Ja'i le Clerc
Il s'agit d'une fiche récapitulant les informations acquises sur un personnage du mod "Glenmoril" de VICN.
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En poursuivant votre lecture, vous vous exposez à un risque de spoilers. |
Ja'i le Clerc était un prêtre au temps de l'ancienne Anequina, lors de l'Ère Meréthique. Suite à l'atterrissage de Ja'bal, celui-ci commença à corrompre l'esprit des Khajiit environnant. A un moment donné Ja'i dévora une partie de la moelle osseuse de l'un des corps contaminés, devint fou, et lança le début d'un pogrom contre tout les jeunes chatons du pays, nés dans les trois mois après la mort de Ja'bal. Ce fut le début des premiers marchands de poussins.
Acte II
Le mausolée d'Anequina
Durant l'Acte II, nous explorons le Bourbier, officiellement à la recherche de Zuzu l'Oniromancienne et, officieusement, pour apprendre la vérité sur les manipulations nous entourant après que Ja'zel ait décidé qu'il était temps. Nous finissons par atterrir dans le mausolée d'Anequina et, tout au long de notre progression, à travers les mises en garde des poussins fantômes, nous entendons Ja'i monologuer :
"Pas le choix... pas le choix du tout, et celui-ci n'a pas pu s'en empêcher. Le Khajiit ne voulait vraiment pas faire ça..."
"Après tout ce qui s'est passé, celui-ci n'a toujours rien. Le Khajiit ne fait qu'empiler des cadavres au nom de la justice et appelle ça une bonne action."
"C'était la bonne chose à faire. Pas le choix... il n'y en a jamais eu. Seulement les dieux dans l'Aetherius... et tout est merveilleux en ce monde."
Clairement, même au plus profond de sa folie, Ja'i se rendait bien compte que quelque chose n'allait pas... peut-être même qu'il était manipulé par Ja'bal, l'entité qu'il avait si inconsidérément accueillit en lui par excès de zèle.
Cependant, il a choisi de détourner le regard, ne pouvant supporter l'hypothèse que, peut-être, il avait causé le massacre des jeunes chatons en vain. Il a finalement préférer prétendre se battre au nom d'une cause plus grande et ne jamais avoir eu d'autres choix.
Dans tout les cas, en rapprochant son nom et son monologue de la série de livre "Ja'bal et les Oeufs/Poussins/Poulets", nous comprenons avoir à faire à l'un des auteurs du terrible pogrom jadis mené contre les chatons d'Anequina, au nom de la protection de tout les Khajiit. Il est d'ailleurs possible que le mausolée entier ait été créer pour enterrer le nombre ahurissant de leurs victimes, même à l'époque.
Lorsque nous nous approchons de lui et du corps de Ja'bal - dont Ja'i a dévoré la moelle épinière -, le Clerc deviendra immédiatement hostile et tentera de nous tuer par tout les moyens. A moins d'être vraiment très furtif, le vaincre est notre seule solution pour progresser.
Acte IV
Le récit de Ja'i
Nous rencontrons de nouveau Ja'i à Svartibrunnr, au plus profond du Verger. Celui-ci nous accueille et nous avons l'opportunité de discuter avec lui pour en apprendre davantage sur ce qu'il se trame ici. Hélas, vous constaterez très rapidement que, si le Ja'i du mausolée avait au moins conscience qu'il faisait quelque chose de terrible qui n'aurait aucun réel résultat, ce n'est pas le cas de votre interlocuteur.
Il est désormais perdu si profondément dans la folie induite par Ja'bal qu'il s'est résolu à attendre, et attendre encore, que le Roi d'Anequina se tienne sur l'Étoile Bleue, sans plus remettre en question les actes qui les ont tous conduits jusqu'ici.
En outre, il fera également montre d'un mépris sans pareil pour Ja'cobee et la terrible mission qu'il lui a lui-même infligé. Ainsi, il va faussement louer sa loyauté tout en rabaissant ses origines avant de qualifier la tragédie qu'il a engendré de "simple distraction".
Pourtant, il ne semble pas tout à fait comprendre ce qu'est Ja'bal, alors même qu'il partage son esprit avec lui... peut-être parce qu'il a été détruit par ce dernier ? Il semble penser que Ja'bal est une manifestation du Grand Chat (le Rêveur, aka Anu) et que la destruction de toute forme de sommeil lui permet de se mettre hors de portée de Khenarthi, afin d'exister pour l'éternité. Ou, en d'autres termes, on dirait qu'il a confusément comprit qu'il existait un "Dieu" (le Rêveur), mais pas que le monde dans lequel il évoluait était un Rêve, ce qui le pousse à rejeter toute conceptualisation du sommeil.
... Au moins, aussi fou soit-il, Yelem pouvait au moins comprendre que consommer la chair de Ja'bal et se priver de sommeil était une irréversible erreur. Ja'i, lui, n'en est même plus capable.
Ja'i contre Ra'hajir
Si vous lui demandez s'il aurait une tâche pour vous, il vous parlera d'un blasphémateur qui se cache quelque part dans la forêt, un dénommé Ra'hajir. Si vous ne le connaissiez pas auparavant, vous apprendre de la bouche de Ja'i qu'il s'agit du fils du Roi et du frère de Ja'cobee.
Il semblerait qu'il souhaite mettre fin aux actes du Roi, ce qui déplaît fortement à Ja'i qui prétend que son but est d'assassiner le Roi afin de monter lui-même sur l'Étoile Bleue. Il vous missionnera alors pour le tuer.
A noter qu'avant de vous acquittez - ou non - de cette tâche, vous aurez la possibilité de parler avec Ra'hajir. Celui-ci se montrera bien plus accueillant et vous parlera de sa propre perspective sur cette sombre affaire. Finalement, celui-ci vous fera la même demande que Ja'i, mais d'un point de vue inversé, à savoir assassiner le Clerc plutôt que lui. La tragédie créée par sa folie et celle du Roi d'Anequina, son Père, n'a que trop duré, avec beaucoup trop de victimes.
Bien entendu, nous ne pouvons aider qu'un seul des deux, alors sachez qu'il est fortement conseillé de venir en aide à Ra'hajir pour deux raisons :
- Il est le seul à nous récompenser, Ja'i nous dira juste grossièrement d'aller voir ailleurs une fois notre tâche accomplie.
- Même si nous aidons Ja'i, pénétrer dans la clairière pour obtenir la malédiction du sang de Ja'bal, le rendra hostile par défaut.
... Puisqu'il y a de fortes chances que vous finissiez par tuer Ja'i dans tout les cas, autant en profiter pour obtenir la récompense. Et, aussi, venger le massacre des jeunes chatons d'Anequina aux mains des marchands de poussins de jadis, si le cœur vous en dis.
