Mari

De La Confrérie des Traducteurs
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Il s'agit d'une fiche récapitulant les informations acquises sur un personnage du mod "Vigile" de VICN.

Attention, en poursuivant avec insouciance, vous vous exposez à un grand risque de divulgâcher/spoiler.

Peste et Corruption

La première fois que nous entendons parler de Mari, c'est dans un livre qui traîne au prieuré de Mathmalatu, là où nous nous réveillons au début de l'Acte IV. Ce livre, nommé "Jugement", explique la différence de traitement entre Mari et Syrabane, la raison pour laquelle l'une est une hérétique et l'autre un sauveur.

La deuxième fois que Mari se rappelle à nous, c'est soit comme statue la proclamant Sainte de Cyrod, soit comme victime de la folie de l'Ordre Alessien qui l'a brûlée sur le bûcher pour avoir lutter contre la Peste Thrassienne sans leur permission. Il est possible qu'ils aient utilisé la Pierre elle-même contre elle pour réclamer son âme.

Silence ! Nous vous brûlerons demain matin. Vous brûlerez comme sorcière et hérétique à Sainte Alessia.

Lorsque le peuple est affligé par la Peste, Mara envoie son avatar, Mari, pour les guérir. Normalement, elle aurait dû être accueillie en héroïne, mais l'Ordre Alessien voulait garder son monopole du divin. De plus, Mara est aussi une divinité elfique, ce qui signifie qu'elle représentait le mal à leurs yeux. Alors une possible avatar d'une déesse elfique qui accomplit un miracle remettant en question leur pouvoir et la soumission que leur doit le peuple ? Mari n'avait aucune chance...

Parce que c'était à l'Ordre de s'occuper de la Peste Thrassienne. Il ne le peut pas ? Alors que les gens périssent car s'ils ne peuvent rien faire, personne ne le peut quitte à en être empêché par eux.

La corruption des Alessiens est désormais si forte qu'elle a même atteinte les disciples de Mara. Quand Mari a été exécutée, ils l'ont élevée en martyr et ont prit la Cité Impériale d'assaut pour y causer un massacre indistinct des ''ennemis de leur déesse''. Ce qui a causer leur propre damnation à Havreglace quand ils ont tenter de tirer la carte ''Alessia'' en assaillant leurs oppresseurs, les condamnant au royaume de Molag Bal sous des apparences mutilées.

Pendant ce temps, la noblesse écorche les esclaves Khajiit, le nom de leurs ''Saints'' sont octroyées à de gigantesques fosses communes de plusieurs étages et couloirs et Pape Megus, en tant que démonstration des plus hauts représentants de leur religion, se noie littéralement dans l'or... etc. Toute leur dépravation morale, spirituelle et matérielle est démontrée et ce, à de nombreuses occasions. Les livres en particulier sont d'ailleurs très intéressant là-dessus.

La Mort de l'Amour

Le jour où ils sont brûlé Mari est le jour où ils ont rejeter l'Amour de Mara... et c'est tout le continent qui en a payé les conséquences.

Aidez-moi...

La troisième fois que nous entendons parler d'elle, c'est dans la mémoire de Pélinal, ce qui suggère qu'elle est beaucoup plus vieille que ce que l'on pensait. Nous apprenons alors de la bouche de Bal qu'elle était l'esclave sexuelle d'Umaril et est enceinte de son enfant. Craignant le danger que le rejeton d'Umaril pourrait représenter, il assassine alors Mari qui est par la suite ressuscitée. On ignore par qui - probablement Mara - ou quand - dans les quelques décennies qui suivront - mais elle donne ensuite naissance à son enfant : Varla.

Celui-ci lui sera pourtant arraché dans des circonstances inconnues et élevé par le faux Belharza pour le retourner contre les elfes et, plus précisément, les Ayléides.

Ce n'est qu'en sortant des bidonvilles que nous apprenons la suite de son histoire, de la bouche même de Pépé. Elle se serait réfugiée quelque part dans les égouts où elle serait vénérée par les mendiants. Il devient alors évident que, comble du malheur, elle fut infectée par la maladie même qu'elle combattait, dans des circonstances inconnues.

Puis, à l'entrée du berceau de la corruption, nous rencontrons sir Caius et Atima. Le premier n'a pas grand-chose à dire mais la seconde, oui. Elle nous apprend que Mari a toujours été gentille avec elle, lui confectionnant une poupée et parlant avec elle, ce qui montre que son cœur n'est pas aussi mort qu'on pourrait le croire.

Alors, enfin, après toutes ses pérégrinations, nous arrivons face à elle... Mari.

Mari est très gentille. Mari a fait une poupée pour Atima.

Son corps est maintenant déformée et elle est très agressive avec nous pour une raison inconnue - peut-être pense-t-elle que nous sommes un envahisseur ayant fait souffrir ceux sous sa protection ? -, mais toujours est-il que lorsqu'elle meurt, nous accédons à sa mémoire, celle qui date de la veille de sa condamnation au bûcher.

Nous y apprenons que Pépé est venu avoir une dernière conversation avec elle, déversant sa bile et son fanatisme à son visage. Nous ignorons quand Mari a craqué mais elle l'a fait et c'est tout ce qu'il a fallut à Pépé pour se délecter de sa mort prochaine.

Un mot. Un seul mot. C'est tout ce qu'il a fallu de Mari pour que Pélan, dans son terrible fanatisme, se sente menacé et ne la brûle vive.

Voilà qui était Mari. Esclave d'Umaril. Mère de Varla. Sainte de Cyrod. Sauveuse du Peuple. Hérétique condamnée au Bûcher. Protectrice des Mendiants. Amie d'Atima.

Réflexions sur Mari

Voici un extrait qui résume l'essence même de son personnage :

Je vais partager une analyse rapide de ce que représentent ceux qui ont fait du mal à Marie. Je trouve que cela fonctionne bien. Umaril la traita comme une esclave sexuelle, souillant son amour et sa chair. Le manuel mentionne qu’elle était son « art en devenir », et a donné les « arts » d’Umaril... il est la souillure.

Heureusement, Pelinal arrive, et le détruit. Cependant, Pelinal a vu une femme prisonnière, sans défense, du peuple qu’il était censé défendre. Le Barde murmura les dangers d’un enfant potentiellement dangereux dans son ventre, et il la frappa là où elle se tenait. Il est la cruauté, le manque de miséricorde et de compassion. S’il en avait eu, à ce moment-là, il aurait reconnu que ce combat n’était pas le sien et que l’avenir prendrait soin de lui-même.

L’Ordre Alessien était incapable de repousser la peste (et ils auraient pu l’aggraver, étant donné qu’il est mentionné qu’ils ont exécuté un Sload), mais rien n’avait plus d’importance pour eux que leur puissance. C’était un droit divin, après tout, ils adoraient l’Unique, le Shezarr prophétisé, et rien d’autre n’avait d’importance. Marie menaçait cette puissance, car le peuple appelait une fois de plus la Déesse de l’Amour, Mara. Mais les Huit Divins sont des dieux elfiques, et tout ce qui est elfique est mauvais, donc l’amour de Marie n’est pas un miracle mais une malédiction, et donc elle doit mourir pour cela. Ils sont l’antithèse de l’Amour, ils sont pure haine.

C’est pourquoi, si Marie était restée silencieuse dans cette cellule de prison, elle aurait été libérée. Chaque mot qu’elle dit est une raison pour l’Ordre Alessien de la haïr, et n’importe quelle raison suffit. Pas de mots, pas de raison, et la haine tombe, car l’Amour est beaucoup plus redoutable, car il n’a pas besoin d’une raison. D’où la raison pour laquelle elle essaie à nouveau. - Buggy ; The Owl Archives

Ensuite, concernant son association possible à Nir.

J’ajouterais aussi un parallèle que j’ai remarqué avec Marie frappée par Pelinal. Pelinal, né de Sithis, Shézarrine, etc., fait écho aux actions de Padomay. Qui a battu à mort Nir enceinte

Nir est tombée enceinte, mais avant d’accoucher, Padomay est revenu, professant son amour pour Nir. Elle lui dit qu’elle n’aimait qu’Anu, et Padomay la battit de rage. Anu est revenu, a combattu Padomay et l’a jeté hors du Temps. Nir a donné naissance à la Création, mais est morte de ses blessures peu de temps après. Anu, affligé, se cacha au soleil et s’endormit

Notez également que le Mara est comparé directement au Nir par les variétés : Mara (Déesse de l’Amour) : Déesse presque universelle. Les origines ont commencé dans les temps mythiques en tant que déesse de la fertilité. Dans Skyrim, Mara est une servante de Kyne. Dans l’Empire, elle est Déesse-Mère. Elle est parfois associée à Nir de l’Anuad, le principe féminin du cosmos qui a donné naissance à la création. Selon la religion, elle est soit mariée à Akatosh ou à Lorkhan, soit la concubine des deux. - The Entity ; The Owl Archives

Avec une telle association, trouver l'Anneau de l'Origine de Nir sur son corps prend une toute autre signification, n'est-ce pas ?