Mangas

[yvain]

OK, et pour le lien?

[Corax]

Hellsing, j'adore ce manga, le dessin semble être grossier, mais en réalité, il est ultra détaillé et colle parfaitement à l'ambiance.

Noir est une série licencié, n'espère pas trouvé un lien ici.

PS: il y a une énorme faute dans ta signature mon petit nain.

[yvain]

le H? ha oui faut que je change ça, bon ben sinon j'irais voir à la FNAC pour Noir.

[malhuin]

Pour ma part je l'ai en DVD. Comme l'anime est ancien, il est devenu difficile à trouver.

edit : depuis la semaine dernière, je travaille en écoutant la B.O. d'Angel Beats que j'ai découvert en regardant l'anime. Le (vrai) groupe de filles qui est derrière le groupe de filles de l'anime est stupéfiant. C'est rare pour une B.O. de dessin animé d'être de ce niveau. A part Macross je n'ai jamais vu ça ailleurs. Belles chansons, belle orchestration et des paroles pleines de sens. J'ai particulièrement aimé celles de "My song" une ballade très intimiste qui parle de la solitude et "Brave girl" ( Une fille courageuse et non une brave fille) qui parle aussi de solitude (c'est le sujet principal d'Angel beats en fait) d'une fille qui avance, qui se bat, alors que tout le monde disparaît autour d'elle.

[malhuin]

Hayate, le majordome de combat

Histoire : Hayate est un adolescent, gentil, et... presque indestructible. Dans sa famille, il est le seul adulte. ses parents sont des irresponsables complets qui jouent au casino l'argent qu'Hayate gagne en multipliant les petits boulots. Le jour de Noël, Hayate découvre le "cadeau" de ses parents : une gentille lettre (avec imprimés de Noël de circonstance) accroché dans une chaussette rouge, mignon tout plein, hein ? Le contenu l'est hélas moins, pour rembourser leurs dettes de jeu ses parents ont... vendus ses organes aux Yakusas ! Whaaaaaaaaa !

En fuite, le soir de Noël, sans nulle part où aller, Hayate prend une décision qui va changer sa vie. A partir de maintenant, il sera méchant ! Il prend sa décision devant un distributeur automatique juste au moment où une gamine de 13 ans bien habillée est en train de faire son choix. Il décide sur le champ de l'enlever pour faire chanter ses parents. Difficile cependant de s'improviser malfaiteur lorsque l'on a un coeur d'or et la (mauvaise) habitude de venir en aide à toute personne en difficulté. Suite à une succession de péripéties loufoques qui ne font même pas l'effort de paraître vraisemblable, Hayate sauve la gamine, Nagi Sanzenin, d''une véritable tentative d'enlèvement. Or, c'est la seule héritière de la plus grosse fortune. Croyant - encore un quiproquo- qu'il a agi par amour pour elle. Nagi l'engage comme majordome.

Fin heureuse ? Pas vraiment... Hayate est un aimant à catastrophe et Nagi est capricieuse, insupportable, butée et considère que demander l'impossible à Hayate est juste le service minimum. Ensembles la somme de leurs "qualités" garantit une vie de cauchemar aux pauvre Hayate... heureusement pour lui ( malheureusement ?) il est indestructible et survit à tout (au moins mort, il serait à l'abri). L'odyssée d'Homère ? Un croisière pour retraité ! Tigre carnivores, robots de combat psychopathe, incident nucléaire, armées de de yakusa... rien ne sera épargné aux pauvre Hayate. Seul espoir dans son cauchemar , la jolie Maria, la femme de chambre de Nagi (également sa mère, sa grande soeur etc...) seule personne saine d'esprit dans cette série délirante.

Mon avis : vous chercher une série avec un fond de philo ? Une histoire ou même de la cohérence , désolé vous êtes à la mauvaise adresse. Hayate est une série loufoque qui multiplie les clins d'oeil à des séries et des émissions japonaises ( incompréhensible pour moi), les mangas et les anime. Les personnages ne se prennent pas au sérieux. Des répliques du genre " je sais bien que je suis un personnage de manga et que je ne peux pas mourir " ou " cela fait trois pages que je t'écris que tu t'es endormie à côté d'un tigre" ( au lieu de dire " trois minutes que je te dis" c'est une conversation orale, mais c'est un manga et c'est bien écris sur des pages). Le tigre domestique de Nagi parle. Et lorsque Hayate lui fait remarquer que les tigres ne parlent pas, il réponds que les animaux dotés de paroles sont habituels dans les bandes dessinés.

[Corax]

Voix off: "Ce manga respecte ....."
L'anime est terrible et les références très très très nombreuses mais j'ai jamais eu le temps de tous les voir (bon y a pas vraiment de scénario, mais cet anime est à voir au moins une fois).

[malhuin]

C'est un manga délirant ! Une série complètement loufoque. Il n'y a pas grand chose à rajouter. On y trouve des clins d'oeil à Gundam, Dragon Ball, Kerberos (entre autre). Je n'ai lu que les 40 premiers chapitres (sur plus de 250 publiés) mais cela n'arrête pas une seconde. Jeux de mots (rarement compréhensibles pour un occidental), gags idiots, quiproquo, bagarres, et romance. c'est bordélique et insensé, mais très marrant. En fait, je crois que c'est un anti-manuel de vie en société. Ou comment vivre dangereusement, en faire baver un max à votre entourage, vous voyez le genre. Suivez les conseils distillés dans ce manga et vous aurez une vie qui sera tout sauf ennuyeuse.

Un exemple ?
Vous avez installé un onsen (bain japonais) dans votre maison de campagne (un tout petit pied à terre de seulement 300 pièces). Faites le chauffer par un réacteur nucléaire construit par un adepte du cubisme qui s'est inspiré des réglages de sécurité de Tchernobyl et choisissez à votre tigre domestique pour assure la maintenance.

[Corax]

L'anime est (pour une fois) 100 fois meilleure que le manga.

[malhuin]

Eden; it's an Endless World Par Hiroko Endo

Hiroki Endo, volià un auteur de manga qu'on ne peut lire qu'avec un coeur bien accroché. Dans ses "histoires courtes" il avait par exemple raconté comment une jeune fille qui élevait des corbeaux finissait dévoré par eux.

Si vous n'avez pas encre compris le genre : interdits au - 16 ans; public averti.

L'histoire : Le futur proche, le virus "closer" a tué la moitié de l'humanité. Il transforme la peau en une substance cornée et rigide. Les gens se retrouvent immobilisé et meurent (de soif essentiellement) et laissent derrière eux leur enveloppe sous la forme d'une sorte de statue de porcelaine.
Cependant, les immunisés ont permis de développer un sérum qui a sauvé une grande partie de la population mondiale. Le virus a cependant provoqué d'autres ravages. Une quasi-secte, le "Propater" a pris le contrôle d'une grande partie du monde. Son credo : dieu est mort. Son emblème : un serpent enserrant un crucifix. Son adversaire : le "Nomad" une organisation présentée comme terroriste.
Après un prologue qui nous explique l'origine de tout cela, on suit la trace d'Elia un adolescent de 16 ans, et de son robot garde du corps Chérubin. Par hasard, ils tombent sur un cadavre; celui d'un enfant qui transportait un fichier très important volé au Propater par le Nomad. Les membres du Nomad les capturent, ensembles (et avec deux prostituées) ils essaient de fuir la région protégé par le Propater. S'en suit une traque palpitante.

La suite nous montre Elia grandir. Elle nous apprend ses buts : retrouver sa mère et sa soeur, enlevées par le Porpater, sa haine de son père (le premier trafiquant de drogue d'Amérique du Sud). Elle nous fait vivre aussi sa première expérience amoureuse, sa vie quotidienne, la vie dans les ghettos, le trafic de drogue, les bars à pute... le milieu glauque de la pègre.

Les choses cependant évoluent sur la Terre entière. Une Intelligence Artificielle intégrée à un corps humain est née d'expériences du Propater pour créer son propre messie. Celui-ci, Maya, s'attache à Elia (il n'est rien d'autre que le programme qu'il a trouvé) et l'aide en l'échange de son aide pour retrouver son corps. Pendant ce temps, on apprend que le virus "Closer" a connu une mutation singulière. Devenu le "Discloser" virus, il transforme les humains en cristaux. Il n'y a aucune parade, aucun vaccin, aucun sérum... le "Discloser" est même capable de digérer les tenues NBC qui protègent les chercheurs. Cependant, ce virus a un but et une intelligence... les humains transformés par le virus ne sont pas morts ! Ils ont intégrés l'intelligence collective de l'entité cristalline connue sous le nom de Cloïd !

Pendant ce temps, Enoa (le père d'Elia, le trafiquant de drogue) se retrouve traqué par le Propater. Tout se précipite, l'humanité est sur le point de disparaître. Enoa serait-il le dernier espoir de la race humaine ?

Mon avis : Je n'ai jamais lu un manga aussi violent. La mort de Cachua m'a choqué. Elle est effroyable. Dans une interview Hirki Endo s'en est expliqué. Selon lui, une mort aussi cruelle pour une adolescente innocente est réaliste. Sans cesse, l'auteur va décortiquer devant nous la mécanique du monde et nous l'expliquer. On peut prendre Eden comme une leçon de choses. Les "gentils" n'existent pas et ils ne gagnent pas forcément à la fin. Les "méchants" n'en sont pas. On se retrouve confronté à un monde réaliste où les luttes sont des conflits d'intérêts entre puissants et où les innocents payent les pots cassés.

Eden reste un chef d'oeuvre très dur et inclassable. Science-fiction ? Policier ? Guerre ? Erotisme ? Médical ? Romance ? Tranche de vie ? Il traite de tout ces sujets, mais aussi de religion, de racisme et de tant d'autres sujets. Il se caractérise par besoin de comprendre. l'auteur oeuvre plus en chercheur de vérité qu'en professeur et il nous accompagne dans notre propre recherche.

Les "héros" viennent de toutes les couches de la société : trafiquants de drogue, policier, mercenaires, assassins,enfant soldat, leader indépendantiste, hacker, médecins, chercheurs, adolescente ordinaire, petite villageoise, prostituées... ils nous livrent leur vision du monde aussi multiple que leurs origines. Je me répètes, je sais, mais c'est un chef d'oeuvre servi par une excellente narration et de très beaux dessins !

En dépit, ou peut-être à cause, de la violence omniprésente. le manga s'arrête à des moments d'apesanteur, de paix, d'une étonnante pureté. Rain, dans le tome 1, regardant danser Hana et Enoa est un moment magique. "Les figues" récit complet qui clôture le tome 4 offre un singulier résumé du cycle de la vie et donc de son sens.

Il n'en demeure pas moins, que c'est un manga très dur à déconseiller formellement aux âmes sensibles. Il y a des scènes de tortures, des personnages déchiquetés par des bombes, des scènes de viol et des massacres ! Hiroki Endo nous livre le monde tel qu'il est, pas tel que nous souhaiterions le voir. Et c'est insupportable ! Un manga qui fait réfléchir.

[malhuin]

EXaXXion

Dernier manga présenté avant les vacances (je pars demain).

L'histoire : très bateau... La Terre a été envahie par l'Empire de Reehofold. Ces extraterrestres ont mis dix ans à noyauter les principales organisation terriennes et à "offrir" leur technologie (dôtée de verrou qui empêchent son utilisation contre eux). En l'espace d'une journée, ils ont conquis le monde.

Bien sûr, il y a une résistance (ben oui, sinon, il n'y aurait pas d'histoire). Le professeur Kano a découvert des vestiges foldiens (les Foldiens sont les extraterrestres, frêles, oreilles pointus , peau brune, yeux noirs avec des iris blanches) datant d'une précédente installation quelque au cours de la préhistoire. Or, suite à un cataclysme, les Foldiens ont dévolué. Ce qui fait qu'ils ont un gros retard sur la technologie du premier empire de Reefold. Kano a mis la main sur un robot géant, une unité "Triple X", dont la source d'énergie est un générateur à anti-matière. Il l'a renommé "EXaXXion" ce qui est un clin d'oeil à de nombreux dessins animés connus (comme Evangelion).

Kano choisit son petit fils, Hoïchi, un lycéen bagarreur en tant que pilote pour son mécha et le lance contre le Reehofold.

Mon avis : Il faut un moment pour comprendre... les situations bateaux, sans imagination, ou exagérées, les robots immenses (100 m de haut )... ce manga est une parodie des premiers dessins animés du genre (comme Goldorak) !

Mon opinion sur ce manga est mitigée.

Les + : Loin d'être un conflit classique, EXaXXion nous offre une vision moderne de la guerre, contrôle des médiats, supertechnologie, piratages informatiques, manipulation des masses etc... Le publique assiste au conflit comme des télépestacteurs devant un film. Ils commentent, s'opossent. On comprend rapidement que la guerre sera gagnée dans le coeur des Terriens avant de l'être sur le champ de bataille.

Autre bonne idée, EXaXXion nous offre une vision "sale" de la guerre. Que cela soit les Foldiens ou Hoïchi chaque tir de robot géant a des effets destructeurs dont les premières victimes sont les civils. Avec des armes aussi terrifiantes les "victimes collatérales" représentent souvent l'équivalent de la population de petites villes. Hoïchi, le héros, traverse de graves crises et passe d'un extrême à l'autre refusant tour à tour de piloter EXaXXion ou au contraire se moquant comme d'une guigne des victimes. Petit à petit, l'adolescent va comprendre les véritables enjeux du combat et le véritable sens de tout ceci.

Un point sur lequel EXaXXion se détache du reste des séries de ce genre est la personnalité du professeur Kano. Loin d'être un gentil, Kano est peut-être pire que les Foldiens. C'est un être dominateur et calculateur qui entend bien profiter de la situation pour s'imposer. Il fait peser un lourd poids sur les épaules de Hoïchi. On apprend au cours de l'histoire que le père de Hoïchi (le fils du professeur) est mort par sa faute. Kano est entouré d'une "cour" de belles jeunes femmes entièrement à sa dévotion. Elles sont tout à la fois son harem, ses généraux et des scientifiques de haut niveaux. Le tout crée une atmosphère très malsaine autour de Kano. En conséquence, Hoïchi ne tarde guère à le haïr surtout parce qu'il se sent manipulé par cet homme tyrannique.

Les - : C'est une série "érotique", parfois ça passe, parfois ça passe pas. Et là ça passe pas. Les situations sont tellement récurrences et exagérées que je saute les passages. En fait cela me fait plus penser à de la pornographie bas de gamme qu'à de l'érotisme. Bien sûr c'est censuré, mais cela ne change pas le fond.

Les combats, certains sont bien faits, d'autre non. C'est une parodie et le côté largement exagéré est parfois lassant. Imaginez un épisode de Goldorak avec des méchas dix fois plus grand ! A noter que le combat final est bien fait, très stratégique, avec plein de retournement de situation.

Au final : pas une mauvaise série, pas non plus un truc qui restera dans les anales. Si on la juge au premier degré elle est même pas terrible, mais si on passe au-delà pour comprendre le côté parodique, elle n'est pas si mal. J'en retiens surtout le côté guerre médiatique (très bien fait), je ne crois pas qu'un autre manga soit allé aussi loin en ce domaine. Côté personnage, la seule vraiment intéressante est Isaka, l'androïde ( du genre T-1000, c'est en fait une flaque de nano-machine métamorphe) qui sert de garde du corps à Hoïchi. Elle est mignonne et très sympathique. Après un accident au cours duquel elle fusionne temporairement avec la petite amie de Hoïchi elle se met à l'aimer et devient sa complice pour lutter contre Kano. Personnage fantasque, amusante, elle est parfois qualifié "d'ange du bizarre". Son soutient sans faille et son intelligence sont la principale raison de la victoire finale de Hoïchi.

Change 123

Les mangas d'art martiaux ne sont vraiment pas mon truc, Change 123 m'a pourtant séduit.

L'histoire : Matoko est une fille dotée d'un problème singulier. A cause de l'entraînement inhumain qu'elle a subit de la part de ses trois pères adoptifs, elle a développée des personnalités multiples. Celles-ci, collectivement dénommées HiFuMI (1;2;3) sont, chacune, experte en un style professé par un de leur père. Un jour un camarade de classe, le genre otaku d'intelligence moyenne, un peu niai, passionné d'une série genre "Power Ranger" (Kamen Raider) découvre la vérité. Celui est amoureux de Matoko... il le deviendra bientôt de chacune de ses personnalités. Les voilà bientôt exposé à de multiples dangers. Kosukegawa (l'otaku) bien que dénué de toute capacité, va tenter de son mieux de "protéger" Matoko et HiFuMi. Elles pourraient le traiter comme le boulet qu'il est. Au contraire, elles tomberont, l'une après l'autre, amoureuse de lui.

Mon avis : Série d'art martiaux, adulte et érotique, je la trouve très réussie. Au cours de la série, HiFuMi affrontera de nombreux adversaires dont les plus impressionnant (ninjas, soldats d'élite, champions d'art martiaux) leur donneront bien du fil à retordre.
Le gros point faible du manga est Kosugawa. Voir ce crétin entouré de filles adorables (oui, bon quatre fois le même corps, mais elles s'habillent et se coiffent différemment) me fait ressentir une violente poussée de jalousie !
Par contre, je dois admettre qui les traite parfois avec beaucoup de tact, comme lors de leur anniversaire, où il pense à leur offrir un cadeau à chacune.
La série à également de nombreux rebondissement. Notamment lorsque l'on découvre une cinquième personnalité... la terrifiante Zéro, réceptacle de toute la colère emmagasiné par Makoto et de la force conjuguée d'HiFuMi. On découvre également en chemin, la vraie raison de la fragmentation de la personnalité de l'héroïne. La réunifier devient alors une question de vie ou de mort, Makoto est une véritable bombe à retardement et son "explosion" ferait de Zéro la personnalité dominante !
Un mot du côté érotique de la série. Il est parfaitement réussi. On a quelques scènes de nues soft (le dessin est beau, le rendu est donc excellent) assez pour satisfaire le voyeur qui sommeille dans chaque individu mâle normalement constitué . On a surtout beaucoup de scène suggérées, on ne voit rien, on devine tout ! Montrer c'est vulgaire, suggérer stimule l'imagination. Ce manga est chaud bouillant !
Le manga a une histoire très originale (en particulier la raison des combats, n'est absolument pas celle que l'on pourrait croire). La fin l'est encore plus ! Le combat final est hors norme, très original lui aussi autant pour les raison qui le motivent, les participants, que pour le combat proprement dit. L'épilogue est génial.