Mangas
Re: Mangas
[mod="Corax"]@Nainus Le Nain ; Et voilà, second avertissement, tu veux continuer? au 3ème tu pourras plus poster![/mod]
Corax, Maître de la Raven Guard.
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Re: Mangas
Je ne devrais pas répondre, et s'il n'y avait que moi je ne le ferais pas. Mais je me sens une certaine obligation. Vu que j'ai créé ce topic et qu'en j'en suis le principal animateur, si quelqu'un doit intervenir, c'est moi.Nainus Le Nain a écrit :citation modérée
On va donc faire comme si cette intervention était polie et faite en bon français.
Perversion ? L'homme est mû par des besoins primaires. Boire, manger, dormir etc... le sexe en est un. J'ai soif, je bois ; j'ai sommeil, je dors. Tous les besoins considérés comme "moraux" sont des besoins égoïste, je bois pour moi, je dors pour moi, pas pour les autres. Le sexe est le seul besoin dont on puisse se passe c'est aussi le seul qui soit basé sur le partage. De ce fait, le sexe peut être un cadeau fait à l'autre, il peut même devenir un acte d'altruisme. Mais il n'est jamais beau que lorsqu'il est partage, sa véritable nature.
Une soi-disant "morale" a un jour érigée par des soi-disant "Hommes Saints". Cette "morale" prétendait que certaines parties du corps étaient sales et que certains actes étaient des péchés punis d'une damnation éternelle. Pour faire appliquer leurs saints enseignements ces "saints hommes" ont crée toute sorte de moyens bien joyeux : récompense de la délation, menace, torture et punis les "coupables" par le bûcher.
Gamin, (oui pour parler comme tu le fais tu es un gamin, et ce quelque soit ton âge réel), la morale, la vraie est de respecter les autres et ne pas leur faire de mal. Ton petit mot,à part des insultes, il contient un message quelconque ? De quel droit juges-tu quelqu'un dont tu ne sais rien ?
Maintenant, s'il vous plait revenons aux mangas ! Cette mauvaise blague a assez duré.
Modifié en dernier par malhuin le 20 juin 2015, 18:19, modifié 4 fois.
Raison : Passage d'une ombre...
Raison : Passage d'une ombre...
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
- strelok du 67
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Re: Mangas
Bleach
Manga assez connu, crées par Tite Kubo, raconte l'histoire d'un jeune lycéen qui peut voir les fantôme et qui un soir, va recevoir les pouvoir d'un shinigami (divinité de la mort), et va devoir remplir son rôle de shinigami: emportés les âmes vers l'au-delà et détruire les Hollow, fantôme sans âme et sans coeur.
Mon avis:
je suis dingue de cette série, je la regarde en animés et en manga. Et je ne suis pas près de terminés la série (340 épisode), mais, d'après ce que j'ai entendu dire, la boîte qui s'occupait de l'animé va l'arrèté (me souvien pu pour quel raison). Je conseille sincérement de la regarder.
Manga assez connu, crées par Tite Kubo, raconte l'histoire d'un jeune lycéen qui peut voir les fantôme et qui un soir, va recevoir les pouvoir d'un shinigami (divinité de la mort), et va devoir remplir son rôle de shinigami: emportés les âmes vers l'au-delà et détruire les Hollow, fantôme sans âme et sans coeur.
Mon avis:
je suis dingue de cette série, je la regarde en animés et en manga. Et je ne suis pas près de terminés la série (340 épisode), mais, d'après ce que j'ai entendu dire, la boîte qui s'occupait de l'animé va l'arrèté (me souvien pu pour quel raison). Je conseille sincérement de la regarder.

L'armure ne fait pas l'homme, c'est l'homme qui fait l'armure
Re: Mangas
Princesse Mononoke
Jadis, le pays était recouvert de profondes forêts... c'est là que vivaient les divinités depuis des temps immémoriaux...
Miyasaki au sommet de son art, servit par Joe Hishaishi qui n'a jamais mieux fait en matière de bande son. C'est le deuxième grand chef d'oeuvre de Miyaski, que je place même au dessus de Nausicäa de la vallée du vent.
L'histoire
Depuis des siècles, les Emishii vivent retirés dans une région reculés du Japon. Vaincus par les ancêtres du shogun actuel, ils patientent dans l'espoir de prendre un jour leur revanche. Hélà, le temps a été cruel pour ce peuple... ils ne sont plus qu'une poignée.
Un jour, un dieu maléfique surgit et dévaste le territoire des Emishii. Le jeune prince Ashitaka le tue pour sauver ses soeurs, mais le dieu l'a touché et maudit. Petit à petit, la tache sur son bras va grandir et s'étendre en profondeur, le transformant petit à petit en dieu maléfique.
Banni, le prince doit quitter la tribu. Sur les conseils de dame chamane, Ashitaka choisit de suivre la piste du dieu maléfique dans l'espoir de trouver un remède.
Mon avis :
Un chef d'oeuvre. Esthétiquement, le film d'animation est magnifique, la musique est superbe particulièrement le chant des femmes des forges, les préparatifs de la bataille finale et la mort des kodama.
L'histoire est belle, parti trouver un remède à son mal, Ashitaka rencontre la belle San, la princesse des Monoke, une humaine élevée par la déesse louve Morro.
La guerre gronde pourtant dans les montagnes et de nombreux partis s’affrontent : les samouraïs (mû par la cupidité), les forges de dame Eboshi ( lieu où le travail permet d'obtenir la liberté), les bonzes de Jiko désireux de tuer le "faiseur de montagne" et enfin les mononokes, ces dieux (ou démons) animaux qui veillent sur la montagne sacrée et haïssent les humains.
Il est assez facile de condamner le bonze Jiko ou les samouraïs. Mais les forges et les mononoke, les deux adversaires principaux, sont raidis sur des positions inconciliables mais morales.
C'est là où princesse mononoke sort de la fable pour entrer dans le domaine de la parabole.
Les forges : ici elles symbolisent l'ingéniosité de l'homme, sa capacité à transformer le monde. Les femmes de la forge sont libres et peuvent choisir leurs maris, la forge héberge une léproserie et un atelier où on améliore les arquebuses. La forge est un endroit de liberté où les hommes (et surtout les femmes) acquièrent un statut bien supérieur à celui qu'ils pouvaient espérer à l'extérieur. Îlot fortifié au milieu d'un monde hostile, la forge symbolise l'homme tourné contre un monde hostile et qui transforme par son travail, le monde à son bénéfice. La Forge n'est cependant pas toute rose : pollution, dévastation de l'environnement naturel, massacre des animaux et de la forêt... le constat est très dur !
Les mononokes: esprit animaux, ils veillent sur la forêt du dieu cerf, forme diurne du "faiseur de montagne". La forêt magique avec sa source de guérison, ses kodamas (esprits des arbres) et ses dieux animaux semble surgi d'un autre temps ou d'un autre univers. Sa magie est pourtant menacée par l'homme, face aux arquebuses et aux explosifs, les dieux animaux sont surclassés. Chaque génération est plus petite et plus bête que la précédente. Bientôt ils ne sauront plus parler, bientôt ils ne seront plus que du gibier pour l'homme. La force de la montagne s'épuise au fur et à mesure que l'homme la dévaste pour prendre le minerai... la situation est rendue intenable par la haine farouche des mononoke pour les envahisseurs.
Princesse mononoke est une fable sur l'opposition entre la technologie et la nature. San représente l'homme sauvage proche de la nature et Ashitaka l'homme civilisé qui retourne vers la nature (banni par les hommes, il se tourne vers les mononoke en quête de salut). Ni la nature, ni la technologie n'est vu comme bonne ou mauvaise par elle-même. La réfection de Miyazaki est plus fine. San n'est pas une "bonne sauvage". Elle a besoin d'apprendre la tolérance et l'ouverture d'esprit. C'est Ashitaka qui va lui montrer le chemin, par l'exemple. San et Ashitaka sont des personnages complémentaires par leur opposition. Si la première est une humaine qui a rejeté sa nature pour devenir une mononoke, le second est un humain qui se transforme en dieu maléfique à son coeur défendant. Ils se tiennent tous les deux sur la ligne de séparation entre les deux univers de l'histoire, mais avec des points de vue opposé.
La situation intenable se déchire en une succession de conflits et de trahisons. Les forges sont assiégés par les samouraïs tandis que le bonze Jiko et dame Eboshi attaquent le dieu cerf. Mais face à la colère du faiseur de Montagne les hommes sont impuissants...
les personnages:
Ashitaka : prince emishii banni et maudit, il suit la trace de dévastation laissée par le dieu maléfique Onago. Il espère "aller au devant de son destin plutôt que le subir" et trouver ainsi un remède. En cours de route, la malédiction commence à le dévorer, amplifiant sa force et sa capacité à combattre, le poussant aussi à la haine et au meurtre. Seule lueur d'espoir, le dieu cerf pourrait le guérir... Dans la forêt, il rencontre San, la princesse des mononokes. Trouvant dans sa haine des hommes, un écho de la malédiction qui le dévore, il essaie de la raisonner, de raisonner les autres mononokes et les habitants des forges. Malheureusement, tous semblent voués à une lutte qui les anéantiras... tous. Plus personne n'écoute la voix de la raison, la haine semble sur le point d'engloutir la montagne et tout ce qui y vit.
San : c'est une humaine. Etant enfant, ses parents l'ont jeté à Morro dans l'espoir de la retarder. Plutôt que de la tuer, Morro l'a élevée comme sa propre fille. Couverte du sang de sa mère louve, armée d'une dague, son masque de guerre à la main et appuyée sur Morro, elle est l'affiche du film. C'est la scène où elle rencontre Ashitaka. Ils sont de chaque côté d'une rivière de montagne qui coule violemment en contrebas. On ne peut pas traverser. Ashitaka essaye de lui parler, elle part sans se retourner juste après lui avoir dit "va-t-en". C'est symbolique du fossé qu'il y a entre les deux personnages principaux. La mère adoptive de San la décrit comme " si belle et si laide". A cheval sur deux mondes, elle s'est tout entière vouée à celui de son adoption, rejetant la race qui l'a engendrée. Jusqu'à ce que l'amour vienne cogner à sa porte. N'est-il pas pourtant trop tard ?
Dame Eboshi : la maîtresse des forges. Elle est arrivée un jour au pied de la montagne avec une unité d'arquebusier. Grâce à ces armes, elle a repoussé les sangliers démons et bâtis les forges. Son passé est nébuleux, on dit qu'elle a été une courtisane. En tout cas, elle tient ses ordres de l'empereur lui-même. Seulement, comme l'empereur, elle est manipulée par l'assemblée des bonzes et par Jiko en particulier. C'est une femme paradoxale. belle, bonne, généreuse. Elle a édifié une léproserie où elle soigne de ses propres mains les pauvres hères qu'elle recueille. Elle rachète les femmes vendues par leurs parents, les libère et les emploie dans ses forges. Tous les habitants des forges l'aiment et la respectent. C'est le côté lumineux. le côté obscure : elle hait les mononoke, elle hait en particulier Morro qui a tué bon nombre d'habitants des forges. Femme de guerre, elle combat les hommes et les dieux, le rire aux lèvres et sans pitié. Elle se sait manipulée par Jiko mais accepte quand même la situation car il lui a promit que c'est elle qui tuera le dieu cerf, un dénouement qu'elle appelle de tous ses voeux. A leur première rencontre, Ashitaka la reconnaît comme une "âme-soeur", dévorée comme lui par la malédiction de la haine. La seule différence est que la haine qui empoissonne Eboshi est née dans son propre coeur.
Morro : La mère adoptive de San, elle dirige les dieux loups. C'est adversaire rusé et féroce. Elle hait passionnément Eboshi. grièvement blessée par son ennemie, elle se meurt lentement. Morro a cependant décidée de mourir en se battant contre les humains qu'elle déteste et réserve ses dernières force pour tuer Eboshi. La seule humaine qu'elle aime est san. Avec sa mort qui approche, elle cherchera cependant à "caser" San et l'invitera à réfléchir à la déclaration d'amour que lui a fait Ashitaka.
Le dieu cerf/ le faiseur de montagne : sous sa forme diurne, c'est un cerf majestueux. Il possède le pouvoir de vie ou de mort. Son souffle prend ou donne la vie. Les pouvoirs de sa forme nocturne sont encore plus grands.On dit que l'on ne peut le tuer qu'en lui tranchant la tête. Ses motivations sont incompréhensibles pour les humains. Il ne participe pas à la lutte. Blessée au forge en sauvant San, Ashitaka est conduit au dieu cerf pour qu'il le juge. Le dieu cerf choisira de refermer sa blessure, mais ne touchera pas à la malédiction d'Onago, le condamnant à la subir jusqu'au bout !
Okkotonushi : le grand dieu sanglier, le plus vieux, le plus sage, et le plus grand des sangliers. Il réunira tout son peuple pour défendre la forêt. Il n'espère pas gagner l'affrontement, seulement mourir au combat plutôt que chasser comme un animal ordinaire. Lors de leur première rencontre, Ashitaka racontera l'histoire d'Onago. Le grand sanglier donnera raison à Ashitaka d'avoir tué Onago et l'épargnera pour lui avoir raconté la vérité.
Jadis, le pays était recouvert de profondes forêts... c'est là que vivaient les divinités depuis des temps immémoriaux...
Miyasaki au sommet de son art, servit par Joe Hishaishi qui n'a jamais mieux fait en matière de bande son. C'est le deuxième grand chef d'oeuvre de Miyaski, que je place même au dessus de Nausicäa de la vallée du vent.
L'histoire
Depuis des siècles, les Emishii vivent retirés dans une région reculés du Japon. Vaincus par les ancêtres du shogun actuel, ils patientent dans l'espoir de prendre un jour leur revanche. Hélà, le temps a été cruel pour ce peuple... ils ne sont plus qu'une poignée.
Un jour, un dieu maléfique surgit et dévaste le territoire des Emishii. Le jeune prince Ashitaka le tue pour sauver ses soeurs, mais le dieu l'a touché et maudit. Petit à petit, la tache sur son bras va grandir et s'étendre en profondeur, le transformant petit à petit en dieu maléfique.
Banni, le prince doit quitter la tribu. Sur les conseils de dame chamane, Ashitaka choisit de suivre la piste du dieu maléfique dans l'espoir de trouver un remède.
Mon avis :
Un chef d'oeuvre. Esthétiquement, le film d'animation est magnifique, la musique est superbe particulièrement le chant des femmes des forges, les préparatifs de la bataille finale et la mort des kodama.
L'histoire est belle, parti trouver un remède à son mal, Ashitaka rencontre la belle San, la princesse des Monoke, une humaine élevée par la déesse louve Morro.
La guerre gronde pourtant dans les montagnes et de nombreux partis s’affrontent : les samouraïs (mû par la cupidité), les forges de dame Eboshi ( lieu où le travail permet d'obtenir la liberté), les bonzes de Jiko désireux de tuer le "faiseur de montagne" et enfin les mononokes, ces dieux (ou démons) animaux qui veillent sur la montagne sacrée et haïssent les humains.
Il est assez facile de condamner le bonze Jiko ou les samouraïs. Mais les forges et les mononoke, les deux adversaires principaux, sont raidis sur des positions inconciliables mais morales.
C'est là où princesse mononoke sort de la fable pour entrer dans le domaine de la parabole.
Les forges : ici elles symbolisent l'ingéniosité de l'homme, sa capacité à transformer le monde. Les femmes de la forge sont libres et peuvent choisir leurs maris, la forge héberge une léproserie et un atelier où on améliore les arquebuses. La forge est un endroit de liberté où les hommes (et surtout les femmes) acquièrent un statut bien supérieur à celui qu'ils pouvaient espérer à l'extérieur. Îlot fortifié au milieu d'un monde hostile, la forge symbolise l'homme tourné contre un monde hostile et qui transforme par son travail, le monde à son bénéfice. La Forge n'est cependant pas toute rose : pollution, dévastation de l'environnement naturel, massacre des animaux et de la forêt... le constat est très dur !
Les mononokes: esprit animaux, ils veillent sur la forêt du dieu cerf, forme diurne du "faiseur de montagne". La forêt magique avec sa source de guérison, ses kodamas (esprits des arbres) et ses dieux animaux semble surgi d'un autre temps ou d'un autre univers. Sa magie est pourtant menacée par l'homme, face aux arquebuses et aux explosifs, les dieux animaux sont surclassés. Chaque génération est plus petite et plus bête que la précédente. Bientôt ils ne sauront plus parler, bientôt ils ne seront plus que du gibier pour l'homme. La force de la montagne s'épuise au fur et à mesure que l'homme la dévaste pour prendre le minerai... la situation est rendue intenable par la haine farouche des mononoke pour les envahisseurs.
Princesse mononoke est une fable sur l'opposition entre la technologie et la nature. San représente l'homme sauvage proche de la nature et Ashitaka l'homme civilisé qui retourne vers la nature (banni par les hommes, il se tourne vers les mononoke en quête de salut). Ni la nature, ni la technologie n'est vu comme bonne ou mauvaise par elle-même. La réfection de Miyazaki est plus fine. San n'est pas une "bonne sauvage". Elle a besoin d'apprendre la tolérance et l'ouverture d'esprit. C'est Ashitaka qui va lui montrer le chemin, par l'exemple. San et Ashitaka sont des personnages complémentaires par leur opposition. Si la première est une humaine qui a rejeté sa nature pour devenir une mononoke, le second est un humain qui se transforme en dieu maléfique à son coeur défendant. Ils se tiennent tous les deux sur la ligne de séparation entre les deux univers de l'histoire, mais avec des points de vue opposé.
La situation intenable se déchire en une succession de conflits et de trahisons. Les forges sont assiégés par les samouraïs tandis que le bonze Jiko et dame Eboshi attaquent le dieu cerf. Mais face à la colère du faiseur de Montagne les hommes sont impuissants...
les personnages:
Ashitaka : prince emishii banni et maudit, il suit la trace de dévastation laissée par le dieu maléfique Onago. Il espère "aller au devant de son destin plutôt que le subir" et trouver ainsi un remède. En cours de route, la malédiction commence à le dévorer, amplifiant sa force et sa capacité à combattre, le poussant aussi à la haine et au meurtre. Seule lueur d'espoir, le dieu cerf pourrait le guérir... Dans la forêt, il rencontre San, la princesse des mononokes. Trouvant dans sa haine des hommes, un écho de la malédiction qui le dévore, il essaie de la raisonner, de raisonner les autres mononokes et les habitants des forges. Malheureusement, tous semblent voués à une lutte qui les anéantiras... tous. Plus personne n'écoute la voix de la raison, la haine semble sur le point d'engloutir la montagne et tout ce qui y vit.
San : c'est une humaine. Etant enfant, ses parents l'ont jeté à Morro dans l'espoir de la retarder. Plutôt que de la tuer, Morro l'a élevée comme sa propre fille. Couverte du sang de sa mère louve, armée d'une dague, son masque de guerre à la main et appuyée sur Morro, elle est l'affiche du film. C'est la scène où elle rencontre Ashitaka. Ils sont de chaque côté d'une rivière de montagne qui coule violemment en contrebas. On ne peut pas traverser. Ashitaka essaye de lui parler, elle part sans se retourner juste après lui avoir dit "va-t-en". C'est symbolique du fossé qu'il y a entre les deux personnages principaux. La mère adoptive de San la décrit comme " si belle et si laide". A cheval sur deux mondes, elle s'est tout entière vouée à celui de son adoption, rejetant la race qui l'a engendrée. Jusqu'à ce que l'amour vienne cogner à sa porte. N'est-il pas pourtant trop tard ?
Dame Eboshi : la maîtresse des forges. Elle est arrivée un jour au pied de la montagne avec une unité d'arquebusier. Grâce à ces armes, elle a repoussé les sangliers démons et bâtis les forges. Son passé est nébuleux, on dit qu'elle a été une courtisane. En tout cas, elle tient ses ordres de l'empereur lui-même. Seulement, comme l'empereur, elle est manipulée par l'assemblée des bonzes et par Jiko en particulier. C'est une femme paradoxale. belle, bonne, généreuse. Elle a édifié une léproserie où elle soigne de ses propres mains les pauvres hères qu'elle recueille. Elle rachète les femmes vendues par leurs parents, les libère et les emploie dans ses forges. Tous les habitants des forges l'aiment et la respectent. C'est le côté lumineux. le côté obscure : elle hait les mononoke, elle hait en particulier Morro qui a tué bon nombre d'habitants des forges. Femme de guerre, elle combat les hommes et les dieux, le rire aux lèvres et sans pitié. Elle se sait manipulée par Jiko mais accepte quand même la situation car il lui a promit que c'est elle qui tuera le dieu cerf, un dénouement qu'elle appelle de tous ses voeux. A leur première rencontre, Ashitaka la reconnaît comme une "âme-soeur", dévorée comme lui par la malédiction de la haine. La seule différence est que la haine qui empoissonne Eboshi est née dans son propre coeur.
Morro : La mère adoptive de San, elle dirige les dieux loups. C'est adversaire rusé et féroce. Elle hait passionnément Eboshi. grièvement blessée par son ennemie, elle se meurt lentement. Morro a cependant décidée de mourir en se battant contre les humains qu'elle déteste et réserve ses dernières force pour tuer Eboshi. La seule humaine qu'elle aime est san. Avec sa mort qui approche, elle cherchera cependant à "caser" San et l'invitera à réfléchir à la déclaration d'amour que lui a fait Ashitaka.
Le dieu cerf/ le faiseur de montagne : sous sa forme diurne, c'est un cerf majestueux. Il possède le pouvoir de vie ou de mort. Son souffle prend ou donne la vie. Les pouvoirs de sa forme nocturne sont encore plus grands.On dit que l'on ne peut le tuer qu'en lui tranchant la tête. Ses motivations sont incompréhensibles pour les humains. Il ne participe pas à la lutte. Blessée au forge en sauvant San, Ashitaka est conduit au dieu cerf pour qu'il le juge. Le dieu cerf choisira de refermer sa blessure, mais ne touchera pas à la malédiction d'Onago, le condamnant à la subir jusqu'au bout !
Okkotonushi : le grand dieu sanglier, le plus vieux, le plus sage, et le plus grand des sangliers. Il réunira tout son peuple pour défendre la forêt. Il n'espère pas gagner l'affrontement, seulement mourir au combat plutôt que chasser comme un animal ordinaire. Lors de leur première rencontre, Ashitaka racontera l'histoire d'Onago. Le grand sanglier donnera raison à Ashitaka d'avoir tué Onago et l'épargnera pour lui avoir raconté la vérité.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.
- Trac3rTong
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- Messages : 13
Re: Mangas
Tous les mangas de Hayao Miyazaki sont magnifiques, et chacun mériterait une description complète, comme celle que tu viens de faire.
Miyazaki en a fait énormément d'autres :
Il y a aussi Le Voyage de Chihiro, le Château Ambulant (que j'affectionne particulièrement), le Chateau dans le Ciel, Mon voisin Totoro, Porco Rosso (que j'adore aussi), Nausicaä de la vallée du vent, Kiki la petit sorcière...
Tous ses films d'animation sont de purs chefs-d'oeuvres, tous sont magiques.
Comme je l'ai précisé, mes préférés (si je peux oser en préférer un par rapport aux autres...) sont Le Château Ambulant, Porco Rosso et le Voyage de Chihiro.
Toujours avec un dessin immersif, qui nous attire dans cet univers qu'est celui de Miyazaki, et, comme tu l'as précisé, avec cette musique de Joe Hisashi qui ne nous donne pas envie de quitter le film que l'on regarde.
C'est toujours avec tristesse que je contemple le mot "FIN' après un film des studios Ghibli.
Miyazaki en a fait énormément d'autres :
Il y a aussi Le Voyage de Chihiro, le Château Ambulant (que j'affectionne particulièrement), le Chateau dans le Ciel, Mon voisin Totoro, Porco Rosso (que j'adore aussi), Nausicaä de la vallée du vent, Kiki la petit sorcière...
Tous ses films d'animation sont de purs chefs-d'oeuvres, tous sont magiques.
Comme je l'ai précisé, mes préférés (si je peux oser en préférer un par rapport aux autres...) sont Le Château Ambulant, Porco Rosso et le Voyage de Chihiro.
Toujours avec un dessin immersif, qui nous attire dans cet univers qu'est celui de Miyazaki, et, comme tu l'as précisé, avec cette musique de Joe Hisashi qui ne nous donne pas envie de quitter le film que l'on regarde.
C'est toujours avec tristesse que je contemple le mot "FIN' après un film des studios Ghibli.
L'amour rend fou, il n'y a que la guerre qui Rambo.
Coluche
"- Vous voyez cet homme là-bas ?
- C'est une femme.
- Oui et bien justement vous ne trouvez pas ça étrange - Grands dieux, il s'échappe, la salope !"
Coluche
"- Vous voyez cet homme là-bas ?
- C'est une femme.
- Oui et bien justement vous ne trouvez pas ça étrange - Grands dieux, il s'échappe, la salope !"
Re: Mangas
Hors les films de Miyazaki, mes meilleurs sont:
- Akira
- Steamboy
- Rebuild of Evangelion
- Kara no Kyokai - The Garden of Sinners
- Summer Wars
- Fate Stay Night - Unlimited Blade Works
- Summer Wars
- Tengen Toppa Gurren Lagann
- Akira
- Steamboy
- Rebuild of Evangelion
- Kara no Kyokai - The Garden of Sinners
- Summer Wars
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Re: Mangas
Aucun de ceux que tu as cité n'est de lui 

L'amour rend fou, il n'y a que la guerre qui Rambo.
Coluche
"- Vous voyez cet homme là-bas ?
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- Oui et bien justement vous ne trouvez pas ça étrange - Grands dieux, il s'échappe, la salope !"
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"- Vous voyez cet homme là-bas ?
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- Oui et bien justement vous ne trouvez pas ça étrange - Grands dieux, il s'échappe, la salope !"
Re: Mangas
=>Trac3rTong a écrit :Aucun de ceux que tu as cité n'est de lui
FailCorax a écrit :Hors les films de Miyazaki, mes meilleurs sont:
Corax, Maître de la Raven Guard.
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Re: Mangas
Ah effectivement, grosse erreur de lecture 
Je m'excuse
J'ai adoré Steamboy ; 2 heures de plaisir. Le scénario se situe dans une période historique peu représentée par les mangas, le XIXè siècle.
Mes mangas préférés sont : City Hunter, Angel Heart, Cat's Eyes (tout trois du même auteur) et Zipang.

Je m'excuse

J'ai adoré Steamboy ; 2 heures de plaisir. Le scénario se situe dans une période historique peu représentée par les mangas, le XIXè siècle.
Mes mangas préférés sont : City Hunter, Angel Heart, Cat's Eyes (tout trois du même auteur) et Zipang.
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- Oui et bien justement vous ne trouvez pas ça étrange - Grands dieux, il s'échappe, la salope !"
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- Oui et bien justement vous ne trouvez pas ça étrange - Grands dieux, il s'échappe, la salope !"
Re: Mangas
Le voyage de Chihiro
Autre oeuvre de Miyazaki. ce n'est pas la meilleure (à mon avis) mais comme toujours, un régal visuel.
L'histoire :
Chihiro est une gamine boudeuse, un peu paresseuse et aussi un peu égoïste... comme le sont tous les enfants de son âge. Ses parents viennent de déménager et la fillette est déprimée et de mauvaise humeur. En fait, elle est dans l'état de tout prendre mal.
A côté de leur nouvelle maison, le trio ( Chihiro, son père, sa mère) trouvent un parc d'attraction à l'abandon. Toutefois, certaines boutiques sont ouvertes bien qu'il n'y ait personne. Attirés par de bonnes odeurs de nourriture, les parents s'attablent et commencent un festin. Chihiro sent confusément que quelque chose n'est pas normal et demande à ses parents de partir, mais ils ne l'écoutent pas. Chihiro décide de visiter un peu...
Le soir tombe et avec le crépuscule d'étranges choses se passent. Un nouveau bâtiment apparaît.... surgi de nul part et des ombres prennent vie et consistance. Avec la nuit, le lieu glisse d'un monde à l'autre. Terrorisée Chihiro part à la recherche de ses parents... mais ceux-ci ont été transformés en cochon pour avoir consommé de la nourriture destinée aux dieux !
Chihiro ne doit son salut qu'à l'intervention d'un mystérieux personnage : Haku. Il lui permet d'échapper au sort funeste qui attend les intrus et lui explique les règles de ce monde. Pour s'enfuir avec ses parents, il lui faut d'abord survivre. Or, une loi veut que toute personne demandant à travailler soit épargné. Il lui faudra donc s'endurcir et travailler aux bains de Yubaba ! Seulement, yubaba commence par lui voler son nom et avec lui sa mémoire et sa personnalité...
Mon avis :
Encore une fable charmante et haute en couleur. La morale est la même que Kiki la petite sorcière, même si on est seul, même si la vie est dure, il faut s'accrocher. La solitude prend fin lorsque l'on se trouve des amis et même le travail le plus dur peut-être accompli si on le veut vraiment. L'histoire s'enrichit d'une romance et d'une morale associée : " L'amour est la plus puissante des magies, elle brise les mauvais sorts et libère les coeurs asservis". C'est bateau, mais quand c'est bien raconté ( et c'est le cas,) ça marche toujours aussi bien.
Les personnages :
Chihiro/ sen : l'héroïne. C'est une petite fille ordinaire.... ou peut-être pas tant que cela. En tout cas sa volonté et l'amour qu'elle porte à Haku va faire des miracles.
Haku: Un étrange jeune garçon. C'est le protecteur de Chihiro. Pourtant aux yeux de tous, c'est le bras droit de Yubabba et il est même pire qu'elle. Comme Chihiro on lui a volé son nom. Il l'a en fait échangé contre l'apprentissage de la magie. Un marché de dupe !
Yubaba : visiblement inspiré de la baba Yaga des contes russes. C'est une vieille sorcière à la tête énorme. Âpre au gain, maîtresse en magie noire, elle n'est pourtant pas si mauvaise que ça. Elle tient un immense établissement de bain destiné aux dieux.
Lynn et Kamaji : deux employés des bains. Lynn est une bonne à tout faire (essentiellement elle lave les sols) et Kamaji est un vieil homme araignée. A l'origine plus que réticent, ils finirons par venir en aide à Chihiro et à devenir ses amis.
Le masque : une entité étrange qui va se prendre d'amitié pour Chihiro. C'est en fait une véritable plaie.
Bébé : le fils unique de Yubaba. Il ressemble à un énorme bébé tout rose... mais il est plus grand qu'un homme adulte. Geignard, capricieux et sur-gâté, il n'a pas un mauvais fond.
Zéniba : la soeur jumelle de Yubba, c'est aussi une sorcière. Elle est sa soeur livrent une véritable guerre.
Autre oeuvre de Miyazaki. ce n'est pas la meilleure (à mon avis) mais comme toujours, un régal visuel.
L'histoire :
Chihiro est une gamine boudeuse, un peu paresseuse et aussi un peu égoïste... comme le sont tous les enfants de son âge. Ses parents viennent de déménager et la fillette est déprimée et de mauvaise humeur. En fait, elle est dans l'état de tout prendre mal.
A côté de leur nouvelle maison, le trio ( Chihiro, son père, sa mère) trouvent un parc d'attraction à l'abandon. Toutefois, certaines boutiques sont ouvertes bien qu'il n'y ait personne. Attirés par de bonnes odeurs de nourriture, les parents s'attablent et commencent un festin. Chihiro sent confusément que quelque chose n'est pas normal et demande à ses parents de partir, mais ils ne l'écoutent pas. Chihiro décide de visiter un peu...
Le soir tombe et avec le crépuscule d'étranges choses se passent. Un nouveau bâtiment apparaît.... surgi de nul part et des ombres prennent vie et consistance. Avec la nuit, le lieu glisse d'un monde à l'autre. Terrorisée Chihiro part à la recherche de ses parents... mais ceux-ci ont été transformés en cochon pour avoir consommé de la nourriture destinée aux dieux !
Chihiro ne doit son salut qu'à l'intervention d'un mystérieux personnage : Haku. Il lui permet d'échapper au sort funeste qui attend les intrus et lui explique les règles de ce monde. Pour s'enfuir avec ses parents, il lui faut d'abord survivre. Or, une loi veut que toute personne demandant à travailler soit épargné. Il lui faudra donc s'endurcir et travailler aux bains de Yubaba ! Seulement, yubaba commence par lui voler son nom et avec lui sa mémoire et sa personnalité...
Mon avis :
Encore une fable charmante et haute en couleur. La morale est la même que Kiki la petite sorcière, même si on est seul, même si la vie est dure, il faut s'accrocher. La solitude prend fin lorsque l'on se trouve des amis et même le travail le plus dur peut-être accompli si on le veut vraiment. L'histoire s'enrichit d'une romance et d'une morale associée : " L'amour est la plus puissante des magies, elle brise les mauvais sorts et libère les coeurs asservis". C'est bateau, mais quand c'est bien raconté ( et c'est le cas,) ça marche toujours aussi bien.
Les personnages :
Chihiro/ sen : l'héroïne. C'est une petite fille ordinaire.... ou peut-être pas tant que cela. En tout cas sa volonté et l'amour qu'elle porte à Haku va faire des miracles.
Haku: Un étrange jeune garçon. C'est le protecteur de Chihiro. Pourtant aux yeux de tous, c'est le bras droit de Yubabba et il est même pire qu'elle. Comme Chihiro on lui a volé son nom. Il l'a en fait échangé contre l'apprentissage de la magie. Un marché de dupe !
Yubaba : visiblement inspiré de la baba Yaga des contes russes. C'est une vieille sorcière à la tête énorme. Âpre au gain, maîtresse en magie noire, elle n'est pourtant pas si mauvaise que ça. Elle tient un immense établissement de bain destiné aux dieux.
Lynn et Kamaji : deux employés des bains. Lynn est une bonne à tout faire (essentiellement elle lave les sols) et Kamaji est un vieil homme araignée. A l'origine plus que réticent, ils finirons par venir en aide à Chihiro et à devenir ses amis.
Le masque : une entité étrange qui va se prendre d'amitié pour Chihiro. C'est en fait une véritable plaie.
Bébé : le fils unique de Yubaba. Il ressemble à un énorme bébé tout rose... mais il est plus grand qu'un homme adulte. Geignard, capricieux et sur-gâté, il n'a pas un mauvais fond.
Zéniba : la soeur jumelle de Yubba, c'est aussi une sorcière. Elle est sa soeur livrent une véritable guerre.
L'honneur n'est qu'un bien personnel, le plus précieux, certes. Mais l'honneur n'est pas une qualité pour l'exercice de cet art délicat qu'est la guerre.