Alors je mets rien que pour toi le début d'un des ouvrages :
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Son épée brisée à la main, le jeune soldat contemplait ses adversaires. Ces derniers avaient mis au tapis tous ceux qui l'accompagnaient. De sa troupe, il était le seul rescapé. Et encore, juste parce que la défection de son arme lui avait évité d'attirer trop l'attention dans la furie de l’affrontement. L'ayant considéré comme négligeable, la bande armée lui avait tourné le dos afin de prendre en charge les fuyards. Ils étaient maintenant quatorze à leur courir après. Le reste de leur effectif était en train de fouiller les combattants morts.
Le convoi tentait de les distancer, mais l'écart se rétrécissait. Il voyait s'approcher les pillards des charrettes. Il pouvait entendre distinctement les cris d’angoisses poussés par les occupants du derrière de la file, bien que la distance s’agrandisse sans cesse –près de deux-cents pieds maintenant. Sans réfléchir, il se lança à leur poursuite.
Ses années d'entrainements dans les forts du Nord furent utiles : son coeur battait normalement malgré l'effort intense auquel il était soumis. Il se débarrassa des restes de son arme, désormais inutile. Sa cotte de maille rebondissait sur son buste au rythme de ses foulées. Des gouttes de transpirations perlèrent rapidement sur son front, puis descendirent en sinuant jusqu’à son menton. Un goût salé apparu sur ses lèvres. Il n'en avait cure.
Le regard fixé sur le dos du dernier brigand, il ne pensait à rien, si ce n'est à faire un pas après l’autre. Sans s'arrêter. De plus en plus vite. Il sauta par-dessus le corps de son ex-capitaine, premier tombé à la lisière de la route. Pas un seul regard ne lui fût accordé. Il devait avancer. Mieux, il devait les rattraper. Encore un effort. Il n'avait qu'à les distraire le temps suffisant pour que la caravane soit en vue du fort en dehors de la forêt, et alors les renforts arriveront. Avancer. Encore un peu.
Soudain, il se trouva dans le dos d'un Impérial. Sans prendre la peine d’analyser la situation, sa main gantée d'acier s'abattit sur la nuque du hors là loi. Un craquement se fit entendre et ce dernier s'écroula face contre terre dans la poussière ; glissant sur quelques mètres comme si il cherchait à rattraper le jeune soldat qui n’avait pas ralentit sa course.
Le bruit de la chute d'un de leur compère alerta les autres membres proches et trois d'entre eux se retournèrent pour voir ce qui se passait. Lorsqu'ils virent le jeune homme qui leur fonçait dessus à toute allure sans arme, ils eurent un moment d’hésitation. Mais cela ne dura pas. Rapidement, ils sortirent les leurs pour l'accueillir.
En pourcentage cet extrait correspond à 13% de l'écrit complet (oui A ., je sais que tu les aimes les pourcentages

). Donc il en reste pas mal à lire après

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Bon, c'est sûr que si le style te plait pas ça importe peu tu me diras

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