Merci Alkage, ca fait plaisir . Pour les insultes, étant donné qu'il s'agit d'un jeune de 17 ans, et que beaucoup de jeunes de 17 ans s'exprime ainsi, je n'ai pas trouvé meilleur moyen de rester dans le ton de l'ado tout en montrant sa colère.Alkage a écrit :Très beau texte, agréable à lire, bien écrit.. Juste les insultes je ne suis pas sure qu'elle soit nécessaire, tu peut très bien passer par d'autre procédés pour nous faire ressentir la colère d'Eddy, maintenant sa ne me choque pas plus que sa
Un petit peu de lecture...
Comme vous vous en doutez, c'est ici que l'on parle de tout et n'importe quoi.
- Nayos
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- Enregistré le : 23 déc. 2012, 04:34
Re: Un petit peu de lecture...
NE CLIQUE PAS !
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trop tard, tant pis.....
- Touarka
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- Enregistré le : 23 févr. 2013, 14:20
Re: Un petit peu de lecture...
A mon tour de poster. C'est un tout petit récit, pas forcément terminé, que j'ai écrit il y a quelques jours.
Nuit noire. La quille du navire fendit les flots, filant sur les vagues. Les trois voiles étaient déployées, et les hommes s'activaient au pied des mâts. La vigie observait un point à l'horizon se rapprochant lentement. Telnal, le capitaine, tenait la barre d’une main assurée. Le chirurgien du bord préparait ses outils. Les hommes cessaient peu à peu de bouger, et l'ordre d’éteindre les lumières fut relayé. La lune était claire, et elle suffisait à éclairer les alentours.
Le navire ralentit petit à petit alors que deux des voiles sont repliées sont un bruit. Telnal fit signe à son premier lieutenant de tenir la barre. Ce dernier le remplaça sans dire un mot. Le capitaine descendit l’échelle qui menait à la cale. Ici, quelques lanternes n'avaient pas été éteintes. Il avança rapidement dans les tréfonds du vaisseau, se repérant sans aucun souci, pour finalement arriver au niveau des canons. Cinq pièces de douze, ce qui était un atout non négligeable pour le navire. Des piles de boulets, de douze livres chacun, s'alignaient au côté de chaque pièce d'artillerie. Il fit un signe au matelot le plus proche de lui, et lui dit quelques mots à voix basse.
Le capitaine fit demi-tour, et remonta sur le pont. Le silence était presque total, mais la tension était palpable. Les marins s'étaient rassemblés et avaient sortis leurs armes. On pouvait ainsi distinguer des haches, des sabres, des poignards, des coutelas,... De grands grappins étaient aussi posés à même le sol, prêts à être utilisés. Le navire qu'ils suivaient depuis la veille se rapprochait de plus en plus rapidement. On pouvait maintenant distinguer dans la pénombre les formes indistinctes de la vigie, qui leur tournait heureusement le dos.
Telnal fit un petit signe à l'un des membres de son équipage. Celui-ci arma une petite arbalète, et tira sur la vigie. Malheureusement, celle-ci poussa un cri d'alerte avant de mourir. Le capitaine du navire marchand jura, et il sortit son sabre, bien décidé à vendre chèrement sa peau. Face à lui, les corsaires lâchèrent une bordée de leurs canons, qui détruisit une partie du pont inférieur, balayant hommes et marchandises sur leur passage.
Les assaillants lancèrent les grappins, qui vinrent pour le plupart s'accrocher à la rambarde. Telanal hurla un " A l'abordage !!!" retentissant, et les corsaires sautèrent vers l'autre vaisseau. L’un d'entre eux, moins doué que les autres tomba à l'eau. La bataille fut brève, les défenseurs peu désireux de combattre, préférèrent se rendre sans difficulté. Quelques petites échauffourées éclatèrent néanmoins à divers endroits du navire, entraînant la mort de quatre marins, dont un corsaire. Quelques blessures furent aussi à déplorer, mais dont la plupart étaient sans gravité.
Les matelots et les marchands du navire pris furent alignés sur le pont, et l'on demanda au capitaine de se présenter. Leur capitaine se releva, et Telnal s'avança vers lui, le sabre au côté. Il l'informa que son navire avait été pris par des corsaires, et que son vaisseau allait être saisi, et qu'ils étaient eux-mêmes prisonniers de guerre. Il lui dit que leur effet personnel leur appartenait toujours, mais qu'il valait mieux pour eux les scellés dans des malles. Enfin, il lui explique qu'aucun mal ne leur serait fait, à condition qu'ils soient dociles. Sans quoi, la traversée pourrait rapidement devenir invivable.
Nuit noire. La quille du navire fendit les flots, filant sur les vagues. Les trois voiles étaient déployées, et les hommes s'activaient au pied des mâts. La vigie observait un point à l'horizon se rapprochant lentement. Telnal, le capitaine, tenait la barre d’une main assurée. Le chirurgien du bord préparait ses outils. Les hommes cessaient peu à peu de bouger, et l'ordre d’éteindre les lumières fut relayé. La lune était claire, et elle suffisait à éclairer les alentours.
Le navire ralentit petit à petit alors que deux des voiles sont repliées sont un bruit. Telnal fit signe à son premier lieutenant de tenir la barre. Ce dernier le remplaça sans dire un mot. Le capitaine descendit l’échelle qui menait à la cale. Ici, quelques lanternes n'avaient pas été éteintes. Il avança rapidement dans les tréfonds du vaisseau, se repérant sans aucun souci, pour finalement arriver au niveau des canons. Cinq pièces de douze, ce qui était un atout non négligeable pour le navire. Des piles de boulets, de douze livres chacun, s'alignaient au côté de chaque pièce d'artillerie. Il fit un signe au matelot le plus proche de lui, et lui dit quelques mots à voix basse.
Le capitaine fit demi-tour, et remonta sur le pont. Le silence était presque total, mais la tension était palpable. Les marins s'étaient rassemblés et avaient sortis leurs armes. On pouvait ainsi distinguer des haches, des sabres, des poignards, des coutelas,... De grands grappins étaient aussi posés à même le sol, prêts à être utilisés. Le navire qu'ils suivaient depuis la veille se rapprochait de plus en plus rapidement. On pouvait maintenant distinguer dans la pénombre les formes indistinctes de la vigie, qui leur tournait heureusement le dos.
Telnal fit un petit signe à l'un des membres de son équipage. Celui-ci arma une petite arbalète, et tira sur la vigie. Malheureusement, celle-ci poussa un cri d'alerte avant de mourir. Le capitaine du navire marchand jura, et il sortit son sabre, bien décidé à vendre chèrement sa peau. Face à lui, les corsaires lâchèrent une bordée de leurs canons, qui détruisit une partie du pont inférieur, balayant hommes et marchandises sur leur passage.
Les assaillants lancèrent les grappins, qui vinrent pour le plupart s'accrocher à la rambarde. Telanal hurla un " A l'abordage !!!" retentissant, et les corsaires sautèrent vers l'autre vaisseau. L’un d'entre eux, moins doué que les autres tomba à l'eau. La bataille fut brève, les défenseurs peu désireux de combattre, préférèrent se rendre sans difficulté. Quelques petites échauffourées éclatèrent néanmoins à divers endroits du navire, entraînant la mort de quatre marins, dont un corsaire. Quelques blessures furent aussi à déplorer, mais dont la plupart étaient sans gravité.
Les matelots et les marchands du navire pris furent alignés sur le pont, et l'on demanda au capitaine de se présenter. Leur capitaine se releva, et Telnal s'avança vers lui, le sabre au côté. Il l'informa que son navire avait été pris par des corsaires, et que son vaisseau allait être saisi, et qu'ils étaient eux-mêmes prisonniers de guerre. Il lui dit que leur effet personnel leur appartenait toujours, mais qu'il valait mieux pour eux les scellés dans des malles. Enfin, il lui explique qu'aucun mal ne leur serait fait, à condition qu'ils soient dociles. Sans quoi, la traversée pourrait rapidement devenir invivable.
- Warlord
- Profil
- Enregistré le : 26 févr. 2012, 01:26
Re: Un petit peu de lecture...
Pas maaaal Touar' !
C'est vraiment bien, si tu prévoies une suite... Je suis sur les crocs
C'est vraiment bien, si tu prévoies une suite... Je suis sur les crocs
Les cicatrices des douleurs passées me défigurent, me rendant abject, ignoblement laid.
Mais là est la clé de la réussite: Apprendre de ses erreurs, laisser ses balafres durcir la peau de son être.
Mais là est la clé de la réussite: Apprendre de ses erreurs, laisser ses balafres durcir la peau de son être.
Une envie de lecture ? Le salon vous est ouvert.
- Warlord
- Profil
- Enregistré le : 26 févr. 2012, 01:26
Re: Un petit peu de lecture...
Un texte que j'ai fait sur une musique... Enfin, sur le personnage qui me l'a inspirée (et qui est d'ailleurs en image sur ladite vidéo).
Je vous ai mis des liens vers des musiques que je trouvait appropriées à certains passages, je vous conseille de les écouter, non seulement parce qu'elles sont pas mal, mais qu'elles collent bien au texte
PS: Ca fait quelque chose comme... Un ou deux mois que j'essaie de dessiner Jonathan, et j'y arrives pas
Je vous ai mis des liens vers des musiques que je trouvait appropriées à certains passages, je vous conseille de les écouter, non seulement parce qu'elles sont pas mal, mais qu'elles collent bien au texte
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- Jon' ! Arrêtes ! Dit elle en riant.
Elle ne pensait pas ce qu'elle disait, elle voulait qu'il continue.
- Nan ! Répondit le jeune homme, un sourire aux lèvres.
Allongé sur le capot d'une voiture, dans un parking en plein air, ils se taquinaient, se chatouillaient, se caressaient...
Jonathan Waken, 21 ans, étudiant en physique depuis sa sortie du Lycée.
Marie Amylson, 2 ans de moins que lui, sa petite amie, en fac de psychologie.
Sept ans qu'ils se connaissent, et six qu'ils s'aiment.
Pour eux deux, la vie est un paradis qu'il voudraient éternel...
Ils plantent leurs regards dans celui de l'autre.
Les cheveux blonds, les yeux bleus électrique... Un bleu qui avait tout de suite sut la charmer, si profond, si particulier, si intense...
C'est loin d'être un monsieur muscles, qu'importe, elle n'est pas avec lui pour ça.
Le seul homme avec lequel elle parvient a avoir un contact rassurant, les autres la répugnant.
Il est... Si différent.
Il n'a pas essayé de lui sauter dessus pour faire l'amour, il a pris son temps, et semblait même un peu gêné quand il l'a découvert sur son lit, nue.
Il s'était toujours bien occupé d'elle... Le meilleur amoureux du monde, sans aucun doute.
Il caresse sa joue, et l'embrasse.
Marie a un petit mouvement de recul étonné.
- Ca va ? Demande Jonathan, surpris.
- Oui, je me... Je me suis juste prise une châtaigne. Dit-elle avec un petit rire.
Avec lui, elle pouvait rire de n'importe quoi...
- Une châtaigne ? Mais, y'a pas de châtaigniers dans le...
- Rooh, idiot va ! Lui dit-elle en lui tapotant le nez. T'es en science et tu connais pas tes expressions ? Un châtaigne, un coup de jus !
- Ah, désolé... Fichue électricité statique !
- Ouh, la vilaine...
Elle embrasse ses lèvres.
- Aïe !
- Marie ?
- Mais... Aw... Elle était forte celle-là.
- Je suis désolé... Je sais pas ce qu'il y a.
- Mais... Tu sent rien ?
- Non, rien du tout !
- C'est bizarre...
Elle s'assoit sur le capot...
- Marie, tu me boudes ?
- Non, mais... Je... C'est quand même étrange.
- Pardon ma chérie...
- Je t'en veux pas, tu le sais très bien.
- Oui, je sais...
Il se colle contre elle.
Elle sursaute, une véritable onde de douleur traverse tout son corps.
Elle manque de tomber de la voiture.
- Désolé, Jon', mais là ce soir, je crois que... T'as un truc, c'est bizarre... C'est...
Ses membres engourdis ont des tremblements.
- Putain, ça fait chier... Mais qu'est-ce que j'ai...
- Je sais pas, mais c'est plutôt flippant...
Elle bondit de la voiture, avec un cri de douleur.
- Marie !
- Mais me dit pas que tu l'as pas senti, ça aussi !
- Non, j'ai rien senti, je...
- Y'a genre... 200 volts qui sont passés par le métal, et toi, t'as rien senti ?
- Non, rien, je te jure !
- Putain, mais c'est flippant Jonathan !
- J'y peux rien ! Qu'est-ce que je...
Un arc électrique s'échappe de sa main tendue vers elle, passe par son bras.
- C'était quoi ça ?
- Je... Je sais pas ça...
Il se recroqueville.
- Aaah... Gémit-il.
- Jon' ? Dit-elle en s'avançant, effrayée.
- Non ! Recules, je suis dangereux ! Conteste t-il en lui faisant signe de ne pas approcher.
Il roule de la voiture, et tombe au sol.
- Part... Je veux pas te faire de mal... Je suis... Je pourrait te tuer...
Je t'en prie...
- Jonathan...
- Est-ce... Est-ce que tu m'aimes ?
- Mais bien sûr que oui ! Je t'aime, je t'aimerai toujours !
- Alors... Va t'en.
- Je veux pas....
Il la regarda, l'éclat de ses yeux bleus luisait sous la capuche de son sweat-shirt.
- Je t'aime Marie. Va t'en.
Un violent spasme le secoua, tandis qu'un impressionnant arc électrique émanait de son dos, frappant la voiture, et déclenchant son système d'alerte.
Horrifiée, la jeune femme, recula.
- Je t'aime, Jonathan.
Il rouvrit les yeux... Elle était partie.
(
Il tenta de se relever... Une odeur de chair brûlée et de tissu calciné agressait ses narines...
Il souffrait. Son corps tout entier le faisait souffrir, comme si une nuée d'aiguilles de feu se logeait dans sa chair, le transperçant de part en part, frappant ses nerfs, ses organes, ses muscles...
Il cacha son visage de sa main, il refusait de croire ce qu'il lui arrivait.
Une nouvelle onde de douleur parcourut son corps meurtri.
Tentant de reprendre le contrôle de lui-même, il se redressa.
De la même manière que le courant électrique traversait son corps, une pensée traversa son esprit.
Il tendit une main crispée, et dont les doigts semblaient être les serres d'un redoutable rapace, vers un lampadaire.
L'impensable se produit.
L'impossible se matérialisa sous ses yeux.
Un lien se créa entre les deux entités... Un lien énergétique.
Un puissant arc électrique émana de l'ampoule, terrifiant, imposant, et frappa la main du jeune Waken.
Ce lien était soudain... Mais pas éphémère.
Jonathan vidait le lampadaire de son énergie, consommait le courant électrique qui le parcourait, l'emmagasinait, s'en nourrissait, tel un vampire énergétique, avide des électrons volants que la lampe déniait lui offrir... Ou était forcée de lui offrir, tel un tribu pour sa survie.
Cette soumission électrique ne lui garantit pas cette survie pour laquelle elle lutait.
L'ampoule explosa, le flux était trop puissant pour elle.
Une sensation de puissance envahit Waken, pensant ses blessures... Aussi bien psychologiquement que physiquement.
Ses atomes meurtris se reconstituaient, les électrons reprenaient leur place, ses blessures, ayant transformés ses atomes en ions négatifs, en cations, réclamaient les électrons qu'elles avaient perdus, et le drainage électrique qu'exerçait le jeune homme les leur avaient rendus.
Ses blessures étaient soignées, son sweat-shirt lui même était redevenu intact.
Mais il lui en fallait plus.
Encore plus, toujours plus.
Il était un fan de comics, toute son enfance, les supers héros l'avaient bercés de leur supers pouvoirs... Au fond de son être, il avait l'impression d'être devenu l'un des leurs.
Un de ces êtres surpuissants, instoppables, doués de capacités à la puissance titanesque.
Le humvee fonçait.
Quelques minutes auparavant, le QG avait reçu un appel...
L'escouade Alpha avait été envoyée sur les lieux.
La menace était grande, et aux grands maux les grands remèdes.
A l'intérieur, les soldats étaient sous pression... La dernière fois qu'ils avaient eu à faire à ce genre de menaces, ils avaient faillis être balayés.
Ce soir, ils se montreraient bien plus expéditifs.
Le chauffeur jura... Est-ce que ce qu'il voyait était bien réel ? Rêvait-il ? Ou est-ce que cet homme était bel et bien en train d'aspirer l'électricité présente autour de lui ?
Un à un, les hommes chargèrent leurs fusils.
D'excellents Glocks XP-7, des armes d'une puissance considérables, capable d'embarquer des munitions à champ magnétique disruptif, au coeur en uranium appauvri ou à charge explosive.
Ils vérifièrent leurs armes de poings... Les Berretas Rhinos faisaient des merveilles à courte portée, capables, une fois chargés avec leurs munitions magnum, de traverser une porte blindée.
Ils étaient équipés d'une flashbang ainsi que d'une grenade H-E, dont la puissance à proximité du point d'impact était inégalable.
Le humvee freina en un dérapage contrôlé.
Avant même qu'il ne soit arrêtés, les soldats bondirent hors du véhicule, et se rassemblèrent.
Le sergent donna une série d'ordre visuels codés.
Il désigna un soldat du doigt, puis lui montra le parking de l'index, avant de mettra sa main en visière.
Trois gestes de la main, exécutés à une vitesse faramineuse, si rapides qu'ils en étaient indéchiffrables pour un civil, indiquèrent au désigné de se rapprocher de la cible et de l'observer.
Celui-ci approuva d'un hochement de tête, et sprinta vers son objectif.
Il s'arrêta à environ cinq mètres du parking, et observa, les yeux ronds.
Pour sa première mission, il débutait fort.
On l'avait prévenu que s'il intégrait la corporation, il devrait s'attendre à voir des choses dépassant l'entendement... Mais là...
Une chose était sûre, si il accomplissait cette mission, sa position au sein du BLIZZARD serait assurée.
Au fond de lui grandissait la peur, la peur de devoir l'affronter, la peur de mourir.
Il était jeune, mais il le craignait, il craignait sa force, sa puissance.
Il fit signe au reste de l'escouade de s'approcher.
Les quatres hommes le rejoirent, éloigné de cinq mètres.
- Bordel de dieu... Jura le sergent.
Il avait combattu des hybrides, des psychologiques et des biologiques... Mais jamais il n'avait dû combattre un énergétique.
Et cette vision le terrifiait.
Le jeune homme domptait l'électricité, la ramenait à lui, la manipulait.
Jonathan n'avait plus conscience que de lui-même.
Le monde entier aurait pu s'effondrer, il ne l'aurait pas même remarqué.
Il avait l'impression qu'un nouveau complexe nerveux été né en lui... Il dominait quelque chose de nouveau. Quelque chose de fort. De terrible, d'angoissant, de terrifiant...
Quelque chose de jouissif.
Le sergent porta sa main à son casque, et appuya de deux doigts sur le bouton contrôlant son micro.
- QG, ici Alpha Leader. On est au parking du Park de Boston Common... On va avoir besoin de renforts. Terminé.
Le haut parleur de son casque grésilla.
- Alpha Leader, ici QG, demandons identification de la menace pour validation de l'envoi de renfort. Terminé.
- Code 76. Je répète, code 76.
- Reçu, on vous envoie deux escouades et des munitions électromagnétiques.
- Bien reçu. Fin de la transmission.
Il tourna la tête vers le petit nouveau:
- Tir de sommation, ça devrait le calmer !
Le soldat fit un signe de main affirmatif, et tira une rafale dans les airs.
La cible ne réagit pas.
Il ne perçut même pas les détonations, concentré sur son être... Il ne dominait pas encore ses capacités... Il ne se dominait plus lui-même, son esprit était embrumé, comme si seul son instinct dirigeait ses actes.
- Sergent, il ne réagit pas... On fait quoi ?
- Verrouillez la cible, et attendez mon ordre.
Les membres de l'escouade mirent en joue la source de l'agitation qui saisissait le parc... Quelques secondes plus tard, leur ATH leur indiqua "Cible Acquise".
Jonathan releva la tête.
Qui était cette personne ?
Elle était armée... Une menace potentielle... Il ne devait pas la laisser vivre.
Il leva son bras, et le rejeta en arrère, comme un mage préparant son orbe de flammes.
L'énergie parcourut son corps, traversa son bras, et se stocka dans sa main, d'où s'échappait de petites étincelles d'électricité.
Etincelles qui s'amplifièrent, se transformant bientôt en décharges tressaillantes.
Le soldat avait mal choisi son jour pour entrer au service du BLIZZARD.
Dans un mouvement brusque, il tendit sa main vers son ennemi, paume vers le soldat.
Terrifiant et dévastateur, il projeta un arc électrique vers lui.
Le bleu n'eut même pas le temps de réagir, les électrons le frappèrent, traversèrent son être, leur vitesse faramineuse brûlant son armure de combat, sa chair, calinèrent sa peau, et stoppant net son coeur.
Au même titre que sa vision trouble, son ATH se brouilla, perturbé par le flux électrique passant par les systèmes de sa combinaison.
Le corps fumant tomba à terre, le cadavre brûlé au troisième degré, l'armure presque carbonisée.
- Merde ! Feu ! Feu à volonté ! Hurla le sergent.
Un vacarme détonnant pollua bientôt l'environnement sonore, jusqu'à l'envahir complètement.
Une nuée de balles fusa vers le jeune homme, qui avait repris sa position d'origine.
Alors que les mortelles munitions allaient le frapper de plein fouet, la structure atomique de l'air environnant se modifia.
Les protons et les neutrons se rassemblèrent, éjectant les charges, formant des cations sans aucun électrons.
Un dôme atomique se forma autour du jeune Waken, tel un bouclier.
Un bouclier bleuté, transparant.
Un bouclier impénétrable.
Les balles se brisèrent sur la structure indéfectible des atomes, sans même le heurter.
- Putain de merde ! Jura le sergent, paniqué. QG ! QG ! On a besoin de ces putains de renfort maintenant !
- Alpha Leader, ils approchent de votre position, tenez bon !
- Putain, je viens de perdre un homme, et la cible est invulnérable !
- Alpha, je vous ai mal compris, invulnérable ?
- On viens de vider nos chargeurs sur cet enfoiré, mais nos balles ont été arrêtées par... Je sais pas, un genre de champ de force !
- Bon sang... Tenez le coup, Alpha, tenez le coup ! Les renforts ne vont pas tarder, je leur dit de mettre le turbo !
- Okay, mais qu'ils se grouillent, ou on va tous crever !
La transmission se coupa.
- QG ? QG ! Bordel, putain d'interférences... A terre tout le monde ! A terre !
Les soldats ne se firent pas prier, et se jetèrent au sol sans attendre.
- Sergent, c'est quoi ce truc ?
- Poses pas de questions, restes en vie !
- Et les renforts ?
- Ils arrivent...
- Quand ?
- Ta gueule ! C'est clair ça ? Ta gueule !
Le prise du soldat sur son arme se crispa, comme si il cherchait du réconfort auprès de son fusil froid et porteur de mort.
Au loin, les moteurs de deux Humvees se firent entendre.
- Les voilà... Passez en rafales, rechargez, et tirez ! Il ne faut pas le laisser le temps d'attaquer !
Les clic-clac des chargeurs sonnèrent comme une prémice à un nouveau chaos sonore.
Ce n'était plus Jonathan, c'était Waken.
L'énergétique émit un grognement sourd.
Il ne pourrait pas les atteindre... Le sol le pourrait.
Alors que le tir de suppression débutait, il frappa le sol de ses paumes.
Il aspira les électrons du sol, transforma les atomes en ions réclamant leurs charges électriques perdues... Il rendit ainsi le sol conducteur.
Il renvoya les électrons dans le sol, chargés en plus de ceux qu'ils avait précédemment accumulés.
L'électrocution fut presque instantanée. Les casques furent frappés au moment où les électrons mirent en surcharge leurs systèmes électroniques, grillant les circuits des ATH... Ainsi que les synapses des soldats, qui s'effondrèrent, morts sur le coup.
Les deux escouades débarquèrent au même moment.
- Allez allez ! On se grouille ! Vociféra le capitaine en charge du détachement.
Les fusils d'assaut, chargés de munitions IEM, devaient suffire à supprimer la menace... A liquider Waken.
- On se met en place, encerclez-le ! Une fois que ce sera fait, vous aurez tout le loisir de farcir cet raclure avec vos balles !
Les deux escouades se mirent en place, et, pendant qu'une se déployait en pince devant la cible, la seconde contournait le parking.
L'énergétique voyait parfaitement ses ennemis, ces mercenaires envoyés pour le tuer... Il sentait que la menace était bien plus importante, qu'ils avaient bien plus de ressources pour le tuer que la première escouade, qu'il avait liquidé en quelques minutes.
L'escouade était en place.
- West, Upson, chargez-le ! Ordonna le capitaine. Nous, on va le pilonner, son bouclier ne peut pas arrêter les munitions IEM. Essayez de lui foutre une grenade à impulsion dans la gueule ! Si vous le faites, il sera complètement incapacité, et on aura plus qu'a exécuter cette larve !
Suivant leur supérieur, les deux soldats foncèrent vers la cible, tandis que les trois autres opéraient un tir de suppression, sensé être plus efficace que celui que leurs défunts collèges avaient tentés.
L'instinct presque animal de Waken informa à son esprit hors de contrôle que les munitions utilisées ne seraient pas stoppés par un simple bouclier protonique et neutronique...
Il lui fallait trouver une parade.
Les deux soldats s'approchaient dangereusement, l'un d'entre eux sortit sa grenade, prêt à la dégoupiller pour finir le travail.
... Quelque chose frappa le dénommé West.
Les balles.
Elles étaient... Lentes.
Très lentes.
Même incroyablement lentes.
L'air les stoppait, les ralentissaient.
Comprimé, il enserrait les munitions, et les empêchaient de se déplacer à une vitesse normale... De véritables freins à projectiles;
Une violente douleur, aussi virulente que soudaine, saisit soudain son bras...
L'une des balles avaient réussi à passer.
Il perdit une grande partie de sa puissance... Etait-ce le son de la mort qu'il entendait ?
Ils ne devaient pas se laisser déconcentrer, la victoire dépendait d'eux.
Upson dégoupilla sa grenade, et arma son lancer.
La seconde escouade avait accompli sa mission: Encercler le parking.
- Balkans, ici Condor, en position.
- Bien reçu Condor, attendez mon ordre pour charger.
Décrivant une courbe dans le ciel, la grenade tomba à un mètre de Waken...
C'est du moins ce qu'elle aurait dû faire.
Au lieu de cela, une violente poussée la projeta en arrière, balayant au passage les deux soldats, qui se retrouvèrent jetés au sol par une force surnaturelle.
Malgré sa blessure, il n'avait pas encore perdu toute ses capacités.
Le vide. Voilà ce qu'il avait utilisé.
Usant de ses dernières forces, il avait aspiré la totalité des atomes de l'air environnant les soldats et la grenade.
Le vide, friand de matière.
Il avait ensuite renvoyé ses atomes à une vitesse vertigineuse.
Le vide, friand de matière, attirant à lui ses atomes perdus, de la même manière que lors du souffle d'une explosion.
C'était ce souffle qui avait raflé les deux hommes, et fait échouer leur attaque.
- Il est faible... C'est le moment ! Chargez-le, et défoncez-le !
Les soldats s'élancèrent, se ruant sur Waken.
- Condor, vous avez ordre d'attaquer.
- Reçu, on lance l'assaut !
Un sourire étira les lèvres du capitaine... Mener une attaque contre un énergétique, et le vaincre, en vengeant ainsi ses frères d'armes tombés au combat... C'était décidément une excellente soirée pour sa carrière.
(
Courbé en avant, les poings serrés, l'ombre de sa capuche couvrant complètement son visage, il se sentait faiblir... Mais, quel était ce sentiment ?
De la haine ?
Il ne voulait pas perdre, ce scénario faisait naître en lui une rage folle.
Non.... Il ne pouvait pas perdre.
Pas ce soir.
Ce soir, c'était son soir...
Il se révélait enfin.
Une lueur bleuté émanait de ses yeux, presque complètement fermés.
Rien ne l'arrêterait... Rien... Rien...
Les voitures décollèrent légèrement du sol.
Les lampadaires grésillèrent.
Rien... Rien...
- Gli...
Les balles fusaient vers lui...
Rien...
- ... ang...
Elles s'écrasèrent sur un bouclier de protons.
- QUOI ? C'est quoi cette merde ???
Des arcs électrique jaillirent des lampadaires, et le frappèrent, donnant les moyens à sa rage le moyen de se déchaîner, poussés par une force indiscernable, les voitures montèrent dans les airs.
- Glitch...
Le sol craqua, le bitume cédait sous le poids de cette puissance si terrible, si intense...
- ... Gang...
L'IEM était complètement déréglé, et parfaitement inutile, au contraire...
- Glitch !
Il rejeta son corps en arrière, une souffrance horrible, terrible, insupportable !
Cette puissance avait un prix, mais il le payerai... Il ne devait pas perdre !
Les soldats s'approchaient le pilonnant... Il les voyait !
Il les voyaient tous !
Et tous mourraient !
Nul ne se dresserait en travers de son chemin !
(
à écouter à 1:46 )
- GLITCH GANG !!!!!
Son hurlement déchira le monde entier, tel un prémisse à l'apocalypse, telles les milles gueules béantes dans l'enfer, mugissant dans un concert de dévastation.
Les voitures explosèrent, tandis que les lampadaires brillaient avec une intensité démesurée, le sol éclata, envoyant des shrapnels de bitume tout autour de lui, fauchant les soldats, électrocutés par les arcs électriques jaillissant de ce monstre de force.
La tension s'élevait à plus de mille volts, rarement un énergétique avait déployé tant de force le soir de son Eveil...
Une force démesurée balaya le parking, envoyant les automobiles en flammes percuter les soldats, dévastant tout sur son passage.
Ravageant de plus belle les environs, une onde de choc digne d'une explosion de TNT déracina les arbres et écrasa les soldats, morts ou mourants.
Le hurlement, mélange de rage et de douleur, rendait la scène cataclysmiques
Upson et West continuaient de pilonner, dans le vain espoir de stopper cette orage de destruction, ce torrent de dévastation, cette tornade d'énergie pure, mais leurs efforts étaient voués à l'échec.
Les voitures s'écrasèrent sur le sol.
Les cadavres fumants tombèrent.
Les lampadaires reprirent leur éclat initial.
Les balles tentaient de le stopper, mais rien n'y faisait... Il était complètement invulnérable, invincible.
Un débris de voiture fusa vers l'un des deux hommes, et lui transperça le crâne.
Le second hurla de terreur et tenta de s'enfuir... Mais sa course était difficile...
Il avait l'impression d'être lourd... Intensément lourd, comme si ses pieds s'enfonçaient dans le sol.
Une simple modification de la gravité...
Un morceau de métal le traversa de part en part, touchant plusieurs organes vitaux, et signant son arrêt de mort.
Jonathan tomba à genoux.
Ce déchaînement de puissance lui avait coûté ses dernières forces.
A présent, il n'était plus Jonathan...
Il était Waken.
Elle ne pensait pas ce qu'elle disait, elle voulait qu'il continue.
- Nan ! Répondit le jeune homme, un sourire aux lèvres.
Allongé sur le capot d'une voiture, dans un parking en plein air, ils se taquinaient, se chatouillaient, se caressaient...
Jonathan Waken, 21 ans, étudiant en physique depuis sa sortie du Lycée.
Marie Amylson, 2 ans de moins que lui, sa petite amie, en fac de psychologie.
Sept ans qu'ils se connaissent, et six qu'ils s'aiment.
Pour eux deux, la vie est un paradis qu'il voudraient éternel...
Ils plantent leurs regards dans celui de l'autre.
Les cheveux blonds, les yeux bleus électrique... Un bleu qui avait tout de suite sut la charmer, si profond, si particulier, si intense...
C'est loin d'être un monsieur muscles, qu'importe, elle n'est pas avec lui pour ça.
Le seul homme avec lequel elle parvient a avoir un contact rassurant, les autres la répugnant.
Il est... Si différent.
Il n'a pas essayé de lui sauter dessus pour faire l'amour, il a pris son temps, et semblait même un peu gêné quand il l'a découvert sur son lit, nue.
Il s'était toujours bien occupé d'elle... Le meilleur amoureux du monde, sans aucun doute.
Il caresse sa joue, et l'embrasse.
Marie a un petit mouvement de recul étonné.
- Ca va ? Demande Jonathan, surpris.
- Oui, je me... Je me suis juste prise une châtaigne. Dit-elle avec un petit rire.
Avec lui, elle pouvait rire de n'importe quoi...
- Une châtaigne ? Mais, y'a pas de châtaigniers dans le...
- Rooh, idiot va ! Lui dit-elle en lui tapotant le nez. T'es en science et tu connais pas tes expressions ? Un châtaigne, un coup de jus !
- Ah, désolé... Fichue électricité statique !
- Ouh, la vilaine...
Elle embrasse ses lèvres.
- Aïe !
- Marie ?
- Mais... Aw... Elle était forte celle-là.
- Je suis désolé... Je sais pas ce qu'il y a.
- Mais... Tu sent rien ?
- Non, rien du tout !
- C'est bizarre...
Elle s'assoit sur le capot...
- Marie, tu me boudes ?
- Non, mais... Je... C'est quand même étrange.
- Pardon ma chérie...
- Je t'en veux pas, tu le sais très bien.
- Oui, je sais...
Il se colle contre elle.
Elle sursaute, une véritable onde de douleur traverse tout son corps.
Elle manque de tomber de la voiture.
- Désolé, Jon', mais là ce soir, je crois que... T'as un truc, c'est bizarre... C'est...
Ses membres engourdis ont des tremblements.
- Putain, ça fait chier... Mais qu'est-ce que j'ai...
- Je sais pas, mais c'est plutôt flippant...
Elle bondit de la voiture, avec un cri de douleur.
- Marie !
- Mais me dit pas que tu l'as pas senti, ça aussi !
- Non, j'ai rien senti, je...
- Y'a genre... 200 volts qui sont passés par le métal, et toi, t'as rien senti ?
- Non, rien, je te jure !
- Putain, mais c'est flippant Jonathan !
- J'y peux rien ! Qu'est-ce que je...
Un arc électrique s'échappe de sa main tendue vers elle, passe par son bras.
- C'était quoi ça ?
- Je... Je sais pas ça...
Il se recroqueville.
- Aaah... Gémit-il.
- Jon' ? Dit-elle en s'avançant, effrayée.
- Non ! Recules, je suis dangereux ! Conteste t-il en lui faisant signe de ne pas approcher.
Il roule de la voiture, et tombe au sol.
- Part... Je veux pas te faire de mal... Je suis... Je pourrait te tuer...
Je t'en prie...
- Jonathan...
- Est-ce... Est-ce que tu m'aimes ?
- Mais bien sûr que oui ! Je t'aime, je t'aimerai toujours !
- Alors... Va t'en.
- Je veux pas....
Il la regarda, l'éclat de ses yeux bleus luisait sous la capuche de son sweat-shirt.
- Je t'aime Marie. Va t'en.
Un violent spasme le secoua, tandis qu'un impressionnant arc électrique émanait de son dos, frappant la voiture, et déclenchant son système d'alerte.
Horrifiée, la jeune femme, recula.
- Je t'aime, Jonathan.
Il rouvrit les yeux... Elle était partie.
(
Il tenta de se relever... Une odeur de chair brûlée et de tissu calciné agressait ses narines...
Il souffrait. Son corps tout entier le faisait souffrir, comme si une nuée d'aiguilles de feu se logeait dans sa chair, le transperçant de part en part, frappant ses nerfs, ses organes, ses muscles...
Il cacha son visage de sa main, il refusait de croire ce qu'il lui arrivait.
Une nouvelle onde de douleur parcourut son corps meurtri.
Tentant de reprendre le contrôle de lui-même, il se redressa.
De la même manière que le courant électrique traversait son corps, une pensée traversa son esprit.
Il tendit une main crispée, et dont les doigts semblaient être les serres d'un redoutable rapace, vers un lampadaire.
L'impensable se produit.
L'impossible se matérialisa sous ses yeux.
Un lien se créa entre les deux entités... Un lien énergétique.
Un puissant arc électrique émana de l'ampoule, terrifiant, imposant, et frappa la main du jeune Waken.
Ce lien était soudain... Mais pas éphémère.
Jonathan vidait le lampadaire de son énergie, consommait le courant électrique qui le parcourait, l'emmagasinait, s'en nourrissait, tel un vampire énergétique, avide des électrons volants que la lampe déniait lui offrir... Ou était forcée de lui offrir, tel un tribu pour sa survie.
Cette soumission électrique ne lui garantit pas cette survie pour laquelle elle lutait.
L'ampoule explosa, le flux était trop puissant pour elle.
Une sensation de puissance envahit Waken, pensant ses blessures... Aussi bien psychologiquement que physiquement.
Ses atomes meurtris se reconstituaient, les électrons reprenaient leur place, ses blessures, ayant transformés ses atomes en ions négatifs, en cations, réclamaient les électrons qu'elles avaient perdus, et le drainage électrique qu'exerçait le jeune homme les leur avaient rendus.
Ses blessures étaient soignées, son sweat-shirt lui même était redevenu intact.
Mais il lui en fallait plus.
Encore plus, toujours plus.
Il était un fan de comics, toute son enfance, les supers héros l'avaient bercés de leur supers pouvoirs... Au fond de son être, il avait l'impression d'être devenu l'un des leurs.
Un de ces êtres surpuissants, instoppables, doués de capacités à la puissance titanesque.
Le humvee fonçait.
Quelques minutes auparavant, le QG avait reçu un appel...
L'escouade Alpha avait été envoyée sur les lieux.
La menace était grande, et aux grands maux les grands remèdes.
A l'intérieur, les soldats étaient sous pression... La dernière fois qu'ils avaient eu à faire à ce genre de menaces, ils avaient faillis être balayés.
Ce soir, ils se montreraient bien plus expéditifs.
Le chauffeur jura... Est-ce que ce qu'il voyait était bien réel ? Rêvait-il ? Ou est-ce que cet homme était bel et bien en train d'aspirer l'électricité présente autour de lui ?
Un à un, les hommes chargèrent leurs fusils.
D'excellents Glocks XP-7, des armes d'une puissance considérables, capable d'embarquer des munitions à champ magnétique disruptif, au coeur en uranium appauvri ou à charge explosive.
Ils vérifièrent leurs armes de poings... Les Berretas Rhinos faisaient des merveilles à courte portée, capables, une fois chargés avec leurs munitions magnum, de traverser une porte blindée.
Ils étaient équipés d'une flashbang ainsi que d'une grenade H-E, dont la puissance à proximité du point d'impact était inégalable.
Le humvee freina en un dérapage contrôlé.
Avant même qu'il ne soit arrêtés, les soldats bondirent hors du véhicule, et se rassemblèrent.
Le sergent donna une série d'ordre visuels codés.
Il désigna un soldat du doigt, puis lui montra le parking de l'index, avant de mettra sa main en visière.
Trois gestes de la main, exécutés à une vitesse faramineuse, si rapides qu'ils en étaient indéchiffrables pour un civil, indiquèrent au désigné de se rapprocher de la cible et de l'observer.
Celui-ci approuva d'un hochement de tête, et sprinta vers son objectif.
Il s'arrêta à environ cinq mètres du parking, et observa, les yeux ronds.
Pour sa première mission, il débutait fort.
On l'avait prévenu que s'il intégrait la corporation, il devrait s'attendre à voir des choses dépassant l'entendement... Mais là...
Une chose était sûre, si il accomplissait cette mission, sa position au sein du BLIZZARD serait assurée.
Au fond de lui grandissait la peur, la peur de devoir l'affronter, la peur de mourir.
Il était jeune, mais il le craignait, il craignait sa force, sa puissance.
Il fit signe au reste de l'escouade de s'approcher.
Les quatres hommes le rejoirent, éloigné de cinq mètres.
- Bordel de dieu... Jura le sergent.
Il avait combattu des hybrides, des psychologiques et des biologiques... Mais jamais il n'avait dû combattre un énergétique.
Et cette vision le terrifiait.
Le jeune homme domptait l'électricité, la ramenait à lui, la manipulait.
Jonathan n'avait plus conscience que de lui-même.
Le monde entier aurait pu s'effondrer, il ne l'aurait pas même remarqué.
Il avait l'impression qu'un nouveau complexe nerveux été né en lui... Il dominait quelque chose de nouveau. Quelque chose de fort. De terrible, d'angoissant, de terrifiant...
Quelque chose de jouissif.
Le sergent porta sa main à son casque, et appuya de deux doigts sur le bouton contrôlant son micro.
- QG, ici Alpha Leader. On est au parking du Park de Boston Common... On va avoir besoin de renforts. Terminé.
Le haut parleur de son casque grésilla.
- Alpha Leader, ici QG, demandons identification de la menace pour validation de l'envoi de renfort. Terminé.
- Code 76. Je répète, code 76.
- Reçu, on vous envoie deux escouades et des munitions électromagnétiques.
- Bien reçu. Fin de la transmission.
Il tourna la tête vers le petit nouveau:
- Tir de sommation, ça devrait le calmer !
Le soldat fit un signe de main affirmatif, et tira une rafale dans les airs.
La cible ne réagit pas.
Il ne perçut même pas les détonations, concentré sur son être... Il ne dominait pas encore ses capacités... Il ne se dominait plus lui-même, son esprit était embrumé, comme si seul son instinct dirigeait ses actes.
- Sergent, il ne réagit pas... On fait quoi ?
- Verrouillez la cible, et attendez mon ordre.
Les membres de l'escouade mirent en joue la source de l'agitation qui saisissait le parc... Quelques secondes plus tard, leur ATH leur indiqua "Cible Acquise".
Jonathan releva la tête.
Qui était cette personne ?
Elle était armée... Une menace potentielle... Il ne devait pas la laisser vivre.
Il leva son bras, et le rejeta en arrère, comme un mage préparant son orbe de flammes.
L'énergie parcourut son corps, traversa son bras, et se stocka dans sa main, d'où s'échappait de petites étincelles d'électricité.
Etincelles qui s'amplifièrent, se transformant bientôt en décharges tressaillantes.
Le soldat avait mal choisi son jour pour entrer au service du BLIZZARD.
Dans un mouvement brusque, il tendit sa main vers son ennemi, paume vers le soldat.
Terrifiant et dévastateur, il projeta un arc électrique vers lui.
Le bleu n'eut même pas le temps de réagir, les électrons le frappèrent, traversèrent son être, leur vitesse faramineuse brûlant son armure de combat, sa chair, calinèrent sa peau, et stoppant net son coeur.
Au même titre que sa vision trouble, son ATH se brouilla, perturbé par le flux électrique passant par les systèmes de sa combinaison.
Le corps fumant tomba à terre, le cadavre brûlé au troisième degré, l'armure presque carbonisée.
- Merde ! Feu ! Feu à volonté ! Hurla le sergent.
Un vacarme détonnant pollua bientôt l'environnement sonore, jusqu'à l'envahir complètement.
Une nuée de balles fusa vers le jeune homme, qui avait repris sa position d'origine.
Alors que les mortelles munitions allaient le frapper de plein fouet, la structure atomique de l'air environnant se modifia.
Les protons et les neutrons se rassemblèrent, éjectant les charges, formant des cations sans aucun électrons.
Un dôme atomique se forma autour du jeune Waken, tel un bouclier.
Un bouclier bleuté, transparant.
Un bouclier impénétrable.
Les balles se brisèrent sur la structure indéfectible des atomes, sans même le heurter.
- Putain de merde ! Jura le sergent, paniqué. QG ! QG ! On a besoin de ces putains de renfort maintenant !
- Alpha Leader, ils approchent de votre position, tenez bon !
- Putain, je viens de perdre un homme, et la cible est invulnérable !
- Alpha, je vous ai mal compris, invulnérable ?
- On viens de vider nos chargeurs sur cet enfoiré, mais nos balles ont été arrêtées par... Je sais pas, un genre de champ de force !
- Bon sang... Tenez le coup, Alpha, tenez le coup ! Les renforts ne vont pas tarder, je leur dit de mettre le turbo !
- Okay, mais qu'ils se grouillent, ou on va tous crever !
La transmission se coupa.
- QG ? QG ! Bordel, putain d'interférences... A terre tout le monde ! A terre !
Les soldats ne se firent pas prier, et se jetèrent au sol sans attendre.
- Sergent, c'est quoi ce truc ?
- Poses pas de questions, restes en vie !
- Et les renforts ?
- Ils arrivent...
- Quand ?
- Ta gueule ! C'est clair ça ? Ta gueule !
Le prise du soldat sur son arme se crispa, comme si il cherchait du réconfort auprès de son fusil froid et porteur de mort.
Au loin, les moteurs de deux Humvees se firent entendre.
- Les voilà... Passez en rafales, rechargez, et tirez ! Il ne faut pas le laisser le temps d'attaquer !
Les clic-clac des chargeurs sonnèrent comme une prémice à un nouveau chaos sonore.
Ce n'était plus Jonathan, c'était Waken.
L'énergétique émit un grognement sourd.
Il ne pourrait pas les atteindre... Le sol le pourrait.
Alors que le tir de suppression débutait, il frappa le sol de ses paumes.
Il aspira les électrons du sol, transforma les atomes en ions réclamant leurs charges électriques perdues... Il rendit ainsi le sol conducteur.
Il renvoya les électrons dans le sol, chargés en plus de ceux qu'ils avait précédemment accumulés.
L'électrocution fut presque instantanée. Les casques furent frappés au moment où les électrons mirent en surcharge leurs systèmes électroniques, grillant les circuits des ATH... Ainsi que les synapses des soldats, qui s'effondrèrent, morts sur le coup.
Les deux escouades débarquèrent au même moment.
- Allez allez ! On se grouille ! Vociféra le capitaine en charge du détachement.
Les fusils d'assaut, chargés de munitions IEM, devaient suffire à supprimer la menace... A liquider Waken.
- On se met en place, encerclez-le ! Une fois que ce sera fait, vous aurez tout le loisir de farcir cet raclure avec vos balles !
Les deux escouades se mirent en place, et, pendant qu'une se déployait en pince devant la cible, la seconde contournait le parking.
L'énergétique voyait parfaitement ses ennemis, ces mercenaires envoyés pour le tuer... Il sentait que la menace était bien plus importante, qu'ils avaient bien plus de ressources pour le tuer que la première escouade, qu'il avait liquidé en quelques minutes.
L'escouade était en place.
- West, Upson, chargez-le ! Ordonna le capitaine. Nous, on va le pilonner, son bouclier ne peut pas arrêter les munitions IEM. Essayez de lui foutre une grenade à impulsion dans la gueule ! Si vous le faites, il sera complètement incapacité, et on aura plus qu'a exécuter cette larve !
Suivant leur supérieur, les deux soldats foncèrent vers la cible, tandis que les trois autres opéraient un tir de suppression, sensé être plus efficace que celui que leurs défunts collèges avaient tentés.
L'instinct presque animal de Waken informa à son esprit hors de contrôle que les munitions utilisées ne seraient pas stoppés par un simple bouclier protonique et neutronique...
Il lui fallait trouver une parade.
Les deux soldats s'approchaient dangereusement, l'un d'entre eux sortit sa grenade, prêt à la dégoupiller pour finir le travail.
... Quelque chose frappa le dénommé West.
Les balles.
Elles étaient... Lentes.
Très lentes.
Même incroyablement lentes.
L'air les stoppait, les ralentissaient.
Comprimé, il enserrait les munitions, et les empêchaient de se déplacer à une vitesse normale... De véritables freins à projectiles;
Une violente douleur, aussi virulente que soudaine, saisit soudain son bras...
L'une des balles avaient réussi à passer.
Il perdit une grande partie de sa puissance... Etait-ce le son de la mort qu'il entendait ?
Ils ne devaient pas se laisser déconcentrer, la victoire dépendait d'eux.
Upson dégoupilla sa grenade, et arma son lancer.
La seconde escouade avait accompli sa mission: Encercler le parking.
- Balkans, ici Condor, en position.
- Bien reçu Condor, attendez mon ordre pour charger.
Décrivant une courbe dans le ciel, la grenade tomba à un mètre de Waken...
C'est du moins ce qu'elle aurait dû faire.
Au lieu de cela, une violente poussée la projeta en arrière, balayant au passage les deux soldats, qui se retrouvèrent jetés au sol par une force surnaturelle.
Malgré sa blessure, il n'avait pas encore perdu toute ses capacités.
Le vide. Voilà ce qu'il avait utilisé.
Usant de ses dernières forces, il avait aspiré la totalité des atomes de l'air environnant les soldats et la grenade.
Le vide, friand de matière.
Il avait ensuite renvoyé ses atomes à une vitesse vertigineuse.
Le vide, friand de matière, attirant à lui ses atomes perdus, de la même manière que lors du souffle d'une explosion.
C'était ce souffle qui avait raflé les deux hommes, et fait échouer leur attaque.
- Il est faible... C'est le moment ! Chargez-le, et défoncez-le !
Les soldats s'élancèrent, se ruant sur Waken.
- Condor, vous avez ordre d'attaquer.
- Reçu, on lance l'assaut !
Un sourire étira les lèvres du capitaine... Mener une attaque contre un énergétique, et le vaincre, en vengeant ainsi ses frères d'armes tombés au combat... C'était décidément une excellente soirée pour sa carrière.
(
Courbé en avant, les poings serrés, l'ombre de sa capuche couvrant complètement son visage, il se sentait faiblir... Mais, quel était ce sentiment ?
De la haine ?
Il ne voulait pas perdre, ce scénario faisait naître en lui une rage folle.
Non.... Il ne pouvait pas perdre.
Pas ce soir.
Ce soir, c'était son soir...
Il se révélait enfin.
Une lueur bleuté émanait de ses yeux, presque complètement fermés.
Rien ne l'arrêterait... Rien... Rien...
Les voitures décollèrent légèrement du sol.
Les lampadaires grésillèrent.
Rien... Rien...
- Gli...
Les balles fusaient vers lui...
Rien...
- ... ang...
Elles s'écrasèrent sur un bouclier de protons.
- QUOI ? C'est quoi cette merde ???
Des arcs électrique jaillirent des lampadaires, et le frappèrent, donnant les moyens à sa rage le moyen de se déchaîner, poussés par une force indiscernable, les voitures montèrent dans les airs.
- Glitch...
Le sol craqua, le bitume cédait sous le poids de cette puissance si terrible, si intense...
- ... Gang...
L'IEM était complètement déréglé, et parfaitement inutile, au contraire...
- Glitch !
Il rejeta son corps en arrière, une souffrance horrible, terrible, insupportable !
Cette puissance avait un prix, mais il le payerai... Il ne devait pas perdre !
Les soldats s'approchaient le pilonnant... Il les voyait !
Il les voyaient tous !
Et tous mourraient !
Nul ne se dresserait en travers de son chemin !
(
à écouter à 1:46 )
- GLITCH GANG !!!!!
Son hurlement déchira le monde entier, tel un prémisse à l'apocalypse, telles les milles gueules béantes dans l'enfer, mugissant dans un concert de dévastation.
Les voitures explosèrent, tandis que les lampadaires brillaient avec une intensité démesurée, le sol éclata, envoyant des shrapnels de bitume tout autour de lui, fauchant les soldats, électrocutés par les arcs électriques jaillissant de ce monstre de force.
La tension s'élevait à plus de mille volts, rarement un énergétique avait déployé tant de force le soir de son Eveil...
Une force démesurée balaya le parking, envoyant les automobiles en flammes percuter les soldats, dévastant tout sur son passage.
Ravageant de plus belle les environs, une onde de choc digne d'une explosion de TNT déracina les arbres et écrasa les soldats, morts ou mourants.
Le hurlement, mélange de rage et de douleur, rendait la scène cataclysmiques
Upson et West continuaient de pilonner, dans le vain espoir de stopper cette orage de destruction, ce torrent de dévastation, cette tornade d'énergie pure, mais leurs efforts étaient voués à l'échec.
Les voitures s'écrasèrent sur le sol.
Les cadavres fumants tombèrent.
Les lampadaires reprirent leur éclat initial.
Les balles tentaient de le stopper, mais rien n'y faisait... Il était complètement invulnérable, invincible.
Un débris de voiture fusa vers l'un des deux hommes, et lui transperça le crâne.
Le second hurla de terreur et tenta de s'enfuir... Mais sa course était difficile...
Il avait l'impression d'être lourd... Intensément lourd, comme si ses pieds s'enfonçaient dans le sol.
Une simple modification de la gravité...
Un morceau de métal le traversa de part en part, touchant plusieurs organes vitaux, et signant son arrêt de mort.
Jonathan tomba à genoux.
Ce déchaînement de puissance lui avait coûté ses dernières forces.
A présent, il n'était plus Jonathan...
Il était Waken.
PS: Ca fait quelque chose comme... Un ou deux mois que j'essaie de dessiner Jonathan, et j'y arrives pas
Les cicatrices des douleurs passées me défigurent, me rendant abject, ignoblement laid.
Mais là est la clé de la réussite: Apprendre de ses erreurs, laisser ses balafres durcir la peau de son être.
Mais là est la clé de la réussite: Apprendre de ses erreurs, laisser ses balafres durcir la peau de son être.
Une envie de lecture ? Le salon vous est ouvert.
- Warlord
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- Enregistré le : 26 févr. 2012, 01:26
Recueil de textes courts.
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I'm a Poor Lonesome Cowboy... :
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Promesses:
Maximus:
Ma Tempête :
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Il avance, s'effondre.
Sous son long manteau, le sang coule, coule tel un fleuve rouge, telle une cascade écarlate...
Encore cette eau cramoisie qu'il vomit, qui suinte de son nez, qui envahit ses yeux.
Il se relève..
Deux pas, il manque de s'effondrer.
Il ne doit pas... Non...
Il ne peut plus se relever.
L'infection le dévore de l'intérieur.
Derrière lui, les marcheurs silencieux s'avancent.
Vague de douleur.
Il ouvre la bouche dans un hurlement, mais les sons ne sortent pas...
Encore un flot rouge qu'il déverse, qui se répands sur le sol aride de sa terre ravagée par les catastrophes nucléaires.
L'épaisse brume de poussière l'enveloppe.
Encore un spasme.
Tout autour de lui se teinte de rouge...
Sa peau, ses mains, ses yeux, ses vêtements, le sol... Tout n'est que rouge.
Un éclat de rouge dans cette immensité de terre brune, sèche et craquelée
Ses yeux s'écarquillent, ses pupilles se dilatent tandis que les mutations enveloppent ses gênes.
Il rejette sa transformation.
Jamais il ne deviendra un monstre, jamais !
Mais la pression des radiations est trop forte.
Il doit choisir.
S'adapter...
... Ou mourir.
Les fantômes arrivent près de lui, échangent de brefs regards à travers leur masques à gaz.
Des Komrades, les forces anti-mutants russes.
Il se relève lentement.
Le déclic d'armes que l'on charge.
Un par uns, les soldats tombent à genoux.
Toussant, crachant, leur poumons soudains envahis par un liquide rouge, mourant à petit feu, ils lâchent leur fusils.
Les lunettes du masque à gaz d'un d'entre eux est brutalement aspergé de rouge. Un main sur la gorge, l'autre glissant sur le sol, il s'effondre.
Un deuxième tombe à terre, un flot sanglant dégoulinant de ses lèvres.
Les uns après les autres, tous meurent, touchés par l'infection contagieuse, devenue l'arme de ce qu'ils pensaient être une proie facile.
Il a choisi...
Il s'est adapté.
Des larmes de sang coulent sur ses joues, tandis qu'il continue sa route, marchant vers l'inconnu, dans les terres dévastées d'un monde détruit.
Sous son long manteau, le sang coule, coule tel un fleuve rouge, telle une cascade écarlate...
Encore cette eau cramoisie qu'il vomit, qui suinte de son nez, qui envahit ses yeux.
Il se relève..
Deux pas, il manque de s'effondrer.
Il ne doit pas... Non...
Il ne peut plus se relever.
L'infection le dévore de l'intérieur.
Derrière lui, les marcheurs silencieux s'avancent.
Vague de douleur.
Il ouvre la bouche dans un hurlement, mais les sons ne sortent pas...
Encore un flot rouge qu'il déverse, qui se répands sur le sol aride de sa terre ravagée par les catastrophes nucléaires.
L'épaisse brume de poussière l'enveloppe.
Encore un spasme.
Tout autour de lui se teinte de rouge...
Sa peau, ses mains, ses yeux, ses vêtements, le sol... Tout n'est que rouge.
Un éclat de rouge dans cette immensité de terre brune, sèche et craquelée
Ses yeux s'écarquillent, ses pupilles se dilatent tandis que les mutations enveloppent ses gênes.
Il rejette sa transformation.
Jamais il ne deviendra un monstre, jamais !
Mais la pression des radiations est trop forte.
Il doit choisir.
S'adapter...
... Ou mourir.
Les fantômes arrivent près de lui, échangent de brefs regards à travers leur masques à gaz.
Des Komrades, les forces anti-mutants russes.
Il se relève lentement.
Le déclic d'armes que l'on charge.
Un par uns, les soldats tombent à genoux.
Toussant, crachant, leur poumons soudains envahis par un liquide rouge, mourant à petit feu, ils lâchent leur fusils.
Les lunettes du masque à gaz d'un d'entre eux est brutalement aspergé de rouge. Un main sur la gorge, l'autre glissant sur le sol, il s'effondre.
Un deuxième tombe à terre, un flot sanglant dégoulinant de ses lèvres.
Les uns après les autres, tous meurent, touchés par l'infection contagieuse, devenue l'arme de ce qu'ils pensaient être une proie facile.
Il a choisi...
Il s'est adapté.
Des larmes de sang coulent sur ses joues, tandis qu'il continue sa route, marchant vers l'inconnu, dans les terres dévastées d'un monde détruit.
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Il reprend sa route, laissant derrière lui une jeune fille désorientée, encore choquée.
Que s'est-il passé ?
Une minute auparavant, elle voyait ces hommes, le regard hagard, l'encercler, dégainer leur coutelas...
Non, les routes ne sont pas sûres pour une fille comme elle, jeune et faible, avec ses douze ans à peine sonnés.
Quelques secondes plus tard, il tombait devant eux, tel un ange gardien ayant glissé du ciel, trébuché sur un nuage.
Enveloppé dans une cape blanche, son armure de mailles en partie caché par un tabard uniformément blanc, son visage dissimulé par son large capuchon... Il dégaine deux dagues.
Et le carnage commence.
Les lames virevoltent, déviant les coups, tranchant les gorges, s'enfonçant dans la chair comme dans du beurre tendre...
En quelques secondes, tous sont à terre, leurs corps inanimés se vidant de leur sang, abreuvant le sol.
- Qu-Qu'est-ce que...
Il repart, ses dagues blotties dans leur fourreau, comme deux chatons dans de leur panier, goûtant à la douceur d'un repos bien mérité.
- Hey... Hey ! Attends !
Elle se met à courir, pour le rejoindre...
Arrivant à sa hauteur, marchant à ses côtés, elle le regarde.
Impossible de voir ses yeux... Fichue capuche.
Elle ne voit que son nez, et sa bouche, inanimée, parfaitement neutre et pourtant comme plissée dans un rictus d'amertume, une amertume longtemps accumulée au fil des années.
Une vieille rancoeur contre soi-même et le monde qui l'entoure.
Elle tourne la tête, regardant devant elle.
- ... Merci pour... Pour ce que tu as fait.
Du coin de l'oeil... Elle jurerai l'avoir vu sourire.
Elle le regarde à nouveau.
Il hausse les épaules.
Une moue irritée étire ses lèvres.
- T'es pas bavard, hein ?
Pas de réponse.
Elle attends quelques secondes.
- Dis, tu pourrais au moins répondre !
Il lève la tête vers le ciel, comme humant l'air... Serait-ce vraiment de là où il vient ?
- ... Tu es un ange ?
Il la regarde... Mais toujours impossible de voir ces yeux !
Il baisse la tête... Comme amusé.
Elle cale ses poings sur ses hanches, et s'arrête.
- Pas la peine de te moquer de moi, ange... Et je t'appelle comme ça si je veux ! Même si tu n'en est pas un, je m'en fiche.
Elle ferme les yeux, lève le menton d'un air hautain.
Il s'est arrêté.
Il la regarde... Elle sent son regard... Hilare. Un regard hilare.
Il a l'air de bien se moquer d'elle... Qu'importe, elle s'en fiche.
Après tout, elle a beau avoir fugué, elle reste la princesse d'un des royaumes les plus puissants du continent.
Elle ouvre un oeil.
Il est là, bras croisés en face d'elle, immobile.
... Il n'est pourtant pas très grand... Un mètre quatre-vingt maximum.
Alors pourquoi est-il si impressionnant ? Aussi intimidant ?
Est-ce cela que son mestre appelait: "La prestance" ?
... De toute façon, il est normal qu'il soit si éminent: C'est un ange !
Il secoue la tête, et reprends sa route.
Les yeux ronds, elle le regarde s'en aller.
Gromellant, elle le rattrape.
- Bon... Je suppose que tu me diras rien. C'est pas grave, je vais quand même voyager avec toi...
Elle baisse le regard.
- C'est dangereux par ici... Et je suis tout seule.
... Son petit air innocent ne fonctionne pas... C'est bien la première fois.
Elle avait toujours obtenu tout ce qu'elle voulait avec ce petit air faiblard, fragile, cette attitude à la fois mignonne et attendrissante.
- ... Je veux bien te dire ce qu'il m'est arrivé... Mais seulement si tu me dis comment tu t'appelles !
A nouveau, il hausse les épaules. Il n'en a rien à faire, en fait. Qu'elle vienne ou pas, qu'il sache pourquoi ou non... Il est indifférent.
Et ça commence à l'agacer.
Fulminante, elle se plante devant lui.
Il met ses mains sur ses hanches.
- Bon ! Maintenant tu vas me dire comment tu t'appelles et d'où tu viens, sinon, je me fâche, et je crie !
Il lève la tête vers le ciel, sa bouche s'ouvre... Il va parler !
Il éclate de rire.
Elle vire à l'écarlate.
Jamais personne ne s'est moquée d'elle comme ça ! Personne !
Son rire emplit les environs, un rire si clair qu'il aurait pu être contagieux, et qu'elle se demandait si tout les habitants de la forêt ne riaient pas de choeur avec lui.
Elle se jette sur lui et martèle son abdomen de ses petits poings crispés.
- Maaaaaais ! C'est pas drôle !
Il baisse la tête, et la regarde, un sourire espiègle aux lèvres.
Il posa sa main sur sa tête et l'ébouriffe.
Elle se calme. Le regardant la tête complètement levée, à la fois intriguée, surprise et intimidée.
Elle souffle sur la mèche qui lui barre le visage... Et qui revient à la charge quelque secondes plus tard.
Il la contourne, et, pour la troisième fois, la laisse en arrière.
Inutile d'insister... Elle le regarde s'en aller, sans rien faire.
Il tourne le regard vers elle... Et lui fait un signe de tête.
"Viens."
Une expression ravie illumine son visage et fait pétiller ses yeux.
Elle revient en courant, tandis qu'il repart.
- Merci, Ange.
Les deux silhouettes s'éloignent côte à côte, cinquante centimètres les séparant sur la taille...
Leana et Ange.
Que s'est-il passé ?
Une minute auparavant, elle voyait ces hommes, le regard hagard, l'encercler, dégainer leur coutelas...
Non, les routes ne sont pas sûres pour une fille comme elle, jeune et faible, avec ses douze ans à peine sonnés.
Quelques secondes plus tard, il tombait devant eux, tel un ange gardien ayant glissé du ciel, trébuché sur un nuage.
Enveloppé dans une cape blanche, son armure de mailles en partie caché par un tabard uniformément blanc, son visage dissimulé par son large capuchon... Il dégaine deux dagues.
Et le carnage commence.
Les lames virevoltent, déviant les coups, tranchant les gorges, s'enfonçant dans la chair comme dans du beurre tendre...
En quelques secondes, tous sont à terre, leurs corps inanimés se vidant de leur sang, abreuvant le sol.
- Qu-Qu'est-ce que...
Il repart, ses dagues blotties dans leur fourreau, comme deux chatons dans de leur panier, goûtant à la douceur d'un repos bien mérité.
- Hey... Hey ! Attends !
Elle se met à courir, pour le rejoindre...
Arrivant à sa hauteur, marchant à ses côtés, elle le regarde.
Impossible de voir ses yeux... Fichue capuche.
Elle ne voit que son nez, et sa bouche, inanimée, parfaitement neutre et pourtant comme plissée dans un rictus d'amertume, une amertume longtemps accumulée au fil des années.
Une vieille rancoeur contre soi-même et le monde qui l'entoure.
Elle tourne la tête, regardant devant elle.
- ... Merci pour... Pour ce que tu as fait.
Du coin de l'oeil... Elle jurerai l'avoir vu sourire.
Elle le regarde à nouveau.
Il hausse les épaules.
Une moue irritée étire ses lèvres.
- T'es pas bavard, hein ?
Pas de réponse.
Elle attends quelques secondes.
- Dis, tu pourrais au moins répondre !
Il lève la tête vers le ciel, comme humant l'air... Serait-ce vraiment de là où il vient ?
- ... Tu es un ange ?
Il la regarde... Mais toujours impossible de voir ces yeux !
Il baisse la tête... Comme amusé.
Elle cale ses poings sur ses hanches, et s'arrête.
- Pas la peine de te moquer de moi, ange... Et je t'appelle comme ça si je veux ! Même si tu n'en est pas un, je m'en fiche.
Elle ferme les yeux, lève le menton d'un air hautain.
Il s'est arrêté.
Il la regarde... Elle sent son regard... Hilare. Un regard hilare.
Il a l'air de bien se moquer d'elle... Qu'importe, elle s'en fiche.
Après tout, elle a beau avoir fugué, elle reste la princesse d'un des royaumes les plus puissants du continent.
Elle ouvre un oeil.
Il est là, bras croisés en face d'elle, immobile.
... Il n'est pourtant pas très grand... Un mètre quatre-vingt maximum.
Alors pourquoi est-il si impressionnant ? Aussi intimidant ?
Est-ce cela que son mestre appelait: "La prestance" ?
... De toute façon, il est normal qu'il soit si éminent: C'est un ange !
Il secoue la tête, et reprends sa route.
Les yeux ronds, elle le regarde s'en aller.
Gromellant, elle le rattrape.
- Bon... Je suppose que tu me diras rien. C'est pas grave, je vais quand même voyager avec toi...
Elle baisse le regard.
- C'est dangereux par ici... Et je suis tout seule.
... Son petit air innocent ne fonctionne pas... C'est bien la première fois.
Elle avait toujours obtenu tout ce qu'elle voulait avec ce petit air faiblard, fragile, cette attitude à la fois mignonne et attendrissante.
- ... Je veux bien te dire ce qu'il m'est arrivé... Mais seulement si tu me dis comment tu t'appelles !
A nouveau, il hausse les épaules. Il n'en a rien à faire, en fait. Qu'elle vienne ou pas, qu'il sache pourquoi ou non... Il est indifférent.
Et ça commence à l'agacer.
Fulminante, elle se plante devant lui.
Il met ses mains sur ses hanches.
- Bon ! Maintenant tu vas me dire comment tu t'appelles et d'où tu viens, sinon, je me fâche, et je crie !
Il lève la tête vers le ciel, sa bouche s'ouvre... Il va parler !
Il éclate de rire.
Elle vire à l'écarlate.
Jamais personne ne s'est moquée d'elle comme ça ! Personne !
Son rire emplit les environs, un rire si clair qu'il aurait pu être contagieux, et qu'elle se demandait si tout les habitants de la forêt ne riaient pas de choeur avec lui.
Elle se jette sur lui et martèle son abdomen de ses petits poings crispés.
- Maaaaaais ! C'est pas drôle !
Il baisse la tête, et la regarde, un sourire espiègle aux lèvres.
Il posa sa main sur sa tête et l'ébouriffe.
Elle se calme. Le regardant la tête complètement levée, à la fois intriguée, surprise et intimidée.
Elle souffle sur la mèche qui lui barre le visage... Et qui revient à la charge quelque secondes plus tard.
Il la contourne, et, pour la troisième fois, la laisse en arrière.
Inutile d'insister... Elle le regarde s'en aller, sans rien faire.
Il tourne le regard vers elle... Et lui fait un signe de tête.
"Viens."
Une expression ravie illumine son visage et fait pétiller ses yeux.
Elle revient en courant, tandis qu'il repart.
- Merci, Ange.
Les deux silhouettes s'éloignent côte à côte, cinquante centimètres les séparant sur la taille...
Leana et Ange.
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Il regarde ses mains... Ensanglantées.
Il devrait pleurer.
Mais il rit.
Ses parents, ses amis, tous gisent à terre, leurs cadavres se vidant de leur sang sur le plancher.
Il regarde à ses pieds.
Contemple son pistolet mitrailleur... Il a toujours aimé les armes à feu.
Dix ans plus tard.
Du toit du building, il examine la rue.
Les forces du BLIZZARD poursuivent leur mission: L'élimination de tout les mutants dans les rues de Berlin.
Les forces de l'ordre ont été forcées de faire appel à cette milice privée pour refouler les violentes et meurtrières émeutes des "élus de la comète".
Lui-même est une cible potentielle...
Le métal alien de la comète a aussi provoqué quelques effets indésirables chez lui.
Mais ses mutations sont indiscernables.
Ses désirs de meurtres et de fusillade se sont concrétisées sous l'influence de cette étrange météorite.
En quelques années, il a vu ses réflexes et ses capacités physiques tripler, voir quintupler.
Un large sourire étire ses lèvres.
Merci la comète.
Il saute dans le vide... Et se rattrape sur le mur.
Plus agile qu'un Altair ou qu'un Dastan, il sprinte à la verticale, fonçant vers la rue où un chasseur de char Lions à toit ouvert, viens de faire feu sur la foule de mutants dégénérés.
Il bondit sur le détachement.
Dégainant ses deux FMG9, il éclate de rire.
BANG BANG
Première rafale, le mitrailleur s'effondre, bientôt rejoint par ses camarades artilleurs.
BANG BANG
Deuxième rafale, un des fantassins est projeté à terre par la volée de balles qui viennent se loger dans sa nuque.
Il retombe sur le capot du char, l'escouade entière se tourne vers lui.
FEUER FREI !!!
L'espace s'embrase sous les éclats orangés émanant des canons fumants, crachant une mort métallique.
Les détonations agressent et explosent les tympans du jeune homme, rendu complètement hystérique par la violence de la fusillade.
Ses balles, bien plus nombreuses, arrêtent celles de ses ennemis, déconcertés de voir leurs munitions, pourtant aptes à percer l'armature d'un convoi blindé, raflées par les balles de petits calibre de leur ennemi.
Celles-ci viennent transpercer leurs armures de combat, se lovant dans leur chair, déchirant leurs organes, brisant les visières de leurs casques et se logeant dans leurs cervelles réduites à l'état d'une bouille rosâtre par la puissance de feu démesurée du meurtrier inconnu.
Un instant de répit ?
Accroupi, il recharge.
Un repos de courte durée pour lui, insignifiant par rapport à celui de ses ennemis... Maintenant éternel.
La mort était les avaient emportés, les balles s'ayant chargées de les faucher.
"Clic-clac" Voilà ses mitraillettes rechargées.
Il se relève, contemple la lointaine mêlée, où hurlements bestiaux se mêlent aux furieuses détonations des fusils.
A nouveau, ce sourire.
Derrière son masque de hockey, ses yeux sont écarquillés.
Un beau massacre en perspective...
Comme il les aime.
Il saute de la carcasse du char, ses écouteurs toujours aux oreilles.
Le carnage commence.
Il devrait pleurer.
Mais il rit.
Ses parents, ses amis, tous gisent à terre, leurs cadavres se vidant de leur sang sur le plancher.
Il regarde à ses pieds.
Contemple son pistolet mitrailleur... Il a toujours aimé les armes à feu.
Dix ans plus tard.
Du toit du building, il examine la rue.
Les forces du BLIZZARD poursuivent leur mission: L'élimination de tout les mutants dans les rues de Berlin.
Les forces de l'ordre ont été forcées de faire appel à cette milice privée pour refouler les violentes et meurtrières émeutes des "élus de la comète".
Lui-même est une cible potentielle...
Le métal alien de la comète a aussi provoqué quelques effets indésirables chez lui.
Mais ses mutations sont indiscernables.
Ses désirs de meurtres et de fusillade se sont concrétisées sous l'influence de cette étrange météorite.
En quelques années, il a vu ses réflexes et ses capacités physiques tripler, voir quintupler.
Un large sourire étire ses lèvres.
Merci la comète.
Il saute dans le vide... Et se rattrape sur le mur.
Plus agile qu'un Altair ou qu'un Dastan, il sprinte à la verticale, fonçant vers la rue où un chasseur de char Lions à toit ouvert, viens de faire feu sur la foule de mutants dégénérés.
Il bondit sur le détachement.
Dégainant ses deux FMG9, il éclate de rire.
BANG BANG
Première rafale, le mitrailleur s'effondre, bientôt rejoint par ses camarades artilleurs.
BANG BANG
Deuxième rafale, un des fantassins est projeté à terre par la volée de balles qui viennent se loger dans sa nuque.
Il retombe sur le capot du char, l'escouade entière se tourne vers lui.
FEUER FREI !!!
L'espace s'embrase sous les éclats orangés émanant des canons fumants, crachant une mort métallique.
Les détonations agressent et explosent les tympans du jeune homme, rendu complètement hystérique par la violence de la fusillade.
Ses balles, bien plus nombreuses, arrêtent celles de ses ennemis, déconcertés de voir leurs munitions, pourtant aptes à percer l'armature d'un convoi blindé, raflées par les balles de petits calibre de leur ennemi.
Celles-ci viennent transpercer leurs armures de combat, se lovant dans leur chair, déchirant leurs organes, brisant les visières de leurs casques et se logeant dans leurs cervelles réduites à l'état d'une bouille rosâtre par la puissance de feu démesurée du meurtrier inconnu.
Un instant de répit ?
Accroupi, il recharge.
Un repos de courte durée pour lui, insignifiant par rapport à celui de ses ennemis... Maintenant éternel.
La mort était les avaient emportés, les balles s'ayant chargées de les faucher.
"Clic-clac" Voilà ses mitraillettes rechargées.
Il se relève, contemple la lointaine mêlée, où hurlements bestiaux se mêlent aux furieuses détonations des fusils.
A nouveau, ce sourire.
Derrière son masque de hockey, ses yeux sont écarquillés.
Un beau massacre en perspective...
Comme il les aime.
Il saute de la carcasse du char, ses écouteurs toujours aux oreilles.
Le carnage commence.
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Le soleil se couche à l'horizon, sa lumière orange dorée se heurtant au nuage de poussière que les sabots de son vif cheval soulève dans son sillage.
Les grandes éminences rocheuse du Colorado se dressent dans le paysage désertique, où seuls vivent les épineux cactus et les fibreuses touffes d'herbe jaunie, presque morte.
Courbé sur sa monture, son chapeau a large bord menace de s'envoler. Il le retient d'une main et l'enfonce de plus belle sur son crâne, tandis que l'autre tient fermement ses rennes de cuir.
Sur son habit de cuir, attachés en croix, deux bandes de balles, des munitions pour la fidèle winchester qu'il a accrochée à sa selle.
Un excellent colt dragon attends patiemment dans son holster, sur sa cuisse.
Son foulard rouge est rabaissé, et repose maintenant sur sa gorge.
Il talonne sa monture, qui sent la brève mais intense piqûre des éperons, et accélère.
Le vent s'écrase sur son visage, ses deux yeux verts ne contemplent plus la magnifique désolation de l'imposant Far West, elle est devenue commune.
Sa véritable maison.
Des meubles de montagnes rocheuses, des murs de mortels précipices, des portes de pont branlants...
Sa seule et unique demeure.
Un pionnier dans les terres hostiles de l'Ouest Américain.
Un pèlerin ayant depuis longtemps retiré la toge de la conquête, jeté le chapelet de la méfiance, et renoncé à la bible de l'avidité.
Sa barbe grisonnante ne trompe pas son âge avancé... Mais ce même âge trompe sa constitution encore vigoureuse.
Ses doigts restent ferment sur le manche du revolver et sur la gâchette du fusil.
Son odorat reste fort, suffisamment pour sentir l'odeur des bandits, pilleurs et autres hors-la-loi
Sa langue reste assez affûtée pour clore le bec des jeunes gens le prenant pour un vieillard sénile.
Son ouïe reste assez acérée pour entendre les coups de feu, et le galop des inconscients le prenant en chasse.
Ses yeux restent assez perçants pour concurrencer ceux du terrible aigle.
Son corps reste assez vif pour décourager les vautours.
Vagabond, voyageur sans toit, à jamais, les étendues du Colorado se souviendra de sa voix.
Les grandes éminences rocheuse du Colorado se dressent dans le paysage désertique, où seuls vivent les épineux cactus et les fibreuses touffes d'herbe jaunie, presque morte.
Courbé sur sa monture, son chapeau a large bord menace de s'envoler. Il le retient d'une main et l'enfonce de plus belle sur son crâne, tandis que l'autre tient fermement ses rennes de cuir.
Sur son habit de cuir, attachés en croix, deux bandes de balles, des munitions pour la fidèle winchester qu'il a accrochée à sa selle.
Un excellent colt dragon attends patiemment dans son holster, sur sa cuisse.
Son foulard rouge est rabaissé, et repose maintenant sur sa gorge.
Il talonne sa monture, qui sent la brève mais intense piqûre des éperons, et accélère.
Le vent s'écrase sur son visage, ses deux yeux verts ne contemplent plus la magnifique désolation de l'imposant Far West, elle est devenue commune.
Sa véritable maison.
Des meubles de montagnes rocheuses, des murs de mortels précipices, des portes de pont branlants...
Sa seule et unique demeure.
Un pionnier dans les terres hostiles de l'Ouest Américain.
Un pèlerin ayant depuis longtemps retiré la toge de la conquête, jeté le chapelet de la méfiance, et renoncé à la bible de l'avidité.
Sa barbe grisonnante ne trompe pas son âge avancé... Mais ce même âge trompe sa constitution encore vigoureuse.
Ses doigts restent ferment sur le manche du revolver et sur la gâchette du fusil.
Son odorat reste fort, suffisamment pour sentir l'odeur des bandits, pilleurs et autres hors-la-loi
Sa langue reste assez affûtée pour clore le bec des jeunes gens le prenant pour un vieillard sénile.
Son ouïe reste assez acérée pour entendre les coups de feu, et le galop des inconscients le prenant en chasse.
Ses yeux restent assez perçants pour concurrencer ceux du terrible aigle.
Son corps reste assez vif pour décourager les vautours.
Vagabond, voyageur sans toit, à jamais, les étendues du Colorado se souviendra de sa voix.
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Une grande bouffée d'air rentre dans ses poumons, la lumière inonde à nouveau ses yeux. Un spasme musculaire, des démangeaisons, il reprends le contrôle de ses membres.
Lentement, il se lève, encore sonné par ce qu'il vient de se passer.
Il regarde ses mains, les tâtes des yeux, passe son regard sur sa peau qui reprends peu à peu son teint.
Il est encore estomaqué. Ses mouvements lui appartiennent à nouveau, l'air entre et sors de sa bouche, amenant un souffle de vie dans son corps, le sang coule dans ses veines.
Son coeur bat, déterminé.
Combien de temps est-il resté ici ?
Combien de jours, de mois... Combien d'années se sont écoulées.
Il passe sa main sur son visage, étonné de retrouver la sensation drue qui se propage dans ses doigts lorsqu'il caresse sa barbe. Il tape sur ses joues, caresse ses cheveux, cligne des yeux.
Oui, il est en vie.
Encore déstabilisé par cette incroyable réalité, il tâte sa veste, sors un paquet de Lucky Strike.
Allumant une cigarette qu'il porta à la bouche, il contemple la New-Alcatraz.
Il recrache la fumée, tel les dragons de l'ancien temps, ou le canon d'un tank, fumant après le tir.
Il éclate de rire, s'assoit sur un muret.
Rien n'a changé...
Depuis qu'il s'est endormi, rien à changé.
Il entend un bruit dans son dos.
Eux aussi sont toujours là.
Son sourire toujours au lèvres, il se retourne.
Avec la vivacité d'un serpent, il sors le magnum de son holster et tire une balle dans la tête du mutant qui lui fait face.
Rien n'a changé...
Il se retourne, et contemple les ruines de la ville dans laquelle tout à commencé.
Il est temps d'en finir.
Il range son revolver, prends son fusil, et remet son foulard.
Rien n'a changé...
Il est temps que cela change.
2322, New-Alcatraz, au large des USA. 300 ans après la guerre bactériologique qui a sonné le glas de l'humanité.
Lentement, il se lève, encore sonné par ce qu'il vient de se passer.
Il regarde ses mains, les tâtes des yeux, passe son regard sur sa peau qui reprends peu à peu son teint.
Il est encore estomaqué. Ses mouvements lui appartiennent à nouveau, l'air entre et sors de sa bouche, amenant un souffle de vie dans son corps, le sang coule dans ses veines.
Son coeur bat, déterminé.
Combien de temps est-il resté ici ?
Combien de jours, de mois... Combien d'années se sont écoulées.
Il passe sa main sur son visage, étonné de retrouver la sensation drue qui se propage dans ses doigts lorsqu'il caresse sa barbe. Il tape sur ses joues, caresse ses cheveux, cligne des yeux.
Oui, il est en vie.
Encore déstabilisé par cette incroyable réalité, il tâte sa veste, sors un paquet de Lucky Strike.
Allumant une cigarette qu'il porta à la bouche, il contemple la New-Alcatraz.
Il recrache la fumée, tel les dragons de l'ancien temps, ou le canon d'un tank, fumant après le tir.
Il éclate de rire, s'assoit sur un muret.
Rien n'a changé...
Depuis qu'il s'est endormi, rien à changé.
Il entend un bruit dans son dos.
Eux aussi sont toujours là.
Son sourire toujours au lèvres, il se retourne.
Avec la vivacité d'un serpent, il sors le magnum de son holster et tire une balle dans la tête du mutant qui lui fait face.
Rien n'a changé...
Il se retourne, et contemple les ruines de la ville dans laquelle tout à commencé.
Il est temps d'en finir.
Il range son revolver, prends son fusil, et remet son foulard.
Rien n'a changé...
Il est temps que cela change.
2322, New-Alcatraz, au large des USA. 300 ans après la guerre bactériologique qui a sonné le glas de l'humanité.
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- Je t'aime...
Il l'embrasse.
Deux jeunes personnes dans le royaume Nippon.
Un samouraï et une combattante.
- Je t'aime aussi. Répond-elle en souriant.
Il s'en souvient encore.
Leur premier baiser, la nuit blanche et merveilleuse qu'ils avaient passés ensemble, l'un contre l'autre, liés par un sentiment plus fort que tous: L'amour.
Le lendemain, ils étaient venus.
La guerre contre le royaume akuma était déclaré, et il était mobilisé, comme tout les ninjas.
- Je ne veux pas te quitter, mon amour...
- Reste, je t'en supplie...
- Si je n'y vais pas, ils vont me tuer. J'ai un devoir, je dois l'accomplir.
Il la serre dans ses bras, pour la dernière fois.
- Reviens vite...
- Aussi vite que cette guerre me le permettra.
Ils s'embrassent.
- Je t'attendrait. Je n'aimerait que toi, je te le jure.
- Et je jure de n'aimer que toi.
Des larmes embuant ses yeux, il était parti, laissant derrière lui la femme qu'il aimait.
5 ans plus tard... La guerre se poursuit. Il n'est toujours pas rentré.
Elle commence à le croire mort... Qu'importe, elle a déjà fait son deuil.
Elle regarde pour la énième fois le jeune ninja dans le fond de la salle. Pour la énième fois, elle lui lance un regard langoureux.
Il y réponds avec un sourire gêné, et rougit.
Ils s'aiment, le doute n'est plus possible.
Elle vient s'asseoir à côté de lui.
Elle aime. A nouveau.
8 ans plus tard.
Elle regarde son fils, cinq ans, et son père, jouant avec lui...
Un père parfait.
Elle ne pense plus à lui, treize années qu'il est parti.
Il ne reviendra plus.
Enveloppé dans un long manteau sombre, le vétéran à la barbe noire et drue marche vers la maison de son aimée.
- Je t'avait dit que je reviendrais, mon amour...
Treize ans qu'il attend ce moment.
Il arrive devant la porte... Serait-ce le rire d'un enfant ? Et la voix chaleureuse d'un homme ?
Il s'est trompé de demeure...
Il se retourne, s'apprête à partir... Et il l'entends. Elle.
Il va à une fenêtre, et regarde à travers.
Elle est là, assise sur un fauteuil, regardant sa famille...
Son fils et son mari.
Il hurle de rage.
Il frappe du poing contre la fenêtre, à plusieurs reprises.
Son visage couvert de cicatrices est distordu par un rictus de haine.
Effrayée, elle tourne sa tête vers la fenêtre.
Non, ce n'est pas possible... Il est mort !
Le père comprit instantanément. Il prends son katana, et sort.
Sa femme et son fils les regardent, attendant sur le palier.
- Maman...
Il s'approche du vétéran, dégaine son sabre...
- Pars d'ici.
- Tu me l'a volée...
- Tu l'as abandonnée.
A nouveau, un cri furieux lui échappe. Il dégaine son katana, et attaque cet homme qui lui a volé la femme qu'il aimait.
Les lames s'entrechoquent, se bloquent mutuellement.
Gerbe d'étincelles.
- Papa !
Ils échangent de nombreux coups... Mais le samouraï est un adversaire trop expérimenté, fourbu au combat, endurci par treize ans de combats acharnés contre les akumas. Celui-ci regarde tristement la guerrière, médusée.
- Tu m'avait dit que je serais le père de cet enfant.
Une nouvelle frappe. Il feinta un estoc, mais effectua un vif coup de taille qui lacéra le ventre du ninja, qui se courba.
- Tu m'as menti ! Je t'ai toujours aimé, mais toi, tu m'as menti, et tu as forniqué avec cette ordure !
Le père tourne la tête.
- Fuyez !
Un fauchage aux jambes, il tombe en arrière.
Le samouraï lève son katana, pointe vers le sol, et s'apprête à le poignarder.
- Non ! Je t'ai toujours aimé ! Je... J'étais désespérée, je te croyais mort... Je suis désolée... Mais il ne mérite pas ça, il n'y est pour rien !
- Tu mens.
il abat sa lame. Le ninja empoigna la lame à deux mains, et l'empêcha de le transpercer.
Le fil du sabre entailla sa chair, et fit couler le sang.
Le samouraï força... En retour, le père serra de plus belle le sabre... Ses mains étaient profondément entaillées, meurtries par l'acier.
Il ne peux pas mourir, il ne doit pas mourir... Sa femme et son fils le regardent, il ne peux pas échouer devant eux... Et si il échoue, le samouraï s'en prendrait à son enfant, et le tuerait, avant de la tuer... Elle.
Il ne peux pas faillir...
- Laisse le ! Je t'en supplie ! Je ferait tout ce que tu désires, mais épargnes le !
- Tu étais ma vie... Et il t'as volé ! Il m'a pris ma vie, je prendrai la sienne !
Le samouraï lui enfonce la cage thoracique sous sa semelle.
Le choc le fit perdre prise.
La lame s'enfonça dans son plexus.
Quatre hurlements s'élevèrent.
Un de douleur.
Un de rage.
Un de désespoir.
Un de peur.
Le père vit son ultime espoir s'envoler, partir en fumée.
La mère vit son mari, tué par un amour de jeunesse.
Le fils vit son père empalé sur le sabre d'un inconnu.
Le paria vit l'oeuvre de sa vengeance débuter.
Il l'embrasse.
Deux jeunes personnes dans le royaume Nippon.
Un samouraï et une combattante.
- Je t'aime aussi. Répond-elle en souriant.
Il s'en souvient encore.
Leur premier baiser, la nuit blanche et merveilleuse qu'ils avaient passés ensemble, l'un contre l'autre, liés par un sentiment plus fort que tous: L'amour.
Le lendemain, ils étaient venus.
La guerre contre le royaume akuma était déclaré, et il était mobilisé, comme tout les ninjas.
- Je ne veux pas te quitter, mon amour...
- Reste, je t'en supplie...
- Si je n'y vais pas, ils vont me tuer. J'ai un devoir, je dois l'accomplir.
Il la serre dans ses bras, pour la dernière fois.
- Reviens vite...
- Aussi vite que cette guerre me le permettra.
Ils s'embrassent.
- Je t'attendrait. Je n'aimerait que toi, je te le jure.
- Et je jure de n'aimer que toi.
Des larmes embuant ses yeux, il était parti, laissant derrière lui la femme qu'il aimait.
5 ans plus tard... La guerre se poursuit. Il n'est toujours pas rentré.
Elle commence à le croire mort... Qu'importe, elle a déjà fait son deuil.
Elle regarde pour la énième fois le jeune ninja dans le fond de la salle. Pour la énième fois, elle lui lance un regard langoureux.
Il y réponds avec un sourire gêné, et rougit.
Ils s'aiment, le doute n'est plus possible.
Elle vient s'asseoir à côté de lui.
Elle aime. A nouveau.
8 ans plus tard.
Elle regarde son fils, cinq ans, et son père, jouant avec lui...
Un père parfait.
Elle ne pense plus à lui, treize années qu'il est parti.
Il ne reviendra plus.
Enveloppé dans un long manteau sombre, le vétéran à la barbe noire et drue marche vers la maison de son aimée.
- Je t'avait dit que je reviendrais, mon amour...
Treize ans qu'il attend ce moment.
Il arrive devant la porte... Serait-ce le rire d'un enfant ? Et la voix chaleureuse d'un homme ?
Il s'est trompé de demeure...
Il se retourne, s'apprête à partir... Et il l'entends. Elle.
Il va à une fenêtre, et regarde à travers.
Elle est là, assise sur un fauteuil, regardant sa famille...
Son fils et son mari.
Il hurle de rage.
Il frappe du poing contre la fenêtre, à plusieurs reprises.
Son visage couvert de cicatrices est distordu par un rictus de haine.
Effrayée, elle tourne sa tête vers la fenêtre.
Non, ce n'est pas possible... Il est mort !
Le père comprit instantanément. Il prends son katana, et sort.
Sa femme et son fils les regardent, attendant sur le palier.
- Maman...
Il s'approche du vétéran, dégaine son sabre...
- Pars d'ici.
- Tu me l'a volée...
- Tu l'as abandonnée.
A nouveau, un cri furieux lui échappe. Il dégaine son katana, et attaque cet homme qui lui a volé la femme qu'il aimait.
Les lames s'entrechoquent, se bloquent mutuellement.
Gerbe d'étincelles.
- Papa !
Ils échangent de nombreux coups... Mais le samouraï est un adversaire trop expérimenté, fourbu au combat, endurci par treize ans de combats acharnés contre les akumas. Celui-ci regarde tristement la guerrière, médusée.
- Tu m'avait dit que je serais le père de cet enfant.
Une nouvelle frappe. Il feinta un estoc, mais effectua un vif coup de taille qui lacéra le ventre du ninja, qui se courba.
- Tu m'as menti ! Je t'ai toujours aimé, mais toi, tu m'as menti, et tu as forniqué avec cette ordure !
Le père tourne la tête.
- Fuyez !
Un fauchage aux jambes, il tombe en arrière.
Le samouraï lève son katana, pointe vers le sol, et s'apprête à le poignarder.
- Non ! Je t'ai toujours aimé ! Je... J'étais désespérée, je te croyais mort... Je suis désolée... Mais il ne mérite pas ça, il n'y est pour rien !
- Tu mens.
il abat sa lame. Le ninja empoigna la lame à deux mains, et l'empêcha de le transpercer.
Le fil du sabre entailla sa chair, et fit couler le sang.
Le samouraï força... En retour, le père serra de plus belle le sabre... Ses mains étaient profondément entaillées, meurtries par l'acier.
Il ne peux pas mourir, il ne doit pas mourir... Sa femme et son fils le regardent, il ne peux pas échouer devant eux... Et si il échoue, le samouraï s'en prendrait à son enfant, et le tuerait, avant de la tuer... Elle.
Il ne peux pas faillir...
- Laisse le ! Je t'en supplie ! Je ferait tout ce que tu désires, mais épargnes le !
- Tu étais ma vie... Et il t'as volé ! Il m'a pris ma vie, je prendrai la sienne !
Le samouraï lui enfonce la cage thoracique sous sa semelle.
Le choc le fit perdre prise.
La lame s'enfonça dans son plexus.
Quatre hurlements s'élevèrent.
Un de douleur.
Un de rage.
Un de désespoir.
Un de peur.
Le père vit son ultime espoir s'envoler, partir en fumée.
La mère vit son mari, tué par un amour de jeunesse.
Le fils vit son père empalé sur le sabre d'un inconnu.
Le paria vit l'oeuvre de sa vengeance débuter.
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Le chevalier s'approche à pas de loups, l'épée dégainée, le bouclier fixé à son avant-bras.
Le bord de la falaise est proche... Il ne doit pas être bien loin.
Soudain, il l'aperçoit.
Se tenant sur la saillie rocheuse, face à la mer.
Une grande cape d'un noir bleuté passé sur son armure argentée tombant jusqu'à ses pieds et traînant sur le sol, son casque de centurion couronné de sa crête bleu marine, son gladius passé à sa ceinture de cuir.
Il est là.
Une voix caverneuse s'élève alors.
- Je me nomme Maximus.
Mouvement de recul... Serait-ce lui ?
- Mari d'une femme empoisonnée.
Il parvient à se concentrer... Ne pas se laisser perturber... Des rumeurs, des légendes, rien de plus.
- Père d'un fils assassiné.
Il se retourne.
Il retient un hurlement de terreur.
... Il... N'a pas de visage...
Il n'a pas de peau c'est.... C'est un crâne.
Un squelette.
- Je suis moi-même déjà mort.
Sa mâchoire sans muscles bouge au rythme des paroles...
Une illusion... Les morts-vivants n'existent pas.
- Tout comme l'est mon mon maître.
Il porte sa main à son épée... Quoi qu'il soit, quelle que ce soit la sorcellerie utilisée pour relever ce cadavre décharné, il devra la vaincre.
- Tout comme l'est ma légion.
Des mains décomposées jaillissent du sol...
Petit à petit, des légionnaires morts-vivants s'extirpent de leur ingrate sépulture.
Il lève un doigt squelettique vers lui.
- Et tout comme tu le seras.
Le bord de la falaise est proche... Il ne doit pas être bien loin.
Soudain, il l'aperçoit.
Se tenant sur la saillie rocheuse, face à la mer.
Une grande cape d'un noir bleuté passé sur son armure argentée tombant jusqu'à ses pieds et traînant sur le sol, son casque de centurion couronné de sa crête bleu marine, son gladius passé à sa ceinture de cuir.
Il est là.
Une voix caverneuse s'élève alors.
- Je me nomme Maximus.
Mouvement de recul... Serait-ce lui ?
- Mari d'une femme empoisonnée.
Il parvient à se concentrer... Ne pas se laisser perturber... Des rumeurs, des légendes, rien de plus.
- Père d'un fils assassiné.
Il se retourne.
Il retient un hurlement de terreur.
... Il... N'a pas de visage...
Il n'a pas de peau c'est.... C'est un crâne.
Un squelette.
- Je suis moi-même déjà mort.
Sa mâchoire sans muscles bouge au rythme des paroles...
Une illusion... Les morts-vivants n'existent pas.
- Tout comme l'est mon mon maître.
Il porte sa main à son épée... Quoi qu'il soit, quelle que ce soit la sorcellerie utilisée pour relever ce cadavre décharné, il devra la vaincre.
- Tout comme l'est ma légion.
Des mains décomposées jaillissent du sol...
Petit à petit, des légionnaires morts-vivants s'extirpent de leur ingrate sépulture.
Il lève un doigt squelettique vers lui.
- Et tout comme tu le seras.
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Qu'un torrent de feu emportent mes ennemis.
C'est une mort douce comparée à celle que je leur infligerai. Quelle force que celle de la vengeance. Quelle puissance que celle de la rage. Quel destin tragique...
Moi, mon harnois, mon écu et mon épée..
Mon armure pour me protéger de leurs coups.
Mon bouclier pour arrêter leurs flèches.
Ma lame pour les faire payer...
Je me suis endurci, j'ai appris. Je ne ferai plus confiance, je tuerai pour avancer. Jamais je n'aimerai, car l'amour est une plaie. Seule la rage m'habitera, une rage froide et méthodique. Mais qui se déchaînera sur vos corps de tyrans.
A l'abri dans vos châteaux, protégés par vos gardiens, en sécurité derrière vos murailles, vous ne craignez ni la multitude ni le monstre.
Craignez-moi. Car c'est seul que j'arriverai, seul contre tous.
Observez le ciel, et guettez la tempête. Elle annoncera ma venue, quand, sur mon destrier, je viendrait rendre compte des actes que vous avez commis. Car c'est une tempête de fureur qui viendra vous lacérer, vous empaler et vous tuer.
Une tempête d'acier.
Une tempête de lames.
Ma tempête.
C'est une mort douce comparée à celle que je leur infligerai. Quelle force que celle de la vengeance. Quelle puissance que celle de la rage. Quel destin tragique...
Moi, mon harnois, mon écu et mon épée..
Mon armure pour me protéger de leurs coups.
Mon bouclier pour arrêter leurs flèches.
Ma lame pour les faire payer...
Je me suis endurci, j'ai appris. Je ne ferai plus confiance, je tuerai pour avancer. Jamais je n'aimerai, car l'amour est une plaie. Seule la rage m'habitera, une rage froide et méthodique. Mais qui se déchaînera sur vos corps de tyrans.
A l'abri dans vos châteaux, protégés par vos gardiens, en sécurité derrière vos murailles, vous ne craignez ni la multitude ni le monstre.
Craignez-moi. Car c'est seul que j'arriverai, seul contre tous.
Observez le ciel, et guettez la tempête. Elle annoncera ma venue, quand, sur mon destrier, je viendrait rendre compte des actes que vous avez commis. Car c'est une tempête de fureur qui viendra vous lacérer, vous empaler et vous tuer.
Une tempête d'acier.
Une tempête de lames.
Ma tempête.
Les cicatrices des douleurs passées me défigurent, me rendant abject, ignoblement laid.
Mais là est la clé de la réussite: Apprendre de ses erreurs, laisser ses balafres durcir la peau de son être.
Mais là est la clé de la réussite: Apprendre de ses erreurs, laisser ses balafres durcir la peau de son être.
Une envie de lecture ? Le salon vous est ouvert.
- Touarka
- Profil
- Enregistré le : 23 févr. 2013, 14:20
Re: Un petit peu de lecture...
Très sympa tes écrits Warlord. Vraiment j'aime beaucoup. Avec néanmoins une petite préférence pour l'Ange. Et Promesses également.
J'en profite pour poster un petit extrait également. Je précise que la suite n'est pas prévue pour le moment.
Poursuite
Mauvaise rencontre...
J'en profite pour poster un petit extrait également. Je précise que la suite n'est pas prévue pour le moment.
Poursuite
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S’enfuir. Ne pas regarder derrière soi. Des bruits de cavalcade se faisaient entendre derrière lui. Il écarta les branches d’un revers de main, mais sentit tout de même la brûlure cuisante des fins rameaux lui giflant la joue. Les chevaux gagnaient du terrain. Il entendait maintenant leurs cavaliers qui les incitaient à accélérer. Son pied heurta une racine. Il trébucha, mais parvient à se rattraper, pour courir de plus belle. Continuer de courir. S’arrêter signifie mourir. Son manteau s’accrocha à une branche. Il se libéra d’un coup sec. Ses poursuivants se rapprochaient encore. Les bruits des sabots résonnaient à ses oreilles. Son souffle se fit plus court. Il était épuisé. Soudain, comme une bénédiction, une trouée parmi les arbres laissa entrevoir le fleuve. Majestueux, rapide. Son Salut. Il redoubla de vitesse. Les cavaliers étaient sur lui. Une épée siffla, et il sentit la lame s’enfoncer dans son bras. Les tissus se déchirèrent, la douleur explosa. Son regard se voila, ses jambes se firent moins assurées. Dans un dernier effort, il bondit dans l’eau profonde. L’un de ses poursuivants poussa un juron, mais personne n’essaya de le rattraper. L’eau était froide. Trop froide. Le courant l’emporta. Il ne résista pas, n’avait plus la force de résister. Puis, tout devint noir.
Souffrance. Des tâches noires dansaient devant ses yeux. Il distingua deux visages flous penchés devant sa tête. Il essaya de bouger, de leur parler, mais seul un râle rauque sortit de sa bouche. Il voulut tendre le bras, mais la douleur lui refit perdre conscience.
Hurlement. Des mains solides le maintenaient en place. Il pleurait à présent. Puis, de nouveau, la souffrance. Insoutenable. Il voulut se débattre, mais les mains tenaient bon. Une voix de femme cria, mais il ne put distinguer ses paroles. Il s’abîma dans un océan de noirceur.
Soif. Il ouvrit lentement les yeux. Une vieille femme était assise à ses côtés. Elle l’observait, mais ne semblait pas vouloir lui parler. Il entrouvrit la bouche, et se rendit compte qu’elle était trop sèche pour qu’il puisse articuler correctement. Il réussit néanmoins à lui faire comprendre qu’il désirait boire. Elle lui servit un verre d’eau, toujours sans ouvrir la bouche. C’est à ce moment qu’il se rendit compte qu’un bandage recouvrait ce qui semblait être le moignon de sa main gauche. Ses yeux s’écarquillèrent, lorsque les souvenirs affluèrent. La poursuite. La douleur. Sa main. C’était plus qu’il ne pouvait en supporter. Il replongea dans les un mer d’ombres.
Faim. Cette fois-ci, la femme lui tendit immédiatement un verre en terre cuite. Il s’en saisit et le but avidement. Il réussit à articuler « Encore. ». Elle lui tendit un second verre d’eau, suivit d’une miche de pain. Il prit son temps pour manger, avalant de minuscules morceaux. La femme n’avait toujours pas dit un mot, elle ne le pressa pas. Elle ne faisait que l’observer, et lui-même put la détailler. Elle était incontestablement bien plus âgée que lui, mais il aurait été bien en peine de lui donner un âge précis. Son visage était constellé de tâches de vieillesses, et des profondes rides le marquaient. Une unique mèche blanche parsemait ses cheveux gris, ce qui lui conférait un aspect étrange. A peine eut-il finit de manger qu’une chape de plomb sembla s’abattre sur ses épaules. Il sentit ses yeux se fermer doucement, et il s’abandonna au sommeil.
Souffrance. Des tâches noires dansaient devant ses yeux. Il distingua deux visages flous penchés devant sa tête. Il essaya de bouger, de leur parler, mais seul un râle rauque sortit de sa bouche. Il voulut tendre le bras, mais la douleur lui refit perdre conscience.
Hurlement. Des mains solides le maintenaient en place. Il pleurait à présent. Puis, de nouveau, la souffrance. Insoutenable. Il voulut se débattre, mais les mains tenaient bon. Une voix de femme cria, mais il ne put distinguer ses paroles. Il s’abîma dans un océan de noirceur.
Soif. Il ouvrit lentement les yeux. Une vieille femme était assise à ses côtés. Elle l’observait, mais ne semblait pas vouloir lui parler. Il entrouvrit la bouche, et se rendit compte qu’elle était trop sèche pour qu’il puisse articuler correctement. Il réussit néanmoins à lui faire comprendre qu’il désirait boire. Elle lui servit un verre d’eau, toujours sans ouvrir la bouche. C’est à ce moment qu’il se rendit compte qu’un bandage recouvrait ce qui semblait être le moignon de sa main gauche. Ses yeux s’écarquillèrent, lorsque les souvenirs affluèrent. La poursuite. La douleur. Sa main. C’était plus qu’il ne pouvait en supporter. Il replongea dans les un mer d’ombres.
Faim. Cette fois-ci, la femme lui tendit immédiatement un verre en terre cuite. Il s’en saisit et le but avidement. Il réussit à articuler « Encore. ». Elle lui tendit un second verre d’eau, suivit d’une miche de pain. Il prit son temps pour manger, avalant de minuscules morceaux. La femme n’avait toujours pas dit un mot, elle ne le pressa pas. Elle ne faisait que l’observer, et lui-même put la détailler. Elle était incontestablement bien plus âgée que lui, mais il aurait été bien en peine de lui donner un âge précis. Son visage était constellé de tâches de vieillesses, et des profondes rides le marquaient. Une unique mèche blanche parsemait ses cheveux gris, ce qui lui conférait un aspect étrange. A peine eut-il finit de manger qu’une chape de plomb sembla s’abattre sur ses épaules. Il sentit ses yeux se fermer doucement, et il s’abandonna au sommeil.
Mauvaise rencontre...
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Les trois chevaliers s’avancèrent prudemment dans la clairière. Au centre de celle-ci, trônait une pique ornée d’un crâne. Le plus jeune cavalier lança un petit sourire ironique.
- Charmant…
- Pas un bruit. Ceci est un avertissement, ne baisse surtout pas ta garde.
Les hommes en armures posèrent leurs épées sur l’avant de leur selle, et observèrent les alentours avec une attention redoublée, essayant de percer les ombres des sous-bois. Soudain, sans prévenir, un petit homme sauta souplement d’un des arbres, et se réceptionna par une roulade sur le sol meuble. Il s’approcha lentement, un léger sourire ornant ses lèvres. Les guerriers quant à eux restèrent interdits, se contentant de le regarder avec stupidité. Le nouveau venu les toisa quelques secondes, et finit par prendre la parole.
- Que viennent faire de nobles et puissants chevaliers dans cette forêt ? Ou plutôt devrais-je dire dans ma forêt. Mais déjà, pourquoi ne rangeriez-vous pas ces bouts de ferrailles que vous qualifiez d’épées ?
Malgré son ton de prime abord amical, il n’avait pu, et n’avait pas cherché à cacher le sarcasme de ses paroles. Le plus jeune chevalier saisit impulsivement la garde de son arme.
- Ce que nous venons faire ? Mais c’est très simple. Nous sommes pour vous éradiquer, vous et votre engeance maléfique. Et si vous cessiez de parler, et que vous veniez plutôt vous battre, comme un homme. A moins que vous n’ayez pas le courage de m’affronter…
-Il suffit ! Cet homme vient à nous avec des intentions pacifiques, il serait bon de l’écouter. Peut-être a-t-il une proposition pour nous. Et je ne tolèrerais pas que l’un des chevaliers du roi manque du respect à un homme, sans raison recevable.
Il se tourna vers l’homme qui leur faisait face, et en profita pour l’observer. Il avait en corps sec, tout en muscle. Il n’était pas grand, mais ne semblait pas minuscule pour autant, et il avait une certaine prestance. Ses yeux d’un bleu clair, comme ceux d’un aveugle s’activaient néanmoins sans cesse, ne semblant jamais se reposer. Son visage aurait pu être très beau, sans une vilaine cicatrice déformant son sourire. Ses cheveux bruns étaient rassemblés en une queue de cheval habilement attachée. Il était richement vêtu, tout de vert. Ses braies lui permettaient une grande liberté de mouvements, mais très bien taillées, probablement réalisées sur mesure par un artisan tailleur. Son pourpoint, plus foncé était orné de boutons dorés, mais le vieillard se doutait qu’ils étaient de bronze vernis, peut-être recouverts de poudres d’or. Quoi qu’il en soit, de son corps entier émanait une impression de charisme. Le curieux personnage était un meneur d’homme à n’en point douter.
Le troisième chevalier, qui n’avait pas encore ouvert la bouche, fit un grand geste de la main.
- Et… et si vous di…disiez à vos ho…hommes de sortir des sous-bois ? Ce… ce n’est pas polis de menacer des…des invités.
- Belle observation, je dois dire que je ne m’attendais pas à ce que vous les remarquiez. Vraiment, je suis épaté. Bon, trêve de plaisanterie, qu’êtes-vous venu faire dans cette forêt où plus personne n’ose venir ?
- Et bien, cela me paraît logique. Nous sommes ici pour vous tuer, et libérer le pays de votre influence néfaste.
- Que de paroles amicales… Et que ferrez lorsque mes archers, que vous avez habilement repérés, vous cribleront de flèches ? Je sais que vos armures sont épaisses, mais à cette distance, vos chances de survie sont minces,
voire nulles. Donc je ne peux que vous conseiller de rengainer vos armes, et de descendre de cheval.
Le vieux chevalier foudroya du regard son compagnon trop impulsif, mais rangea néanmoins son épée. Il caressa l’encolure de sa monture, et descendit sans souplesse, après avoir accroché son heaume à sa selle. Le bègue fit de même, mais le plus jeune secoua la tête.
- Je ne me plierais pas aux exigences d’un vulgaire bandit de grand chemin, et je suis déçu de voir que vous êtes prêts à exécuter ses ordres.
- Espèce de jeune coq écervelé, est-ce qu’il est nécessaire de te rappeler que plusieurs archers n’attendent qu’un signal de sa part pour attaquer ? Ravale donc ta fierté quelques instants si tu tiens à rester en vie.
- Ces bandits m’ont déjà pris une oreille, je refuse de leur laisser ma liberté. Qu’ils approchent, et nous verront si qui est le plus fort, du chevalier ou du voleur.
- Espèce de petit impertinent ! Tu vas voir ce qu’il en coûte d’insulter ainsi le chef des Éventreurs.
Sur ces paroles, il fit un petit geste de la main, et un carreau d’arbalète vint se ficher directement dans la cuisse du cavalier, transperçant l’armure de plates, la peau, les muscles pour aller toucher l’os. Le chevalier hurla de douleur, et tomba de cheval. Il avait l’impression que sa cuisse était en feu, et il se tordait de douleur sur le sol meuble.
- Charmant…
- Pas un bruit. Ceci est un avertissement, ne baisse surtout pas ta garde.
Les hommes en armures posèrent leurs épées sur l’avant de leur selle, et observèrent les alentours avec une attention redoublée, essayant de percer les ombres des sous-bois. Soudain, sans prévenir, un petit homme sauta souplement d’un des arbres, et se réceptionna par une roulade sur le sol meuble. Il s’approcha lentement, un léger sourire ornant ses lèvres. Les guerriers quant à eux restèrent interdits, se contentant de le regarder avec stupidité. Le nouveau venu les toisa quelques secondes, et finit par prendre la parole.
- Que viennent faire de nobles et puissants chevaliers dans cette forêt ? Ou plutôt devrais-je dire dans ma forêt. Mais déjà, pourquoi ne rangeriez-vous pas ces bouts de ferrailles que vous qualifiez d’épées ?
Malgré son ton de prime abord amical, il n’avait pu, et n’avait pas cherché à cacher le sarcasme de ses paroles. Le plus jeune chevalier saisit impulsivement la garde de son arme.
- Ce que nous venons faire ? Mais c’est très simple. Nous sommes pour vous éradiquer, vous et votre engeance maléfique. Et si vous cessiez de parler, et que vous veniez plutôt vous battre, comme un homme. A moins que vous n’ayez pas le courage de m’affronter…
-Il suffit ! Cet homme vient à nous avec des intentions pacifiques, il serait bon de l’écouter. Peut-être a-t-il une proposition pour nous. Et je ne tolèrerais pas que l’un des chevaliers du roi manque du respect à un homme, sans raison recevable.
Il se tourna vers l’homme qui leur faisait face, et en profita pour l’observer. Il avait en corps sec, tout en muscle. Il n’était pas grand, mais ne semblait pas minuscule pour autant, et il avait une certaine prestance. Ses yeux d’un bleu clair, comme ceux d’un aveugle s’activaient néanmoins sans cesse, ne semblant jamais se reposer. Son visage aurait pu être très beau, sans une vilaine cicatrice déformant son sourire. Ses cheveux bruns étaient rassemblés en une queue de cheval habilement attachée. Il était richement vêtu, tout de vert. Ses braies lui permettaient une grande liberté de mouvements, mais très bien taillées, probablement réalisées sur mesure par un artisan tailleur. Son pourpoint, plus foncé était orné de boutons dorés, mais le vieillard se doutait qu’ils étaient de bronze vernis, peut-être recouverts de poudres d’or. Quoi qu’il en soit, de son corps entier émanait une impression de charisme. Le curieux personnage était un meneur d’homme à n’en point douter.
Le troisième chevalier, qui n’avait pas encore ouvert la bouche, fit un grand geste de la main.
- Et… et si vous di…disiez à vos ho…hommes de sortir des sous-bois ? Ce… ce n’est pas polis de menacer des…des invités.
- Belle observation, je dois dire que je ne m’attendais pas à ce que vous les remarquiez. Vraiment, je suis épaté. Bon, trêve de plaisanterie, qu’êtes-vous venu faire dans cette forêt où plus personne n’ose venir ?
- Et bien, cela me paraît logique. Nous sommes ici pour vous tuer, et libérer le pays de votre influence néfaste.
- Que de paroles amicales… Et que ferrez lorsque mes archers, que vous avez habilement repérés, vous cribleront de flèches ? Je sais que vos armures sont épaisses, mais à cette distance, vos chances de survie sont minces,
voire nulles. Donc je ne peux que vous conseiller de rengainer vos armes, et de descendre de cheval.
Le vieux chevalier foudroya du regard son compagnon trop impulsif, mais rangea néanmoins son épée. Il caressa l’encolure de sa monture, et descendit sans souplesse, après avoir accroché son heaume à sa selle. Le bègue fit de même, mais le plus jeune secoua la tête.
- Je ne me plierais pas aux exigences d’un vulgaire bandit de grand chemin, et je suis déçu de voir que vous êtes prêts à exécuter ses ordres.
- Espèce de jeune coq écervelé, est-ce qu’il est nécessaire de te rappeler que plusieurs archers n’attendent qu’un signal de sa part pour attaquer ? Ravale donc ta fierté quelques instants si tu tiens à rester en vie.
- Ces bandits m’ont déjà pris une oreille, je refuse de leur laisser ma liberté. Qu’ils approchent, et nous verront si qui est le plus fort, du chevalier ou du voleur.
- Espèce de petit impertinent ! Tu vas voir ce qu’il en coûte d’insulter ainsi le chef des Éventreurs.
Sur ces paroles, il fit un petit geste de la main, et un carreau d’arbalète vint se ficher directement dans la cuisse du cavalier, transperçant l’armure de plates, la peau, les muscles pour aller toucher l’os. Le chevalier hurla de douleur, et tomba de cheval. Il avait l’impression que sa cuisse était en feu, et il se tordait de douleur sur le sol meuble.
Modifié en dernier par Touarka le 24 mai 2013, 19:17, modifié 1 fois.
- Touarka
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- Enregistré le : 23 févr. 2013, 14:20
Re: Un petit peu de lecture...
Désolé du double post, mais j'e viens de finir un autre petit texte.
Mauvaise rencontre...
Mauvaise rencontre...
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Les trois chevaliers s’avancèrent prudemment dans la clairière. Au centre de celle-ci, trônait une pique ornée d’un crâne. Le plus jeune cavalier lança un petit sourire ironique.
- Charmant…
- Pas un bruit. Ceci est un avertissement, ne baisse surtout pas ta garde.
Les hommes en armures posèrent leurs épées sur l’avant de leur selle, et observèrent les alentours avec une attention redoublée, essayant de percer les ombres des sous-bois. Soudain, sans prévenir, un petit homme sauta souplement d’un des arbres, et se réceptionna par une roulade sur le sol meuble. Il s’approcha lentement, un léger sourire ornant ses lèvres. Les guerriers quant à eux restèrent interdits, se contentant de le regarder avec stupidité. Le nouveau venu les toisa quelques secondes, et finit par prendre la parole.
- Que viennent faire de nobles et puissants chevaliers dans cette forêt ? Ou plutôt devrais-je dire dans ma forêt. Mais déjà, pourquoi ne rangeriez-vous pas ces bouts de ferrailles que vous qualifiez d’épées ?
Malgré son ton de prime abord amical, il n’avait pu, et n’avait pas cherché à cacher le sarcasme de ses paroles. Le plus jeune chevalier saisit impulsivement la garde de son arme.
- Ce que nous venons faire ? Mais c’est très simple. Nous sommes pour vous éradiquer, vous et votre engeance maléfique. Et si vous cessiez de parler, et que vous veniez plutôt vous battre, comme un homme. A moins que vous n’ayez pas le courage de m’affronter…
-Il suffit ! Cet homme vient à nous avec des intentions pacifiques, il serait bon de l’écouter. Peut-être a-t-il une proposition pour nous. Et je ne tolèrerais pas que l’un des chevaliers du roi manque du respect à un homme, sans raison recevable.
Il se tourna vers l’homme qui leur faisait face, et en profita pour l’observer. Il avait en corps sec, tout en muscle. Il n’était pas grand, mais ne semblait pas minuscule pour autant, et il avait une certaine prestance. Ses yeux d’un bleu clair, comme ceux d’un aveugle s’activaient néanmoins sans cesse, ne semblant jamais se reposer. Son visage aurait pu être très beau, sans une vilaine cicatrice déformant son sourire. Ses cheveux bruns étaient rassemblés en une queue de cheval habilement attachée. Il était richement vêtu, tout de vert. Ses braies lui permettaient une grande liberté de mouvements, mais très bien taillées, probablement réalisées sur mesure par un artisan tailleur. Son pourpoint, plus foncé était orné de boutons dorés, mais le vieillard se doutait qu’ils étaient de bronze vernis, peut-être recouverts de poudres d’or. Quoi qu’il en soit, de son corps entier émanait une impression de charisme. Le curieux personnage était un meneur d’homme à n’en point douter.
Le troisième chevalier, qui n’avait pas encore ouvert la bouche, fit un grand geste de la main.
- Et… et si vous di…disiez à vos ho…hommes de sortir des sous-bois ? Ce… ce n’est pas polis de menacer des…des invités.
- Belle observation, je dois dire que je ne m’attendais pas à ce que vous les remarquiez. Vraiment, je suis épaté. Bon, trêve de plaisanterie, qu’êtes-vous venu faire dans cette forêt où plus personne n’ose venir ?
- Et bien, cela me paraît logique. Nous sommes ici pour vous tuer, et libérer le pays de votre influence néfaste.
- Que de paroles amicales… Et que ferrez lorsque mes archers, que vous avez habilement repérés, vous cribleront de flèches ? Je sais que vos armures sont épaisses, mais à cette distance, vos chances de survie sont minces,
voire nulles. Donc je ne peux que vous conseiller de rengainer vos armes, et de descendre de cheval.
Le vieux chevalier foudroya du regard son compagnon trop impulsif, mais rangea néanmoins son épée. Il caressa l’encolure de sa monture, et descendit sans souplesse, après avoir accroché son heaume à sa selle. Le bègue fit de même, mais le plus jeune secoua la tête.
- Je ne me plierais pas aux exigences d’un vulgaire bandit de grand chemin, et je suis déçu de voir que vous êtes prêts à exécuter ses ordres.
- Espèce de jeune coq écervelé, est-ce qu’il est nécessaire de te rappeler que plusieurs archers n’attendent qu’un signal de sa part pour attaquer ? Ravale donc ta fierté quelques instants si tu tiens à rester en vie.
- Ces bandits m’ont déjà pris une oreille, je refuse de leur laisser ma liberté. Qu’ils approchent, et nous verront si qui est le plus fort, du chevalier ou du voleur.
- Espèce de petit impertinent ! Tu vas voir ce qu’il en coûte d’insulter ainsi le chef des Éventreurs.
Sur ces paroles, il fit un petit geste de la main, et un carreau d’arbalète vint se ficher directement dans la cuisse du cavalier, transperçant l’armure de plates, la peau, les muscles pour aller toucher l’os. Le chevalier hurla de douleur, et tomba de cheval. Il avait l’impression que sa cuisse était en feu, et il se tordait de douleur sur le sol meuble.
- Charmant…
- Pas un bruit. Ceci est un avertissement, ne baisse surtout pas ta garde.
Les hommes en armures posèrent leurs épées sur l’avant de leur selle, et observèrent les alentours avec une attention redoublée, essayant de percer les ombres des sous-bois. Soudain, sans prévenir, un petit homme sauta souplement d’un des arbres, et se réceptionna par une roulade sur le sol meuble. Il s’approcha lentement, un léger sourire ornant ses lèvres. Les guerriers quant à eux restèrent interdits, se contentant de le regarder avec stupidité. Le nouveau venu les toisa quelques secondes, et finit par prendre la parole.
- Que viennent faire de nobles et puissants chevaliers dans cette forêt ? Ou plutôt devrais-je dire dans ma forêt. Mais déjà, pourquoi ne rangeriez-vous pas ces bouts de ferrailles que vous qualifiez d’épées ?
Malgré son ton de prime abord amical, il n’avait pu, et n’avait pas cherché à cacher le sarcasme de ses paroles. Le plus jeune chevalier saisit impulsivement la garde de son arme.
- Ce que nous venons faire ? Mais c’est très simple. Nous sommes pour vous éradiquer, vous et votre engeance maléfique. Et si vous cessiez de parler, et que vous veniez plutôt vous battre, comme un homme. A moins que vous n’ayez pas le courage de m’affronter…
-Il suffit ! Cet homme vient à nous avec des intentions pacifiques, il serait bon de l’écouter. Peut-être a-t-il une proposition pour nous. Et je ne tolèrerais pas que l’un des chevaliers du roi manque du respect à un homme, sans raison recevable.
Il se tourna vers l’homme qui leur faisait face, et en profita pour l’observer. Il avait en corps sec, tout en muscle. Il n’était pas grand, mais ne semblait pas minuscule pour autant, et il avait une certaine prestance. Ses yeux d’un bleu clair, comme ceux d’un aveugle s’activaient néanmoins sans cesse, ne semblant jamais se reposer. Son visage aurait pu être très beau, sans une vilaine cicatrice déformant son sourire. Ses cheveux bruns étaient rassemblés en une queue de cheval habilement attachée. Il était richement vêtu, tout de vert. Ses braies lui permettaient une grande liberté de mouvements, mais très bien taillées, probablement réalisées sur mesure par un artisan tailleur. Son pourpoint, plus foncé était orné de boutons dorés, mais le vieillard se doutait qu’ils étaient de bronze vernis, peut-être recouverts de poudres d’or. Quoi qu’il en soit, de son corps entier émanait une impression de charisme. Le curieux personnage était un meneur d’homme à n’en point douter.
Le troisième chevalier, qui n’avait pas encore ouvert la bouche, fit un grand geste de la main.
- Et… et si vous di…disiez à vos ho…hommes de sortir des sous-bois ? Ce… ce n’est pas polis de menacer des…des invités.
- Belle observation, je dois dire que je ne m’attendais pas à ce que vous les remarquiez. Vraiment, je suis épaté. Bon, trêve de plaisanterie, qu’êtes-vous venu faire dans cette forêt où plus personne n’ose venir ?
- Et bien, cela me paraît logique. Nous sommes ici pour vous tuer, et libérer le pays de votre influence néfaste.
- Que de paroles amicales… Et que ferrez lorsque mes archers, que vous avez habilement repérés, vous cribleront de flèches ? Je sais que vos armures sont épaisses, mais à cette distance, vos chances de survie sont minces,
voire nulles. Donc je ne peux que vous conseiller de rengainer vos armes, et de descendre de cheval.
Le vieux chevalier foudroya du regard son compagnon trop impulsif, mais rangea néanmoins son épée. Il caressa l’encolure de sa monture, et descendit sans souplesse, après avoir accroché son heaume à sa selle. Le bègue fit de même, mais le plus jeune secoua la tête.
- Je ne me plierais pas aux exigences d’un vulgaire bandit de grand chemin, et je suis déçu de voir que vous êtes prêts à exécuter ses ordres.
- Espèce de jeune coq écervelé, est-ce qu’il est nécessaire de te rappeler que plusieurs archers n’attendent qu’un signal de sa part pour attaquer ? Ravale donc ta fierté quelques instants si tu tiens à rester en vie.
- Ces bandits m’ont déjà pris une oreille, je refuse de leur laisser ma liberté. Qu’ils approchent, et nous verront si qui est le plus fort, du chevalier ou du voleur.
- Espèce de petit impertinent ! Tu vas voir ce qu’il en coûte d’insulter ainsi le chef des Éventreurs.
Sur ces paroles, il fit un petit geste de la main, et un carreau d’arbalète vint se ficher directement dans la cuisse du cavalier, transperçant l’armure de plates, la peau, les muscles pour aller toucher l’os. Le chevalier hurla de douleur, et tomba de cheval. Il avait l’impression que sa cuisse était en feu, et il se tordait de douleur sur le sol meuble.
- Warlord
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- Enregistré le : 26 févr. 2012, 01:26
Re: Un petit peu de lecture...
J'adore tes deux textes, Touar', y'a du talent à revendre, gamin...
Sinon, tu peux toujours edit pour corriger cette malencontrueuse erreur de double-post
Sinon, tu peux toujours edit pour corriger cette malencontrueuse erreur de double-post
Les cicatrices des douleurs passées me défigurent, me rendant abject, ignoblement laid.
Mais là est la clé de la réussite: Apprendre de ses erreurs, laisser ses balafres durcir la peau de son être.
Mais là est la clé de la réussite: Apprendre de ses erreurs, laisser ses balafres durcir la peau de son être.
Une envie de lecture ? Le salon vous est ouvert.
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Re: Un petit peu de lecture...
Message par GivreCoeur »
Un petit paragraphe que j'ai écrit y'a pas mal de temps, et qui a plu à War' (et qui devrait plaire à Alkage )
► Afficher le texte
"La vie est un miroir : on ne peut y voir que ce que l'on a fait. Y apercevoir seulement qui l'on a rencontré.
Ne tentez pas de voir au-delà du miroir car le monde des rêves n'est qu'une illusion. De la buée envahissant le verre de sa surface, le devant de votre vie.
Et le jour où les fissures feront leurs apparitions, attendez moi avec patience. Tentez de vous regarder le plus possible dans le peu de temps qu'il vous reste.
Et quand il se brisera, je serai là, derrière vous, dressé d'une longue cape noire comme la nuit, encapuchonné dans un tissu plus sombre que le néant, laissant paraître deux mains que la vie a quitté depuis l'aube des temps, et portant une faux usée par les âges et par les guerres, dont le tranchant décidera de votre sort, de votre nouveau commencement.
Je suis la Mort, pour vous servir ..."
Ne tentez pas de voir au-delà du miroir car le monde des rêves n'est qu'une illusion. De la buée envahissant le verre de sa surface, le devant de votre vie.
Et le jour où les fissures feront leurs apparitions, attendez moi avec patience. Tentez de vous regarder le plus possible dans le peu de temps qu'il vous reste.
Et quand il se brisera, je serai là, derrière vous, dressé d'une longue cape noire comme la nuit, encapuchonné dans un tissu plus sombre que le néant, laissant paraître deux mains que la vie a quitté depuis l'aube des temps, et portant une faux usée par les âges et par les guerres, dont le tranchant décidera de votre sort, de votre nouveau commencement.
Je suis la Mort, pour vous servir ..."
Sois en paix, Yu Qi, nous pensons à toi ...
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