Re: Armes et armures "historiques"
Posté : 13 févr. 2012, 11:10
Pourtant ma chère Yu-Qi, toi tu as déjà dû le lire car c'est une note de fin de "Marie la Juive".
Ah, en me relisant je me suis aperçu que j'ai inclu (involontairement) une note de fin qui n'a rien à voir avec les batailles médiévales. Bon vous aurez au moins appris que le dauphin Louis (le futur louis XI) tenta de renverser son père, le roi Charles VII en 1446. Voilà une chose que vos profs d'histoire ne vous apprendront jamais. On dit merci qui ?
Vous aurez noté dans la bataille de Formigny l'usage du mot "lance" pour désigner des unités de l'armée. Aussi étrange que cela puisse paraître. Une lance n'est pas une troupe homogène. Dans cette armée (la première armée professionnelle permanente de l'histoire de France !) les coutumes médiévales ont la vie dure. Une lance est formée à l'origine d'un seigneur et de sa suite immédiate : son écuyer, un ou deux sergent monté, un ou deux archers montés, quatre ou cinq coustilliers (ou vougiers), deux ou trois archers ou arbalétriers. Bien que l'armée française ne soit plus une armée seigneuriale (un ban féodal) mais bien une armée nationale, elle continue à classer ses troupes en lance comme si chaque chevaliers (la lance en question) amenait avec lui des hommes de service, alors qu'il sont directement levés par ville et par province. Chaque ville devant lever un quota d'hommes. Le système fut inventé par Pierre de Brézé, un homme jamais mentionné dans les livres d'histoire.... Après tout il n'a fait que mettre fin au système féodal et lever la première armée professionnelle d'Europe !
Ah, en me relisant je me suis aperçu que j'ai inclu (involontairement) une note de fin qui n'a rien à voir avec les batailles médiévales. Bon vous aurez au moins appris que le dauphin Louis (le futur louis XI) tenta de renverser son père, le roi Charles VII en 1446. Voilà une chose que vos profs d'histoire ne vous apprendront jamais. On dit merci qui ?
Vous aurez noté dans la bataille de Formigny l'usage du mot "lance" pour désigner des unités de l'armée. Aussi étrange que cela puisse paraître. Une lance n'est pas une troupe homogène. Dans cette armée (la première armée professionnelle permanente de l'histoire de France !) les coutumes médiévales ont la vie dure. Une lance est formée à l'origine d'un seigneur et de sa suite immédiate : son écuyer, un ou deux sergent monté, un ou deux archers montés, quatre ou cinq coustilliers (ou vougiers), deux ou trois archers ou arbalétriers. Bien que l'armée française ne soit plus une armée seigneuriale (un ban féodal) mais bien une armée nationale, elle continue à classer ses troupes en lance comme si chaque chevaliers (la lance en question) amenait avec lui des hommes de service, alors qu'il sont directement levés par ville et par province. Chaque ville devant lever un quota d'hommes. Le système fut inventé par Pierre de Brézé, un homme jamais mentionné dans les livres d'histoire.... Après tout il n'a fait que mettre fin au système féodal et lever la première armée professionnelle d'Europe !