néanmoins une base commune qui permet leur référencement et leur transmission.

Enfin, les "lacunes des mythes" pourraient parler des rôles assumés dans le mythe et qui se répètent à chacune de ses itérations, comme un marqueur d'identification qui ne possède pourtant aucune identité définie. Pour fournir un exemple - sans doute inapproprié dans un livre écrit par l'Anatomancien mais, je l'espère, suffisamment clair pour transmettre l'idée - parlons des anciens contes de princesses Disney.

Ils se déroulent différemment et portent des thématiques variées, mais tous se terminent par la princesse trouvant son prince et vivant heureuse avec lui, ce qui sert de marqueur d'identification ou un rôle/élément scénaristique revient systématiquement dans le fond (marqueur) mais pas dans la forme (identité).

[J'ai essayée d'être pédagogue, mais si cet exemple ne vous parle pas, je vous redirige volontiers vers mon inspiration, c'est-à-dire les différents contes de Médée l'infanticide et comment l'une de ses récentes réinterprétations "Médée Kali" n'a presque pas l'identité du matériel "d'origine" tout en en possédant les marqueurs.]

Le Livre de l'Éclat Volume II

Contextualisation

Ce texte est le second de la série en quatre volume que l'Anatomancien sacré - ou Yelem vu le ton presque clinique - a écrit à destinations des disciples de Malmanius, pour préparer leurs esprits à être effacés.

Texte

"Il n'y a pas de cœur qui bat, mais il y a un temps marqué par les battements de cœur.

Le battement de cœur marque le temps. Il passe, partagé par toute vie comme un cône géant. Ce n'est pas le mien, ce n'est pas le nôtre, mais c'est celui de l'Amour. Toute vie s'y répète dans toutes ses dimensions. C'est le destin. Vous le saurez. Vous saurez quelle est votre tonalité. Pourtant, le chant de la vie qui résonne dans les ténèbres reste le même : il résonne à mesure égale.

Que le chant de la vie vous montre ce qu'il prépare. Car bien que beaucoup de sang puisse être versé et que de nombreux noms puissent être perdus, tous seront rachetés sous l'Étoile Bleue.

Encore et encore, son et son, mot et mot, il y en avait un qui fredonnait toujours entre les répétitions. Personne ne s'en souviendra, mais cela fera trembler les coins qui transpercent les dieux.

L'amour est violence, la haine est paix.

Le chant de la vie continue de résonner.

AE HERMA MORA ALTADOON PADHOME LKHAN AE AI"

Explications

Ce texte - plus obscur que le précédent - fait une double référence à Lorkhan comme Tambour du Destin et Anu comme Rêveur.

Même après tout ce temps, Akatosh et Lorkhan demeurent irrémédiablement lié, car si le premier impose le temps linéaire sur Nirn en tant que Dragon, le second est le cœur de Nirn, le Tambour du Destin. Sans le Cœur, il n'y a pas de domaine où Akatosh peut faire régner sa tyrannie , mais, sans le Temps, le Cœur reste immobile, incapable de mesurer quelque chose qui n'existe pas.

La référence à Anu est plus discrète et se trouve elle aussi dans le Cœur qui, bien que se reflétant dans toutes ses dimensions au point où il semble développer une infinité de tonalité, en réalité, la base même de son battement ne change pas. Ou, en d'autres termes, peu importe combien de personnes il semble y avoir dans l'Aurbis, il ne s'agit jamais que des hallucinations/créations/enfants du Rêveur : Anu.

Et le Rêveur est Amour.

Ce battement n'a jamais cessé de se répéter, mais, entre chaque répétition, il y avait quelque chose d'autre. Quelque chose dont personne ne se souvient et qui est, en quelque sorte, plus vieux que la plus ancienne des musiques. Et bien que, semblable aux mythes, il ne se présente jamais sous la même forme, la base, elle, reste la même et capable de pourfendre/détruire même les dieux : le Sharmat.

[La note de Yelem "Cs01" est un peu plus claire à ce sujet, si vous le souhaitez.]

Le Livre de l'Éclat Volume III

Contextualisation

Ce texte est le second de la série en quatre volume que l'Anatomancien sacré - ou Yelem vu le ton presque clinique - a écrit à destinations des disciples de Malmanius, pour préparer leurs esprits à être effacés.

Texte

"Il n'y a pas d'organes pour excréter les déchets, même lorsqu'ils sont pleins de pourritures et d'immondices.

Vivant, mais déjà mort et pourrissant sans organes internes. C'est le domaine de l'Éclat. C'est la somme de multiples de trois. Voyez le nœud coulant qui étrangle les trois fous qui sont devenus les coins, c'est-à-dire l'Amour lié par les ficelles de l'observateur. Voici les dieux avec trois coins enfoncés en eux ; c'est Moi qui m'infiltre dans les murs de la jalousie. Voyez les asticots des trois mondes qui sortent des coins ; c'est Nous qui sommes barbouillés de pain à effacer. Ce sont les multiples de trois. Le temps se décompose et devient fou, et dévie de l'harmonie que le Dieu rêveur lui a donné. Vous serez libéré de la vieille Roue, et votre relation avec les étoiles en sera bouleversée. Car vous êtes redécouvert en tant que néant et pur symbole. C'est la répétition des multiples de trois.

Exposons maintenant ses stratagèmes avec les multiples de trois. Car bien que beaucoup de sang puisse être versé et que de nombreux noms puissent être perdus, tous seront rachetés sous l'Étoile Bleue.

Des membres désossés se soulèvent, des pinces coupent les branches souillées. Des rangées de lames grinçantes, des orbes fureteurs regardent les poissons nager dans la rivière.

L'amour est violence, la haine est paix.

Les multiples de trois se répètent sans cesse.

AE HERMA MORA ALTADOON PADHOME LKHAN AE AI"

Explications

C'est une explication qui se centre sur le Rêve et la nature de l'Anatomancien.

Pour comprendre l'idée, il faut prendre en compte les Notes de Yelem Cs01 et Cs04 où le Rêve et son Rêveur sont décrit comme le corps qui n'a besoin d'aucun de ses organismes, bien que, pour Yelem, ces derniers soient aussi ses ennemis. Cependant, sans ces même organismes/composants (tout les êtres de l'Aurbis), le Rêve est stérile, improductif et ne mène à rien.

Ainsi, si les organes ne peuvent se débarrasser des déchets (c'est-à-dire s'il n'y a pas de dispositifs permettant de se débarrasser de ce qui est nocif pour le Rêve), le Rêve ne peut que finir par pourrir. C'est ce qu'est l'Éclat, la... chose qui décomposera le Rêve si on le laisse faire. Et l'Éclat lui-même est la somme de trois composants : Amour, Moi et Nous, les vecteurs de cette pourriture.

Athanasius qui, sous Mnemo-Li, s'est laisser étrangler en laissant échapper l'un de ses échos : Malmanius.

Yelem qui de part son énorme égo, voulant détruire les dieux, s'emparer du Rêve et le façonner à son image.

Dovahkiin qui, souillé par les malédictions du sang, souhaitait s'en débarrasser avant que Svartibrunnr ne le brise.

[Pour comprendre la section sur Dovahkiin, il faut savoir que "pain" fait ici référence à la gomme à pain, seule capable d'effacer ce qui est écrit sur du papier à musique. Et, hormis le lien évident entre l'Aurbis et la musique, il faut aussi se rappeler que le Sharmat - incarné dans l'Anatomancien - se dit "plus vieux que la musique".]

Les voilà, les multiples de trois, qui s'en prennent au temps en profitant de la Cassure du Dragon avec pour objectif final de se débarraser de l'Aurbis, cette vieille Roue défectueuse qui les a tant fait souffrir et qu'ils veulent remplacer par le néant pour ne plus rien ressentir. Cette association qui ne peut que se répéter sans trouver d'issue tant que le temps est le Temps.

La dernière partie parle des différents aspects d'Hermaeus Mora. Les membres désossés, les pinces coupantes, les lames grinçantes et les orbes fureteurs sont les titres de livres que nous devons ramasser et utiliser pour arriver au sommet d'Apocrypha dans le DLC Dragonborn.

Les membres désossés se soulèvent et agissent.

Les pinces coupent la branche souillée qu'est le Barde et Hoholaugh la corrompt.

Les rangées de lames grinçantes font... quelque chose.

Et les orbes fureteurs observent les poissons prit aux piège dans les marées du destin.

Dans tout les cas, c'est quand même un changement de sujet (Rêve/Anatomancien → aspects d'Hermaeus Mora) bien abrupt... sauf s'il s'agit de mettre en exergue l'influence multiple d'Hermaeus Mora dans la conception de l'Anatomancien.

Comme toujours, la haine est le refuge de l'Anatomancien et sa création un phénomène qui se répète sans cesse.

Le Livre de l'Éclat Volume IV

Contextualisation

Ce texte est le quatrième de la série en quatre volume que l'Anatomancien sacré - ou Yelem vu le ton presque clinique - a écrit ses divagations. Contrairement aux trois derniers, il ne peut être trouvé que sur le corps de l'Anatomancien et paraît nous être spécifiquement destiné.

Texte

"Peu importe combien le Dieu peut rêver d'un cœur endormi, ce cœur ne dormira jamais.

Le cœur sans sommeil, c'est moi. Moi, déchiré par le coeur qui bat, suis Nous. L'Amour est l'aboutissement de ces pensées et de ceux qui les ont toutes précédées. Le coeur sans sommeil revient avec un destin qui se répète. C'est un faux réveil, et pourtant c'est aussi un rêve sans sommeil. Et chaque fois, l'esprit sans sommeil est partagé par le hasard. Ce pari mystérieux promet la victoire au Prisonnier, mais seulement s'il est affirmé par le clignement incessant de l'oeil.

Que l'endroit vers lequel vous vous dirigez maintenant soit marqué par l'Amour, Moi et Nous. Car bien que beaucoup de sang puisse être versé et que de nombreux noms puissent être perdus, tous seront rachetés sous l'Étoile Bleue.

Que l'esprit sans sommeil réfléchisse, que le coeur non retourné continue de battre, que le coeur sans nom aime et ressente la paix. Ô Étoile Bleue, défais tout les coins avec ton éclat.

L'amour est violence, la haine est paix.

Amour, Moi et Nous, comme le coeur sans sommeil.

AE HERMA MORA ALTADOON PADHOME LKHAN AE AI"

Explications

Bon, c'est toujours aussi cryptique (fou), mais il y a plusieurs références à Lorkhan, l'Anatomancien et le Prisonnier qui permettent plusieurs interprétations possibles.

- Le cœur sans sommeil pourrait être Yelem, Moi, dont il a été déterminé dès le Bourbier qu'il avait perdu la capacité de dormir, mais la référence à Lorkhan est aussi intéressante.

- Dans tout les cas, le "cœur qui bat" ressemble au Tambour du Destin", ce qui pourrait s'interpréter comme Nous déchiré par un destin auquel il ne peut échapper... ou une simple référence aux diverses malédictions du sang.

- L'Amour est l'éclat qu'Athanasius - le vigile qui a tout perdu lors de la Grande Guerre - a entraperçu, le Sharmat brièvement refléter à la fin de dac0da.

[Le retour incessant du cœur sans sommeil à un destin prédéfini rappelle Lorkhan qui (si l'on en croit Shor, fils de Shor) répète sans cesse sont échec. Ou encore le destin du Prisonnier à sempiternellement disparaître dans l'ombre, peu importe ses accomplissements.]

Le destin qui se répète fait référence à la fin des kalpa. Peu importe combien ceux-ci redémarrent, c'est un faux réveil car l'inexistance n'est jamais réellement atteinte. Le cycle n'est pas brisé et la souffrance continue de se répéter à l'infini. Chaque fois, l'esprit sans sommeil (possiblement Lorkhan) se manifeste spontanément et ce pari autrefois réalisé, sur l'atteinte de la Divinité en passant par la Mortalité, est l'élément déterminant de la victoire assurée au Prisonnier, celui-ci étant le Joueur.

Cependant, cela ne pourra se faire que s'il est réaffirmé par le clignement incessant de l'Œil, c'est-à-dire Hermaeus Mora. Or le clignement incessant fait référence à un mouvement effectué par les yeux lorsqu'ils sont aveuglés. En d'autres termes, pour que notre victoire soit assurée, il nous faudra d'abord aveugler le Prince du Destin lui-même.

Pour ce faire, nous avons besoin d'autant de malédiction du sang que possible - afin de donner suffisamment d'avenir potentiel à scruter pour Mora qu'il ne sache pas lequel choisir - mais aussi, et surtout, de la malédiction du sang de Ja'zel qui empêchera Mora de jeter un œil dans notre esprit. En outre, nous aurons également besoin du Rite du Cannibale pour reprendre le contrôle de notre propre destin.

Pour résumer, notre victoire n'est promise que si nous parvenons à aveugler le Destin, l'empêcher de nous anticiper en réalisant plusieurs actes très précis.

L'endroit vers lequel nous nous dirigeons - sachant que le livre nous paraissant destiné est trouvable sur le corps de l'Anatomancien juste avant que tout ne s'effondre autour de nous dans l'Acte III - est Svartibrunnr. Qui est marqué par Yelem, Athanasius et... une forme de Nous, Dovahkiin.

Que Yelem continu de réfléchir, que le coeur d'Athanasius continue de battre et que le Prisonnier découvre la violence et la haine. Ce n'est qu'à cette condition que le faux Éclat de Xéro-Lyg détruira les dieux eux-mêmes et, à terme, toute la réalité.

Le Livre des Trois Chouettes

Contextualisation

Il s'agit d'une explication des différentes Chouettes et de ce qu'elles peuvent offrir à ceux qui les rencontrent.

Texte

"Trois Chouettes vivent dans la forêt du nord. Elles donnent des conseils aux voyageurs perdus et guident leurs pas.

La Chouette Blanche montre au voyageur une route pure, qui mène là d'où il est venu. Mais cette route n'a pas de fin, et le chemin devient sombre comme une nuit sans lune.

La Chouette Noire montre au voyageur une route vile, qui mène là où il veut aller. Cette route est boueuse et difficile, mais le clair de lune éclairera les pas du voyageur.

La Chouette Grise montre une route qu'il ne faut pas prendre. Ce n'est pas une route pour les voyageurs, mais une route pour les Chouettes. C'est une route imprégnée de souffrance, qui ne mène que dans les contrées sauvages."

Explications

C'est un récit assez intéressant, en cela qu'il mêle incitation et mise en garde, mais part également du faux présupposé que toutes les Chouettes sont... eh bien, des Chouettes, justement. Car il n'y a jamais eu qu'une seule Chouette.

La Chouette Blanche montre au voyageur un chemin qui lui permet d'éviter la souffrance de l'apothéose et lui permet de revenir à sa vie quotidienne. Cependant, si elle est choisit, elle ne mènera qu'à la poursuite de ce terrible cycle ainsi qu'aux ombres de l'ignorance. En outre, l'assombrissement final du chemin peut faire allusion au destin de celui qui fait trop confiance à Jhunal.

La Chouette Noire montre au voyageur le chemin qui lui permettra de réaliser son plus profond désir... si tant est qu'il se révèle capable de l'arpenter, même au prit de la profanation et de la rébellion envers les dieux. Car cette route, si elle est choisie, mène potentiellement à l'apothéose, l'atteinte du ciel par la violence, ou à la pire des déchéances, le tout sous le regard et le silence de Mnemo-Li.

La Chouette Grise montre au voyageur une route qui ne doit pas être emprunté, car elle ne mène qu'à de la souffrance sans repos et à la perte sans gain. Aussi, les contrées sauvages pourraient se référer à Havreglace ou Unslaad, bien que le second soit moins probable. En outre, c'est presque certainement un clin d'oeil à l'usage d'Orlando pour sauter des chapitres de Vigile en poignardant des gens au hasard.

Professeur Y Volume I

Contextualisation

Les tomes de "Professeur Y" sont éparpillés un peu partout dans le mod et qui prennent la forme de conversation entre le Professeur Y et son Assistant. Ils vous fournissent des informations précieuses sur les bases métaphysiques qui permettent de comprendre ce avec quoi vous interagissez et se trouvent assez facilement dans votre dortoir ou celui de Romion.

Texte

Le Chat dans la Boite :

Assistant : Qu'est-ce donc que cette boîte, Professeur ?

Professeur Y : C'est une boîte hermétique en airain. A l'intérieur, il y a un Khajiit, une petite quantité d'aethérium, un compteur magique et un générateur de gaz toxique raffiné à partir de venin de chaurus. Le générateur de gaz s'activera lorsque que le compteur détectera un débordement de magie provenant de l'aethérium. Voilà, je ferme le couvercle. Sais-tu ce qui va se passer ?

Assistant : Le pauvre Khajiit qui est là-dedans sera empoisonné et mourra.

Professeur Y : La vie ou la mort du Khajiit dépend de la magie qui jaillit de l'aethérium. Si nous supposons que la probabilité de présence de magie dans une heure est de cinquante pour cent, le Khajiit vivra-t-il ou mourra-t-il après quelques minutes ?

Assistant : Les chances que le Khajiit vive ou meure sont égales jusqu'à ce que la boite soit ouverte. Si nous n'ouvrons pas la boite, nous ne pouvons pas savoir si le Khajiit est vivant ou mort. En d'autres termes... que se passe-t-il réellement ?

Professeur Y : Lorsque la boite est fermée, le système reste dans une superposition des états "Khajiit vivant" et "Khajiit mort", et ce n'est que lorsque la boite est ouverte que la superposition s'effondre en deux états.

Assistant : C'est une théorie formidable. J'en ai mal à la tête.

Une heure plus tard...

Assistant : C'est l'heure, Professeur. Pourquoi n'ouvrez-vous pas la boite ?

Professeur Y : Inutile. Le fantôme du Khajiit qui se tient à côté de toi nous dit tout ce qu'il y a à savoir.

Assistant : C'est fichu. Pourquoi avez-vous fait l'expérience au lieu d'en rester à la théorie ?

Professeur Y : Je vais envoyer cette boite à l'académie Kagrénac. Ce n'est qu'une vengeance contre leurs railleries de la dernière conférence.

Assistant : C'est vraiment une bonne idée, Professeur !

Explications :

Ce livre fait explicitement allusion à la célèbre expérience du Chat de Schrödinger, qui essaie d'expliquer la physique quantique et ses paradoxes. Plus précisément, le but est, ici, de nous expliquer le principe de superposition quantique qui, contrairement à la plupart des équations mathématiques, exige l'insertion d'une certaine forme de probabilité. Or, comme la boite reste fermée, il est impossible de deviner, de l'extérieur ce qui s'est produit, jusqu'à ce que l'on ouvre la boite.

Tant que celle-ci n'est pas ouverte, le chat à l'intérieur peut être mort ou vivant sans que les observateurs extérieurs ne le sachent. Ce qui signifie que tout les états possibles se superposent les uns aux autres sans qu'aucun ne soit "le plus vrai" de tous. Ils existent tous simultanément... mais, en même temps, ils n'existent pas vraiment dans le sens où le maintien de cet état dépend de la fermeture de la boite. Si celle-ci s'ouvre, alors seule une possibilité s'avérera vraie.

Il s'agit d'une étude menée sur les paradoxes temporels qui peuvent être présent à Svartibrunnr à cause de la Cassure du Dragon en cours - prouvée par la présence de Mnemo-Li dans les cieux - et donc de tout les résultats possibles de cette aventure. De l'extérieur de la boite - qui peut représenter Svartibrunnr ou le cours des événements - il est impossible d'en connaître la finalité. Or, si tout peut se produire, c'est aussi le cas du pire résultat (l'Anatomancien, pour ne pas le citer) qui commence donc à influencer rétroactivement les événements afin d'augmenter les probabilités menant à sa propre création.

Pour mettre fin à ce dilemme, il n'y a qu'une seule option : ouvrir la boite. C'est-à-dire, faire un choix parmi tout ceux possibles et laisser les autres voies s'effondrer définitivement.

Or, pour faire ce choix, il faut se tenir sur L'Etoile Bleue.

En d'autres termes, pour mettre fin aux paradoxes temporels de Svartibrunnr, il faut atteindre la Fontaine de Kyne.

Note :

A noter que la fin fait écho aux dissentions entre l'école de Copenhague et la théorie d'Everett, avec l'assistant qui soutient que la théorie aurait dû rester non-illustrée, c'est-à-dire ne pas faire l'objet d'une expérience, précisément car celles-ci ne peuvent être réaliser que matériellement. Or, tout l'intérêt de cette théorie est qu'elle en reste au domaine de la conceptualisation mathématique.

A l'inverse, le Professeur Y cherche à l'utiliser pour démontrer la cohérence de l'existence d'univers parallèles - et donc de multiples résultats existant simultanément tant que la boite est fermée - ce qui illustre au passage l'étrangeté du temps à Svartibrunnr.

Professeur Y Volume II

Contextualisation

Les tomes de "Professeur Y" sont éparpillés un peu partout dans le mod et qui prennent la forme de conversation entre le Professeur Y et son Assistant. Ils vous fournissent des informations précieuses sur les bases métaphysiques qui permettent de comprendre ce avec quoi vous interagissez et se trouvent assez facilement dans votre dortoir ou celui de Romion.

Texte

Un Rêve sans Rêveur :

Professeur Y : Qu'est-ce que les Falmer ont perdu ?

Assistant : Leur vue et leur intelligence ?

Professeur Y : C'est exact. Mais ils ont perdu quelque chose de plus important encore. Sais-tu ce que c'était ?

Assistant : La couleur de leurs âmes ?

Professeur Y : C'est exact. Et ils se sont donc transformés en bêtes. Mais ce n'est pas encore l'essence de ce qu'ils ont perdu.

Assistant : C'est la "Tour" dont l'académie Kagrénac a parlé ? Mais la Tour n'est-elle pas un mythe ?

Professeur Y : C'est exact, c'est un "mythe". Par conséquent, leur âme qui change de couleur était un changement mythique, et ils ont perdu leurs yeux en un changement physique.

Assistant : Qu'est-ce que cela signifie ?

Professeur Y : La perception définit la réalité. Ils ont perdu leur propre "mythe", la façon la plus primitive de reconnaître le monde.

Assistant : Je ne comprends pas pourquoi la mutation se produirait seulement parce qu'il ne pouvaient pas percevoir la réalité...

Professeur Y : Si elle ne peut être perçue, la réalité n'existe pas. La réalité n'existe que tant qu'on la perçois.

Assistant : Dites-vous que tout est une hallucination limitée par la perception ?

Professeur Y : Oui, en effet. J'aime appeler ça un "rêve".

Assistant : Si c'est vrai, c'et un cauchemar, Professeur.

Explications

Cette fois encore, voilà un gros morceau à déballer. Laissons de côté l'exemple des Falmers pour nous concentrer sur l'essence même du propos. C'est-à-dire le mythe et la façon dont la "réalité" n'existe pas en tant que tel, mais uniquement dans notre esprit.

Pour en comprendre les enjeux, il vous est conseillé de vous rendre dans la section "Explication" du volume I du "Livre de l'Eclat", qui en fait mention plus en détails. Pour résumer, un mythe est créer par une pensée commune - et non un cerveau distinct, une personne unique - et fait écho à la perception du monde de ceux qui se le transmettent. Comme une forme plus primitive et profonde de "culture", en somme.

Ce qui nous rapporte à la façon dont, malgré leurs points de vue aussi divers que variés (voire même opposés) sur la question, toute les races de Tamriel partagent un mythe fondateur commun qui a ensuite été localement refaçonné et réinterprété. Cependant, même avec leurs changement, la base reste la même. Leur perception de la réalité reste la même.

Ainsi, "perdre son mythe" fait référence à "perdre la capacité de percevoir le monde".

Or, si la réalité est précisément définie par son exigence de perception, cela signifie que quelqu'un incapable de percevoir le monde, n'a plus de monde qui existe réellement autour de lui. Dans ce cas, cela signifie que la réalité n'est, au fond, que l'illusion/hallucination à laquelle nous choisissons de croire ? Ainsi, ce monde où tout peut être vrai et faux à la fois, pour peu que nous choisissions de le reconnaître comme tel, peut être nommé comme un "Rêve"... ou un cauchemar.

Note :

Bien que l'auteur les utilise, les Falmers ne sont pas bon exemple. Ils sont juste la meilleure référence possible dans le monde de TES - à l'exception possible des fantômes - , mais toujours loin d'être optimale. En effet, il ne faut pas oublier que la graduation des âmes n'a jamais eu beaucoup de sens, surtout avec l'ajout d'ESO qui en fait une limite artificiellement définie. Cependant, le gros point noir de cette équivalence est qu'il existe bien d'autre façon de percevoir le monde que la seule vue, ne serait-ce que par l'audition, l'odorat, le toucher et le goût. Sinon, on peut aussi prendre en compte la kinesthésie - perception de notre propre corps - ou, plus fascinant encore, la synesthésie - voir les sons ; entendre les couleurs - qui donnent un tout autre sens au concept de "perception du monde".

Autre chose qui rend l'exemple des Falmers incohérent est que, si la réalité n'existe pas pour eux, ils ne devraient pas être punis par l'aveuglement, mais par leur effacement de ladite réalité ou, a minima, l'impossibilité d'interagir avec ceux qui vivent dans celle-ci et qui, jusqu'à récemment, les avait oubliés. Ce que leurs meurtres et assauts sur le joueur tend à nier.

Professeur Y Volume III

Contextualisation

Les tomes de "Professeur Y" sont éparpillés un peu partout dans le mod et qui prennent la forme de conversation entre le Professeur Y et son Assistant. Ils vous fournissent des informations précieuses sur les bases métaphysiques qui permettent de comprendre ce avec quoi vous interagissez et se trouvent assez facilement dans votre dortoir ou celui de Romion.

Texte

Le Grand Chat

Assistant : Professeur, que pensez-vous de la théorie des "Géants d'airain" proposée par l'académie Kagrénac ? Si cette idée se concrétisait, nous gagnerions une existence éternelle.

Professeur Y : Oui, c'est possible. Seulement lorsque nos corps ne pourront plus supporter la charge. Ce que nous cherchons vraiment, c'est le changement intérieur. Et il apporterait un changement physique en même temps que le mythique.

Assistant : Ah... comme avec les Falmers ?

Professeur Y : Oui, en effet même si ce changement ne serait pas aussi pathétique. Notre perception avancée et notre pensée unidimensionnelle supérieure entraîneront un changement plus sublime. Au final, les Dwemer tels qu'ils sont aujourd'hui vont s'éteindre et une nouvelle race va naître. Nous sommes les semences de la race à venir.

Assistant : Cette idée m'horrifie. J'aimerais que nous restions tels que nous sommes maintenant.

Professeur Y : Je comprends tout à fait ton sentiment. Tu peux rester toi-même tant que tu le souhaites. Mais au-delà, il n'y a que ténèbres et stagnation.

Assistant : Vous avez changé, Professeur. C'est comme si vous étiez une personne complètement différente depuis que vous avez enquêté sur ce grand trou...

Professeur Y : Exact. Le changement se produit déjà.

Explications

Pour une fois, c'est étonnamment clair. Ici, ce que Yelem est en train d'expliquer, c'est que, bien que la théorie du géant d'airain (aka Numidium) soit, d'une certaine façon, viable, cela aurait de graves répercussions sur leurs corps sans pour autant leur permettre d'atteindre un but vraiment élevé. A savoir devenir de nouveaux dieux... mais qui ne seraient pas le Dieu/Rêveur.

Pour atteindre ce but, il ne faut pas essayer d'atteindre une existence immortelle et obligatoirement autre que les corps de chair et de sang - car toutes les formes d'existences sont illusoires donc, en cela, rien ne différencie la chair de la machine ou de l'âme. Non, la solution résiderait davantage en un changement intérieur qui, à son tour, modifierait notre perception du monde - et donc de notre mythe - jusqu'à entraîner des répercussions physiques.

En cela, le "eux" actuel n'est rien d'autres que le précurseur du "eux" à venir sans que ce changement ne soit forcément à craindre. Car avec la stagnation, vient la décomposition.

Note :

En gros, c'est une opposition entre Kagrénac qui pense que transcender leur chair humain fera de son peuple des Dieux, et la volonté de Yelem de devenir Dieu. Ou, pour le dire autrement, Kagrénac veut remplacer les dieux actuels dans cette réalité (Aurbis) que sont les Aedra, les Prince Daedra - et tout ce qui se trouve entre eux ou à côté - là où Yelem, plus ambitieux, cherche à prendre le contrôle de ladite réalité pour la reformer à son image. Ainsi, selon le but privilégié, aucun d'eux n'a tort. Eh bien, si l'on omet que remplacer le Rêveur est métaphysiquement impossible, bien sûr.

Ce qui fait que, bien entendu, plutôt que tenter de remplacer les divinités ou le Rêveur, aucun d'eux n'a penser à quitter l'Aurbis et devenir le Rêveur d'une autre réalité.

Professeur Y Volume IV

Contextualisation

Les tomes de "Professeur Y" sont éparpillés un peu partout dans le mod et qui prennent la forme de conversation entre le Professeur Y et son Assistant. Ils vous fournissent des informations précieuses sur les bases métaphysiques qui permettent de comprendre ce avec quoi vous interagissez et se trouvent assez facilement dans votre dortoir ou celui de Romion.

Texte

La chute infinie

Assistant : L'homme habillé de noir qui nous a demandé d'enquêter sur ce grand trou, qui se donne le nom de Jhunal... qui est-il vraiment ?

Professeur Y : Ni homme, ni Mer. Il n'est même pas mortel.

Assistant : Il y a un dieu de ce nom dans les mythes nordiques... pourrait-il être son incarnation ?

Professeur Y : Non, non. Plus probablement juste un Daedra inférieur qui s'amuse en se déguisant.

Assistant : Alors pourquoi avez-vous accepté sa demande ? Même si ce n'est qu'un Daedra de seconde classe, rien de bon n'en sortira.

Professeur Y : Simple curiosité. Je me demandais ce qu'il allait me montrer. Et il s'est avéré que cela allait au-delà de mes espérances.

Assistant : Les reste de la créature que les indigènes de la Crevasse appellent "Laza"... oui, c'était très intéressant.

Professeur Y : Ai-je dit que c'était un cadavre ? Cette chose n'est pas exactement morte. Le problème, c'est que nous ne pouvons la voir que suspendue dans le temps.

Assistant : Cela signifie-t-il qu'il agit très lentement ?

Professeur Y : Non, c'est plutôt le contraire. Il est toujours actif, incroyablement rapide... et il rêve.

Assistant : Comment est-ce possible ?

Professeur Y : C'est possible. C'est là tout l'intérêt.

Explications

Bon, la première moitié n'est pas très compliqué à comprendre puisqu'il s'agit essentiellement de confirmer que la Chouette Noire qui a les yeux d'Hermaeus Mora est d'origine daedrique et que Yelem et son assistant ont étudiés le grand trou sous Hinnom, probablement après que Ja'zel en ait chassés les Filles de Kyne. Ce qui, puisque nous avons par deux fois - dans le Bourbier, puis en traquant Ja'zel pour lui faire payer le sort de Lalanoah - traversé leur laboratoire, nous était déjà connu.

Non, ce qui est intéressant, c'est que Yelem a apparemment vu Laza et s'est interroger sur sa nature. Plus précisément le fait que Laza n'est pas mort, mais suspendu dans le temps. Ce qui en fait une autre itération possible des événements de Svartibrunnr. Tant que le catalyseur de la Cassure du Dragon reste temporellement inactif, ladite Cassure ne peut se résorber.

En d'autre termes, si Dovahkiin veut ouvrir la boite de Schrödinger - forcer une réalité parmi toutes les possibilités de Svartibrunnr - il lui faudra, à un moment donner, mettre son pied au derrière de Laza. Qui, lui-même, est occupé à rêver, c'est-à-dire à vivre dans les réalités qui peuvent lui offrir sa vengeance et aucunes autres. Ce qui signifie que la seule manière d'interagir avec lui est de posséder sa malédiction du sang, celle qui, par le biais de ses souvenirs et ressentis, augmente les probabilités que vous preniez son parti à un degré suffisant pour vous permettre de l'atteindre.

Car, au fond, tout les maudits n'ont jamais été que Laza, d'une façon ou d'une autre.

Note :

Il est étrange que Yelem ait pu étudier le corps de Laza, celui-ci se trouve dans la Fontaine de Kyne, à Svartibrunnr, et Yelem ne connaissait pas l'endroit avant d'y être transporté par Azura, mais puisque le mod n'est pas encore complet, cela peut être expliqué à l'aide d'une mise à jour ultérieure.

Aussi, vous devriez totalement être parano quant au fait que Yelem a comprit que Laza rêvait - construisait/influençait sa propre réalité - sans pour parvenir à discerner comment il s'y prenait. Parce que tester ceci à l'aveugle est une garantie de foirer son coup. Gravement.

Professeur Y Volume V

Contextualisation

Les tomes de "Professeur Y" sont éparpillés un peu partout dans le mod et qui prennent la forme de conversation entre le Professeur Y et son Assistant. Ils vous fournissent des informations précieuses sur les bases métaphysiques qui permettent de comprendre ce avec quoi vous interagissez et se trouvent assez facilement dans votre dortoir ou celui de Romion.

Texte

Rondu-Pondu

Assistant : Ce sont les restes de Ja'bal, retrouvés dans la faille d'Anequina...

Professeur Y : Il manque des parties de son corps. J'espérais obtenir ces restes dans un état parfait.

Assistant : C'est la tête qui pose problème. Nous ne pouvons pas la percer avec nos instruments et le cerveau ne peut pas être examiné.

Professeur Y : Inutile. Tant que Ja'bal ne le voudra pas, nous ne pourrons jamais voir dans sa tête.

Assistant : Qu'est-ce que ça veut dire ? Vous voulez dire que sa tête évite nos instruments ?

Professeur Y : En effet. Cette tête produit un nombre infini d'univers localisés autour d'elle. Il évite simplement les futurs indésirables.

Assistant : Alors se retrouver là devant nous, c'est ce qu'il voulait ?

Professeur Y : C'est un honneur. Au moment où nous l'avons reconnu comme tant Ja'bal, nous sommes devenus une partie de son univers. Temporairement, bien sûr, mais quand même.

Assistant : Est-il possible de sortir de cet univers temporaire ?

Professeur Y : Nous allons consommer son univers. Ainsi que sa moelle épinière.

Assistant : Ce n'est pas bien... mais elle semble étrangement appétissante. Mangeons-là.

Professeur Y : C'est ce qu'espère Ja'bal pour son oeuf racorni. Allez, accédons à la dimension supérieure.

Explications

Le début est assez clair - minus la question de savoir si Yelem et Boltzmer étudiait le vaisseau Ja'bal ou le corps d'un ancien Khajiit maintenant déformé - puisqu'il s'agit d'établir que ces deux-là ont eu accès au corps de Ja'bal, mais que celui-ci n'était pas intact. C'est-à-dire déjà cannibalisé par Ja'i le Clerc et le Roi d'Anequina.

Ensuite, il nous ait dit que Yelem et Boltzmer ont essayé d'extraire son cerveau afin de l'analyser, mais que Ja'bal a éviter cette possibilité en s'échappant dans des univers parallèles où les dwemers échouaient et/ou s'abstenaient. Tout en entraînant ces deux-là avec lui, afin de ne leur laisser aucune autre option - pour échapper à cette impasse - que de consommer sa moelle épinière comme le firent jadis le Roi et Ja'i. Compte-tenu de ce que cela leur a fait, Yelem et Boltzmer auraient dû mieux savoir, mais, apparemment, ça fait un moment que la raison leur était devenue facultative.

C'est ainsi que Ja'bal a obtenu ce qu'il désirait, à savoir la possibilité de se rapprocher de l'achèvement de son OEUF, l'univers qu'il désire tant malgré sa folie. Le retour chez soi et/ou la naissance d'une Amaranth.

Note :

Pour ceux qui ne comprendraient pas comment fait Ja'bal, tout en connaissant un peu les mangas, il s'y prend de la même façon que Juha Bach/Yhwach utilise "The Almighty/Le Tout-Puissant".

A présent, Yelem ne veut plus seulement savoir comment refaçonner la réalité existante dans une certaine mesure, mais aussi consommer l'univers actuel. Ce n'est pas du tout inquiétant...

Récit Secret du Professeur Y Volume I

Contextualisation

Les "Récits Secret du Professeur Y" sont éparpillés un peu partout à Svartibrunnr - excepté le volume I qui peut être trouver juste avant de se rendre dans le Bourbier - et qui prennent la forme de conversation entre le Professeur Y et son Assistant. Ils vous fournissent des informations précieuses sur les côtés plus... métaphysiques de l'île, et plus précisément des zones dans lesquelles ils ont été trouvés.

Texte

Le Fruit gris

Professeur Y : Que penses-tu du corps de l'homme-dragon que nous avons déterré en Atmora ?

Assistant : J'ai l'impression qu'il est fait de cadavres découpés.

Professeur Y : C'est exact. Mais si je te disais qu'ils n'étaient pas morts quand cela s'est produit ?

Assistant : Qui ferait une chose aussi horrible... ?

Professeur Y : Mais c'est magnifique. Cela signifie que des gens avec des objectifs similaires aux nôtres existaient jadis. Nous pouvons apprendre beaucoup de leurs erreurs. Les secrets des dragons sont une bonne motivation pour explorer les profondeurs du monde.

Assistant : Mais qui étaient ces blasphémateurs ?

Professeur Y : En Atmora, il y avait autrefois une société magique appelée les Chouettes. Le corps de cet homme pourrait être l'oeuvre d'Orlando le Gris, l'une des Chouettes. C'est cohérent avec ce qu'il étudiait à l'époque.

Assistant : Orlando... vous voulez dire Orlando le Savant ?

Professeur Y : Vous vous êtes déjà rencontrés, semble-t-il. Quand était-ce ?

Assistant : Quand j'étais encore étudiant... je me demandais quel laboratoire rejoindre et je suis entré dans une taverne... il m'a recommandé votre laboratoire.

Professeur Y : Je vois. Tout se déroule selon leurs plans. Mais n'aie pas peur. Il y aura toujours une chance de les prendre à leur propre jeu.

Assistant : Quand donc ?

Professeur Y : Quand le fruit sera mûr, ceux qui se tiennent sur l'Étoile Bleue recevront la vraie liberté.

Explications

Tout ce qui touche à Orlando est sinistre, mais, pour éclaircir ce passage en particulier, il n'est pas impossible que Yelem se trompe. En effet, des deux Chouettes Grises, celle qui est la plus susceptible de s'intéresser aux secrets des dragons est plutôt Jhunal le Gris - aka l'Enfant Inconnu de Saarthal - qui souhaite devenir l'un d'entre eux.

Cela dit, il est aussi possible qu'il s'agisse d'Orlando qui étudiait les dragons pour mieux comprendre les subtilités du Dragon - aka Akatosh/Temps - dans le cadre de son grand plan de transcendance.

Enfin bon... ici, le point principal est de définir que les Chouettes sont quasiment omniscientes et suivent un plan finement orchestré, avec moult détails. Peu importe ce que veulent leurs cibles, toutes les variables ont déjà été prises en compte.

Toutes... sauf une. Le moment décisif où la boite de Schrödinger sera ouverte, où, parmi l'infinité de choix possible, seul un deviendra réalité. Et le seul endroit où cela peut se produire est l'endroit avec la temporalité brisée et la causalité inverser : Svartibrunnr.

Essayer de leur échapper avant d'y parvenir est donc futile.

Note :

Quand même, Orlando est vachement couillu. Il n'a pas seulement progresser dans l'ombre pour usurper Jhunal au coeur même de son territoire, non. Il a carrément créer une société reconnue pour le faire au su et à la vue de tous.

Récit Secret du Professeur Y Volume II

Contextualisation

Les "Récits Secret du Professeur Y" sont éparpillés un peu partout à Svartibrunnr - excepté le volume I qui peut être trouver juste avant de se rendre dans le Bourbier - et qui prennent la forme de conversation entre le Professeur Y et son Assistant. Ils vous fournissent des informations précieuses sur les côtés plus... métaphysiques de l'île, et plus précisément des zones dans lesquelles ils ont été trouvés.

Texte

La Graine

Assistant : Cette sphère géante est-elle l'OEUF dont parlait Ja'bal ? En la regardant, je suis étrangement nostalgique, comme si je devais la connaître...

Professeur Y : Non, ce n'est pas l'OEUF. C'est un vaisseau. Un vaisseau vivant, en fait. Ce doit être la véritable identité du chat rond que les Khajiit d'Anequina appelaient autrefois Ja'bal.

Assistant : Eh bien, c'est rond, pour sûr. Mais où sont les restes de Ja'bal, alors ?

Professeur Y : C'est le terminal de ce vaisseau. La raison pour laquelle ce vaisseau a l'air familier, c'est que nous nous sommes nourris du sang et de la chair de son terminal. Nous avons été assimilés et intégrés dans son réseau.

Assistant : Alors... c'est le corps principal de Ja'bal ?

Professeur Y : Non, seulement une partie. L'appeler le corps principal ne serait pas exact. Ja'bal n'est pas une personne spécifique avec un seul corps. C'est une entité mentale. La plus grande partie a été piégée en Oblivion à cause du sacrifice du Roi d'Anequina, mais une petite partie demeure en nous. Et elle chuchote dans l'attente d'être libérée.

Assistant : Pas étonnant que nous ne puissions plus dormir. Pouvons-nous extraire des informations de cette coquille ? Je m'interroge sur les théories de l'inconnu qui pourraient y être cachées.

Professeur Y : Quelqu'un nous a déjà devancés, malheureusement. La musique d'Apocrypha y résonne. Il serait impossible d'observer les informations encore présentes dans le vaisseau, même si nous pouvions la neutraliser.

Assistant : A en juger par la dégradation de la musique, le vaisseau a dû être envahi dès qu'il s'est écrasé en Anequina.

Professeur Y : Ton observation est correcte. La catastrophe qui s'est produite en Anequina a été causée par cet accident. Tous les organes qui auraient pu être utilisés pour communiquer ont été soigneusement détruits. Et c'est là que la folie de Ja'bal a commencé.

Assistant : Pensez-vous que Ja'bal était capable de communiquer à distance comme nous, les Dwemers ? Est-il possible que ce soit un autre clan dwemer qui l'ait construit ?

Professeur Y : Je t'ai déjà dit que c'était un vaisseau vivant. Construire des vaisseaux vivants n'est pas un passe-temps dwemer. Après, quand j'ai examiné la construction et la structure de ce vaisseau, j'ai trouvé quelque chose de très intéressant. Sais-tu ce que c'était ?

Assistant : Ne faites pas ça, dîtes-le-moi .

Professeur Y : La structure des organes internes et des fluides correspond à celle d'un Argonien. La coque extérieure du vaisseau correspond également aux os et aux écailles d'un Argonien. A en juger par cela, nous pouvons déjà dire qui, ou plutôt quoi, a construit ce vaisseau, n'est-ce pas ?

Assistant : Le Hist. Il n'y a pas d'autre explication.

Explications

C'est assez dense, mais nous y apprenons certaines choses. A savoir que la dépouille consommée par Yelem et Boltzmer était bel et bien celle d'un Khajiit tordu par Ja'bal qui est lui-même une entité mentale qui se manifeste à la fois au travers d'un vaisseau vivant construit par le Hist, mais également par ceux dont il prend possession. Une grande partie de cet être a été enfermé en Oblivion par Azura et Hircine grâce au sacrifice du Roi d'Anequina, mais en dévorant la moelle épinière du cadavre offert par la Chouette Noire - quelle surprise... - une fraction est parvenue à échapper aux deux Princes et à trouver refuge dans les corps de Yelem et Boltzmer.

En outre, toute la catastrophe en Anequina qui a motivé l'intervention d'Azura - et Hircine - pour commencer, a été l'ingérence d'Hermaeus Mora qui s'est introduit dans le vaisseau dès son atterrissage et a mutilé Ja'bal pour l'empêcher de transmettre ses connaissances à quiconque. Condamnant ce dernier, ainsi que tout ceux le consommant, à la folie.

Une autre tragédie imputable au Prince du Destin, en somme.

Récit Secret du Professeur Y Volume III

Contextualisation

Les "Récits Secret du Professeur Y" sont éparpillés un peu partout à Svartibrunnr - excepté le volume I qui peut être trouver juste avant de se rendre dans le Bourbier - et qui prennent la forme de conversation entre le Professeur Y et son Assistant. Ils vous fournissent des informations précieuses sur les côtés plus... métaphysiques de l'île, et plus précisément des zones dans lesquelles ils ont été trouvés.

Texte

Les harmonies

Professeur Y : Étrange. Je sens les harmonies distinctives d'un Dunmer à l'intérieur du vaisseau.

Assistant : Un Dunmer ? Il y en avait un dans le vaisseau ?

Professeur Y : Il y a des traces de personnalité virtuelle transcrites dans l'organe cérébral du vaisseau. La conscience de l'Argonien, qui était le corps et l'esprit d'origine du vaisseau, a été délibérément effacée et écrasée.

Assistant : Vous dites que l'origine de Ja'bal n'est pas le Hist ?

Professeur Y : Non, c'est très probablement le Hist qui a construit ce vaisseau et lui a donné sa personnalité d'origine. Cependant, cette personnalité transcrite ne provient pas du Hist. Mais pourquoi ? Je ne comprends pas ses intentions.

Assistant : Professeur, il y a une substance blanche qui ressemble à un ver qui colle à ce qui pourrait être le tronc cérébral... qu'est-ce que c'est ?

Professeur Y : Cela ressemble à une autre variante de l'Argonien. Ses membres ressemblent à des racines... seules les harmonies du Hist y persistent. Était-ce un parasite ? A-t-il essayé de prendre le contrôle du vaisseau ?

Assistant : Si c'est vrai et que ce ver a essayé de prendre le contrôle, à quoi sert le Dunmer transféré dans son cerveau ? Le Hist agit de façon erratique, non ? Je ne comprends vraiment pas.

Professeur Y : Tout cela indique que deux esprits vivaient dans ce vaisseau. C'est comme s'ils s'y avaient été fourrés à la hâte... le Hist était-il pressé ? Un peu comme toi avant la date limite du rendu de ton mémoire...

Assistant : Oh, ne vous moquez pas de moi, s'il vous plaît. C'est forcément une plaisanterie : pourquoi un arbre se soucierait-il du temps ? Hmm, peut-être. Peut-être que le Hist qui a construit ce vaisseau était confronté à une sorte de menace imminente.

Professeur Y : Je suppose. Ce que nous savons jusqu'à présent, c'est que le vaisseau avait deux occupants, l'un de la race du Hist et l'autre de la race des Dunmers, et que tous deux étaient des entités mentales. De plus, tout eux ont quitté le vaisseau depuis qu'il s'est écrasé.

Assistant : Laquelle des deux entités en Ja'bal ?

Professeur Y : Il est inutile d'en débattre : ce pourrait être l'un ou l'autre, ou aucun des deux. Le Grand Chat, Rondu-Pondu, Ja'bal... ce ne sont que des noms différents pour désigner la même entité, et ils ne sont que le résultat de la façon dont les chats d'Anequina ont interprété cette série d'événements à l'époque. Tout comme nos interprétations. Tout ce que nous pouvons faire, c'est appliquer nos propres connaissances et concepts à ces événements étranges. On ne trouvera peut-être jamais la vérité, pas même les forces d'Apocrypha.

Assistant : Certes, mais j'aimerais au moins savoir laquelle des entités se trouvait dans le corps que nous avons mangé.

Professeur Y : On dit que le Roi d'Anequina au cœur brisé rêvait souvent de grands arbres. Mais nous rêvons d'un géant d'airain dominant le monde qui n'est devenu qu'une terre dévastée. Peut-être était-ce le Dunmer.

Assistant : Ah, pas étonnant que le sujamma soit si bon, alors.

Explications

Il reste à savoir ce qu'est ce fameux parasite, mais mis à part cela, qui est surprit d'apprendre que Ja'bal est une entité mentale qui est à la fois le Dunmer et le Hist ? Voire une fusion tordue des deux ?

Dans tout les cas, la fusion n'était pas parfaite - ce qui a certainement causé leur folie, ensuite aggravée par les mutilations d'Hermaeus Mora - et, dès qu'il l'a pu, Ja'bal s'est empressé de quitter le vaisseau. Il a alors trouver refuge dans le corps des Khajiit locaux et a commencer à les tordre dans quelques buts que ce soit. Malheureusement - ou l'inverse, selon le point de vue - Azura et Hircine ont posés leur veto et sacrifier une grande quantité de pouvoir pour l'emprisonner.

Ainsi, la partie Hist a trouver refuge dans le corps du Roi d'Anequina - et, probablement, celui de Ja'i - alors que la partie Dunmer, quant à elle, a élue domicile chez Yelem et Boltzmer. Ce qui est déjà inquiétant en soit, mais, ensuite, voilà qu'on nous apprends que ledit Dunmer rêvait du Numidium dévastant la terre entière au rythme de ses pas. A quoi cela fait-il allusion ? Au Landfall.

Ce qui signifie qu'il est probable que Ja'bal soit une entité créée par le Hist à l'époque - si on peut parler ainsi - du Landfall, ceci afin d'intervenir sur ce dernier. Que ce soit pour le précipiter ou l'en empêcher est sujet à débat tant que l'on se base sur ce livre.

[Il voulait l'empêcher en transmettant aux habitants du passés le contenu du mariage entre Vivec et Jubal-lun-Sun.]

Maintenant, au vu de la ressemblance entre les noms... Ja'bal serait-il lié à Jubal-lun-Sun de C0DA ?

Récit Secret du Professeur Y Volume IV

Contextualisation

Les "Récits Secret du Professeur Y" sont éparpillés un peu partout à Svartibrunnr - excepté le volume I qui peut être trouver juste avant de se rendre dans le Bourbier - et qui prennent la forme de conversation entre le Professeur Y et son Assistant. Ils vous fournissent des informations précieuses sur les côtés plus... métaphysiques de l'île, et plus précisément des zones dans lesquelles ils ont été trouvés.

Texte

La Statue d'Azura

Assistant : C'est une grande statue d'Azura. Fabriquée par les Chimers, ou par les Dunmers, comme on dit maintenant ? Pourquoi ont-ils mis tant d'efforts dans quelque chose d'aussi inutile ?

Professeur Y : Inutile de perdre notre temps à nous moquer d'eux. Nous avons simplement pris des chemins différents.

Assistant : C'est vrai, j'imagine. Cela dit, pouvons-nous conclure que cet endroit a été arraché à Resdayn ?

Professeur Y : Non, le sol autour de la statue venait de Bordeciel, pas de Resdayn. Il y avait un cadavre livide à proximité. Qu'as-tu découvert ?

Assistant : C'était une femme dunmer. Elle avait un journal intime, mais il était trop abîmé et presque illisible. Je n'arrive à lire que la date et encore, à peine.

Professeur Y : La Quatrième Ère... c'est bon signe. Elle est presque arrivée.

Assistant : Aller pêcher des restes ne me semble pas correct, surtout si l'on se base sur le mythe d'Alduin le Dévoreur de mondes. Il faut vraiment croire que tout cela va se produire ?

Professeur Y : Le temps n'est pas linéaire, ici. Parfois nous nous rapprochons, parfois nous nous éloignons. Rien n'est certain.

Assistant : Professeur, je suis inquiet. Pouvons-nous vraiment partir ?

Professeur Y : Reste fort. Il n'y a pas de destin fixe, ici. C'est pourquoi ce Daedra mise sur lui. Nous devons faire de même.

Assistant : Et sur quoi misez-vous ?

Professeur Y : Le rêve brisé de Lorkhan. La raison entière de la mortalité. Un mortel devenant sa propre Divinité.

Explications

Ici, tout le but de cet échange - hormis mettre en évidence l'angoisse existentielle croissant de Boltzmer - sert à déterminer celui sur qui la Chouette Noire et Yelem ont choisit de parier. C'est-à-dire le POUSSIN de la 4ème Ère qui se retrouve finalement lié à Alduin.

Dovahkiin.

Ce sur quoi Yelem et la Chouette Noire parient, c'est la possibilité que notre personnage s'avère être un mortel devenant sa propre divinité. C'est-à-dire que notre Dovahkiin devienne le Rêveur de son propre Rêve, échappant ainsi à l'Aurbis.

Récit Secret du Professeur Y Volume V

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Les "Récits Secret du Professeur Y" sont éparpillés un peu partout à Svartibrunnr - excepté le volume I qui peut être trouver juste avant de se rendre dans le Bourbier - et qui prennent la forme de conversation entre le Professeur Y et son Assistant. Ils vous fournissent des informations précieuses sur les côtés plus... métaphysiques de l'île, et plus précisément des zones dans lesquelles ils ont été trouvés.

Texte

Le Transfert

Assistant : Je n'aurais jamais cru qu'Azura serait prête à traiter avec des Dwemers comme nous.

Professeur Y : Elle est vaniteuse, pas stupide. Elle a dû s'intéresser à ce qui se cache en nous. Quoi qu'il en soit, elle a résolu notre problème et nous a sortis de cette malheureuse situation.

Assistant : Non, non ! Pendant que nous étions transférés en Oblivion, le quartier de divertissement est a été détruit et remplacé par une forêt. Je suppose qu'il était trop lourd à gérer pour la ville.

Professeur Y : Peut-être que la magie libérée par l'Ordre alessien a interféré et qu'il ne restait pas assez d'énergie pour le transfert. C'est pour cela qu'il ne faut pas faire confiance à une magie qui ne se fonde que sur les apparences.

Assistant : C'est toujours mieux que d'échouer et de voir la ville entière rasée. Mais nous devions être transférés à Ombrelune... où somme-nous ? Cette eau noire inonde tout. Les parties inférieures de la ville ont culé en un clin d'œil.

Professeur Y : Je ne sais pas. Mais j'ai entendu les harmonies d'Apocrypha sous nos pieds pendant le transfert. Elles doivent se cacher dans les égouts.

Assistant : Et elles ont dû changer le cap vers cet endroit incompréhensible. C'est ce qu'elles voulaient ? Azura savait-elle depuis le début que cela arriverait ?

Professeur Y : Elle préside au destin et à la prophétie : elle n'a pas pu faire d'erreur dans ses prédictions. Il y a des restes de ses crépuscules ailés éparpillés dans les égouts. Elle essayait activement d'accomplir sa prophétie.

Assistant : Le vent a tourné, alors ?

Professeur Y : Il a changé il y a longtemps. Des interférences minimes répétées, cachées dans le flux général. Ce courant millénaire créé par les forces d'Apocrypha ne peut plus être altéré par de petits changements.

Assistant : Nous ne pouvons que nous résigner à être emportés, dans ce cas ?

Professeur Y : Nous avons déjà transmis nos connaissances et notre technologie aux autres installations dwemers avant ce transfert. Les graines ont été plantées.

Assistant : Alors maintenant, il faut attendre et attendre et attendre pendant des centaines, peut-être des milliers d'années...

Professeur Y : Il n'y a pas d'autre moyen de changer le courant.

Explications

Finalement Romion s'est trompé. La ville où Yelem et son apprenti avaient trouver refuge n'a pas été détruite par les fanatiques de l'Ordre Alessien - avec le sort de destruction massive de Jhunal le Gris, si vous vous posez la question - mais déplacé par Azura suite à la conclusion d'un pacte daedrique. Cependant, la destination d'origine - Ombrelune - a été détournée par Hermaeus Mora qui voulait que la ville - ou Yelem et son assistant - atterrisse à Svartibrunnr.

Pourquoi ? Sans doute à cause de ce qui a attiré Azura en premier lieu, c'est-à-dire le morceau dunmer de Ja'bal que les deux ont consommés.

Dans tout les cas, ce qui nous est expliqué, c'est que Svartibrunnr - et ce qui suit dans l'histoire de Dovahkiin - a été conçu par les actions successives et contrôlées d'Hermaeus Mora des millénaires avant notre venue. Si tant est que ce nombre ait un sens au milieu d'une Cassure du Dragon. Quoi qu'il en soit, désormais, aucune petite action ne peut dépêtrer le cauchemar absolu que les lieux sont devenus, ce qui signifie qu'il faudrait faire quelque chose dépassant l'échelle humaine pour même espérer s'en sortir.

Le problème, c'est que Yelem a eu le temps d'activer son plan. Ce qui signifie que, désormais, éviter Hermaeus Mora ne suffit plus, il faut également parvenir à déjouer ce dwemer fou.

Récit Secret du Professeur Y Volume VI

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Les "Récits Secret du Professeur Y" sont éparpillés un peu partout à Svartibrunnr - excepté le volume I qui peut être trouver juste avant de se rendre dans le Bourbier - et qui prennent la forme de conversation entre le Professeur Y et son Assistant. Ils vous fournissent des informations précieuses sur les côtés plus... métaphysiques de l'île, et plus précisément des zones dans lesquelles ils ont été trouvés.

Texte

Les Eaux noires

Assistant : Cette eau noire qui a jaillit dans la forêt... est-ce le fléau de Laza qui a été transmis aux nomades du nord ?

Professeur Y : Probablement. Si les mythes sont vrais, cette forêt est le Jardin de Kyne.

Assistant : Mais comment Laza, un simple berger, a-t-il pu causer tout cela ?

Professeur Y : Il l'a juste rendu possible. Les Chouettes, ou les forces d'Apocrypha, n'ont pas le droit d'agir elles-mêmes, mais il n'est pas difficile de manipuler les mortels. Laza a dû servir de médium à une magie temporelle.

Assistant : Si nous basons nos connaissances sur les mythes, cette eau noire provient-elle du sang vampirique ?

Professeur Y : Cette eau ronge l'âme de tout ceux qui la touchent et dévore leur temps. Même avec la malédiction de Molag Bal, il serait impossible de la recréer.

Assistant : Le mystère s'épaissit. D'où vient-elle, alors ? Et doit-on la laisser comme ça ?

Professeur Y : Cette eau noire est inerte. Tant qu'elle met plus de temps à consommer les materia qu'en temps normal, elle ne fait aucun mal significatif. Mais nous savons ce qui se passe si l'on entre en contact avec elle lorsqu'elle est active : il suffit d'observer ce dragon. A mon avis, cette eau est le sang d'Alduin... ou d'Alkhan. L'une de ses formes.

Assistant : Vous voulez dire qu'Alduin a partagé son sang avec Laza ?

Professeur Y : Non, bien sûr que non. Laza doit simplement avoir ouvert la voie à Alduin. A en juger par l'état du corps de Laza et le grand trou à Hinnom, une profonde blessure a été infligée à l'espace et au temps. Le sang d'Alduin a dû s'y écouler. Cependant, Alduin lui-même n'a pas pu passer à travers. Quel que soit le lieu et le moment, il a dû être blessé si profondément qu'il ne pouvait plus répondre.

Assistant : Je ne vois pas ce qui aurait pu blesser Alduin aussi profondément.

Professeur Y : C'est au-delà de mes connaissances. Cependant, il se peut que quelqu'un soit si puissant à l'avenir qu'il puisse vaincre même Alduin. Et en tant que tel, cet événement sera chanté et narré dans les contes.

Assistant : Si c'est vrai... c'est la confluence que cherchent les forces d'Apocrypha.

Explications

Au-delà de confirmer que Laza et Alduin sont liés, quoique involontairement pour les deux parties - Alduin a vu une partie de son essence être détournée et Laza a été trompé pour servir de medium - cet échange permet de confirmer quelques petites choses.

Premièrement, cet endroit est ce qui reste du Jardin de Kyne, souillé par Laza dans sa quête désespérée et les dragons tout autour - qui se sont vus voler leur temps - étaient ceux qui avaient trahis Alduin pour prendre le parti de Kyne. On peut considérer Paarthurnax - rester sur Nirn -, Aushahlaas - qui a échappé à Laza - et Kahkaankrein - le dragon emprisonné dans la seconde cour de l'Inquisition en Havreglace - comme les seuls survivants. En outre, concernant ce dernier, le fait d'avoir été plongé dans l'eau noire explique son aspect partiellement calcifié.

Deuxièmement, cette eau noire rongera l'âme et le temps de ses victimes sur simple contact... lorsqu'elle est active. Sinon, elle est relativement inoffensive, mais mieux vaut ne pas s'y attarder trop longtemps, ne serait-ce que d'un point de vue RP. Dans tout les cas, la présence de cette eau est symptomatique de l'état lamentable dans lequel se trouve Svartibrunnr.

Troisièmement, l'identité de celui que Yelem et son assistant attendent désespérément se précise. Bien entendu, quelqu'un d'attentif saurait que c'est Dovahkiin - parce que, qui d'autre dans Skyrim pourrait prendre en charge ce genre de bordel ?! - mais, nous assistons ici aux déductions de Yelem sur le sujet. A la Statue d'Azura, il a comprit que le POUSSIN, indépendamment de son identité, serait lié à Bordeciel lors de la Quatrième Ère. Désormais, il sait que sa cible est liée à Alduin, et probablement assez puissante pour vaincre la fin du monde personnifiée.

Récit Secret du Professeur Y Volume VII

Contextualisation

Les "Récits Secret du Professeur Y" sont éparpillés un peu partout à Svartibrunnr - excepté le volume I qui peut être trouver juste avant de se rendre dans le Bourbier - et qui prennent la forme de conversation entre le Professeur Y et son Assistant. Ils vous fournissent des informations précieuses sur les côtés plus... métaphysiques de l'île, et plus précisément des zones dans lesquelles ils ont été trouvés.

Texte

Hamah

Assistant : Professeur, puis-je vous poser des questions sur la femme nordique que vous avez capturée en Bordeciel ? Hamah ?

Professeur Y : Est-ce que tu trouves qu'elle ressemble à une nordique ? J'ai vu en elle des traces des Elfes des Neiges disparus.

Assistant : Vous voulez dire qu'elle est à moitié Nordique, à moitié Elfe des Neiges ? C'est... horrible.

Professeur Y : Son corps est peut-être celui d'une nordique, mais son âme appartient à l'un des sujets d'une expérience que j'ai menée autrefois à Arkngthamz. Elle m'a dit qu'elle me détestait dès qu'elle a vu mon visage.

Assistant : Était-ce l'expérience visant à trouver la cause de la cécité des Elfes des Neiges ? Je me souviens qu'elle a été arrêtée par les pontes et que nous devions nous débarrasser de tout les elfes utilisés.

Professeur Y : Oui. Mais j'ai entendu dire que les elfes n'ont pas été incinérés... ils ont été jetés dans les égouts.

Assistant : Ces apprentis feraient n'importe quoi pour économiser...

Professeur Y : Quoi qu'il en soit, les Elfes des Neiges survivants étaient protégés par Anem, une sorcière nède.

Assistant : Anem la Réincarneuse ? Je n'ai entendu que des rumeurs sur elle, mais on dit qu'elle est douée en magie du corps, de l'esprit et de l'âme.

Professeur Y : Anem a fait renaître Hamah en tant que Nordique. Elle a ensuite traversé Bordeciel et a été accueillie à Vahdin Holt à la fin de son voyage.

Assistant : N'est-ce pas la forêt où se réunissent les prêtresses qui vénèrent Kyne et font serment de pureté ? J'ai entendue dire qu'elles vénéraient une sorte de pierre étrange.

Professeur Y : Hamah dit qu'elle a volé la pierre et l'a utilisée pour une sorte de rituel.

Assistant : Elle dit qu'elle vous déteste et ensuite elle est étonnamment honnête avec vous ? Peu importe. Où est la pierre actuellement ?

Professeur Y : Personne ne ment face à la souffrance. Mais elle ne veut pas me dire où est la pierre.

Assistant : Qu'allez-vous faire d'elle, alors ?

Professeur Y : Cette pierre ne m'intéresse pas plus que ça, et j'ai déjà entendue tout ce que je voulais entendre. Mais elle est rare... je vais la garder comme spécimen de l'antique magie nède.

Assistant : Je ne comprends pas vos goûts, professeur.

Explications

Ce livre sert à lever autant de mystère que possible sur "Hamah la Creuse", la Fille de Kyne qui a jadis trahit ses consœurs pour créer sa lignée de descendantes dont Lalanoah faisait partie.

Survivante du génocide commis par les nordiques à l'encontre de son peuple, elle est ensuite tombée entre les mains des dwemer et a subit la cécité ainsi que diverses expérimentations avant qu'on ne se débarrasse d'elle comme d'un déchet. Par la suite, elle rencontre Anem de la Compassion - qui est décidément partout ! - qui la recueille et lui offre un nouveau corps, celui d'une nordique.

Après avoir désertée les Filles de Kyne, emportant la Pierre avec elle, elle l'utilise pour concevoir une descendance qui sera plus tard élevé par le Pendu. La prière de ce dernier attirera l'attention d'Hermaeus Mora sur eux. Un temps indéfini plus tard, elle est recapturée par son bourreau, Yelem, qui la torture pour obtenir diverses informations avant de la garder sous sa coupe où elle décèdera finalement.

C'est dans son état momifiée que nous la rencontrons et l'amenons dans notre esprit pour nous servir de guide.

On ne sait pas si elle est née ainsi, où si la vie cruelle qu'elle a reçue, les expérimentations subies et/ou une défaillance potentielle dans le processus de réincarnation pourrait être à l'origine de son manque d'empathie.

Juste en passant, il est assez ironique que Yelem soit rendu indifférent par la Pierre même qu'il voudra à tout prix retrouver en temps qu'Anatomancien.