La Confrérie des Traducteurs

Dans la brume de mon désespoir
Je me sens comme dans un cauchemar
Père, où es tu ?
Où as tu disparu ?
Depuis ton départ ,
Tout est noir.
Tout est gris ,
et je n'ai de cesse
de mourir d'envie
de te revoir.
Alors que la lune tombe,
je chante ma douleur,
en pleurant sur ta tombe
A n'importe quelle heure.

La matinée s'annonçait bien.
Les troupes s'étaient reposés et étaient disposés à parcourir plusieurs centaine de lieux sans rechigner. Nous venions d'arracher la victoire aux mains des Humains et je n'en était pas peu fière. Mon second vint m'informer de l'avancement des troupes ennemis. Les troupes commençaient a s'impatienter. La soif de sang est une chose magnifique chez les Orques. Elle fait d'eux les guerriers les plus aguerris et les plus sanguinaires de tout Tamriel. J'ordonne la mise en mouvement des troupes. Un contingent après l'autre, mon armé se met en route. Le sol résonne à des lieux à la ronde du pas cadencés par le rythme réguliers des tambours faits de peaux humaines acquises lors de batailles passées.
Nous avançons vite le temps est clair et permet de voir loin en avant ce qui me rassure. Les Humains sont des lâches et n'hésiteraient pas à se camoufler pour nous attaquer.
Un bruit me tire de mes pensées. Il y a cafouillage dans le contingent de tête. Je pousse mon loup gris pour aller régler le problème. Bagamul l'ours le général de section gît à terre, la tête détachée du sol, les chairs du cou carbonisées. Je demande un coupable. La loyauté de mes hommes est telle que je ne croit pas une seconde à un attentat. Soudain un craquement, l'Orque devant moi se roule a terre les jambes brisées. Les os sortis des jambes exposent les muscles et l'hémoglobine de mon camarade.
Une lueur rouge allume dans les yeux de mes Orques à la vue d'hémoglobine.
Un cri, soudain. Puis une explosion retentit et je me retrouve couvert des morceaux de mes camarades. Un Bréton sort des arbres et hurle quelque chose en Humain. Je tire sur les rênes et fait volte face. Un désert rouge s'étend devant moi. Par je ne sais quel sorcellerie, mon armée a disparu, remplacée par une mer rouge sang. Mon loup s'écroule me faisant chuter. Me relevant j'observe sa dépouille. Une flèche d'acier. Je la retire de l'oeil de mon loup et la jette avec rage vers ce Bréton. Je m'enfuie et me cache dans les sous bois et mes talents de pisteurs ont raison des Humains. Sortant de ma cachette, je surprend un déserteur. Il va payer ! Le saisissant par le thorax je ramasse une petite branche et lui enfonce dans l'orbite oculaire. Ouvrant la bouche pour hurler l'Humain se débat. D'un doigt je saisit sa mâchoire inférieure et tire d'un coup sec vers le bas. Pendant inutilement vers le bas je croque dedans. Les chairs de l'homme rougeoyantes ravivent la lueur rouge de mes yeux. A l'aide d'un scalpel trouvé dans sa sacoche je lui incise doucement le thorax.
A coups de pierres je lui fracasse les arcades sourcilières. Le sang coule à flots et je peut apercevoir l'encéphale humain. A l'aide du scalpel je tranche avec brutalité ses parties génitales. Son oeil restant tourne dans tout les sens se qui m'exaspère. Je le crève à nouveau. Dévorant un à un ses organes internes, je me laisse aller a cette nature cachée au fond de moi même que j'essaye de maîtriser. Elle s'empare de moi et je pousse un cri et décapite l'Humain d'un coup de dents. Je sens les vibrations des pas Humains qui approchent. Ce petit amusement leur servira de leçon. Plus jamais ces "Brétons" ne m'humilliront de la sorte. Honteux et souillé je repart a pied vers les Hautes Montagnes de Wrothgarian.