L’Ermite

Il s'agit d'une fiche récapitulant les informations acquises sur un personnage du mod "Unslaad" de VICN. Bien que vous n'ayez que deux véritables conversations avec lui, elles sont toutes deux extrêmement importantes et seront donc retranscrite aussi fidèlement que possible.

En poursuivant votre lecture, vous vous exposez à un risque de spoilers.

L'Ermite est un être étrange, qui ressemble à un mélange entre un vieil homme et insecte. Il était l'ancien conseiller d'Austella, mais celle-ci l'a finalement remplacé par Jhunal le Gris... et subit les conséquences de cette terrible décision. Il s'est ensuite retiré pour créer des peintures de certaines des scènes les plus marquantes de la trilogie, bien qu'il ne sache pas vraiment comment elles lui viennent.

Sa véritable identité - ou actuellement théorisé comme tel - est qu'il est le cadeau que vous promet Belharza après sa libération dans Vigile et que vous envoyez ensuite dans une faille temporelle à Svartibruunr lors des événements des version ultérieures de Glenmoril 0.95.5.

Interlude - I

Quand vous entrez dans la Tour que l'Ermite occupe à présent, il vous saluera aimablement :

"De toutes les peintures que j'ai faites, je n'aime que celles peintes avec du sang."

• Qu'est-ce que vous faites, ici ?

"Je peins ce que mes rêves me montrent. J'ai l'impression de remplir ma mission au rythme du pinceau... c'est satisfaisant. C'est ce qui me motive, humblement."

• Vous semblez un peu... déplacé, ici.

"Vraiment ? J'étais le conseiller de dame Austella... mais comme vous pouvez le constater, je n'occupe plus cette fonction."

• Je vois. Pourquoi avez-vous été relevé de vos fonctions ?

Il y avait un homme qui prétendait être Jhunal. Je ne pense pas que dame Austella croyait vraiment qu'il était ce qu'il disait être, mais elle a quand même été séduite par ses belles paroles. J'ai essayé de la prévenir plusieurs fois... mais mes mots ne l'ont jamais atteinte. C'est triste."

• Vous devez être très sage. Voulez-vous m'apprendre ?

"Oh, je ne pense pas que vous ayez besoin de moi... mais soit. Que voulez-vous savoir ?"

• Parlez-moi de l'Amour.

"L'Amour naît du libre-arbitre. Mais dès qu'on essaie de le forcer, il se fane et meurt. Lorsque nous prenons conscience de la Divinité qui se trouve en nous et qui est partagée par tout ce qui existe, nous pouvons ne faire qu'un avec notre propre étoile."

• Parlez-moi du Feu.

"Le Feu brûle tout. Le sacré et l'impie sont réduits en cendres. Tout est purifié et se transforme en Amour. Nous devons nous consumer dans le Feu qui nous est propre. Car celui qui se baigne dans le Feu est l'essence de la Divinité."

• Parlez-moi de l'Éclat. Qu'est-ce que c'est que, en réalité ?

"Elle se comporte comme un éclat du présent, mais ce n'est pas cela. C'est vrai qu'elle était là autrefois, mais plus maintenant. Ce n'est qu'un écho du passé qui n'a jamais été vécu. L'aube ne viendra pas pour ceux qui sont aveuglés par l'Éclat. Car ce n'est pas une lumière qui guide... mais un cercueil pour les lâches."

• Parlez-moi des Fleurs.

"Les vents de Kyne dispersent leurs graines à travers le monde. Certaines fleurissent seules dans les profondeurs de la mer, d'autres s'épanouissent en compagnie d'un jardin de fleurs. Il n'y a pas qu'une seule fleur. D'innombrables fleurs fleuriront et diviseront l'Aurbis en d'infinies vérités. Et bien que chacune puisse sembler solitaire, leurs racines sont jointes dans le sol. L'articulation des mots est aussi divisée qu'elles, mais le noyau est partagé entre elles. L'enfant est l'innocence même et un nouveau départ. Un cercle éternel qui tourne sur lui-même dans le temps."

• Voudriez-vous me décrire vos peintures ?

"Je me demande... quand est-ce arrivé ? Un enfant solitaire assis sous un arbre... mais quand j'ai cligné des yeux, j'ai vu un autre enfant assis à côté d'elle. Cela m'a surpris. Les arbres bruissaient qu'il n'avait pas de nom, et la terre grondait qu'il n'avait pas de battement de coeur. Les deux enfants étaient insouciants, jouant ensemble comme les plus rapides des amis. C'était une scène si chaleureuse, comme un sourire de l'aube à venir... mais une chouette noire les observait. Ses yeux brillaient de façon suspecte, et cela m'a mis terriblement mal à l'aise. Je sus alors qu'une tragédie les attendait."

"Le monde était sombre comme au crépuscule et les étoiles elles-mêmes se cachaient pour échapper à la destruction. Toutes sauf l'Étoile Bleue. Dans le crépuscule, j'ai vu six poussins se cannibaliser. Le spectacle était horrible et plein de haine, et ce tourbillon engloutissait sans pitié même ceux qui étaient près des poussins. Un oiseau devint le plus laid de tous, chantant sa vindicte... mais dans ce tourbillon de haine, l'oiseau a trouvé l'amour. J'y ai vu de l'éclat. L'oiseau, las de voler, reposa ses ailes sur l'Étoile Bleue, et ses plumes furent brûlées, sa chair fut roussie et ses os furent brisés. Tout se transforma en cendres et en amour."

"Je traversais les montagnes à la recherche d'un Bois des Anciens. Là, entouré de montagnes gelées, j'ai trouvé un petit autel. Les prêtres y préparaient un sacrifice aux montagnes et priaient pour la fin de l'hiver sans fin. Je ne sais pas si leurs prières ont été entendues. Alors que je me tenais là, stupéfait et gelé, un pèlerin est apparu. Quand le pèlerin a crié, la neige s'est arrêtée, les nuages se sont dissipés et les rayons du soleil ont illuminé les montagnes. J'ai planté mon regard dans celui du pèlerin et j'ai vu s'y refléter un dragon d'or, couché parmi les montagnes. C'était un beau dragon... je ne connais toujours pas son nom."

Vous l'aurez certainement compris, mais le récit que vous fait l'Ermite de ses peintures est celui des trois parties de la trilogie originale de VICN. Dans les mises à jour ultérieures, il est tout à fait possible de s'attendre à un couplet sur Dac0da.

En outre, les différentes explications de l'Ermite, sur les termes que vous avez rencontrer au cours de votre aventure, ont tous un sens philosophique qui permet de comprendre certaines des facettes les plus complexes du lore obscur de TES et, plus précisément, de ce qui se rapporte à l'apothéose. L'Amour se rapporte à la Liberté, le Feu à la Volonté, l'Éclat aux fausses promesses de l'Anatomancien et les Fleurs aux Amaranthes qui, si elles semblent séparées les unes des autres, prennent toutes racines dans l'Aurbis d'Anu.

Si, après, vous vous adressez de nouveau à l'Ermite, vous entendre peut-être la constatation suivante :

"Parfois, je me demande... peut-être que je ne suis même pas encore né. Peut-être que je suis quelqu'un qui dort dans un oeuf, rêvant de quelqu'un d'autre."