La Confrérie des Traducteurs

Le château ambulant

Ce sera mon dernier post pour le "cycle miyazaki" puisque je n'ai pas lu ou vu les autres. Il y a plusieurs choses à dire sur ce fameux chaâteau. La première c'est qu'il ne s'agit pas d'une oeuvre originale mais l'adaptation du roman de Diana Wynne Jones : "Howl mouving castle". N'ayant pas lu l'original je ne peux pas parler de ce qui est de la qualité d'adaptation.

Les critiques ont cependant été assez dures à sa sortie. Pour beaucoup, Miyazaki ne s'était pas foulé et il était en perte de vitesse. Bon, franchement, c'est vrai que c'est le moins bon des Miyazaki. Ce qui le place tout même largement au-dessus de 90% des anime, au-dessus de la quasi-totalité des Wall Disney ( à l'exception de Fantasia I) et de la plupart des DA européen.

L'histoire

Sophie, une jeune chapelière (elle fabrique des châteaux, ignare) est embêtée par deux soldats. Un beau jeune homme blond, qui semble échappée d'un manga shoujo lui vient en aide. Hélas, le beau jeune homme est un magicien avec quelques ennemis. La Sorcière des Landes ayant espionnée la scène et s'étant trompée sur le degré de leur intimité, jette un mauvais sort à Sophie. La voilà transformée en nonagénaire, pire le sort l'empêche de révéler le mauvais tour à quiconque.
Sophie décide de partir vers les landes, dans l'espoir de trouver un sorcier qui la délivre. En chemin, elle rencontre un étrange épouvantail ensorcelé qui la conduit au château ambulant de Howl. Elle y rencontre Calcifer, le démon de feu qui anime le château; Marko l'apprenti de Howl; avant de reconnaître en Howl le beau jeune homme dont la rencontre lui a valu d'être ensorcelée par la Sorcière des landes.

Mon avis

L'intrigue est basée sur les mauvais sorts jetés à tout va. Sophie redeviendra-t-elle la jeune fille qu'elle était ? Le pacte qui lie Calcifer à Howl finira-t-il par transformer le magicien en monstre hideux , Quand à tête de navet (l'épouvantail) n'est-il pas lui-même victime d'un maléfice ?

Voilà, bien sûr il y a une histoire d'amour entre Howl et Sophie. Car bien sûr, la magie de Howl lui permet de voir aux travers des sortilèges. Sophie qui ne s'est jamais trouvé belle va découvrir que le magicien voit en elle, malgré son apparence de vieille femme, plus qu'elle n'a jamais vu.

La vision de la vieillesse est fort bien retranscrite et la course... au ralenti entre la Sorcière des Landes et Sophie dans le grand escalier du palais royale montre bien à quelle point l'âge peut fragiliser les gens.

Les personnages:

Sophie : une jeune fille, mignonne mais sans exagération. Transformée en nonagénaire, elle commence par désespérer mais trouve la force de chercher une solution. réfugiée dans le château de Howl, elle s'y retrouve la seule adulte, contrainte de gérer une bande de gamins irresponsables. Obligée de donner de la voix et du balais pour remettre un peu d'ordre, Sophie va rapidement s'imposer au château, d'abord comme bonne à tout faire, cuisinière et surtout comme mère pour ces bons à rien.

Howl : il est beau et jeune (vu tout le temps qu'il passe à améliorer son apparence et les sortilèges dont il use, c'est la moindre des choses). C'est un magicien très puissant. Une fois que l'on a dit ça, on a fait la liste complète de ses qualités. Égoïste, égocentrique, capricieux, bon à rien, infantile, peu soigneux, peu rangé, irresponsable et surtout... lâche. Il est mort de peur face à la Sorcière des Landes, Suliman - la magicienne du roi- et il a surtout peur de ses responsabilité, qu'il fuit. Il passe sa vit à fuir (d'où son château ambulant) et à se cacher (multiples identités, changement d'apparence). C'est en fait un individu assez pathétique, ce qui le rend paradoxalement sympathique. S'il a le corps d'un adulte, il a le coeur d'un enfant.

Calcifer : démon du feu, lié à Howl par un pacte. Son histoire est le coeur du Château Ambulant, littéralement en fait. On se rend compte dès le début que le démon veut se libérer du pacte qui le lit à Howl. Habituel, n'est ce pas ? Quel démon voudrait rester l'esclave d'un magicien ! sauf que là, ses motifs semblent bien différent. La relation entre Calcifer et Howl est très amicale. Lorsque l'on réalise que le pacte est en train de transformer Howl en monstre, on comprend que Calcifer veut surtout le protéger. Pour cela, il a besoin de Sophie.

La Sorcière des Landes : une vieille et puissante sorcière, elle fut le professeur de Howl. C'est elle qui l'a poussé sur la voie la plus sombre de la magie. Mais il s'est enfui terrifié. Depuis, elle le cherche. Ces motivations semblent être celle d'un amour rejeté et la jalousie envers ceux qui approchent Holw. Toutefois, ce n'est pas vraiment Howl dont elle est amoureuse.

Suliman : la magicienne du roi. Howl fut le meilleur de ses disciples, le plus extraordinaire et aussi celui qu'elle aimait le plus. Son pacte avec un démon, le fait qu'il ait reçu l'enseignement de la Sorcière des Landes (qu'elle méprise) l'a beaucoup déçu. Toutefois, elle serait prête à l'aider à se débarrasser de Calcifer si Howl offrait son aide au roi dans sa guerre. Or Howl ne veut pas y participer. malgré son côté infantile, même pour lui, la guerre paraît stupide et sans but.

Marko : l'apprenti de Howl. Un jeune garçon qui possède un déguisement qui le fait passer pour un nain barbu. Il a plutôt l'air d'un jeune frère de Howl qu'un apprenti. Il est le premier à accepter Sophie. Marko l'aide dans ses tâches, elle se comporte comme une mère pour cet enfant trop solitaire et sans compagnon de son âge.

Tête de navet : un épouvantail ensorcelé. C'est un personnage important qui vient en aide à Sophie. Le maléfice qui l'a transformé doit êtte levé pour que le pays recouvre la paix. mais chut...

Un petit secret, uniquement si vous avez vu le dessin animé :

Des scènes assez sublimes, des rebondissements même si on voit a peu prêt la trame se dessiner. J'ai beaucoup aimé

Sophie, une jeune chapelière (elle fabrique des châteaux, ignare)

Oh
Lapsus, ou réel jeu de mot ?

Tout le monde ne sait pas ce qu'est un chapelier... sauf lorsqu'il est fou et qu'il boit du thé en compagnie du lièvre de mars....

Désolé, mais je n'arrive pas à déceler si ta phrase est ironique ou pas
Mais bref peu importe, chapeau bas pour le château, on voyage tout au long de ce très beau film.

Lorsque l'on parle manga, anime on pense "Japon" Bien sûr !
Toutefois, c'est négliger que la société française DIC (hélas disparue depuis) a produit et scénarisé deux mangas qui ont connu un certain succès. C'est à dire "Ulysse 31" et "Les Mystérieuses Cités d'Or"

Ulysse 31

Sur une idée, un scénario et une production de Jean Chalopin,, une réalisation de Bernard Deyries, Ulysse 31 fut entièrement dessiné au Japon par une équipe qui est celle de Saint Seya. Les Mecha ont était fait par le studio Nue qui est derrière les engins de Macross, Patlabor, Orguss, Gunbuster, Dirty Pair ( que du lourd !)

L'histoire :

Il s'agit d'une transposition de l'Odyssée d'Ulysse au 31ème siècle. L'errance ne se faisant pas dans les rivages restreint de la Méditerranée mais dans l'espace. Ulysse, négociateur de la paix solaire est parti négocier avec la planète Troie. Sur le chemin du retour, son fils Télémaque est enlevé par une entité biomécanique : le cyclope. Pour sauver son fils, Ulysse est contraint de tuer le monstre. Or, il s'agissait d'une création des dieux de l'olympe. Ceux-ci condamnent l'équipage de l'Odysseus (le vaisseau d'Ulysse) à un sommeil qui durera jusqu'à ce qu'Ulysse ait trouvé le Royaume d'Hadès. Le vaisseau lui-même étant précipité dans le monde parallèle de l'Olympe où règne de terrifiantes puissances.

Mon avis :

La greffe de la mythologie grecque à la science fiction se fait sans rejet. On échange les galères pour les vaisseaux spaciaux, les épées de bonze pour des lames à énergie et l'arc pour le pistolet laser. Toutefois, les mythes eux-même s'en sortent relativement intouchée, la série ayant une certaine vocation pédagogique. L'aniamtion est soignée, les dessins sont beaux. Même à notre époque c'est un beau dessin animé. Pour l'époque il est superbe, dessins détaillés, bon niveau d'animation, décors soigné, large palette de couleur. Bon nombre de dessin animé de mon enfance ont sombré dans l'oubli (mérité), mais Ulysse 31 est encore largement rediffusé.
La B.O. n'est pas mauvaise, si les génériques peuvent facilement être oublié, les thèmes à l'intérieur des épisodes sont souvent soignés.
La thématique de la série est profondément pacifiste. Ulysse 31 est un négociateur, s'il se bat parfois, c'est contraint et forcé. Son vaisseau est désarmé. Ses seules armes sont son savoir, sa ruse, son esprit. Il est face à des ennemis aux pouvoirs et à la puissance presque infinis, de véritables dieux. ceux-ci essayent de le perdre à jamais dans l'immensité de l'Olympe. Il lui faudra traverser de nombreuses épreuves, triompher de pièges géants et d'énigmes pour revoir sa femme Pénélope et la Terre.

Les personnages :

Ulysse : Il est l'incarnation du savoir acquis, de l'expérience. Il est encore assez jeune pour être se complaire dans l'action, mais assez âgé pour recourir d'abord à la réflexion. En ce sens c'est un homme complet aussi bien superbe athlète, épéiste, pilote et stratège que diplomate. ses qualités seront plus que nécessaires à la résolution des épreuves que lui ont préparé les dieux.

Télémaque : C'est le personnage d'identification inconsciente qui permet aux jeunes de se projeter dans l'histoire. C'est un adolescent débrouillard et blagueur qui déclenche bien souvent les problèmes. Dès le premier épisode, c'est son enlèvement qui déclenche l'action. Ce n'est pas pour autant une pure victime, il se charge aussi de sauver la situation à plusieurs reprises.

Thémis : petite extraterrestre à peau bleue, c'est une zotrienne dotée de nombreux pouvoirs comme la télépathie où le fait de ne pas être blessée par les flammes. Ses intuitions tendent à se réaliser très souvent et Ulysse prend au sérieux ses mises en garde. Elle porte le nom de la déesse de l'équilibre et le justifie par une maturité qui n'est pas celel d'une gamine de 8 ans.

Nono: le petit robot est le clown de la série. Ses pitreries servent à faire rire. Il n'en demeure pas moins un personnage clef, très fort en dépit de sa petite taille, métallivore et doté de nombreuses capacités, il est bien plus qu'un jouet. Sans son aide, les personnages auraient été bloqués il y a longtemps.

Shyrkha : l'ordinateur de l'Odysseus. C'est un personnage à part entière. Elle a une voie féminine calme et posée. En toute circonstance, Shirka est l'incarnation de la sagesse, une parfaite collaboratrice pour Ulysse. Elle n'est pas dénuée d'un rien d'espièglerie.

Les dieux: ces personnages n'apparaissent que comme d'immenses projections holographiques de statues antiques. Leurs voix sont dénuées de chaleur, lointaines, indifférentes. Dans l'espace de l'Hadès, ils semblent à la fois être partout (ils peuvent apparaître en tout lieu) mais n'être jamais nulle part (ils sont souvent résumés à une voix ou une image floue). En dépit de leurs immenses pouvoirs, ils ne sont pas invincible car ils s'auto-limitent. Gardiens de l'ordre universels, ils sont en lutte contre le chaos qui menace sans cesse de défaire le fragile équilibre qui permet à l'univers d'exister. De ce fait, ils obéissent aux commandements du destin. A chaque victoire, Ulysse est libre de s'en aller et de continuer sa route... jusqu'à la prochaine épreuve. Chaque épreuve ayant une solution qui puisse être trouvée.

Les mystérieuse Cités d'Or

Le seizième siècle, des quatre coins de l'Europe, de gigantesque voiliers partent à la conquête du nouveau monde. A bord de ces navires, des hommes avides de rêves et d'aventure, à la recherche de la fortune. Qui n'a jamais rêvé de ces terres lointaines, peuplées de légendes, ou d'une richesse soudain eui se rencontrerait au détours d'un chemin de la cordillère des Andes ?

Inspiré du roman de Scott o'Dell, les Mystérieuses Cités d'Or furent un des meilleurs dessins animés de mon enfance.

L'histoire :

Esteban, est un enfant qui vit à Barcelone. A la mort du Père Rodriguez qui l'a élevé comme son fils, un navigateur du nom de Mendoza lui révèle que le médaillon qu'il porte au cou est lié aux Cités d'Or. Des cités entièrement en or que la légende place quelque part en Amérique latine. Mendoza le fait embarquer vers le Nouveau Monde. A bord du navire, il découvre Zia, une jeune inca qui porte un médaillon identique au sien.

Mon avis :

Musique superbe, belle couleur, génériques magnifiques (surtout l'opening), scènes oniriques, prodiges technologiques, énigmes, voyage, exotisme, dépaysement et même pédagogie, puisque chaque épisode se termine par un mini-documentaire de 3 à 5 minutes. Voilà, les points forts de la série, quand aux points faibles il n'y en a pas.
A l'heure actuelle, 30 ans après sa sortie, les Mystérieuses Cités d'Or, restent le dessin animé le plus vu en langue française ! Il est constamment rediffusé.

Les personnages

Les enfants :

Esteban : c'est un enfant de douze ans. Bien qu'il soit blanc, ce n'est pas un européen. Au cours de l'histoire, on découvrira qu'il est le fils d'un homme mystérieux ( le prophète voyageur) venu dans l'empire Inca amené par un navire de construction inconnu. Il aurait eut Esteban d'une vestale du Soleil. Cet amour interdit aurait fâché les dieux qui auraient exigé le sacrifice de la mère, après qu'elle ait engendré Esteban. Mendoza aurait sauvé l'enfant du naufrage du vaisseau de son père. Esteban est appelé "Fils du Soleil". Il possède l'étrange pouvoir d'appeler le Soleil, qui se manifeste souvent spontanément lorsqu'Esteban apparaît.
Esteban ne recherche pas les Cités pour l'Or, mais dans l'espoir de retrouver son père. C'est un gamin sympathique et maladroit. Très attentionné envers Zia, il peut faire preuve d'une incroyable intrépidité lorsqu'elle est en danger. Toutefois, il est souvent assez lâche et souffre du vertige.

Zia : Très jolie gamine, de l'âge d'esteban c'est une qipucamailho (elle lit les qipu, le système d'écriture utilisant des cordes à noeuds, utilisé par les Inca). très mature, sage, intelligente et cultivée. Zia a une vaste connaissance de son pays natal, aussi bien au niveau des coutumes, de la géographie que de la vie naturelle. C'est la plus réfléchie du groupe. Toutefois, Esteban la fait facilement rire et l'entraîne toujours derrière lui. En dépit de leur jeune âge, Esteban et Zia sont un couple (à l'amour... de 7 à 77 ans voir plus) et leur relation est le moteur de la série. Comme esteban, elle recherche son père Papacamyo. En cours de route, elle apprendra qu'il est parti à la recherche des Cités d'Or.

Tao : Absent du roman de Scott o'Dell, c'est une pure invention du dessin animé. dernier survivant de l'Empire de Mû ( Esteban étant probablement un des derniers atlante) il possède l'encyclopédie de Mû et un vase mystérieux qui est en fait la troisième clef de la première Cité d'Or. Ronchon et tourné vers les machines, il est entièrement lié aux mécanismes extraordinaire que l'on rencontre tout au long de la série. Il a un perroquet du nom de Pichu qui possède une intelligence et un vocabulaire étonnant. Ses remarques sont souvent très sensées ! Seul membre de l'équipe à échapper à la capture, il aidera les héros à s'évader à plusieurs reprises, récupérera des objets ou détournera l'attention de méchants.

Remarque général : ces trois enfants semblent pousser par un destin qui ne doit rien aux coïncidences, leur rencontre a été prédite il y a des milliers d'années.

les adultes :

Mendoza : personnage énigmatique, il n'est pas tout jeune. Son visage est marqué. Bien qu'il joue au "gentil" face aux enfants, des appartés montre son vrai visage. C'est un homme avide d'or qui utilise les enfants pour trouver les Cités mais se fiche de leur propre quête. Tout le long de l'histoire, il multiplie les trahisons et les réconciliations avec Esteban.

Sancho et Pedro : deux abrutis que Mendoza a recruté pour trouver les Cités d'Or. Lâches, maladroits, avides, ils sont surtout là pour l'éléments comique. Même leur aspect ( l'un est simiesque, l'autre est un gros bègue) est là pour faire rire.

Les ennemis :

Gaspard et Gomez : ces deux conquistadors sont les ennemis réccurents. Ils détiennent le records de survie de la série. Chaque fois qu'ils disparaissent on les retrouve ! Poussez en avant par la fièvre de l'or, ils sont toujours lancé à la poursuite des enfants.
Il est à remarquer que Zia et Esteban cohabitent avec eux dans les premiers épisodes et que plus tard, ils seront obligés de s'allier. Ce sont les méchants qui apparaissent dans le plus d'épisode et ce sont les plus sympathiques.

Marinche : inspiré d'un personnage historique (la traductrice de Cortès), cette femme superbe est l'incarnation du mal à visage d'ange. Froide, cruelle, machiavélique, traîtresse, pour elle les autres ne sont que des pions. Marinche est mû par la soif de l'or. Elle a deux sous-fifres. Le premier est Fernando Laguerra, dit le docteur. C'est un ami de Cortès et un authentique médecin bien que son savoir serve toujours de mauvaises fins. Le second est Téteolla, un énorme maya, immense, large d'épaule et gros. Son intelligence est limitée, mais sa fidélité envers Malinche exemplaire.

Ménator : le roi des Olmèques. Lui aussi recherche les Cités d'Or, mais contrairement aux espagnols c'est le savoir scientifique qui l’obsède; Sa race est mourante, les derniers survivants de Mû se meurent retranché dans la base d'Apuchi (le Bouclier Fumant). Pour leur rendre jeunesse et santé, il faudrait la puissance du Grand Héritage, une puissante source d'énergie. Pour cela il est prêt à tout.

Calmèque : le général de Ménator. C'est un être méchant et cruel, complètement dévoué à son roi. Malgré cela, les Olmèques sont surtout des victimes quand on comprend bien la série. Ils survivent seuls dans un monde qu'ils voient comme hostile et ne croient plus en personne. Tous se sont tournés vers Ménator, leur chef, leur roi, leur dernier grand scientifique. Pour ne pas disparaître, ils sont prêts à tout !

Je peux me permettre ?
Comme tu à déjà commencé les Miyazaki, je vais juste donné mon avis sur ces chef d’œuvres.

Le Château Ambulant.
De loin mon préféré. D'abord j'adore la gueule du château! Ensuite les nerfs à vif de Sophie m'ont beaucoup fait rire (le même prénom que moi, un signe? ), le comportement infantile exaspérant d'Hauru (version VF oblige) m'ont fait adorer se personnage, il est juste horriblement génial ! Et le must du must c'est Calcifer! Je ne l'ai jamais vus en VO mais rien qu'en VF sa voix est à mourir de rire! Tout en lui me fait pleurer de rire, il est plaintif, étrange, grognon, à un sens de l'humour bizarre, il pense aux autre, il est amical et juste comme j'imaginais un démon de feu. Oui, c'est mon perso préféré .

Kiki la petite Sorcière.
Après le château ambulant, celui ci est mon Chouchou. C’est une bouffée d'air Frais, une explosion de naïveté et de débrouillardise. L'amitié énorme qu'elle porte à chacune des personne qu'elle aide m'a beaucoup touché après tout elle ne doit pas avoir plus de 13 ans. Tombo est juste délicieusement optimiste. Quand à Jiji, c'est un chat paranoïaque, grognon, pessimiste et juste énorme ! Si un jour vous avez envie de vous pendre dans votre douche c’est CET animé qu'il faut voir!

Nausicaä de la vallée du vent.
Celui ci est un peu particulier. Je le trouve plus sombre, plus adulte que les autres. Quand je l'ai vu, il n’avait pas grande chose pour me plaire, je l'avoue. D'énormes insectes, la Guerre, Une forêt sortie des rêves de drogué (et toxique en plus), le Désert humain de certaines régions bref... Mais j'ai adoré l'héroïne! Je suis littéralement tombé amoureuse de ce personnage.

Princesse Mononoké.
Je trouve celui-ci moins bon que les autres. Un poil trop gore (avec tout ces vers, je suis une âme sensible moi ), par contre je l’avoue je bave devant le héro Ashitaka qui à la super classe sur son cerf (serai ce un renne ?). Je sais avoir la super classe n’est pas un argument constructifs, mais je vous Na ! Le manque de scène humoristique en fond un film avec un sérieux rare chez les Miyazaki.

Le voyage de Chihiro.
Alors lui il est un peu spécial. Autant j’aime beaucoup le personnage de Haku, autant je trouve Chihiro insupportable. Et à la fin de ce film, j’avais une sensation étrange de malaise vis-à-vis de ce monde des esprits. J’ignore à quoi c’est dû, mais je trouve l’ambiance de ce film malsaine. Surtout avec l’esprit bizarre avec un masque blanc…

Le château dans le ciel.
Celui-ci à une place bien a lui dans mon cœur. C’est mon tout premier Miyazaki ! Je suis allé le voir au cinéma avec mon père, ignorant totalement que j’allais faire une incroyable rencontre. Je ne pense pas pouvoir décrire ce que j’ai ressenti en suivant cette histoire, j’était bien plus jeune et très bon public alors, je le suis toujours (oui oui) ! Les trois quarts de l’action se passe dans les airs, et Laputa est juste Magnifique. Mais le personnage qui m’a le plus marqué c’est le Robot de Laputa, incroyablement gentil et loyal dans son enveloppe de fer, je ne sais pas, ça m’a remué les tripes !

Allez, j'men fait un ! Résumé:
Et oui, c'est lui! Le logo des studios Gibli! Un professeur d'anglais emménage à la campagne pas loin de la clinique où se repose sa femme. Avec lui, deux petite filles, Satsuki, onze ans, et Mei, quatre ans. Mei vas se perdre en forêt et découvrir l'esprit des lieux, une espèce de boule de poils énorme avec des oreilles flanquer de deux compères de plus petites tailles. Totoro devient son meilleur ami et elle ne cesse de le chercher, elle le montre à sa soeur, et toutes rencontrent ses étonnant amis. Le ChatBus par exemple qui est l'idole de ma mère qui pourtant déteste "Tout ces trucs japonais" . Cette peluche va les aider à de nombreuses reprises.

Mon avis:
L'ayant vus étant petite je n'en avait qu'un vague souvenir. Mais je l'ai loué y'a pas longtemps et j'ai beaucoup aimé. Évidemment on pourrait croire que cela s'adresse aux petits enfants, mais nous avons beaucoup à apprendre d'eux n'es ce pas? Et les Miyazaki ont toujours un double sens, à vous de trouver lesquels !

On Change de registre. Je voudrais dire quelques mots sur les cités d’Or. Premièrement, le générique est juste mythique « Haaaa Ha Ha Ha Esteban Zia Tao, les Cités d’Or!» ! Décors de mon enfance où pendant de longues heures chez ma nourrice j’attendais cette musique ! Ensuite les trois Enfants ont été les compagnons parfait de mes voyages mental, et puis des dessins animé de cette classe là, on n’en fait plus…


Je pense que ça suffit mais, je reviendrais Hahahahahah *s'étouffe*...Hum bon.

Etsumi a écrit :Je peux me permettre ?
Comme tu à déjà commencé les Miyazaki, je vais juste donné mon avis sur ces chef d’œuvres.

Tu peux te permettre princesse, exprime-toi. C'est toujours une joie. ( de toute façon, je ne crois pas que j'arriverais à te faire taire.... non pose cette épée... tu peux parler autant que tu le veux )

Pour le château ambulant, je suis d'accord avec toi Calcifer est génial. C'est un vrai démon, puissant mais avec une drôlerie (souvent involontaire) qui le rend terriblement attachant. C'est mon personnage préféré également. J'aime aussi Sophie.... cela dit, je comprends ces crises de nerf, elle n'est pas aidé avec ce château remplis de toiles d'araignées et sa ménagerie de personnage bizarres. Oh tu savais que Sophie vient du grec "Sophia" qui veut dire sagesse ?

Etsumi a écrit :Si un jour vous avez envie de vous pendre dans votre douche c’est CET animé qu'il faut voir!

Méchante !

Etsumi a écrit :
Nausicaä de la vallée du vent.
Celui ci est un peu particulier. Je le trouve plus sombre, plus adulte que les autres. Quand je l'ai vu, il n’avait pas grande chose pour me plaire, je l'avoue. D'énormes insectes, la Guerre, Une forêt sortie des rêves de drogué (et toxique en plus), le Désert humain de certaines régions bref... Mais j'ai adoré l'héroïne! Je suis littéralement tombé amoureuse de ce personnage.

Je comprends ton point de vue, j'ai lu le manga très jeune 12-13 ans et il m'avait laissé un profonds sentiment de malaise. En vieillissant, il m'a beaucoup plus parlé. C'est un manga adulte (le film d'animation est déjà plus "enfant").

Etsumi a écrit :
Princesse Mononoké.
Je trouve celui-ci moins bon que les autres. Un poil trop gore (avec tout ces vers, je suis une âme sensible moi ), par contre je l’avoue je bave devant le héro Ashitaka qui à la super classe sur son cerf (serai ce un renne ?). Je sais avoir la super classe n’est pas un argument constructifs, mais je vous Na ! Le manque de scène humoristique en fond un film avec un sérieux rare chez les Miyazaki.

J'avoue que Onago et sa transformation monstrueuse, comme les transformations partielles d'Ashitaka m'ont toujours paru exagéré. Sinon, c'est comme pour Nausicaä. ce sont parmi les films les plus adultes de Miyazaki, ils sont peut-être un peu trop violents et avec une thématique trop... adulte.

Etsumi a écrit : Le voyage de Chihiro.
Alors lui il est un peu spécial. Autant j’aime beaucoup le personnage de Haku, autant je trouve Chihiro insupportable. Et à la fin de ce film, j’avais une sensation étrange de malaise vis-à-vis de ce monde des esprits. J’ignore à quoi c’est dû, mais je trouve l’ambiance de ce film malsaine. Surtout avec l’esprit bizarre avec un masque blanc…

J'ai discuté avec une chinoise (de Chine) d'Alice au pays des Merveilles. Elle m'a pratiquement dit la même chose. Lorsque l'on ne vit pas dans une civilisation qui a intégré depuis des générations ce genre de personnages, ils nous mettent mal à l'aise. je comprends ton point de vue, mais il est relatif à ta compréhension de l'imaginaire oriental.

Etsumi a écrit : Le château dans le ciel.
Celui-ci à une place bien a lui dans mon cœur. C’est mon tout premier Miyazaki ! Je suis allé le voir au cinéma avec mon père, ignorant totalement que j’allais faire une incroyable rencontre. Je ne pense pas pouvoir décrire ce que j’ai ressenti en suivant cette histoire, j’était bien plus jeune et très bon public alors, je le suis toujours (oui oui) ! Les trois quarts de l’action se passe dans les airs, et Laputa est juste Magnifique. Mais le personnage qui m’a le plus marqué c’est le Robot de Laputa, incroyablement gentil et loyal dans son enveloppe de fer, je ne sais pas, ça m’a remué les tripes !

Entièrement d'accord avec toi si ce n'est que les robots reflètent ceux qui les utilisent. le robot de la forteresse ne cherche qu'à sauver Cheeta. Le jardinaier qu'à prendre soins du jardin qui lui a été confié. Tout le contraire des hordes destructrices qui détruisent le Golliath. Animés par Muska, ils étaient devenu son reflet : cruel, mauvais impitoyable et dominateurs. Brrr ça fait froid dans le dos d'imaginer la puissance de Laputa aux mains de ce taré.

Apple Seed

Manga culte adapté trois fois en dessins-animés ( la deuxième fois par Shinji Aramaki) et une série. Il est à lire.

L'histoire :

Deunan Knute (ou Dunan Nuts... selon le traducteur) est une flic d'élite, avec son compagnon, bras droit, professeur, amant et ami (ne rayez aucune mention, aucune n'est inutile) Biareros, un cyborg appartenant à la rare et puissante série des Hécatonshires. Ensembles, ils végètent dans un coin perdu coupés de tous par la guerre. En effet, la quatrième guerre mondiale a ravagé le centre des USA. Il n'en reste qu'une succession de villes mortes, abandonnée.

C'est alors qu'une jeune femme apparaît. Elle s'appelle Hitomi et veut les emmener à Olympus, une nation née sur une île artificielle au centre de l'Atlantique. La guerre est terminée et la civilisation repart. "Welcome to a new wolrd".... mais tout n'est pas aussi idyllique qu'il y paraît. Avant même leur départ, un groupe de mercenaires tentent de les tuer. A Olympus, ils découvrent que 80 % de la population est formée de "Bioroïds" des androïdes biologiques... comme Hitomi. Tous les nouveaux arrivants, ont le même passé qu'eux : soldats, policiers, mercenaires. A tous, le gouvernement d'Olympus octroie des exosquelettes qui peuvent facilement être transformé en arme. Et si... l'Utopie eétait sur le point de se transformer en cauchemar ?

Mon avis:

Philosophie zen, Hi-tech, un soupçon d'érotisme, des méchas, des batailles acharnées.... ce manga de la fin des 80 et du début des 90 toucha de nombreux domaines. Le sens du détail de Masamune Shirow a souvent été vanté et avec raison. ses scénarios sont si complexe, si fouillés qu'ils n'ont rarement été égalés. L'ambiance cyberpunk est à la hauteur des classiques comme Blade Runner. Bien que Berzkrik, la capitale d'Olympus, soit plus près de l'Utopie que du cauchemar de Philips K. Dick.

Bien que le monde d'Appleseed soit un monde parallèle ( L'URSS n'a pas disparue) et qu'il y ait des états fictif (la république sacrée de Munma), c'est tout de même un monde proche du nôtre et qui évoque les troubles que connaissait notre société. L'attaque terroriste contre Berzekrik avec un mécha "King-Kong" m'a toujours fait pensé aux avions qui se sont crashés sur le World Trade center. Même motivation, même méthode, même folie...

Un manga qui oblige à réfléchir et qui met souvent en colère.

Les personnages :

Deunan Knutes : Métisse de plusieurs ethnie, bien que blonde aux yeux bleus, elle est à moitié africaine avec des bribes d'un peu tout. C'est une femme policier, agent de l'ESWAT. Ses capacités de coordination sont hors du commun. Droitière, mais entraînée à se servir des deux mains, elle est extraordinairement dangereuse. Divers implants dans son corps filtrent les produits chimiques dangereux. En dépit de ce tableau de "machine de guerre" Deunan est très émotive, agressive et sujette à la dépression comme aux crises de larmes. On découvrira au cours de la série que son entraînement, commencé trop tôt, trop dur, à casser quelque chose en elle. C'est particulièrement dans les flashs-back qui montrent ses rapports avec son père; Celui-ci était devenu son sergent instructeur bien plus que son père. Elle en a beaucoup souffert. sa disparition est un moteur de la série. Elle cherche son père et veut comprendre ce qui l'a poussé.

Briareros Hecatonshires : Briareros est un noir américain (oui, je sais, cybernétisé comme il l'est cela ne se voit pas). Ni son prénom, ni son nom ne sont ceux qu'il a reçu à la naissance. Victime d'un attentat, reconstruit grâce au système Hécatonshires, il en a fait son nom, associé à celui d'un géant de la mythologie grec (Briarée ou Briaréos). Si Dunan est une foudre de guerre impulsive et colérique, Briareros est tout son contraire. C'est un samouraï zen Il a huit yeux qui lui offrent un champ de vision de 360° ( deux d'entre eux dans ses antennes peuvent dépasser d'un angle sans être vus). Grâce à sa haute intelligence et aux systèmes Hécatonshires, il peut littéralement piloter un porte-avion à lui tout seul. Il ne lui reste très peu de son corps originel. Seule la bouche (y compris ses papilles gustatives et ses cordes vocales) est encore là, mais protégée par le bas de sa tête artificielle. Euh... protéger par le bas de son thorax il y a aussi euh... le service trois pièces masculin. Et oui, Deunan et lui sont amants.

Hitomi : C'est une bioroïd, une humaine artificelle créee dans le laboratoire de Tartaross. Elle ressemble à une belle jeune femme de type japonais. Très gentille, pleine d'humour. Par contre ses sentiments sont bloqués. Hitomi est supposée ne pas pouvoir ressentir les sentiments les plus extrêmes de l'homme comme l'amour ou sa soeur jumelle la haine. C'est supposé la rendre plus logique, moins influençable. On découvrira petit à petit que c'est pas aussi vrai que le pensaient ses créateurs. Comme tous les bioroïds, c'est une fille respectueuse des lois, amicale, consciencieuse, serviable. On découvrira que les gènes du père de Deunan font parti du "cocktail" génétique d'Hitomi, ce qui fait d'elle un peu la soeur de Deunan.

Yoshi Miyamoto : le petit ami d'Hitomi. Leu couple est la preuve que les bioroïds peuvent ressentir l'amour, bien qu'il soit moins violent que chez les humains. C'est un mécanicien très moyen qui entretient les méchas de l'ESWAT.

Artemis : Cette bioroïd a été conçue par Poséidon, le grand rival d'Olympus. Le nom Artemis lui a été attribué par erreur, c'est en fait celui de son modèle. Elle s'appelle Alpeia. C'est une fille chat qui cache, crypté dans son ADN? des données vitales. En dépit d'une vaste intelligence, elle n'a pas de cordes vocales lui permettant de parler. Elle communique par l'action, par des mimiques ou par des ordinateurs (elle est remarquablement compétente). c'est d'autant plus remarquable que son côté infantile et son goût pour le "primitif" (elle chasse avec un arc à pointe de pierre qu'elle s'est fabriquée) l'a d'abord fait prendre pour un être peu évolué. Elle possède la capacité de se reproduire par parthénogénèse. ses filles sont des doubles parfait d'elle... en plus jeune. elles s'appellent Artemis-Telon,; Artemis-Sélène, Artemis-Hecate.
Les données primordiales contenues dans son ADN concernent le caractère sauvage et primitif de l'homme, leur compréhension permettrait de comprendre les pulsions destructrices de l'homme. Contrairement aux autres bioroïds, aucune programmation ne rend Artemis pacifiste ou ne l'oblige à servir l'homme. Elle est sauvage, indomptée, dangereuse. Lors de sa capture, elle tuera un autre bioroïd. Elle est cannibale et survivait dans les ruines de New-York en tuant des humains.

Athéna Alleaus, le chef du gouvernement d'Olympus. C'est une bioroïd. Elle ressemble à une femme de 40-50 ans, rousse, les yeux verts, très belle, bien qu'elle ait déjà des rides au coin des yeux. Calme, froide, rationnelle, c'est un personnage peu engageant au premier abord. Elle est cependant plus sympathique qu'il y paraît au premier abord. Athéna se bat pour sauver l'humanité de l'extinction. Elle est terrifiée par ses responsabilité et très seule. On découvrira qu'elle est derrière les deux premières attaques terroristes de la série. Pour éviter de perdre le contrôle du monde, il lui faut prolonger la crise qui a parmi la fragile unité actuelle. Progressivement, au cours de la série, elle s'humanisera.

Nike, chef d'état-major et ministre de l'intérieur, cette bioroïd est le bras droit d'Athéna. Elles occupent le même bureau pour pouvoir mieux travailler ensemble. c'est une jolie femme blonde, petite, d'aspect très doux. Apparence trompeuse... elle est coulée d'un seul bloc d'acier. Personne peu prétentieuse, elle conduit sa propre voiture et est facile d'accès. Dans un épisode, elle raccompagne elle-même Dunan pour pouvoir discuter avec elle en chemin.

Les Anciens : ce groupe de sept Biorïd forment le secteur "sentiment" de l'ordinateur Gaïa. Ils servent à atténuer les décisions lapidaires du super-ordinateur en offrant un point de vue "humain" et "émotionnel".

IT

Ce manga en deux tomes, de Toshiki Yui est un ovni.

L'histoire :

Aïe, l'histoire de IT est très difficile à raconter. Le scénario est découpé selon une trame complexe, avec beaucoup de retournement de situation. Le héros Mitsutaka est un jeune lycéen, amoureux d'une fille d'une classe voisine, il lui donne rendez-vous dans un parc. Itsuki, puisqu'elle s'appelle ainsi, l'y rejoint entouré de ses gardes du corps ! Alors que leur chef, la belle Kana, le bat froid. Quelque chose tombe du ciel.... ce n'est pas une météorite, la silhouette qui sort du cratère est une belle femme nue. Elle s'appelle Soma, c'est un ange .

Voilà le début de l'histoire, cependant le scénario est assez subtil. Il nous est raconté du point de vue de Mitsuka. Dans l'univers de IT, Mitsuka n'est qu'un personnage secondaire. s'il n'était pas tombé amoureux d'Ituski il serait resté en dehors de l'histoire (en fait, c'est faux... il était destiné à ce rôle, mais il l'ignore). Il ne connait rien à l'arrière plan de l'histoire et subit les évènements sans les comprendre. Comme lui, on essaye de recoller les morceaux du puzzle qu'est cette histoire et on se pose plein de questions : Qui est Soma ? Qui sont les "anges" ? Qui est "Dieu"? Qu'est-ce que le "container" ? La troupe de Kana vient-elle réellement du futur ? Pourquoi tout le monde s'intéresse à Itsuki ? La mort d'Itsuki déclenchera-t-elle vraiment la fin du monde ? Itsuki est-elle vraiment Arsino ? Qui est Arsino ? Et surtout qui est IT ? un ami ? un ennemi ?

Mon avis
L'histoire est très difficile à comprendre. Paradoxalement, c'est ce qui constitue son principal intérêt. On se pose des questions et on essaye de comprendre. Mitsuka est projeté au coeur de cette histoire et pour lui la compréhension est vitale. Il aime Itsuki et c'est sa seule certitude. Séparé d'elle il va se lancer à sa recherche. Il errera de mondes étranges en monde encore plus étranges. En chemin il rencontrera des amis sous les dehors de monstres, deux aspects différents et contradictoires de IT.
Il découvrira l'existence de trois "factions" aux motivations contraires. Il y a ceux qui veulent garder Itsuki/Arsino enfermée dans le "container"; ceux qui veulent la tuer ; ceux qui veulent la libérer. Ce qui achève de rendre l'histoire impénétrable c'est que IT et ses ennemis sont pratiquement impossibles à différencier. Les deux camps ont pour habitude de retourner les serviteurs de l'autre camp pour les utiliser dans des buts inverses de ceux qu'ils devraient être les leurs ! Sans compter les électrons libres qui brouillent encore la compréhension. D'ailleurs si vous comptez, il y a deux camps. mais il y a trois motivations (tuer, enfermer, libérer Arsino). Donc, cela signifie qu'aux sein d'un mêm camp tout le monde ne désire pas la même chose... j'ai lu une dizaine de fois l'histoire et il y a toujours des personnages dont je n'arrive pas à déterminer le camp.
Mitsuka est plongé dans un monde changeant où rien n'est ce qu'il paraît être. Pourtant, il est le seul a avoir un but clair. Il se fiche de tout ça. Il aime Itsuki et il veut la retrouver ! C'est le contraste entre cet univers trouble et d"nué de sens et le but clair et simple de Mitsuka qui crée l'intérêt.

Les personnages :

Mitsuka : un lycéen ordinaire, coiffé en bataille. Il n'a rien d'extraordinaire. Sa seule particularité est d'aimer Itsuki. Ce serait un personnage secondaire, si l'action de l'histoire ne le suivait pas. Séparé d'Itsuki au cours d'une attaque des entités obscures qui se focalisent sur elle, il se retrouve perdu dans un univers étrange en compagnie de Soma, "l'ange". Il la convaincra de l'aider. Ensembles, ils partiront à la recherche d'Itsuki.

Itsuki : de prime à bord, une lycéenne ordinaire, bien que très jolie. Elle est célèbre pour... ses gardes du corps. Une bande d'individus étranges qui ont décidé d'assurer sa protection. C'est le personnage central, tout tourne autour d'elle. Itsuki croit être une personne ordinaire... mais si elle ne l'était pas ? Si elle était en fait Arsino ?

Kana et sa troupe : Les gardes du corps d'Itsuki sont en fait un corps de soldat venu du futur. A cette époque, la terre fait face à une invasion. Contacté par le mystérieux IT, Kana et ses hommes se sont vu confier une mission. IT a établi que la mort d'Itsuki dans le présent à été l'élément clef de l'invasion. Si Itsuki devait survivre, le cours de l'histoire serait modifié. A leur insu, ils sont manipulé par des forces qui les dépassent.

Soma : Soma est le premier ange. Sa venue a été annoncée par IT, c'est elle qui est sensée tuer Itsuki. les soldats de Kana sont arrivé dans le présent pour protéger la lycéenne et permettre sa survie en tuant Soma. Seulement... tout ceci est faux. le but de Soma n'a jamais été de tuer Itsuki. En fait Soma est le corps habité par l'esprit de Kefari. Toutefois, la barrière édifiée par "Dieu" pour protéger le "container" qui maintient Itsuki/arsino captive a séparé le corps et l'esprit. On le verra plus loin, le but primitif de Kefari était de garder Arsino captive... Toutefois, Soma arrive sur Terre libérée de toute influence extérieure et bien décidée à faire ses propres choix. Elle se ralliera au but simple de Mitsuka, retrouver Itsuki parce qu'elle est au fond très romantique.

Arsino : l'entité qui se trouve emprionnée à l'intérieur d'Isuki. On ne sait rien d'elle si ce n'est qu'elle est apparentée à IT. Deux fois, elle prend le contrôle d'Itsuki. Folle et agressive, très puissante, Arsino semble être une menace. Sa libération comme sa mort semble signifier l'anéantissement de l'humanité.

Kefari : l'esprit qui occupe à l'origine le corps de Soma. Son but était à l'origine de garder Arsino enfermée dans le "container". Seulement IT a...comment dire ? hypnotisé pour qu'il tue Arsino. Kefari traquera Itsuki tout le long du manga et récupérera un corps en chemin.

It : cette entité mystérieuse est selon Kana le défenseur de l'humanité contre une invasion extraterrestre. C'est également lui qui les a envoyé dans le passé protéger Itsuki. On apprendra cependant que c'est lui qui a hypnotisé Kefari pour que l'ange Soma tue Itsuki... On apprendra aussi que les extraterrestres qui envahissent la Terre dans le futur sont en fait les oeufs d'IT venu féconder sa planète pour engendrer ses enfants. Mais alors qu'Arsino est un des enfants en question, il veut la tuer. IT (cela, ça ou LUI) restera incompréhensible, ses agissements contradictoires...

"Dieu" : il s'agit de la seule entité mystérieuse dont le vrai nom et les vrais motivations deviendront évidentes avant la fin de l'histoire. C'est pour cela... que je ne vais pas en parler

Macross Saga

Au début des années 80, Tatsunoko sort une série de SF basé sur des combats de mécha transformable et des affrontements de vaisseaux spatiaux. Bien que l'animation et le dessin soient d'assez mauvaise qualité, l'histoire et les personnages seront très bien accuillis; En fait, des salaryman, se feront porter malade pour voir les épisodes. La série devait originellement compter 24 épisodes, elle se sera prolongée pour en compter 36. Puis d'autres séries, un film et deux OAV seront faits...

A l'heure actuelle, Macross reste une des séries les plus aimées et qui a eut le plus de suite dans la japanisation. Outre ces supports, la série connaître une -plus ou moins- adaption américaine (Robotech) qui connaîtra ses propres suites et une publication sous forme de commic et même un jeu vidéo (Warcry). Palladium Book fera une adaptation en jeu de rôle sur table.

Paradoxalement, Macros ne connaîtra qu'une seule adaptation en manga (Macross Seven Trash). Macross II sera adapté en jeu de rôle par Palladium Book ( et avec le même système que Robotech RPG).

Pour commencer, parlons de la première série
Macross saga (la série originelle)

L'histoire :

La Terre d'un monde parallèle, 1999, alors que le monde est pris dans la "guerre globale" un conflit mondial, un vaisseau spatial géant se crash sur l'île d'Atalia dans le Pacific Sud. Aussitôt, un mouvement d'unification du monde se forme, ainsi qu'un mouvement opposé. L'utilisation des technologies extraterrestres permet cependant au gouvernement mondial de remporter le conflit.
Toutefois, alors que le vaisseau extraterrestre semble sur le point de reprendre l'espace sous le nom de "Macross". Des extraterrestres, les Zntradiens, attaquent la planète.
Horreur, ces envahisseurs ressemblent à des hommes, mais... ils mesurent plus de 10 mètres de haut !

Mon avis :

Sous des dehors assez simpliste, il s'agit en fait d'une série très profonde. La série commence comme une lutte entre "bons" et "méchants" mais on découvre progressivement que les Zentradiens ne sont pas des monstres ou que tous les Terriens ne sont pas fiables.

Malgré les nombreux (et spectaculaires combats), la série présente la guerre sous un jour absurde. Les gentils meurent et les pertes sont lourdes. L'horreur du conflit touche à son apogée à la fin de la première époque.

La série évoquer des sujets comme le racisme et les cohabitations avec les extraterrestres dans la seconde partie (12 derniers épisodes). C'est aussi une histoire d'amour, le héros de l'histoire, le pilote Hikaru étant amoureux de deux femmes, la belle Minmey (une chanteuse ado, égocentrique) et la froide capitaine Misa ( l'officier dirigeant les pilotes depuis la passerelle). ce genre de triangle amoureux deviendra la marque de fabrique de la série Macross, chaque époque en verra une variante.

Les personnages :

Les Terriens :

Hikaru Hichijoe : A l'origine pilote acrobatique, il se retrouvera par erreur embarqué comme pilote de guerre (nombre d'anime, par la suite copieront ce début). Excellent pilote, mais immature, la guerre le changera. Il sera le premier humain à comprendre que les Zentradiens sont des humains. Prisonnier avec Misa, à bord du vaisseau de Vrlitai, il découvrira aussi que le taille de géant est artificielle et réversible. A l'origine, ils étaient semblables aux humains.

Roy Focker: le leader du skull squadron, le meilleur groupe de chasseur transformable en robot géant du Macross. Un peu le grand frère d'Hikaru.

Misa Hayase : Fille du grand amiral à la tête des forces de défense terrestre, c'est une femme embrigadée depuis l'enfance dans l'armée. Sous des dehors, froids, et très "service- service" elle n'est pas antipathique. En fait, depuis la mort de son fiancé, elle s'est réfugiée dans le travail et - inconsciemment- fait fuir tous les hommes. Hikaru, l'anti-militariste va la faire sortir de ses gonds à de multiples reprises. Toutefois, après l'évasion du vaisseau de Vrlitai, elle sera plus ouverte avec Hikaru.

Lynn Minnmay : Une adolescente très mignonne qu'Hikaru sauve des Zentradiens. Il tombe amoureux, mais ce n'est pas réciproque. Pendant longtemps, Lynn considérera Hikaru comme son meilleur ami, sans comprendre ses sentiments. devenu la chanteuse numéro 1 du Macross, elle découvrira par hasard que ses chansons font paniquer les Zentradiens ! Hikaru lui révélera finalement ses sentiments, uniquement pour faire remarquer que son amour est impossible. A la fin de la série, elle essayera de reconquérir HIkaru, en vain.

Maximillian Genius : le subordonné d'Hikaru. C'est une jeune homme à lunette assez emprunté. Au combat, c'est un monstre. Après avoir battu l'as zentradien Miriya Farino, il serra poursuivit par elle. Alors qu'elle tentera de le tuer, il lui déclarera son amour ! Ils se marieront quelques jours plus tard... l'évolution rapide de la situation en laissera plus d'un (des deux côtés de la barrière) stupéfaits !

Capitaine Gloval: le commandant du Macross. C'est un homme à moustache, de haute taille. Excellent stratège et tacticien, il permettra à son vaisseau d'échapper à la horde de vaisseau ennemi.

Zentradiens :

Miriya Farino : l'as des Zentradiens, c'est une Meltrandi (une femme guerrière) elle pilote la redoutable armure de combat Quadraleunn-Rau. Au débat agressive, implacable et rancunière, uniquement préoccupée par son statut et sa réputation, elle est vaincue deux fois par Max. Lorsqu'elle se met à pleurer, lui demandant de la tuer, Max refuse et l'embrasse,. Elle changera beaucoup par la suite,, gentille, quoique moqueuse, pacifique, elle considérera que la guerre est une folie et cherchera à y mettre un terme.


Vrlitai Kridranik : le chef des extraterrestres. Défiguré, la moitié du visage remplacé par une plaque de métal, il est terrifiant. Il osera attaquer des varitech (mécha transformable) à l'aide de ses mains nues et d'un simple tuyau et les taillera en pièce. Soufflé par une explosion, il se redressera les vêtements en loque, même pas blessé. Lorsque ses soldats lui demanderont comment ils se sent, il répondra : " Je ne suis pas aussi frêles que vous". Dans le même épisode, il marchera sur la coque de son vaisseau, dans le vide, même pas ennuyé par l'absence d'oxygène. En dépit de ce côté "monstrueux" on finit par le trouver sympathique. Il n'est pas dénué d'humour. Son changement de camp, à la veille de la bataille finale sauvera la Terre. il avait compris que les Zentradiens étaient une race perdue, sans l'amour, sans la culture, leur vie n'avait aucun sens.

Exedore Formo : le bras droit de Vlritai. Un nabot (bon pour un zentradaien, il quand même la taille d'un immeuble de 5 étages), c'est l'un des rares scientifiques et historien de son peuple. Fasciné par la Terre, il est un des premier partisan de la suspension des conflits. Il était sur le Macross, parti cherché un arrangement pacifique lorsque l'attaque finale se déclenche. Il aidera les Terriens à trouver une méthode de contre-attaque.

Kamujin Kravshera : ivrogne, fou, Kamujin sera l'adversaire récurent d'Hikaru tout le long de la série. Après la guerre, il prendra la tête des Zentradiens qui refusent de s'intégrer à la société terrienne. Étrangement, c'est un des Zentradiens les plus humain, capable de ressentir l'amour et doté d'humour. Il se sacrifiera à la fin dans une opération kamikaze qui ne changera rien...

edit : l'opening original de la série, jamais entendu en France :

Macross Dou you remember Love ? ou Macross DYRL

Film tiré de la série originale, il suit autant que ce faire la trame de la série, en dépit de coupures pour cause de durer très inférieur. A par le personnage de Kamujin, tous les autres personnages de la série originelle sont là et bien là. Mis à part des différences de design de la base orbitale de Bodolza (le chef des Zentradiens) et d'autres plus mineures sur les uniformes ou certains méchas, on s'y retrouve. Les deux seules distinctions dans l'histoire viennent que dans la série les Meltrandi (femmes) et les Zentradis (hommes) sont alliées alors qu'ils sont ennemis dans le film et aussi que la protoculture intervient de manière moins marginale. Dans le film, en effet, la Terre est ancienne colonie.

Pour le reste, le film et la série se ressemblent.


Macross Plus

OAV (quatre épisodes) transformé plus tard en film, il s'agit de la première véritable suite de Macross. Quand on voit qu'elle date de 1994.... ils ne se sont pas vraiment pressés.

l'histoire :

J'ai beaucoup aimé cette histoire. J'ai les deux dernières OAV sur CD, mais j'ai vu les autres il y a des années. Deux pilotes, anciens amis d'enfance, en froid depuis, se voient confier le test de prototype de la nouvelle génération de walkyrie, les chasseurs transformable en robot de combat.
Alan se voit confier un modèle assez ordinaire, bien que puissant.
Goa, le métisse zentradien, reçoit un modèle dont la forme et l'armement en mode battloid est inspiré des armures énergétiques zentradiennes.

On découvre que l'origine de leur dispute est une femme (le fameux triangle amoureux que l'on retrouve dans chaque série Macross).

seulement, au même moment, une IA est sur le point de provoquer une catastrophe...

Mon avis :

Ce n'est pas le meilleur et il est court. On n'a pas non plus ces grandes questions philosophiques qui traversent la plupart des autres séries Macross (avec divers succès.... les "grandes questions" dans Macross II et Macross Seven pourrait être posé dans la cours d'une maternelle... ). Par contre i la le charme de la simplicité : l'amour, l'amitié, la haine, le devoir et... le sacrifice.

Comme toute les opus de la série Macross (même Macross seven) la bande son mérite le déplacement. Voilà l'opening, Pioneer :