La Confrérie des Traducteurs

un vrai cuistot le moorelf, nous caches tu encore beaucoup de tes talents cachés ?

Alkage a écrit :un vrai cuistot le moorelf, nous caches tu encore beaucoup de tes talents cachés ?

J'ai commencé à apprendre la cuisine avec ma grand-mère lorsque j'étais tout môme et c'est, avec la musique et le dessin, une de mes plus vieilles passions ... mais j'apprends tous les jours et il me reste certainement d'autres talents à découvrir ... Il faut toujours être curieux ... (et merde à celui qui a dit que la curiosité est un vilain défaut ...)

"Rien n'égale en longueur les boiteuses journées,
Quand sous les lourds flocons des neigeuses années,
L'ennui, fruit de la morne incuriosité
Prend les proportions de l'immortalité ..."

Et pour finir ... une petite référence à ton personnage ...

"Ô Mort, vieux capitaine ! Il est temps ! Levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !

Verse nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !"

et bien merci pour la petite référence mon bon vieux Moorelf, grâce à toi et à Tenz', je m'intéresse un peu(x) plus à la poésie qu'auparavant (désolé je sais pas comment ça s'écrit )

Ha la musique et le cuisine, de belles passions
Le cuisinier ne s'est pas rassasié d'avoir gouté tous ses plats?
Tu t'es même pas fait un sandwich de saumon fumé et un autre de filet mignon froid aux morilles? encore que les morilles froides c'est pas top.

apdji a écrit :Ha la musique et le cuisine, de belles passions
Le cuisinier ne s'est pas rassasié d'avoir gouté tous ses plats?

C'est vrai que lorsque tu as passé quelques heures à cuisiner, entre les odeurs et le fait de gouter les plats, t'as nettement moins d'appétit ...

apdji a écrit :Tu t'es même pas fait un sandwich de saumon fumé et un autre de filet mignon froid aux morilles? encore que les morilles froides c'est pas top.

Hé non ! Lorsque j'ai quitté la jolie maison dans les bois où se passaient les festivités, ils en étaient encore à l'apéro ... Tout était prêt sur la table ... les huîtres et le saumon fumé n'attendaient que les convives et je suis parti en laissant les consignes pour la suite des opérations.
Chez moi, ça a été rillettes de thon avec une petite mousse ... (enfin, petite ... 50 cl quand même ... il faisait chaud devant les fourneaux !... )

Alkage a écrit : ... grâce à toi et à Tenz' , je m'intéresse un peu plus à la poésie qu'auparavant ...

Tu m'en vois ravi Alkage ... il n'y a pas que la poésie un peu rébarbative que tu dois ingurgiter à l'école ... C'est un monde très vaste ...
P.S : Au fait, les deux textes du post précédent sont de Baudelaire ...(à tout seigneur, tout honneur ...)

Cela ne me vient pas du tout de Beeratwork... (Mais alors absolument pas... Je ne vois même pas ce que vous pouvez imaginer...)

Auteur:
Inconnu...
Un puissant mage de la guilde avait trouvé un livre ancien. Beaucoup demandèrent à voir l'ouvrage en découvrant les nombreux talents que le sorcier semblait avoir obtenu mais à chaque fois ce qu'il contenait semblait être parfaitement anodin.
Lorsque le mage fut sur son lit de mort le secret se révéla:
Le contenu du livre changeait en fonction des demandes de son possesseur.
Ainsi si le propriétaire demandait des recettes le livre faisait apparaitre des recettes, de même pour les informations historiques, les sortilèges, les langues...
Toute une bibliothèque semblait être contenu dans la reliure de cuir et il suffisait de lui demander pour que les renseignements apparaissent sur les pages comme si un autre livre était ouvert.
Après le décès de son propriétaire le livre fut placé à la guilde mais ne répondait plus aux demandes... Au lieu de cela des textes apparaissaient sur les pages jaunies par le temps.

Longuement m'observant,
Immobile et avide était le savant,
Tantôt érudit tantôt ignorant,
Il me questionnait inlassablement.

La folie gagna peu à peu son âme,
Et je sais qu'on ne peut m'en imposer le blâme,
Il voulait savoir l'essence de la flamme,
Il voulait connaitre la naissance d'une lame.

N'est sot que celui qui s'appuie,
Sur le savoir et l'expérience d'autrui,
N'est savant que celui qui vit,
Et découvre que nul savoir est infini.

L'ultime question qui me fut posée,
Restera toujours illustrée,
Dans le cercueil de verre du damné,
Car la réponse fut "tes heures sont comptées".

(Il est sympathique comme bouquin hein? On vote pour que Beer nous le mod?)

Eh oui
Je me suis mis sérieusement au boulot et j'ai concocté 2 petites daubes que j'aimerais vous faire lire. Oui, ce n'est pas vraiment de la poésie...j'y arriverais jamais

Ce ne sont pas des daubes Amako !...Même si tu ne t'attaches pas à la rime, il y a du rythme et des idées ... J'aime bien ...

C'est gentil. Si tu savais a quel point j'ai galéré pour en aboutir a ça !
Merci.

J'aime particulièrement le début du premier texte ...
"D'arbre en arbre elles vont
Depuis que les arbres sont ..."
Mais je ne comprends pas bien qui "elles" sont ... les ombres ?...