Etsumi a écrit :Je peux me permettre

?
Comme tu à déjà commencé les Miyazaki, je vais juste donné mon avis sur ces chef d’œuvres.
Tu peux te permettre princesse, exprime-toi. C'est toujours une joie. ( de toute façon, je ne crois pas que j'arriverais à te faire taire.... non pose cette épée... tu peux parler autant que tu le veux

)
Pour le château ambulant, je suis d'accord avec toi Calcifer est génial. C'est un vrai démon, puissant mais avec une drôlerie (souvent involontaire) qui le rend terriblement attachant. C'est mon personnage préféré également. J'aime aussi Sophie.... cela dit, je comprends ces crises de nerf, elle n'est pas aidé avec ce château remplis de toiles d'araignées et sa ménagerie de personnage bizarres. Oh tu savais que Sophie vient du grec "Sophia" qui veut dire sagesse ?
Etsumi a écrit :Si un jour vous avez envie de vous pendre dans votre douche c’est CET animé qu'il faut voir!
Méchante !
Etsumi a écrit :
Nausicaä de la vallée du vent.
Celui ci est un peu particulier. Je le trouve plus sombre, plus adulte que les autres. Quand je l'ai vu, il n’avait pas grande chose pour me plaire, je l'avoue. D'énormes insectes, la Guerre, Une forêt sortie des rêves de drogué (et toxique en plus), le Désert humain de certaines régions bref... Mais j'ai adoré l'héroïne! Je suis littéralement tombé amoureuse de ce personnage.
Je comprends ton point de vue, j'ai lu le manga très jeune 12-13 ans et il m'avait laissé un profonds sentiment de malaise. En vieillissant, il m'a beaucoup plus parlé. C'est un manga adulte (le film d'animation est déjà plus "enfant").
Etsumi a écrit :
Princesse Mononoké.
Je trouve celui-ci moins bon que les autres. Un poil trop gore (avec tout ces vers, je suis une âme sensible moi

), par contre je l’avoue je bave devant le héro Ashitaka qui à la super classe sur son cerf (serai ce un renne ?). Je sais avoir la super classe n’est pas un argument constructifs, mais je vous Na ! Le manque de scène humoristique en fond un film avec un sérieux rare chez les Miyazaki.
J'avoue que Onago et sa transformation monstrueuse, comme les transformations partielles d'Ashitaka m'ont toujours paru exagéré. Sinon, c'est comme pour Nausicaä. ce sont parmi les films les plus adultes de Miyazaki, ils sont peut-être un peu trop violents et avec une thématique trop... adulte.
Etsumi a écrit :
Le voyage de Chihiro.
Alors lui il est un peu spécial. Autant j’aime beaucoup le personnage de Haku, autant je trouve Chihiro insupportable. Et à la fin de ce film, j’avais une sensation étrange de malaise vis-à-vis de ce monde des esprits. J’ignore à quoi c’est dû, mais je trouve l’ambiance de ce film malsaine. Surtout avec l’esprit bizarre avec un masque blanc…
J'ai discuté avec une chinoise (de Chine) d'Alice au pays des Merveilles. Elle m'a pratiquement dit la même chose. Lorsque l'on ne vit pas dans une civilisation qui a intégré depuis des générations ce genre de personnages, ils nous mettent mal à l'aise. je comprends ton point de vue, mais il est relatif à ta compréhension de l'imaginaire oriental.
Etsumi a écrit :
Le château dans le ciel.
Celui-ci à une place bien a lui dans mon cœur. C’est mon tout premier Miyazaki ! Je suis allé le voir au cinéma avec mon père, ignorant totalement que j’allais faire une incroyable rencontre. Je ne pense pas pouvoir décrire ce que j’ai ressenti en suivant cette histoire, j’était bien plus jeune et très bon public alors, je le suis toujours (oui oui) ! Les trois quarts de l’action se passe dans les airs, et Laputa est juste Magnifique. Mais le personnage qui m’a le plus marqué c’est le Robot de Laputa, incroyablement gentil et loyal dans son enveloppe de fer, je ne sais pas, ça m’a remué les tripes

!
Entièrement d'accord avec toi si ce n'est que les robots reflètent ceux qui les utilisent. le robot de la forteresse ne cherche qu'à sauver Cheeta. Le jardinaier qu'à prendre soins du jardin qui lui a été confié. Tout le contraire des hordes destructrices qui détruisent le Golliath. Animés par Muska, ils étaient devenu son reflet : cruel, mauvais impitoyable et dominateurs. Brrr ça fait froid dans le dos d'imaginer la puissance de Laputa aux mains de ce taré.
Apple Seed
Manga culte adapté trois fois en dessins-animés ( la deuxième fois par Shinji Aramaki) et une série. Il est à lire.
L'histoire :
Deunan Knute (ou Dunan Nuts... selon le traducteur) est une flic d'élite, avec son compagnon, bras droit, professeur, amant et ami (ne rayez aucune mention, aucune n'est inutile) Biareros, un cyborg appartenant à la rare et puissante série des Hécatonshires. Ensembles, ils végètent dans un coin perdu coupés de tous par la guerre. En effet, la quatrième guerre mondiale a ravagé le centre des USA. Il n'en reste qu'une succession de villes mortes, abandonnée.
C'est alors qu'une jeune femme apparaît. Elle s'appelle Hitomi et veut les emmener à Olympus, une nation née sur une île artificielle au centre de l'Atlantique. La guerre est terminée et la civilisation repart. "Welcome to a new wolrd".... mais tout n'est pas aussi idyllique qu'il y paraît. Avant même leur départ, un groupe de mercenaires tentent de les tuer. A Olympus, ils découvrent que 80 % de la population est formée de "Bioroïds" des androïdes biologiques... comme Hitomi. Tous les nouveaux arrivants, ont le même passé qu'eux : soldats, policiers, mercenaires. A tous, le gouvernement d'Olympus octroie des exosquelettes qui peuvent facilement être transformé en arme. Et si... l'Utopie eétait sur le point de se transformer en cauchemar ?
Mon avis:
Philosophie zen, Hi-tech, un soupçon d'érotisme, des méchas, des batailles acharnées.... ce manga de la fin des 80 et du début des 90 toucha de nombreux domaines. Le sens du détail de Masamune Shirow a souvent été vanté et avec raison. ses scénarios sont si complexe, si fouillés qu'ils n'ont rarement été égalés. L'ambiance cyberpunk est à la hauteur des classiques comme Blade Runner. Bien que Berzkrik, la capitale d'Olympus, soit plus près de l'Utopie que du cauchemar de Philips K. Dick.
Bien que le monde d'Appleseed soit un monde parallèle ( L'URSS n'a pas disparue) et qu'il y ait des états fictif (la république sacrée de Munma), c'est tout de même un monde proche du nôtre et qui évoque les troubles que connaissait notre société. L'attaque terroriste contre Berzekrik avec un mécha "King-Kong" m'a toujours fait pensé aux avions qui se sont crashés sur le World Trade center. Même motivation, même méthode, même folie...
Un manga qui oblige à réfléchir et qui met souvent en colère.
Les personnages :
Deunan Knutes : Métisse de plusieurs ethnie, bien que blonde aux yeux bleus, elle est à moitié africaine avec des bribes d'un peu tout. C'est une femme policier, agent de l'ESWAT. Ses capacités de coordination sont hors du commun. Droitière, mais entraînée à se servir des deux mains, elle est extraordinairement dangereuse. Divers implants dans son corps filtrent les produits chimiques dangereux. En dépit de ce tableau de "machine de guerre" Deunan est très émotive, agressive et sujette à la dépression comme aux crises de larmes. On découvrira au cours de la série que son entraînement, commencé trop tôt, trop dur, à casser quelque chose en elle. C'est particulièrement dans les flashs-back qui montrent ses rapports avec son père; Celui-ci était devenu son sergent instructeur bien plus que son père. Elle en a beaucoup souffert. sa disparition est un moteur de la série. Elle cherche son père et veut comprendre ce qui l'a poussé.
Briareros Hecatonshires : Briareros est un noir américain (oui, je sais, cybernétisé comme il l'est cela ne se voit pas). Ni son prénom, ni son nom ne sont ceux qu'il a reçu à la naissance. Victime d'un attentat, reconstruit grâce au système Hécatonshires, il en a fait son nom, associé à celui d'un géant de la mythologie grec (Briarée ou Briaréos). Si Dunan est une foudre de guerre impulsive et colérique, Briareros est tout son contraire. C'est un samouraï zen

Il a huit yeux qui lui offrent un champ de vision de 360° ( deux d'entre eux dans ses antennes peuvent dépasser d'un angle sans être vus). Grâce à sa haute intelligence et aux systèmes Hécatonshires, il peut littéralement piloter un porte-avion à lui tout seul. Il ne lui reste très peu de son corps originel. Seule la bouche (y compris ses papilles gustatives et ses cordes vocales) est encore là, mais protégée par le bas de sa tête artificielle. Euh... protéger par le bas de son thorax il y a aussi euh... le service trois pièces masculin. Et oui, Deunan et lui sont amants.
Hitomi : C'est une bioroïd, une humaine artificelle créee dans le laboratoire de Tartaross. Elle ressemble à une belle jeune femme de type japonais. Très gentille, pleine d'humour. Par contre ses sentiments sont bloqués. Hitomi est supposée ne pas pouvoir ressentir les sentiments les plus extrêmes de l'homme comme l'amour ou sa soeur jumelle la haine. C'est supposé la rendre plus logique, moins influençable. On découvrira petit à petit que c'est pas aussi vrai que le pensaient ses créateurs. Comme tous les bioroïds, c'est une fille respectueuse des lois, amicale, consciencieuse, serviable. On découvrira que les gènes du père de Deunan font parti du "cocktail" génétique d'Hitomi, ce qui fait d'elle un peu la soeur de Deunan.
Yoshi Miyamoto : le petit ami d'Hitomi. Leu couple est la preuve que les bioroïds peuvent ressentir l'amour, bien qu'il soit moins violent que chez les humains. C'est un mécanicien très moyen qui entretient les méchas de l'ESWAT.
Artemis : Cette bioroïd a été conçue par Poséidon, le grand rival d'Olympus. Le nom Artemis lui a été attribué par erreur, c'est en fait celui de son modèle. Elle s'appelle Alpeia. C'est une fille chat qui cache, crypté dans son ADN? des données vitales. En dépit d'une vaste intelligence, elle n'a pas de cordes vocales lui permettant de parler. Elle communique par l'action, par des mimiques ou par des ordinateurs (elle est remarquablement compétente). c'est d'autant plus remarquable que son côté infantile et son goût pour le "primitif" (elle chasse avec un arc à pointe de pierre qu'elle s'est fabriquée) l'a d'abord fait prendre pour un être peu évolué. Elle possède la capacité de se reproduire par parthénogénèse. ses filles sont des doubles parfait d'elle... en plus jeune. elles s'appellent Artemis-Telon,; Artemis-Sélène, Artemis-Hecate.
Les données primordiales contenues dans son ADN concernent le caractère sauvage et primitif de l'homme, leur compréhension permettrait de comprendre les pulsions destructrices de l'homme. Contrairement aux autres bioroïds, aucune programmation ne rend Artemis pacifiste ou ne l'oblige à servir l'homme. Elle est sauvage, indomptée, dangereuse. Lors de sa capture, elle tuera un autre bioroïd. Elle est cannibale et survivait dans les ruines de New-York en tuant des humains.
Athéna Alleaus, le chef du gouvernement d'Olympus. C'est une bioroïd. Elle ressemble à une femme de 40-50 ans, rousse, les yeux verts, très belle, bien qu'elle ait déjà des rides au coin des yeux. Calme, froide, rationnelle, c'est un personnage peu engageant au premier abord. Elle est cependant plus sympathique qu'il y paraît au premier abord. Athéna se bat pour sauver l'humanité de l'extinction. Elle est terrifiée par ses responsabilité et très seule. On découvrira qu'elle est derrière les deux premières attaques terroristes de la série. Pour éviter de perdre le contrôle du monde, il lui faut prolonger la crise qui a parmi la fragile unité actuelle. Progressivement, au cours de la série, elle s'humanisera.
Nike, chef d'état-major et ministre de l'intérieur, cette bioroïd est le bras droit d'Athéna. Elles occupent le même bureau pour pouvoir mieux travailler ensemble. c'est une jolie femme blonde, petite, d'aspect très doux. Apparence trompeuse... elle est coulée d'un seul bloc d'acier. Personne peu prétentieuse, elle conduit sa propre voiture et est facile d'accès. Dans un épisode, elle raccompagne elle-même Dunan pour pouvoir discuter avec elle en chemin.
Les Anciens : ce groupe de sept Biorïd forment le secteur "sentiment" de l'ordinateur Gaïa. Ils servent à atténuer les décisions lapidaires du super-ordinateur en offrant un point de vue "humain" et "émotionnel".
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.