Boudicca, guerrière de Bordeciel (spoil)

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malhuin
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Boudicca, guerrière de Bordeciel (spoil)

Message par malhuin »

Note : Il s'agit du journal de la guerrière et Enfant de Dragon Boudicca

Vifazur, 17e jour, 4E 201</date1>

<Entrée1>J'écris ces lignes assises sur une pierre de la route au sud d'Helgen... Il m'est arrivé quelque chose d'invraisemblable. je ne sais par où commencer, si je ne l'avais pas vu, je n'y croirais pas. L'histoire à commencé de manière sordide. La guerre qui fait rage en Bordeciel m'a chassée de mon pays natal. L'Empire, pour lutter contre le soulèvement, a fermé les frontières. Mais comment aurais-je pu survivre démunie de tout, loin de mon pays ? Je suis donc rentrée illégalement... mais les Impériaux m'ont capturé. L'officier les dirigeant, une Rougegarde m'a condamnée à mort sans même m'écouter. J'étais là, en compagnie de Sombrages, dont Ulfric lui-même. peut-être est-ce pour ça qu'ils voulaient me tuer. Une manière de ne prendre aucun risque... Le jarl de Vendeaume, les autres prisonniers sombrages, moi... tous exécuté pour terminer la révolte en quelques coups de haches. Et puis... il est arrivé alors que je posais ma tête sur le billot. Un dragon ! Pure folie ! Il est arrivé en volant depuis les montagnes et lorsqu'il s'est posé sur la tour le monde s'est mis à trembler. le ciel s'est ouvert pour laisser tomber des blocs de roc enflammés ! Dans la panique, toujours entravée, j'ai fui. Par miracle, alors que tous mourraient, moi j'ai atteint la prison en compagnie d'un Sombrage appelé Ralof. Les autres prisonniers nous avaient précédés. les Impériaux nous ont attaqués et nous nous sommes défendus... ma première bataille !
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Par les couloirs souterrains, la salle de torture et les geôles enfouies, nous avons fuit.
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Lorsque, enfin, on a atteint la surface, le dragon repartait en direction de Rivebois. Il ne restait plus qu'un monceau de ruines d'Helgen. Ralof m'a conduit à sa soeur. Gerdur vit à la scierie de Rivebois. Après avoir écouté son frère, elle m'a demandé d'aller voir le Jarl de Blancherive pour l'informer de l'attaque d'Helgen et demander des hommes pour protéger le village. J'ai vendu les armes et les armures sombrages et impériales pour m'acheter un équipement plus discret. Le forgeron du village, Alvor, m'a également fait un peu travailler à la forge. Juste avant d'arriver à Blancherive, j'ai coupé à travers champ pour éviter une patrouille impériale. Cela m'a fait arrivé au beau milieu d'un affrontement entre les Compagnons et un géant. J'ai utilisé mon arc et cela m'a valu des compliments de la part d'Aela la Chasseresse. Elle m'a dit que je devrais rejoindre les compagnons pour devenir une soeur d'arme. Je trouve l'idée assez exaltante...
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Je suis arrivée à la nuit à Blancherive, le Jarl n'a pas fait de difficulté pour me recevoir.
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Il a posé des questions sur Helgen et m'a conduit au sorcier de sa cour. Celui-ci m'a demandé de lui retrouver un objet appelé "pierre de dragon"qui se trouverait dans le Tertre des Chutes Tourmentées, au dessus de Rivebois. Farengar a bien voulu me révéler que la pierre était une carte des tertres de dragon, mais comment il avait appris son existence. J'ai profité de ma présence dans le laboratoire pour faire quelques expériences d'alchimie. J'ai bien besoin de potions. Je suis ensuite partie pour le tertre, une voleuse a essayé de me prendre ce que j'avais, mais c'est elle qui a fini dépouillée... du moins son cadavre. Bonne morale : n'essayer pas de voler quelqu'un de mieux armé que vous et de plus hargneux !</Entrée1>

<date2>Vifazur, 18e jour, 4E 201</date2>

<Entrée2>Bon, j'ai visité ce tertre et cela s'est bien passé. Je ne sais pas ce qui m'arrive, mais pour la première fois de ma vie j'ai l'impression d'être à ma place. Alors que mon esprit est encore plein de peur et d'hésitation, mon corps est fort. C'est un sentiment étrange. J'ai affronté les brigands qui s'étaient installés dans le temple à l'entrée du Tertre des Chutes Tourmentées. Même leur chef a été incapable de me battre, je les ai presque tous tués en un ou deux coups. C'était si... simple. J'ai eu l'impression étrange de faire face à des enfants, lents maladroits et qui portaient des coups dérisoires.
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Les flèches peuvent tuer plus d'un adversaire si on vise bien !
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Les monstres, givrepeires et morts vivants ont étés plus difficiles, mais seul le despote enterré dans la dernière salle a offert une résistance sérieuse. Je ne sais pas ce qui m'arrive. Justement, dans cette dernière salle, j'ai vu un mur avec des inscriptions cunéiformes et j'ai entendu des voix, une musique... cela m'appelait. Je me suis sentie attirée par des signes qui luisaient. Et là, soudain, la lumière est sortie pour tourbillonner et entrer en moi. Je ne sais pas ce qui m'arrive mais c'est exaltant et en même temps un peu effrayant. Il faut que je m'applique à me raisonner et à contenir l'enthousiasme juvénile que je ressens. J'ai manqué plusieurs fois de me mettre en danger et je me suis même blessée dans le Tertre. Quoi qu'il m'arrive cela ne m'a pas rendu invulnérable. Je dois faire attention à ne pas me faire tuer. Mais j'ai vraiment gagné en force, en vitesse et en résistance. J'ai fait des choses que je me croyais incapable de faire. Je ne comprends rien à ce qui m'arrive... C'est comme si j'étais devenue quelqu'un d'autre.

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C'est incroyable, je viens de tuer un dragon... je venais à peine d'arriver à Fort-Dragon et de remettre la pierre de dragon à Farangar qu'Irileth, le huscarl du jarl Balgruf est entrée pour dire qu'un dragon attaqué la tour de guet ouest. Le jarl m'a envoyé avec les gardes et Irileth pour combattre le dragon. Et je l'ai tué et ça c'est le moins surprenant... car il s'est enflammé ! Sa peau s'est désagrégée et sa chair s'est transformée en tourbillons de lumière colorée. Et tout est entré en moi, je l'ai absorbé !

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Un garde m'a appelé "enfant de dragon" lorsque soudain j'ai "crié" secouant l'air d'un rugissement qui fait trembler les ossements du dragon. Il y a des légendes... des légendes qui racontent que certains mortels ont l'âme d'un dragon et qu'ils peuvent absorber le savoir et la puissance des dragons et comme eux utiliser la puissance du Thu'um, l'art de la vouloir, cette magie primale qui permet de prononcer des mots de puissance en langue draconique. ET il semble que je sois un "enfant de dragon". C'était déjà plus que suffisant pour m'ébranler, mais en arrivant à Blancherive le sol et l'air se sont convulsés. Un cri a résonné comme tombant du ciel. Je ne sais pas ce que c'était, mais juste après la mort du dragon et le pouvoir que j'ai pris au dragon, j'ai eu l'impression que ce cri, ce mot draconnique m'était destiné, comme si on m'appelait ! Tout ça c'est trop c'est effrayant, c'est exaltant... Bon sang hier, j'étais une détenue dans une charrette, vêtue de haillons et promise à la hache du bourreau. Tout ça arrive de manière si brutale que je dois rêver... c'est irréaliste ! Aucun barde n'oserait chanter une telle histoire, elle ferait rire par son absurdité. Le Jarl Balgruuf (avec deux U, en fait) discutait avec son frère et son conseiller à propos du cri qui a ébranlé l'air. Lorsque je leur ai raconté comment j'ai absorbé le pouvoir du dragon, le jarl m'a expliqué que le cri disait en fait "Dovahkin", c'est à dire "Enfant de dragon" en draconnique et que c'était les Grises-Barbes, les maître du Thu'um qui vivent au sommet de la Gorge du Monde qui l'avaient envoyé pour... me convoquer ! </Entrée2>

<date3>Vifazur, 19e jour, 4E 201</date3>

<Entrée3>Je viens de me réveiller dans une chambre de La Jument pavoisé. Je ne me souviens pas m'être endormi aussi vite de toute ma vie. Lydia était là, veillant sur moi. Lydia ? Mon huscarl personnel, mon garde du corps et de mes biens, prête à mourir pour moi . Je suis devenue hier, le héros local de la ville de Blancherive. A présent, j'ai le titre de Thane et je suis une personnalité locale... Les dieux ont un étrange sens de l'humour. Avant hier j'étais une bannie, une mendiante vêtue de haillon, prisonnière et promise à la hache du bourreau. </Entrée3>

<date4>Vifazur, 20e jour, 4E 201</date4>

<Entrée4>Je suis arrivé au Haut Hrogart (si ça s'écris comme ça) après deux jours de marche et plusieurs épreuves, brigands

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Trolls
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la plus dure a été un troll de glace qui se tenait presque au sommet des Sept mille marches. J'ai bien failli mourir... mais alors que mes blessures menaçaient ma vie même, j'ai ressentit une soudaine poussée de pouvoir. Mes plaies se sont refermées et ma force s'est amplifiée !
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Les Grises-barnes m'attendaient. Maître Armgeir s'est adressée à moi et m'a fait subir quelques épreuves, montrer le cri appris après du dragon que j'ai tué, apprendre un deuxième mot en absorbant la connaissance et le pouvoir d'un Grise-Barbe,
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refaire une démonstration et enfin apprendre un nouveau cri et faire une nouvelle démonstration. Ils m'ont aussi confiée une nouvelle mission qui doit être la preuve que je suis bien ce légendaire Enfant de Dragon qu'ils attendent. Je dois retrouver la corne de Jurgen Parleven, le fondateur de leur ordre. Elle se trouverait dans sa tombe. J'ai posé de nombreuses questions, je voulais savoir qui ils étaient et qui j'étais... les réponses ne m'ont pas satisfaites, d'ailleurs ils ont admis ne pas tout m'avoir révéler. Selon eux, la Voix sert à glorifier les dieux. C'est pour ça qu'ils vivent isolés, proche du ciel car le Thu'um est un présent de Kynareth. Toutefois, en même temps, ils disent que je fais exception à toute les règles. Mon don (ma malédiction ?) est un présent des dieux ! Mais pour quoi faire ? Ils semblent l'ignorer, mais ils m'ont cependant dit que lorsque mon corps et mon cœur seront en harmonie, je le saurais. Ils pouvaient m'indiquer le chemin mais pas la destination. Seule certitude, mon rôle à un rapport avec le retour des dragons. la légende chanté par les bardes disent que l'enfant de dragon reviendra quand Bordeciel traversera sa plus grande crise. Alors que je redescendais à Fort-Ivar deux individus étrangement habillés m'ont attaqués, ils ont mentionné un certain "Seigneur Miraak" et ont parlé de moi comme d'une aberration. Ils semblaient croire que je n'était pas l'Enfant de dragon. Ils parlaient comme des fanatiques religieux.
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Après le combat j'ai trouvé un parchemin sur un d'eux, indiquant qu'ils étaient venus de Solstheilm. </Entrée4>

<date5>Vifazur, 21er jour, 4E 201</date5>

<Entrée5>J'ai tué un dragon et appris un nouveau cri, cependant le combat a été dur. En dépit de mes nouveaux pouvoirs et d'une nouvelle guérison de mes blessures en plein combat, j'ai eu beaucoup de peine à triompher. D'ailleurs, peu après, je suis entré dans un tombeau nordique. Et là, je n'ai survécu qu'en fuyant... il y avait un mort-vivant terrifiant qui lorsqu'il criait arrachait les armes des mains et qui frappait avec une hache à deux mains... Peu après, je suis arrivée au tertre où reposerait Jurgen Parlevent. J'y ai pénétré sans guerre de peine, mais juste pour découvrir que quelqu'un était passer avant moi pour me prendre la Corne. Le pire... c'est que cette personne m'a donné rendez-vous à l'Auberge du Géant Endormi de Rivebois. Cela ne me dit rien qui vaille... Est-ce un piège ? Des gens veulent me tuer, en particulier ce Miraak. Ou alors cette personne veut que je fasse quelque chose pour être. Les grises-barbes, Miraak, ce nouvel inconnu... tous semblent attendre quelque chose de moi. Toute la question est qu'est-ce que j'attends de moi ? De qui je veux être l'instrument ? Ce don ressemble de plus en plus à une malédiction... Lorsque je suis arrivé à Blancherise un orque m'a demandé de rejoindre la Garde de l'Aube pour combattre les vampires et deux Rougegardes de chercher pour eux une femme. Depuis que j'ai échappé à Helgen, tous les gens que j'ai rencontré m'ont demandé de faire des choses pour eux... qui s'est intéressé à ce que je voulais ? J'ai rencontré la personne qui a pris la corne. Elle s'appelle Delphine, c'est une Lame, une chasseuse de dragon. Delphine a dit qu’elle était mon amie, mais a aussitôt commencé à demander mon aide. Elle m'a sorti une histoire ennuyeuse, les Thalmors, l'enfant de Dragons, les Lames... mais elle a cependant retenue mon attention sur un point. Les dragons ne se contentent pas de revenir, ils reviennent à la vie. Quelqu'un rappelle les dragons hors de leur tombe ! Comme l'enfant de Dragon peut dévorer l'âme des dragons, moi seule peut -semble-t-il les tuer définitivement. Je vais l'accompagner jusqu'au bosquet de Kyne. D'après elle c'est là que le prochain dragon sera ramené à la vie. Bon, j'ai tué mon troisième dragon
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et j'ai revu une vieille connaissance... l'énorme dragon noir qui a détruit Helgen. C'est lui qui ramène les dragons morts à la vie, j'ai été témoin de toute la scène. Après le combat, Delphine s'est relancé dans sa rengaine habituelle "C'est la faute des Thalmors". J'ai du mal à la supporter ! Elle semble attendre de moi que je prenne la direction des Lames et que je les lance dans une croisade contre le Thalmor et les dragons... </Entrée5>
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
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