Re: Armes et armures "historiques"
Posté : 11 mars 2012, 20:20
Merci Eldrak, d'ailleurs merci à tous de suivre régulièrement mon "cours".
(suite)
Les travaux s'arrêtèrent à l'a fin de l'année. En effet, le gel pouvait faire éclater le mortier humide. Pour protéger les murs inachevés, ils furent recouverts de paille et de fumier. Si beaucoup d'ouvriers retournèrent chez eux, certains, en particulier les forgerons et les charpentiers avaient encore du travail. Il leur fallait préparer les outils et le bois nécessaire à la reprise des travaux, au printemps.
Trois mois plus tard, les travaux purent reprendre. Maître Seranus avait à présent des ouvriers parfaitement habitués au travail qu'il leur faisait faire. Plusieurs équipes distinctes opéraient simultanément et se relayaient. Dès q'une section de fondation était terminée, des maçons remplaçaient les carriers qui partaient plus loin pour continuer leur travail.
De larges pans des remparts de la ville étaient déjà achevés. On édifia des tours en forme de u, ouverte vers la ville pour les défendre. A l'endroit où ces tours rejoignaient les murailles, celles-ci s'interrompaient. Normalement, des planches permettaient le passage, mais il était facile pour les défenseurs de les faire tomber et d'isoler ainsi une section des murs qui serait tombée aux mains de l'ennemi.
C'est à ce moment que la construction des tours des courtines intérieures et extérieures commença. Chacun de ces édifices était un authentique donjon autonome, avec ses propres réserves de vivre et capable de résister indépendamment.
La courtine extérieure était défendue à chaque angle par une petite tour, plus une au milieu de la muraille nord, et une autre au milieu de la muraille ouest. A l'est, face à la rivière, se trouvait le port et sa porte défendue par deux tours. Au sud, face à la ville se trouvaient les tours défendant la porte principale.
La courtine intérieure avait quatre grandes tours, de vrais donjons, une à chaque angle. L'entrée était elle aussi défendue par deux tours.
Dans chacune de ces tours, la salle du rez de chaussé servait à stocker les vivres qui permettaient à la tour d'endurer un siège prolongé.
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Les travaux s'arrêtèrent à l'a fin de l'année. En effet, le gel pouvait faire éclater le mortier humide. Pour protéger les murs inachevés, ils furent recouverts de paille et de fumier. Si beaucoup d'ouvriers retournèrent chez eux, certains, en particulier les forgerons et les charpentiers avaient encore du travail. Il leur fallait préparer les outils et le bois nécessaire à la reprise des travaux, au printemps.
Trois mois plus tard, les travaux purent reprendre. Maître Seranus avait à présent des ouvriers parfaitement habitués au travail qu'il leur faisait faire. Plusieurs équipes distinctes opéraient simultanément et se relayaient. Dès q'une section de fondation était terminée, des maçons remplaçaient les carriers qui partaient plus loin pour continuer leur travail.
De larges pans des remparts de la ville étaient déjà achevés. On édifia des tours en forme de u, ouverte vers la ville pour les défendre. A l'endroit où ces tours rejoignaient les murailles, celles-ci s'interrompaient. Normalement, des planches permettaient le passage, mais il était facile pour les défenseurs de les faire tomber et d'isoler ainsi une section des murs qui serait tombée aux mains de l'ennemi.
C'est à ce moment que la construction des tours des courtines intérieures et extérieures commença. Chacun de ces édifices était un authentique donjon autonome, avec ses propres réserves de vivre et capable de résister indépendamment.
La courtine extérieure était défendue à chaque angle par une petite tour, plus une au milieu de la muraille nord, et une autre au milieu de la muraille ouest. A l'est, face à la rivière, se trouvait le port et sa porte défendue par deux tours. Au sud, face à la ville se trouvaient les tours défendant la porte principale.
La courtine intérieure avait quatre grandes tours, de vrais donjons, une à chaque angle. L'entrée était elle aussi défendue par deux tours.
Dans chacune de ces tours, la salle du rez de chaussé servait à stocker les vivres qui permettaient à la tour d'endurer un siège prolongé.